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Opinions - Page 13

  • Le maraîcher se pend

    Le maraîcher se pend et les gendarmes verbalisent tout le village…

    Cela lève le cœur. Cela donne des envies de révolution.

    La personne qui témoigne, digne, dit tout.  Cela se passe à côté de Rennes, dans un village, dont nous ne saurons pas le nom. Le maire a demandé de ne pas exposer sa commune à l’ire du préfet… Je ne vois pas, quant à moi, l’intérêt d’un tel silence. Il est évident que le préfet est au courant et connaît les sentiments dudit maire… qui aurait été, ainsi que sa commune, bien plus protégé si on avait su le nom du village.

    On a honte. Honte d’être dans la France de Macron. Honte qu’il y ait eu tant de traîtres pour voter pour ce dictateur impitoyable qui déteste les Français de souche.

    Jamais une scène pareille ne se serait passée à la sortie d’une mosquée. Les nôtres sont de plus en plus méprisés, haïs, humiliés… traités comme des délinquants pendant que les véritables délinquants sont, eux, épargnés, relâchés… On se souviendra que ce sont peut-être les mêmes gendarmes, d’ailleurs, qui ont laissé la rave-partie à côté de Rennes se dérouler tranquillement tout le week-end…  Courageux avec les faibles, avec ceux qui respectent la loi, mais lâches avec les meutes islamisées ou d’antifas…

    La colère monte, monte…

    Christine Tasin

     

    Source

  • Propriétaires ou locataire: attention!

    Des jeunes -qui ont crié dans la rue devant la maison de Roland- se sont fait agresser de façon violente par la gauchiasse! en bas de l'article, quelques conseils pour vous défendre si l'on a squatté votre maison... c'est ce que je ferais si l'on m'"expulsait" de mon logement... à vous d'en trouver d'autres! sinon, puisque la loi est pour les pauvres, contre les "riches proprios", payez un pauvre pour qu'il le fasse à votre place: il risquera moins que vous!

    Et oui, même locataires, c'est déjà arrivé!

    En France, les squatteurs ont plus de droits que les propriétaires

    Propriété privée by belpo (CC BY-NC 2.0) — belpo, CC-BY

    Comment un citoyen peut-il investir ses économies dans l’immobilier si la loi ne lui permet pas de préserver son bien contre la spoliation, les dégradations et la voyoucratie?

    La négation de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen

    L’article 17 de la DDHC et les articles 544 & 545 du Code civil sont désormais allègrement ignorés, contournés, bafoués. Les récentes et de plus en plus fréquentes accaparations de logements par des squatteurs, en sont l’illustration la plus spectaculaire.

    Ce phénomène qui n’est pas récent, n’a pas été pris au sérieux par les gouvernements précédents. Malgré une médiatisation importante, l’aggravation actuelle n’incite pas le gouvernement, pas plus que les élus, à réagir pour régler ce problème grave. Ils se réfugient derrière la notion très magnanime de droit au logement pour trouver prétexte à ne pas expulser des individus qui volent impunément le bien d’autrui.

    Ce bien dont les propriétaires acquittent au trésor public des taxes foncières, des droits de cession ou de mutation permet d’abonder le grand tonneau sans fond permettant de payer des allocations de soutien social aux spoliateurs de logements.

    Ces squatteurs très bien renseignés par le site Internet "Guide juridique de l’occupant sans titre" s’organisent pour profiter gratuitement et pratiquement sans risque d’un logement et de son contenu, (un meublé gratuit !) pour une durée variable.

    En effet, si la loi prévoit un an d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour occupation illégale du bien d’autrui, cette sanction est très rarement appliquée car les prisons sont encombrées et les allocations perçues par les squatteurs sont insaisissables.

    Et quand la force publique est enfin requise après des mois de procédure, celle-ci est réticente à exécuter l’expulsion qui doit être suivie d’un relogement. Le "bon" squatteur préférera squatter un autre logement plutôt que devoir payer un loyer !

    Vers une "soviétisation" de la propriété?

    La loi du 3 janvier 1992 déclare que l’eau fait partie du bien commun de la nation. Cependant, l’article 641 du Code civil dispose que tout propriétaire dispose des eaux pluviales qui tombent sur son fonds, ainsi que des eaux de sources qui y sont nées.  Cet article du Code civil, modifié par une ordonnance du 18 septembre 2019 devrait s’imposer comme plus récent que la loi de 1992.

    Il n’empêche qu’un propriétaire qui veut créer une réserve collinaire sur ses terres pour collecter les eaux de ruissellement hivernales, régulant l’excédent qui provoque des crues dévastatrices, ne peut le faire sans "l’agrément" des services administratifs, eux-mêmes soumis à l’agrément des associations environnementalistes.

    Ainsi, l’opinion qui approuve sans réserve la collecte et la mise en réserve de l’eau qui tombe sur les toitures, s’offusque et s’oppose le plus souvent contre le stockage de celle qui tombe sur les champs.

    Ainsi, au prétexte que l’eau appartient à tout le monde, on préfère laisser partir à la mer une eau de pluie si précieuse qui pourrait, par l’irrigation, lutter contre les dégâts des sécheresses estivales, permettant de réguler les récoltes en quantité et en qualité pour le bien commun.

