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OCCITANIE - Page 161

  • Pizza sans four

    Il vous faut une poêle à deux petites poignées, genre plat en émail de présentation et/ou cuisson de paëlla (perso, j'ai un plat de présentation en céramique à l'intérieur, ce qui m'évite de huiler et saupoudrer de farine) ou bien une poêle en fer assez épaisse pour éviter que votre pizza ne brûle trop par le fond. Par contre, je suis bien ennuyée car mon plat à pizza de gazinière commence à accrocher (il a plus de 8 ans d'âge); malgré mes recherches sur internet, la marque n'a pas continué la fabrication).

     

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    Pizza à la piperade toulousaine et jambon

    Pour 3 personnes

    Pour la pâte: 100 g de farine, 5 g de levure, 60 ml d’eau,

    2 pincées de sucre, ½ cuillère à café de sel.

    Mais, vous pouvez utiliser une très bonne pâte à pizza du commerce (lisez bien les étiquettes)

    Pour la garniture: 250 g de tomates, 100 g de poivrons rouges, 100 g de courgettes,

     ½ oignon, 2 tranches de jambon blanc (100 g),

    Vous pouvez saupoudrer de fromage râpé. Comptez 100 à 150 g.

     6 olives noires, 1 cuillère à café d'huile,

     sel, poivre, origan. Pour effet anti-inflammatoire, rajoutez une cuillère à café de curcuma en poudre dans la cuisson des légumes, après avoir ajouté les tomates.

    Mélangez les ingrédients de la pâte en les travaillant à la main.

    Laissez lever la pâte à température ambiante puis disposez-la sur la plaque du four recouverte d'un mélange d'huile saupoudré de farine.

    Faites revenir pour commencer -dans de l'huile olive ou graisse de canard-, l’oignon en cubes, puis, quand ils sont bien bruns, ajoutez les courgettes et les poivrons coupés en cubes. Si le poivron vous “remonte“, vous pouvez peler la peau avec un économe. Finissez avec les tomates; laissez cuire un bon quart d'heure, ajoutez sel, poivre, épices, un morceau de sucre. Feu moyen et surveillez bien.

    Vous pouvez mettre également des champignons pour un goût d'automne.

    Disposez sur la pâte la préparation ci-dessus passée à l'écumoire, dans votre poêle noire bien huilée où vous avez étalée la pâte. Rajoutez le jambon coupé en petits morceaux, l’origan, sel, poivre.

    Couvrez la poêle pour que la vapeur cuise le dessus de la pizza, notamment si vous avez saupoudré de fromage râpé.

    Faire cuire à feu bas et surveillez sans cesse afin d'éviter que la pizza ne crame par en dessous. Les 4-5 dernières minutes, retirez le couvercle ce qui permettre d'éliminer l'humidité et rendra votre pâte plus croustillante. Décorez avec les olives

     

  • Mangez du bœuf

    et des autres viandes!

    14 chercheurs de 7 pays différents remettent en cause les recommandations concernant les risques prétendus liés à la consommation de viande et de charcuterie.

    Il est établi aujourd’hui par les terroristes du réchauffement climatique (les vaches pètent, elles pourrissent tout) que la consommation de viande rouge et de charcuterie augmente le risque cardiovasculaire, le risque de cancer et même de diabète, même si les mécanismes en jeu ne sont pas tout à fait clairs. Pourtant c’est l’un des piliers sur lesquels les politiques de santé publique se fondent. Le terrorisme vert n'est pas près de mourir!

    Dans leurs nouvelles recommandations publiées dans les Annals of Internal Medicine, 14 chercheurs (présumés sans conflit d’intérêts) ré-analysent de nombreuses études.

    Pour ces chercheurs, les résultats des études sur lesquelles se sont basées les autorités de santé ne sont pas assez significatives et la qualité des preuves est trop faible. Ils ré-analysent plus d’une dizaine d’études tout en affirmant qu’il est difficile d’isoler l’effet d’un aliment particulier sur toute une vie.

    Leur but? Faire mûrir les recommandations, trop axées sur les bénéfices sociétaux et non individuels dans le but d’aller dans le sens d’une médecine personnalisée.

    Résultats: la diminution de la consommation de viande rouge entraînerait une très faible réduction du risque de complications cardiovasculaire et de diabète de type 2 avec 1 à 6 cas en moins pour 1000 personnes (pour une consommation de viande de moins de 3 portions par semaine).

    De même, la réduction de la consommation de viande à moins de 3 portions par semaine induirait une très faible baisse de la mortalité par cancer, avec 7 cas en moins sur 1000 personnes.

