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Opinions - Page 13

  • Liberté d'expression?

    APPEL du professeur Paul Trouillas, Neurologue à LYON.

    Impossible de poser cet appel: honte aux propriétaires ....

    STOP!

    “Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs“.

    Article 35 de la Constitution du 24 juin 1793

  • Touche pas à mon accent!

    Le député LREM de l’Hérault veut faire passer une loi contre la discrimination par l’accent

    Le député de l’Hérault Christophe Euzet (LREM) a déposé un projet de loi contre la discrimination par l’accent qui sera examiné le 26 novembre à l’Assemblée nationale. Pour l’élu du sud, chaque déplacement à Paris donne lieu à des réflexions. Celui qui a l’accent du sud est vu comme “un mec sympa avec qui on boit l’apéro mais qui n’est pas là pour parler de choses sérieuses“, confie-t-il au journal L’Indépendant.

    Avec cette loi, Christophe Euzet veut instaurer un délit pénal dans le cadre de l’article 225 du Code Pénal pour la discrimination par l’accent. Dix-huit député soutiennent le texte présenté parmi eux Sylvia Pinel, ancienne ministre déléguée à l’Artisan et au Commerce au sein du gouvernement Jean-Marc Ayrault.

    Quand Jean Castex a été nommé Premier ministre en juillet dernier, il était inconnu du grand public. Le maire de Prades, commune moyenne des Pyrénées-Orientales était jusque là le “monsieur déconfinement” du gouvernement. L’Elysée l’a présenté comme “un haut fonctionnaire complet et polyvalent qui aura à cœur de réformer l’Etat et de conduire un dialogue apaisé avec les territoires”. Mais très vite le nouveau Premier ministre a été la cible de moqueries… à cause de son accent. Un accent chantant et un phrasé très lent, découpant chaque syllabe. […]

    Normal: on nous a bien appris à parler le VRAI Français et pas le goubli-boulga dont nous bassinent tous les parigots, bobos et soit-disant élites de la France!

    acru.orange

  • Trouvez les fautes d'orthographe…

    Ce magasin m'a demandé de répondre à un questionnaire de satisfaction…

    Voici la réponse…

    Pas doué le directeur!

    -------------------------------------------------

    Géant TOULOUSE FENOUILLET

    Hier à 18:00

    Bonjour madame ….

     Merci de votre évaluation qui fera je n'en doute pas plaisir a l'ensemble des collaborateurs du magasin surtout dans ces moments compliqués. Je ne manquerai pas de leur dire.

    Je voulais aussi m'excuser pour les fais signaler . Je ferai passer le message au service concerné afin qu'il en tienne compte . Sachez que nous faisons chaque jour le maximum pour satisfaire nos clients, mais votre message nous invite a poursuivre nos efforts. Je vous souhaite une bonne soirée

    Cordialement,

    B.

  • J'ai été ce que vous êtes, vous serez ce que je suis!

    Plutôt que du covid-19, les personnes âgées mourront plus facilement de dépression aiguë due à la solitude implacable du confinement, de tristesse de ne plus voir personne, de ne plus parler à âme qui vive tout simplement.

    Elles mourront aussi de diminution de leur autonomie du fait de toutes les restrictions dans leurs déplacements. La promenade chaque jour est un impératif pour celles qui sont encore valides.

    Dans les Ehpad déshumanisés, car trop aseptisés, la maltraitance des personnes âgées ne consiste pas seulement à les laisser longtemps dans des couches souillées, à déposer les plateaux repas devant leurs portes, à les piquer au Rivotril, à refuser de les transférer à l’hôpital sous prétexte que les soins sont lourds.

    Elle consiste aussi à faire insidieusement le vide autour d’elles. Pourtant seules les interactions les maintiennent en vie. Ce qui est vrai pour tout le monde.

    Dans certaines maisons de retraite, pourtant au prix exorbitant, on refuse de laisser les personnes âgées handicapées prendre leur déjeuner dans le restaurant de la maison, car la vue d’un déambulatoire ou d’un fauteuil roulant pourrait choquer les valides. Cachez-moi ces vieilles personnes que je ne saurais voir.

    Cette vieille dame dans un Ehpad a de la famille, qui habite tout près et qui pourrait facilement venir la voir plusieurs fois par jour. Mais voilà, l’Ehpad a suspendu temporairement toute visite.

    La vieille dame est toute seule dans sa chambre, elle ne lit plus car ses yeux sont mauvais, n’écoute pas la radio car elle entend mal, ne regarde pas la télévision. Elle a les yeux fixés sur la porte en attendant qu’elle s’ouvre sur n’importe qui ou n’importe quoi.

    Même le divertissement au sens pascalien lui est interdit.

    Fixer la porte, c’est son unique occupation, en attente de visites qui ne viennent pas. Si elle ne commence pas à avoir des visions, des hallucinations, car fixer toujours le même point y est propice, elle aura de la chance.

    C’est son fils déjà à la retraite qui le relate. Il est catastrophé. Un ami lui a dit qu’il fallait qu’il s’impose car nul n’a le droit de l’empêcher de voir sa mère et il ne doit pas se laisser faire. Mais il ne sait pas ce qu’il va décider. Il a une forme de soumission.

    Ce n’est pas étonnant avec le matraquage des médias. Il a peur de s’imposer dans l’Ehpad. Peur du "qu’en-dira-t-on". Peur de pulvériser la quiétude ouatée des lieux. La quiétude sur ordre, qui dissimule un certain nombre de scandales.