    L’eau, bien commun, ne doit plus être utilisée comme propriété individuelle, même si la finalité est le bénéfice commun!

    Les prospectives des conseils gouvernementaux vont plus loin

    Mais la réflexion pour collectiviser les biens privés n’a pas de limites. Si l’air est depuis longtemps considéré comme un bien commun, les limites de propriété étant difficiles à définir, et étroitement surveillées pour des questions de salubrité publique, il est aussi prétexte à taxation (CO2) et restrictions (vignette Crit’Air) qui sont autant d’atteintes à la libre disposition des biens privés.

    Les besoins budgétaires incitent les têtes pensantes des gouvernements à réfléchir sur de nouvelles mesures pour éponger la dette abyssale de la nation. Ainsi France Stratégie, think tank ayant succédé au commissariat au plan récemment régénéré par la nomination de François Bayrou, proposait en 2017 de:

    Rééquilibrer comptablement le bilan patrimonial de l’État, par la voie d’un transfert d’actifs depuis le bilan des agents économiques privés résidents […] L’État décrète qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété est désormais incessible.

    Non seulement cette proposition envisage de spolier les propriétaires d’une partie du terrain qui supporte leurs constructions, mais elle ne propose aucune indemnité, en infraction totale avec l’article 545 du Code civil. Plus encore, elle envisage l’obligation du paiement d’un loyer annuel sur la partie du sol accaparée par l’État.

    Le propriétaire, qui s’acquitte déjà des taxes et impôts qui normalement donnent obligation à l’État d’apporter ses protection et garantie, devient locataire et les loyers impayés éventuels seront retenus lors de la future cession de l’immeuble.

    À l’issue d’un colloque organisé à l’Assemblée nationale le 27 novembre 2019 par les députés Dominique Potier, Jean-Michel Clément et Jean-Bernard Sempastous, un appel pour une nouvelle loi foncière a été signé par 17 organisations (collectivités territoriales, syndicats agricoles, ONG…). Parmi les neuf mesures proposées, figure en premier plan :

    Inscrire dans la loi le principe selon lequel le sol, comme les autres ressources naturelles, est un "élément du patrimoine commun de la Nation“.

    Cela aura-t-il comme conséquence la dépossession de leurs terres pour les propriétaires ruraux? Les bailleurs ruraux seront ils privés de leurs fermages? Les citadins pourront-ils accéder en tout temps et en tout lieu dans les champs agricoles, comme les seigneurs du Moyen Âge, pour des randonnées de loisirs sans avoir à répondre des dégâts aux récoltes?

    Une nationalisation masquée?

    L’État-providence se trouve confronté à une impossibilité mathématique. La production nationale ne suffit plus à équilibrer la masse monétaire qu’il distribue pour soutenir l’économie et aider les plus démunis à survivre. S’il continue à distribuer de l’argent qu’il n’a plus, il risque le défaut de remboursement de ses dettes; s’il cesse de soutenir l’économie et les citoyens, ce sera le chaos, puis la guerre civile.

    Comme il ne peut pas augmenter les impôts pour alimenter ses dépenses, pour rassurer ses créanciers il rééquilibre son bilan. Il regonfle son actif en s’accaparant les actifs de ses citoyens. Les actifs immobiliers ne pouvant se délocaliser sont les premiers visés. Il réalise ainsi un objectif progressiste d’égalité. Pourquoi des citoyens seraient-ils propriétaires et profiteraient d’une rente de situation

    Ce rééquilibrage ne tiendra qu’un temps: quand une société distribue plus qu’elle ne produit, la finalité est inéluctablement dans un premier temps l’appauvrissement, puis la faillite. Ainsi, les solutions envisagées vont dilapider en peu de temps des richesses ayant mis des générations à se construire. Un bien est -généralement- mieux entretenu par celui qui a peiné pour le construire ou l’acquérir que par celui qui l’utilise.

    Comme les solutions proposées ne règlent pas le problème de la production nationale et le déséquilibre de la balance commerciale, et que ce rééquilibrage de bilan ne sera que d’effet temporaire, quelles seront les prochaines propositions? Confisquer l’épargne des citoyens-fourmis pour la distribuer aux citoyens-cigales? Cela est déjà prévu par la loi Sapin 2…

    Il est temps de rétablir l’ordre et le respect d’autrui et de son bien

    L’Homme est ainsi fait qu’il préfère la carotte au bâton. Le citoyen qui peine chaque jour à produire de la richesse consent à partager le fruit de son travail par le biais de l’impôt. C’est ainsi que la société a progressé en confort, en justice sociale. Grâce à la démocratie, l’État se doit de garantir l’équité, la sécurité et la pérennité de la paix sociale.

    Mais on ne peut que constater chaque jour un peu plus la dégradation de ces critères. J’avais dénoncé dans un précédent billet la position ambiguë de l’État face aux dégradations et à son laxisme dans le maintien de l’ordre public.