    En conséquence, ils concluent qu'il est possible de continuer à consommer (pour ceux dont c’est l’habitude) de la viande et de la charcuterie à raison de 3 à 4 fois par semaine… Nos paysans vont être contents! (ils précisent que leurs recommandations ne tiennent pas compte du bien-être animal et de l’impact environnemental de la consommation de viande; il faut donner des garanties aux assocs qui nous emmerdent en permanence!).

    Même si la consommation de viande et de charcuterie n'est pas obligatoire pour notre survie, (quoi, que) on peut consommer de 0 à 4 portions de viande par semaine et 0 à 3 portions de charcuterie hebdomadaires.

    La consommation de viande doit faire partie intégrante d’un régime riche en fruits et légumes et d’un mode de vie sain.

    Il vaut mieux utiliser des viandes issues des filières biologiques, et préférer si vous connaissez un bon boucher, une viande où la non-prise d’antibiotique est privilégiée.

    De préférence, la viande doit être débarrassée de toutes les graisses visibles avant cuisson, surtout si elle est issue d'un élevage conventionnel (car c'est dans la graisse que se nichent tous les polluants).

    Les cuissons longues à basse température sont préférables à celles à haute température et, surtout, les parties carbonisées et roussies soient supprimées avant consommation (phénomène des  AGE).

    Et aussi, si vous en trouvez, les charcuteries issues d’animaux nourris aux graines de lin (qui contiennent davantage d’oméga-3) et celles sans nitrites doivent être privilégiées. Mais alors, surtout pas de viande sous emballage!

  • Râble de lapin façon osso bucco

    Pour 4:

    4 morceaux de lapin. 800 g d’écrasé de tomates.

     1 carotte. 1 oignon jaune

    1 cuillère ou 2 de farine. De l’huile d’olive.

    1 cuillère à soupe de concentré de tomates.

    125 ml de vin blanc sec (verre à moutarde)

    gousse d’ail hachée.

    250 g de fond de veau.

    1 zeste d’orange. Du parmesan. Du thym frais ou du basilic

    Mettre la farine dans une assiette creuse et nappez de farine vos morceaux de râbles de lapin, puis faites-les revenir dans une casserole avec de l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient dorés. (6-7 minutes)

    Retirez les râbles de lapin et faites cuire votre carotte coupée en dés avec l'oignon en cubes. Faites roussir la cansalade en lardons. Versez le concentré de tomates et mélangez bien avant d’ajouter le vin blanc sec.

    Placez vos râbles de lapin dans ce mélange et ajoutez l’ail haché.

    Versez l’écrasé de tomates et le fond de veau et incorporez le zeste d’orange. Portez le tout à ébullition, puis baissez la température, couvrez et laissez cuire 40 mn à feu doux.

    Disposez votre plat sur l’assiette et saupoudrez de parmesan et de thym frais avant de servir.

     

  • Terrine de poulet

    Très facile à faire... pour récupérer un reste de poulet...

    Pour 4 personnes

    500 g de blanc de poulet cuit,

    1 yaourt maigre, 250 g de champignons de Paris frais ou en conserve,

    1 oignon jaune, 2 cuillères à soupe de jus de citron,

    1 cuillère à soupe de persil haché, 1 rondelle de citron,

    Sel et poivre.

    Pelez l'oignon, hachez-le menu. Epluchez, lavez et émincez les champignons.

    Coupez les blancs de poulet en dès, passez-les au mixer avec le jus de citron.

    Mettez les champignons, l'oignon, le persil et le yaourt dans un saladier, ajoutez la viande hachée. Salez, poivrez et mélangez bien.

    Versez cette préparation dans une terrine et laissez-la au frais pendant au moins 2 heures.

    Décorez avec des lamelles de champignons et de citron.

     

  • Parmentier de canard

    Un classique pour récupérer les restes

    3 cuisses de canard confites; 600 g de pommes de terre

    1 gros oignon, 5 gousses d'ail; 3 cuillères à soupe de persil ciselé

    15 cl de lait entier, graisse de canard

    10 cl de bouillon de volaille, 3 cuil. à soupe de vinaigre de vin

    Sel, poivre moulu

    Pelez, coupez les pommes de terre. Cuisez-les 25 mn à l'eau salée. Emincez l'oignon et l'ail pelé, puis hachez finement.

    Dans une casserole, faites brunir les oignons émincés avec 30 g de graisse de canard, 5 mn à feu doux. Versez le vinaigre de vin, le sucre et laissez réduire.

    Retirez la peau du canard et effilochez la chair. Mettez dans la casserole avec une cuillerée de persil, le bouillon et poivrez.

    Cuisez en remuant très souvent jusqu'à réduction du bouillon. Egouttez sur du papier absorbant.

