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  • Sarramauca en Occitanie

    La sarramauca est un personnage féminin imaginaire qui, dans les croyances populaires de l'Occitanie et des Pyrénées, venait la nuit perturber le sommeil des dormeurs en les écrasant sous son poids.

    Sarramauca signifie en occitan "serre (la) poitrine (ou le ventre)". C'est l'équivalent de la Chauchevieille, Caucavielha que l'on retrouve jusqu'à Lyon, de la pesadilla des Pyrénées espagnoles ou une foule d'autres personnages assimilés au Cauchemar5, dont la caractéristique est d'intervenir dans le sommeil et de provoquer sensations d'oppression et d'étouffement, d'écrasement, pouvant aller jusqu'à la mort.

    La sarramauca était souvent invoquée dans des morts inexpliquées de personnes, dont beaucoup d'enfants. Il est à peu près certain que les symptômes ressentis pouvaient être aussi bien ceux d'une mauvaise digestion, que de maladies diverses, et pour beaucoup de nourrissons l'étouffement provoqué par leur propre mère ou leur nourrice, compte tenu des conditions de promiscuité fréquentes aux siècles passés.

    La protection contre la sarramauca ou ses équivalents était la même que celle employée contre la sorcellerie: prières et formules à réciter, rameaux de fenouil ou d'aubépine, etc.

    Une légende dit qu'une femme, tourmentée par la sarramauca, imagina de se protéger en posant sur sa poitrine des penches, peignes à carder à longues dents acérées. Dans la nuit, elle entendit une voix épouvantable lui crier : "Et si je les retournais?", et c'est ce qui lui arriva : elle fut transpercée par ses propres peignes.

    Plusieurs procès de sorcellerie ont eu pour objet des accusations d'étouffement nocturne, notamment à Seix, en Couserans (Ariège).

    Un cauchemar fut longtemps considéré, dans plusieurs traditions populaires, comme une créature s'asseyant durant la nuit sur le torse de sa victime, l'empêchant de respirer correctement.

    Le terme cauchemar dérive de cauquemaire, utilisé au XVe siècle. Il est formé de caucher et de mare.

    Caucher dérive de cauchier (" presser "), qui est un probable croisement entre l'ancien français chauchier ("fouler, presser") XIIe siècle, le latin calcare (" talonner, fouler aux pieds "), et la forme picarde cauquer.

    Mare provient du mot picard mare, emprunté au mot néerlandais mare ("fantôme"), avec le même sens en allemand et en anglais. La mara ou mare est un type de spectre femelle malveillant dans le folklore scandinave.

    Cauchemar a eu une orthographe différente en fonction des localités et des époques : cochemare (1694), cochemar (1718), cauchemare, cauquemare (Picardie), cauquevieille (Lyon), chauchi-vieilli (Isère), chauche-vieille (Rhône), chaouche-vielio (Languedoc), cauquemare, quauquemaire (sorcière), cochemar.

    Cauquemar

    Le cauquemar est un archétype de créature surnaturelle répandu à travers le monde. Les histoires le mettant en scène présentent des variantes mais s'articulent autour d'un élément constant: une créature malfaisante venant troubler le sommeil des êtres humains pendant la nuit, en immobilisant le dormeur et en se posant sur sa poitrine afin de l'étouffer de son poids.

    Le cauquemar est une rationalisation folklorique du phénomène de paralysie du sommeil, un trouble du sommeil pendant lequel le dormeur est conscient mais incapable de bouger et ne peut respirer qu'avec difficulté. La paralysie du sommeil s'accompagne souvent d'hallucinations sensorielles qui ont pu donner corps à la croyance au cauquemar.

    Le mot 'cauquemar' (également écrit cauquemaire, coquemare...) est attesté dans la littérature française antérieure au XIXème siècle mais n'est plus employé de nos jours. L'évolution du mot 'cauquemar' a donné le mot "cauchemar" utilisé en français moderne pour désigner un mauvais rêve.

    Voir aussi sur ma chaîne Youtube: les vampires dans l'histoire de France

    https://youtu.be/SUcvXrEEAeI

    et: https://youtu.be/qOOz3UZD8Cw

     

     

  • Les aliments riches en prébiotiques

    La flore intestinale utilise ces fibres comme substrat pour se développer, sans elles les bonnes bactéries ne peuvent pas se nourrir.

    Particulièrement riche en fibres non assimilables (plus de 30% de son poids), le topinambour est particulièrement riche en prébiotiques.

    Parmi les autres aliments riches en prébiotiques bons pour le microbiote, il y a aussi le pissenlit, la chicorée amère, l'ail, le poireau, l'oignon, l'asperge qui contiennent surtout de l'inuline...

    Le problème de ces aliments, c'est qu'une partie de la population, souvent celle qui souffre du syndrome de côlon irritable, est indisposée quand elle en mange. Donc prudence en cas de troubles digestifs chroniques.

    Les aliments fermentés

    Les aliments fermentés comprennent des boissons alcoolisées (vin, bière…), le vinaigre, le thé, les fromages et yaourts, le soja, le pain au levain, la choucroute, et de nombreuses préparations traditionnelles à travers le monde. La fermentation est une réaction catalysée par des micro-organismes. Certains d’entre eux sont qualifiés de probiotiques car ils semblent favoriser un bon état de santé général, y compris mentale.

    Dans une revue de littérature sur les relations entre aliments fermentés et santé mentale, les auteurs soulignent que 35 % des bactéries lactiques survivent à l’acidité de l’estomac. Toutes ces bactéries ne sont pas forcément bénéfiques, mais la consommation d’aliments traditionnels fermentés favorise la diversité microbienne intestinale.

    Depuis plus de 4 ans, je me fabrique, et je bois chaque jour, du lait fermenté. Ma SEP est stable depuis 4 ans maintenant: est-ce à cause de ce lait fermenté? Toujours est-il que depuis que j'en bois, je vais tranquillement à la selle tous les jours. Une amie médecin à qui j'en ai parlé m'a dit: “j'ai eu un cancer colo-rectal… les produits fermentés sont fortement déconseillés en mon cas! vous avez raison d'en boire, c'est très bénéfique".

    Je remets ma recette:

    Achetez pour commencer du lait fermenté car il vous faut les bonnes bactéries pour ce faire. Buvez votre lait et gardez la valeur d'un verre à moutarde que vous versez dans une bouteille d'un litre EN VERRE.

    Remplissez avec un litre de lait entier pasteurisé.  Laissez au chaud sur le comptoir, sinon vous tuez les bonnes bactéries. Au bout de 3 heures, votre lait est prêt. Normalement en deux jours, il prend la consistance d'un yaourt liquide. Vous pouvez rajouter de la cannelle, de la vanille en poudre, un trait de sirop bio… attention, plus vous mettez de sucre, moins vous avez un lait fermenté diététique.

    On peut se servir de ce lait pour faire des yaourts, gâteaux et autres; cela donne un petit goût aigrelet.

    Si, au début, vous trouvez ce lait trop aigrelet (ha bon?), rajoutez du lait normal. En été, rafraîchissez votre lait de comptoir avec du lait conservez au frigo, proportion une froide pour deux “chaudes“.