    Comment un citoyen peut-il investir ses économies dans l’immobilier si la loi ne lui permet pas de préserver son bien contre la spoliation, les dégradations et la voyoucratie?

    Comment un paysan peut-il continuer à produire de la nourriture quand des individus s’attaquent à ses animaux, sabotent ses installations d’irrigation?

    Comment un commerçant peut-il exister quand à chaque manifestation son magasin est pillé, vandalisé, incendié?

    Comment le salarié peut-il continuer à se lever chaque matin pour aller travailler et payer par ses impôts les allocations sociales du voyou qui a brûlé sa voiture?

    La loi a imposé le soutien aux citoyens défavorisés, malchanceux, et c’est heureux. La majorité d’entre eux ont assez de sens civique pour respecter la loi et ses concitoyens. Mais la jurisprudence a supprimé tous les moyens de coercition efficace pour dissuader ceux d’entre eux qui se livrent à des actes inacceptables et destructeurs.

    On ne met plus en prison les délinquants même récidivistes, on laisse en liberté surveillée des individus dangereux qui peuvent égorger malgré le bracelet électronique, on ne peut pas diminuer ou supprimer les allocations ou subsides sociaux aux agresseurs, pilleurs de magasins ou brûleurs de voitures…

    Bref, si on est bénéficiaire de minimas sociaux, si on a peu ou rien, on peut voler, détruire, agresser… la punition est hypothétique! Si on n’a rien, on a tous les droits!

    Et malheur à celui qui, attaqué, a l’audace de se défendre… S’il prend le dessus, blesse ou tue son agresseur, tout sera fait pour lui retirer le bénéfice de la légitime défense et s’il a du bien, on le fera payer !

    Armand Paquereau

    papyrural.blog4ever....

     

    Si, on peut se défendre: par exemple, hurler devant la maison de l'avocat gauchiasse qui protège les squatteurs1 pour lui faire mauvaise image de marque devant ses voisins. Hurler plusieurs fois par jour, pas plus de 5 mn avant que la police n'intervienne et vous colle une contredanse et prendre soin d'hurler pas les mêmes jours et pas la même heure.

    Déjà, ces avocats de la gauchiasse seront plus modérés à défendre les squatteurs. D'ailleurs, vous pouvez faire la même chose devant votre propriété ou appartement squatté!

    1- on trouve des papiers à coller sur les vitres que le site en question vous indique de télécharger: il y a toujours le nom de l'avocat et son numéro de téléphone.

  • Il faut le savoir!

    Une étude publiée dans la revue Environmental Research rapporte que la pollution atmosphérique due aux combustibles fossiles serait la cause de plus de huit millions de morts prématurées en 2018, ce qui représente près de 20% de la mortalité adulte au niveau mondial. La Chine, l’Inde, le Bangladesh, l’Indonésie, le Japon et les États-Unis font partie des pays qui comptent le plus de victimes du phénomène.

    Des recherches antérieures ont d’ores et déjà montré que la pollution de l’air, dans le monde entier, raccourcit la vie des individus de plus de deux ans en moyenne. Aujourd’hui, les chiffres se font plus alarmants: une nouvelle étude révèle que les particules rejetées dans l’air par la combustion du pétrole, du gaz et surtout du charbon, sont responsables d’un quart ou plus de la mortalité dans une demi-douzaine de pays, tous localisés en Asie.

    Il ressort de ces nouvelles analyses que la durée de vie moyenne est réduite de 4,1 ans en Chine, de 3,9 ans en Inde et de 3,8 ans au Pakistan. Et dans certaines régions de ces pays, l’espérance de vie est réduite de deux fois plus ! En Europe, elle est raccourcie de huit mois en moyenne. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme: si les combustibles fossiles sont régulièrement pointés du doigt dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, leur impact direct sur la santé est, quant à lui, très peu mis en avant.

    Un bilan plus lourd qu’estimé auparavant

    Selon l’ Organisation mondiale de la santé, en 2016, on estimait à 4,2 millions le nombre de décès prématurés provoqués dans le monde par la pollution de l’air extérieur dans les zones urbaines, périurbaines et rurales. Cette même année, près de 600’000 enfants sont décédés d’infections aiguës des voies respiratoires inférieures, dues à la pollution de l’air. Outre l’air extérieur, la fumée domestique (issue de la cuisson des aliments, du chauffage et de l’éclairage de certains logements alimentés au fioul ou au charbon) représente un grave risque sanitaire pour environ 3 milliards de personnes. Une étude plus récente fournit des chiffres similaires.

    Mais ces estimations reposaient sur des données satellitaires et des observations de surface, visant à analyser les concentrations annuelles moyennes des particules PM2,5 — les particules fines en suspension dans l’air, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres — qui sont les plus petites et les plus mortelles. Or, les données récoltées ne permettaient pas de distinguer les microparticules provenant des combustibles fossiles des microparticules provenant de poussières, d’incendies de forêts ou de brûlages agricoles.