    Mettez les pommes de terre égouttées dans une casserole, ajoutez le lait chaud, une cuillerée de persil et l'ail. Poivrez et écrasez à la fourchette. Gardez au chaud.

    Mélangez le vinaigre avec du sel, du poivre et l'huile. Ajoutez le reste de persil ciselé. Badigeonnez quatre moules (environ 12cm de diam.) de beurre fondu.

    Garnissez d'une couche de canard bien tassée, puis recouvrez de purée. Démoulez aussitôt sur les assiettes chaudes en tapotant avec le plat de la main.

    Entourez d'un cordon de vinaigrette.

     

  • Les futurs pères

    devraient arrêter de boire de l’alcool 6 mois avant la conception

    Lorsqu’une grossesse commence, l’un des premiers conseils donnés par les médecins à la mère est l’arrêt de l’alcool jusqu’au terme. La prise d’alcool durant la grossesse augmente le risque de malformations congénitales, notamment des défauts structuraux comme dans le cas des cardiomyopathies. Cependant, des chercheurs ont récemment montré que la consommation d’alcool, par les deux parents et même avant la grossesse, pouvait augmenter le risque de cardiomyopathie congénitale.

    La consommation d’alcool trois mois avant la grossesse ou au cours du premier trimestre est associée à un risque accru de cardiopathie congénitale de 44% chez les pères et de 16% chez les mères, par rapport au fait de ne pas boire. La consommation excessive d’alcool, définie comme cinq verres ou plus par jour, est liée à une probabilité accrue de ces anomalies congénitales de 52% chez les hommes et de 16% chez les femmes.

    "La consommation excessive d’alcool par les futurs parents est un comportement dangereux et à risque, qui non seulement peut augmenter les chances que leur bébé naisse avec une malformation cardiaque, mais qui nuit également beaucoup à leur propre santé" déclare Jiabi Qin, auteur de l’étude.

    Selon Qin, les résultats suggèrent que, lorsque les couples essaient d’avoir un bébé, les hommes ne devraient pas consommer d’alcool au moins six mois avant la fécondation, tandis que les femmes devraient arrêter de consommer de l’alcool un an auparavant et l’éviter pendant la grossesse. L’étude a été publiée dans la revue European Journal of Preventive Cardiology.

    Consommation d’alcool et risque de cardiomyopathie congénitale

    Les cardiopathies congénitales sont les anomalies congénitales les plus courantes. Environ 1.35 million de bébés sont touchés chaque année. Ces anomalies peuvent augmenter le risque de maladie cardiovasculaire plus tard dans la vie, même après un traitement chirurgical, et sont la principale cause de décès périnatal.

    L’alcool est un agent tératogène connu, qui a été associé au spectre de l’alcoolisation foetale (TSAF). Environ un enfant sur quatre souffrant de TSAF souffre également de cardiopathie congénitale, ce qui indique que l’alcool pourrait également être impliqué dans ces troubles.

    Des études antérieures portant sur le lien entre l’alcool et les cardiopathies congénitales se sont concentrées sur les futures mères, avec des résultats peu concluants. Il s’agit de la première méta-analyse à examiner le rôle de la consommation d’alcool par les pères. Les chercheurs ont compilé les meilleures données publiées entre 1991 et 2019, soit 55 études, dont 41747 bébés atteints de cardiopathie congénitale et 297587 autres. L’analyse a montré une relation dose-réponse non linéaire entre la consommation d’alcool par les parents et les cardiopathies congénitales.

    "Nous avons observé une augmentation progressive du risque de cardiopathies congénitales à mesure qu’augmentait la consommation d’alcool par les parents. La relation n’était pas statistiquement significative avec les quantités les plus faibles" explique Qin.

    En ce qui concerne certains défauts, l’étude a révélé que, par rapport à l’abstinence, la consommation maternelle était corrélée à un risque de tétralogie de Fallot 20% plus élevé, une combinaison de quatre anomalies de la structure du cœur.

    Les auteurs ont noté qu’il s’agissait d’une étude observationnelle qui ne prouvait ni un effet causal, ni que la consommation paternelle soit plus nocive pour le cœur du fœtus que la consommation maternelle. Les données ne peuvent pas être utilisées pour définir une limite de consommation d’alcool pouvant être considérée comme sûre.

    "Les mécanismes sous-jacents reliant l’alcool des parents et les cardiopathies congénitales sont incertains et méritent des recherches supplémentaires. Bien que notre analyse ait des limites – par exemple, le type d’alcool n’a pas été enregistré – elle indique que les hommes et les femmes qui planifient une famille devraient renoncer à l’alcool" conclut Qin.

    Sources : European Journal of Preventive Cardiology