    Pour obtenir des données plus précises, des chercheurs de Harvard se sont donc tournés vers GEOS-Chem, un système de modélisation 3D de chimie atmosphérique, qui permet de cartographier la surface de la Terre en zones de 50×60 kilomètres. "Au lieu de nous fier à des moyennes réparties sur de grandes régions, nous souhaitions déterminer précisément où se trouve la pollution et où vivent les gens, pour savoir ce qu’ils respirent", explique Karn Vohra, étudiant diplômé de l’Université de Birmingham et auteur principal de l’étude.

    Pour leurs estimations, les chercheurs ont par ailleurs intégré des données sur les émissions de dioxyde de carbone des secteurs d’activité clés (énergie, industries et transports), ainsi que des simulations des mouvements d’aérosols dans l’air fournies par le Global Modeling and Assimilation Office de la NASA. Ces données concernaient l’année 2012, lors de laquelle le phénomène El Niño — qui peut selon les régions aggraver ou diminuer la pollution de l’air — n’a eu que très peu d’influence. La combinaison des données de 2012 et 2018 de la Chine, un pays où la population et la pollution atmosphérique sont toutes deux très importantes, a donné aux chercheurs une image plus claire des taux d’émission mondiaux de combustibles fossiles en 2018.

    Des choix politiques fondamentaux

     

    Après avoir déterminé précisément les concentrations de PM2,5 issues de combustibles fossiles pour chaque zone du globe, les chercheurs devaient encore établir leur impact sur la santé humaine. Bien que l’on sache depuis des décennies que les particules en suspension dans l’air représentent un danger pour la santé publique, peu d’études épidémiologiques ont été menées pour quantifier les impacts sur la santé à des niveaux d’exposition très élevés, tels que ceux trouvés en Chine ou en Inde.

    Joel Schwartz, professeur d’épidémiologie environnementale à la Harvard TH Chan School of Public Health, et ses collaborateurs, ont donc développé un nouveau modèle d’évaluation des risques. Celui-ci a révélé un taux de mortalité plus élevé pour une exposition à long terme aux émissions de combustibles fossiles, y compris à des concentrations plus faibles. "Nous ne pouvons pas en toute conscience continuer à compter sur les combustibles fossiles, alors que nous savons que leurs effets sur la santé sont graves et qu’il existe des alternatives viables, plus propres", souligne Eloise Marais, du Département de géographie de l’University College London.

    Cette nouvelle étude souligne à quel point les décisions politiques actuelles sont déterminantes: les chercheurs ont notamment estimé que la décision de la Chine de réduire de près de moitié ses émissions de combustibles fossiles a sauvé 2,4 millions de vies dans le monde, dont 1,5 million en Chine, en 2018. " Nous espérons qu’en quantifiant les conséquences sur la santé de la combustion des combustibles fossiles, nous pourrons envoyer un message clair aux décideurs et aux parties prenantes sur les avantages d’une transition vers des sources d’énergie alternatives", conclut Joël Schwartz.

    Par rapport aux autres causes de décès prématuré, la pollution de l’air tue chaque année 19 fois plus de personnes que le paludisme, 9 fois plus que le VIH et 3 fois plus que l’alcool. Les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux sont à l’origine de près de la moitié de ces décès; les maladies pulmonaires et d’autres maladies non transmissibles, telles que le diabète et l’hypertension artérielle, constituent la majeure partie du reste.

    Source: Environmental Research, K. Vohra et al

     

  • La vérité sur le squat de la maison de Roland

    Squat Toulouse : les classes populaires ont viré la racaille gauchiste

    Tout d’abord, on ne va pas cacher notre joie d’avoir vu la maison de Roland libérée et le droit de propriété rétabli. Toutefois, au-delà du concert de réjouissances, certains éléments de cette affaire doivent être décryptés car ils révèlent une nouvelle fois le jeu pervers des instances de pouvoir et de l’ultra-gauche.

    Par ailleurs, et c’est là le plus important, la réaction spontanée des supporters de Roland et leur victoire révèlent que l’idéologie gauchiste ne viendra jamais à bout de ce qu’il y a de plus profond dans la nature humaine; en particulier l’idéal d’accession à la propriété et le droit à la propriété privée.

    Enfin, le précédent est créé. Privés de la protection policière, les nervis de gauche ont été obligés de décamper face à la rébellion des couches populaires. C’est une digue de protection des élites qui vient de sauter, les nervis de gauche ne terrifient plus personne. Désormais, antifas et autres casseurs  vont devoir y regarder à deux fois avant de chercher à soumettre les classes populaires.

    Le squat vecteur de déconstruction du droit de propriété. Depuis les années 60, nos adversaires procèdent méthodiquement à la déconstruction, élément par élément, de tous les murs porteurs de notre civilisation. Tout y passe, et donc avec le reste, le droit de propriété. Cela se fait sur le long terme, pour aboutir à l’objectif final des mondialistes qui est l’abolition du droit de propriété. Dans ce sens, les pouvoirs publics successifs et les juges alliés à l’ultra-gauche ont institué un droit au squat et à l’appropriation du bien d’autrui.

    Il existe même un site dédié au squat et un manuel du parfait squatter édité par l’ultra-gauche; tout cela en parfaite transparence.

    La ville de Toulouse en pointe depuis 25 ans. Depuis l’occupation des locaux de l’usine Myrys en 1995, celle ensuite du Grand Hôtel et Tivolier propriété de la préfecture de 2001 à 2005 et le relogement du collectif Mix’art Myrys sur une vaste friche industrielle aux Ponts Jumeaux, Toulouse a été, avec la complicité des pouvoirs publics, un lieu d’expansion et d’expérimentation de la doctrine du squat comme moyen de déconstruction du droit de propriété. 

    http://mixart-myrys.org/presentation/historique/

    Jean-Luc Moudenc transige depuis toujours avec l’ultra-gauche pour acheter la paix sociale. C’est ainsi que la ville est piquetée de locaux associatifs que la municipalité a concédés à l’ultra-gauche après une période d’occupation illicite. J’avais déjà commenté le fait et dénoncé la duplicité de Jean-Luc Moudenc dans ces affaires.

    https://ripostelaique.com/toulouse-moudenc-protege-les-islamo-gauchistes.html

    Le squat progresse en tâche d’huile à partir des lieux d’implantation des collectifs d’ultra- gauche. Au vu des images de l’évacuation d’hier soir, les crétins crasseux qu’on a vus filer sous la protection de la police étaient manifestement venus en voisin depuis Mix’art Myrys. Ils y sont immédiatement retournés en attente de prochaines récidives. Car soyons-en certains, ils n’en resteront pas là. Le squat se propage à partir des lieux déjà squattés et ensuite concédés à l’ultra-gauche par la municipalité. C’est un processus bien rôdé qu’aucune volonté politique n’envisage d’arrêter, bien au contraire.

    Jean-Luc Moudenc traite aussi avec les musulmans pour acheter la paix sociale. C’est ainsi que la construction de la mosquée d’Empalot a fait l’objet d’une manipulation immobilière douteuse générant une plus value de 840 000 € pour la communauté musulmane, à laquelle il faut ajouter la cession à vil prix de son terrain d’assise par la ville de Toulouse. Hamdoulilah.

    https://liguedumidi.com/enclave-algerienne-a-toulouse-grace-a-jean-luc-moudenc/

    Par son usage abusif du droit de l’urbanisme, Jean-Luc Moudenc crée les conditions du squat et de la ruine de certains propriétaires. Il y a ainsi de très nombreux précédents où des propriétaires ont été spoliés. Dans l’affaire de Roland, c’est encore une fois le même scénario qui se répète. Le propriétaire, souvent sans grands moyens de défense, soit parce qu’il est une personne physique de condition modeste ou fragile, soit parce qu’il s’agit d’une institution sur laquelle les pouvoirs publics peuvent mettre la pression (exemple, l’évêché dans l’affaire du squat de la Chapelle…) se retrouve spolié par une décision d’urbanisme abusive et manifestement délibérée.

    C’est typiquement le cas de la maison de Roland, vraiment sans aucun intérêt architectural, coincée en dent creuse entre d’autres unités foncières, en retrait par rapport à l’alignement sur la voirie, sans cœur d’îlot à préserver à l’arrière et située dans un tissu faubourien en cours de requalification et de réhabilitation urbaines. Franchement, malgré les fausses raisons invoquées par la mairie, la maison de Roland ne justifie en aucun cas d’être préservée. D’ailleurs, dans le voisinage, il y en a déjà eu de nombreuses rasées pour édifier des immeubles neufs et redonner à cette avenue un semblant de cohérence urbanistique. C’est très simple, soit cette maison justifiait d’être préservée et alors il fallait l’identifier comme telle au PLU et détourer son terrain d’assise, soit son terrain d’assise est classé constructible au PLU et dans ce cas, cela veut dire qu’elle ne présente aucun intérêt ; sans possibilité d’invoquer de manière arbitraire le sursis à statuer pour refuser un permis de construire.

    Nous sommes manifestement là face un usage abusif, arbitraire et scandaleux du droit de l’urbanisme. Aujourd’hui, toute la ville de Toulouse est cartographiée, chaque parcelle est identifiée, toutes les maisons ont été repérées et identifiées. Il est donc tout à fait possible de mettre fin à l’arbitraire et de clairement définir au PLU celles qui doivent être conservées et celles qui peuvent être rasées. Si le statu quo est maintenu, ce n’est que parce que les élus souhaitent conserver une latitude et la possibilité de faire jouer l’arbitraire et donc l’injustice. Alors pourquoi et pour quelles mauvaises raisons?

    Qu’est ce qui anime les pouvoirs publics pour un tel usage abusif? Connerie ambiante? Démagogie par rapport à certains comités de quartier qui ne représentent personne mais s’arrogent le droit de bloquer toutes les opérations? Délires d’instructeurs ou de chefs de services à l’urbanisme qui n’ont jamais rien dessiné ni construit de leur vie? Délires de ratés de l’architecture marqués par l’idéologie qui ne peuvent exister que par leur pouvoir d’entrave? Corruption de certains? Cela s’est déjà vu.

    Sentiment de toute-puissance qui grise les élus? Interstices laissés en attente permettant toutes les magouilles? Sans doute un peu de tout cela. Toujours est-il que les pouvoirs publics ne font rien pour assainir cette situation génératrice d’injustices et de conflits d’intérêts, donc cela crée un climat détestable.

    Roland spolié par Jean-Luc Moudenc. Alors pourquoi un refus de permis de construire qui stérilise l’affaire et empêche Roland de réaliser son bien aux meilleures conditions avec un promoteur? Pourquoi avoir invoqué un faux prétexte pour refuser le permis de construire puisque la maison de Roland n’est même pas une vraie Toulousaine à préserver? Ou alors, si c’en est une, toutes les maisons individuelles de Toulouse sont des Toulousaines et il faut toutes les protéger. Quelles mauvaises raisons, quelles combinaisons se cachent derrière cette décision totalement arbitraire?

    Tous les doutes sont permis et avec eux toutes les suspicions.

    Comment les squatters ont-ils eu connaissance du dossier de Roland? On pourra toujours dire qu’ils rôdaillent en permanence dans la ville, qu’ils observent les allées et venues des uns et des autres à la recherche d’opportunités. En tout cas, là, ils n’auront pas pu voir de permis de construire affiché puisqu’il n’y en a pas eu… Personnellement, je pense plutôt qu’ils ont des relais au sein même des services d’urbanisme où nidifient de nombreux parasites gauchistes qui leur signalent les bons coups. Car ce n’est pas n’importe quelle maison vide qui a été occupée. Celle de Roland avait été promise à un promoteur et le permis de construire refusé; arguments justifiant la lutte contre les bétonneurs et donc le squat. On voit donc très bien pourquoi la maison vide de Roland a été choisie par idéologie plutôt qu’une autre et comment elle justifiait le squat par un habillage fallacieux.

    Des salopards qui accusent Roland d’avoir instrumentalisé son cas. La mauvaise foi de ces hyènes est sans limite. Dans un de leurs communiqués, ils se sont autorisés à accuser Roland d’instrumentaliser son cas et d’avoir créé les conditions d’une soi-disant violence contre eux. Bande de salauds, venir à une trentaine cagoulés pour lui piquer sa baraque, le conchier sur les réseaux sociaux ; et en plus ils osent se présenter comme les défenseurs des opprimés. Vous êtes vraiment des sous-merdes, des couilles molles parties comme des lopes, de peur de prendre la branlée où vous n’auriez eu aucun scrupule à vous mettre à plusieurs contre un adversaire isolé, comme vous l’avez si souvent fait.

    Voici ce qu’on lit sur leur site :

    ‘’La Dépêche et Roland le proprio ont choisi d’instrumentaliser la situation de cette maison peu de temps après l’annonce du prolongement de deux mois de la trève hivernale, créant un mouvement de défense de la propriété privée et un déferlement de haine et de violence. Depuis dimanche, une cohorte de harceleur.euse.s, mélant les protagonistes habituel.les que sont les keufs, les fachos et les médias auxquel.les se rajoutent des “citoyen.nes vigilant.es”, menacent, tabassent et tentent d’expulser les habitant.es.’’

    Une saine réaction du voisinage. Il faut ici préciser la sociologie du quartier. Il s’agit d’un tissu faubourien ancien au-delà des barrières ; en l’occurrence celle de Paris. Quartier traditionnellement populaire mélangeant classe moyenne de souche en cours de paupérisation, populations immigrées de deuxième et troisième générations et récemment immigrées d’Afrique de l’Est, du Moyen-Orient et d’Asie Centrale. Le quartier est clairement en voie de submersion migratoire, dans le cadre plus vaste du Scot qui  prévoit l’implantation de  300 000 (trois-cent-mille) nouveaux venus d’ici 2030.

    Proche des Isards et de Borderouge, le quartier comporte de très nombreux logements locatifs de construction récente. Disons que c’est traditionnellement un quartier pauvre, un quartier de la mixité invasive que les Blancs, qui en ont les moyens, sont progressivement en train de fuir. C’est donc à partir de ces populations mixées, souvent précaires que s’est déclenché un mouvement spontané de soutien à Roland et, en fait, de défense de la propriété privée.

    Un fait saillant, un rayon de lumière qui doit être remarqué. Il s’agit d’une très bonne nouvelle, les catégories les plus pauvres n’adhèrent pas à l’idéologie gauchiste d’abolition de la propriété privée ; ni à aucune idéologie gauchiste d’ailleurs. Au contraire, cette histoire le démontre, l’accession à la propriété, même si elle est hors de portée de la plupart de ces catégories, reste un idéal et un élément important de la construction personnelle et de l’insertion sociale.

    Oui, la propriété privée est un droit sacré de la personne humaine, un idéal pour toutes les catégories sociales. C’est ce qu’ont affirmé haut et fort les supporters de Roland dont la plupart ne sont probablement pas propriétaires, et probablement sans espoir de jamais le devenir.  Sacrée déconvenue pour les gauchistes promoteurs de l’abolition du droit de propriété. C’est l’un des rayons de lumière de cette affaire.

    Quand les catégories populaires se rebellent contre les nervis gauchistes, le préfet est obligé de les lâcher. À Toulouse, comme dans toutes les métropoles de France, ce sont les antifas et les nervis de gauche qui se sont alliés au pouvoir pour éteindre la poussée révolutionnaire venue de la France périphérique lors du soulèvement des Gilets jaunes.

    L’éviction d’hier peut être considérée comme un précédent et comme un raté majeur dans le jeu de rôle que jouent les pouvoirs publics et les agitateurs d’ultra-gauche contre les catégories populaires.

    À Toulouse, le peuple excédé s’est invité dans la partie et il a mis en échec cette alliance perverse. Sous la pression, le préfet qui avait refusé l’éviction accordée par le juge et accordé le maintien jusqu’à la fin de la période hivernale reportée au 1er juin, a finalement dû laisser filer et envoyer sa police protéger les gauchistes de la vindicte des supporters de Roland.

    Le précédent fera sûrement date et les élus de tous bords feraient bien de faire très attention. Il se pourrait bien que désormais les gens ne se laissent plus duper et qu’ils se dressent contre les gauchistes instrumentalisés par les élites. Cette digue derrière laquelle ils se protégeaient vient de céder, et c’est tant mieux

    Jamais l’idéologie gauchiste ne viendra à bout de ce qu’il y a de plus profond dans l’âme humaine. 

    Jamais l’idéologie gauchiste n’aura le dernier mot.

    À Toulouse hier soir, face aux couches populaires, antifas, zadistes, squatters et nervis de gauche sont partis la queue entre les jambes sous protection policière.

    SOURCE:

     

     

  • Les salopiaux se sont barrées, enfin!

    Toulouse : les squatteurs de la maison de Roland, 88 ans, quittent les lieux sous la pression populaire

    Témoignage d'un des jeunes ayant participé au coup de pression permettant l'évacuation des #squatteurs de la maison de Roland à #Toulouse. pic.twitter.com/XykTgy4kU9

    — Nicolas Boutin (@NicolasBoutin11) February 11, 2021

    11/02/2021

    Selon des informations recueillis auprès des “négociateurs du quartier” les squatteurs avaient peur, peur des représailles et des arrestations. La police sur place a laissé faire ce départ précipité (à voir en vidéo  sur nos réseaux sociaux). Vers 19h30 policiers et “libérateurs” restaient à proximité de la maison de Roland, attendant l’arrivée de la fille de l’octogénaire venue reprendre possession des lieux… 

    centpourcent

     

    Mais, dans quel état va-t-elle retrouver cette maison?

    Darmanin: quand va-tu dissoudre ces bandes de nazes d'ultra gauche? de quel bord du vient? avant, t'étais de droite! retouneur de veste!

     

  • France indigne et dégueu  …

    Âgé de 88 ans, Roland comptait vendre sa maison pour rejoindre son épouse dans un Ehpad. En attendant, il louait depuis deux ans un appartement qui le rapprochait de celle qu’il souhaite rejoindre. L’heure venue de passer à l’action et de mettre en vente le pavillon dans lequel il a passé sa vie entière… Trop tard ! Des marginaux ont forcé les portes et changé les serrures. Passées 48 heures, ils sont inexpulsables.

    Outre ce problème de froidure qui risque de les enrhumer, les squatteurs doivent avoir le temps de saccager toutes les pièces du pavillon. Les membres du tribunal d’instance à l’origine de la décision savent que les travaux ne peuvent être effectués en quelques jours. Cuisine, salle de bains, salon, chambres. Compter deux bons mois. Roland doit enfin comprendre qu’il n’est qu’un odieux propriétaire recroquevillé sur son patrimoine.

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  • Vieillissement: les risques d'une mauvaise santé bucco-dentaire

    La mise en bouche d’un aliment constitue la toute première étape d’un processus conduisant à l’assimilation des nutriments par l’organisme. L’action des dents et des muscles masticateurs déstructure alors l’aliment en petites particules, qui sont humidifiées et agglomérées par la salive pour former un bol alimentaire pouvant facilement être avalé. Or l’âge impacte à la fois l’état des dents et le flux de salive…

    Lorsqu’on vieillit, l’émail dentaire a en effet tendance à s’user, les gencives à se rétracter, la production de salive à diminuer. Les dents deviennent alors plus vulnérables aux caries et peuvent se déchausser. Et il est alors parfois difficile, voire douloureux de manger, ce qui peut conduire les personnes âgées à éviter certains aliments – notamment s’ils sont durs, filandreux, ou secs.

    Malheureusement, ces évitements sont susceptibles d’entraîner des carences et un état de dénutrition. Il est donc essentiel de développer une offre alimentaire à la fois appétissante et adaptée à l’état bucco-dentaire de nos aînés.

    Les dents, pour bien mastiquer

    L’un des changements les plus évidents du vieillissement, c’est souvent la perte de dents. En menant l’enquête en Allemagne auprès d’un peu plus de 900 jeunes adultes (35-44 ans) et d’un millier de seniors (65-74 ans), des chercheurs ont constaté que les premiers avaient en moyenne 25 dents (± 4) tandis que les seconds n’en avaient plus que 14 (± 10). Au total, 23 % des seniors avaient perdu toutes leurs dents.

    Si certaines personnes âgées remplacent leurs dents manquantes par des implants ou des prothèses, d’autres ne le font pas, ou préfèrent ôter leur dentier au moment du repas. Et qu’il y ait ou non des dents de substitution, la perte des dents d’origine a un impact délétère sur la prise alimentaire.

    Test de la carotte.

    Cet effet est illustré par le résultat d’un test simple, utilisé dans notre laboratoire. On demande à des volontaires de mâcher une rondelle de carotte soigneusement calibrée, et de la recracher juste avant de l’avaler. On constate alors que les particules sont moins nombreuses et plus grosses quand des dents ont été perdues.

    De fait, avec la perte de dents, la force de morsure diminue et le cycle de mastication est moins bien adapté à la texture des aliments. Les personnes se plaignent de difficultés à mastiquer certains aliments et peuvent diminuer leur consommation de fruits et légumes, de viandes et de fruits secs.

    Le rôle méconnu mais crucial de la salive

    Une fois l’aliment dégradé en particules, la salive agglomère le tout en un bol alimentaire facile à avaler. Elle intervient également dans la perception des sensations orales induites par un aliment (son goût, sa viscosité, sa jutosité, son astringence) et contribue ainsi au plaisir que l’on ressent en mangeant. Enfin, elle nettoie la bouche en éliminant les particules résiduelles, protégeant alors nos dents et nos gencives des agressions bactériennes.

    Chez la personne âgée, la perte de dents ou la prise de certains médicaments peut entraîner une diminution du flux salivaire et une sensation de bouche sèche. Indépendamment de ces facteurs, nous avons récemment observé une diminution du débit salivaire avec l’âge: chez des seniors de plus de 70 ans, il est inférieur de 38 % à celui d’adultes plus jeunes (22-55 ans).

    Ce manque de salive peut induire des sensations déplaisantes de sécheresse buccale, une difficulté à former le bol alimentaire ou la présence de particules résiduelles collantes. Bien qu’encore peu étudiée, une baisse de flux salivaire semble associée à une baisse d’appétit, à un déséquilibre des d’apports alimentaires ou à une augmentation du risque de dénutrition.

    Haché, mixé… mais pas toujours appétissant

    Les aliments hachés, mixés, voire réduits en purée, sont souvent la seule réponse apportée aux seniors pour qui la mastication pose problème. Or ces aliments sont souvent peu attractifs d’un point de vue visuel, difficiles à identifier et peu savoureux. Enfin, ils peuvent constituer le point de départ d’un véritable cercle vicieux: moins une personne mastique, plus la mastication lui sera difficile.

    Ces dernières années, des progrès ont été faits pour améliorer l’aspect des aliments à texture modifiée, en utilisant des agents texturants (agar agar, carraghénane) et des moules pour " redonner de la forme " aux purées. Sans nier l’intérêt que présentent ces techniques, il convient de rester vigilant quant au contenu nutritionnel et à la digestibilité.

    Enfin, ces développements ne doivent pas se faire au détriment du goût. C’était précisément l’un des enjeux de notre projet AlimaSSens, qui visait à développer une offre alimentaire adaptée aux personnes âgées souffrant de troubles de la mastication et de la salivation.

    Nous avons exploré plusieurs techniques culinaires en 2017, pour obtenir des plats de texture intermédiaire entre une texture standard et une texture mixée. Quatre stratégies se sont révélées prometteuses pour la viande: le recours à une marinade, l’usage d’un attendrisseur, la cuisson en papillote et la cuisson longue durée à basse température.

    D’après les tests que nous avons menés avec un panel de dégustation de 40 seniors, un rôti de bœuf cuit à basse température (80 minutes à 65 °C) est perçu comme moins sec qu’un rôti cuit à haute température (30 minutes à 220 °C). Et des viandes marinées dans une sauce soja, puis cuites à basse température, semblent plus faciles à mâcher.

    En nous appuyant sur ces premiers résultats, nous travaillons aujourd’hui à l’élaboration d’un livre de recettes faciles à mettre en œuvre, adaptées aux capacités orales des personnes âgées tout en restant savoureuses. Ce projet, baptisé Alimadent, entend développer des recettes à partir de techniques identifiées en laboratoire et avec l’aide d’un chef cuisinier. Leur intérêt nutritionnel sera validé par l’analyse des nutriments et micronutriments des plats proposés. Des tests de dégustation seront menés avec des personnes âgées souffrant de troubles bucco-dentaires, pour tester leur acceptabilité.

    Nous espérons que ce livre de recettes, qui sera gratuit, permettra d’aider les personnes âgées à améliorer leur quotidien alimentaire et à prévenir d’éventuelles carences. Il pourra en outre sensibiliser le grand public à l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire et à la nécessité de rendez-vous réguliers chez le dentiste.

    Claire Sulmont-Rossé

    Gilles Feron

    Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (AgroSup, CNRS, INRAE, Université de Bourgogne Franche-Comté), Inrae

    1 article de The Conversation France

    CC BY ND