    Dans ce couple, le mari approchait des 90 ans et était depuis bien avant le covid dans un Ehpad, il avait une "longue" maladie. Depuis le covid, son épouse de 86 ans le voyait seulement une heure par semaine. Alors tous les jours elle allait le voir au pied de sa fenêtre, par tous les temps, ce qui parfois représentait un exploit pour cette frêle vieille dame marchant avec difficulté.

    Le jour de la mort de son mari, elle a pu aller le voir, mais elle n’avait pas le droit de le toucher. Il lui a demandé de l’embrasser, mais on le lui a interdit. Il est mort l’heure d’après. De quel droit le personnel soignant s’est-il introduit en gendarme dans l’intimité de ce couple ?

    Le souvenir le plus récent qu’elle ait de lui, c’est une photo prise en cachette des infirmières, une photo volée, où ils se tiennent par la main. Un couple qui a plus de soixante ans de mariage et qui est contraint de se dissimuler.

    Il est vrai que la mort est escamotée à notre époque. Il ne fait pas bon en parler, encore moins la montrer. Et pourtant ce serait apaisant pour tous de la regarder en face. De pouvoir l’évoquer. Une attitude de vérité, une attitude d’hommes et de femmes debout.

    Il serait tellement plus humain de prendre son temps pour saluer la personne juste après son décès. Mais maintenant, la législation l’interdit. Une amie a perdu son mari d’une crise cardiaque, chez eux. Dans l’heure, les services ad hoc sont venus kidnapper le corps, l’envelopper dans une housse étanche et l’enfourner dans une ambulance en direction du funérarium. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle était dépossédée de son mari.

    Dans les hôpitaux, les maisons de retraite, l’habitude des soignants est de dissimuler le corps sous des cartons et de le sortir en cachette de sa chambre.

    Je me souviens du décès d’une vieille tante. Ses proches voulaient lui faire un dernier adieu dans sa chambre. Ils ont dû se lever à quatre heures du matin pour la voir avant six heures du matin car à six heures on la dissimulait sous un empilement d’oreillers et on l’escamotait par une porte arrière avant le réveil des autres vieilles personnes.

    Pour ses proches déjà âgés eux-mêmes, ce dernier rendez-vous, quasi nocturne, avait été extrêmement difficile à avaler.

    Chuut, il ne fallait rien savoir, rien montrer de son décès, il ne fallait rien en dire. Encore moins l’annoncer aux autres malades, cela leur aurait, prétend-on, cassé le moral. Ce qui n’est pas prouvé. Comme si refouler l’idée de la mort, la faire disparaître de l’inconscient personnel ou collectif, la supprimait.

    Mais Épicure ne disait-il pas: "tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et quand la mort est là, nous ne sommes plus ".

    On doit toujours pouvoir dire la vérité, et connaître la vérité ne peut que nous dynamiser.

    À Montpellier, raconte Marie de Hennezel dans son dernier livre "L’adieu interdit", on fait au contraire une haie d’honneur aux personnes qui viennent de décéder. Ce qui réconforte ceux qui restent. Car pourquoi ce tabou sur la mort? Les personnes âgées savent bien qu’elles vont mourir, ce n’est pas la peine de leur mentir ni de se mentir.

    Source:

  • Les leçons de grammaire du coronavirus

    Le/la Covid? Réouvrir ou rouvrir?

    Lorsqu’un mot entre dans la langue, il arrive que les règles régissant son usage ne soient pas fixées du premier coup.

    Le Covid-19 a apporté son lot de nouveaux mots (lundimanche, apérue, coronabdos, voire encore corona-boomeurs, whatsappéros ou coronapéro), mais aussi de nouveaux débats linguistiques. (N'importe quoi!)

    Exit le match "pain au chocolat vs chocolatine", (NON, ya pas débat: c'est chocolatine, un point c'est tout: pourquoi? parce que l'on peut faire du pain au chocolat, AVEC DE LA PÂTE A PAIN,

    et que les chocolatines sont réalisées avec DE LA PÂTE FEUILLETÉE. CQFD)

    et place à des questionnements davantage en rapport avec les nouvelles réalités auxquelles sont désormais confrontés les francophones.

    Doit-on dire "le" ou "la" Covid-19?

    "Rouvrir" ou "ré-ouvrir": que faut-il dire et écrire? Et sinon, faut-il dire "quatorzaine" ou "quarantaine"? Sur les réseaux sociaux, les internautes échangent des arguments en faveur de l’une ou de l’autre réponse à ces questions, sans jamais réussir à se mettre d’accord.

    Le ou la Covid-19?

    Dans le cas du mot covid-19, le débat porte sur le genre du mot. Doit-on dire la Covid-19, puisqu’il s’agit d’une maladie; ou le Covid-19, puisque c’est un virus? Quand l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé ce terme le 11 février dernier, elle n’a pas précisé son genre (car en anglais la question ne se pose pas).

    Aussi, à partir de la mi-mars, et malgré l’utilisation du féminin sur le site français de l’OMS, les journalistes de France ont spontanément pris l’habitude de l’employer avec des articles masculins (le, un, ce, etc.).

    La règle voulant qu’en français, le genre de l’acronyme soit déterminé par le genre du premier mot (co- vient de "corona", vi- de "virus" et d- de l’anglais disease qui veut dire "maladie"; 19 indique l’année de l’apparition du virus), et que le genre du mot corona soit masculin en français.

    Puis les internautes leur ont emboîté le pas. C’est ainsi que l’usage du masculin s’est installé dans les pratiques des Français, comme le montre ce graphique réalisé à partir des requêtes sur Google au cours des 90 derniers jours en France. La séquence "la covid" est quasiment inexistante en face de la séquence "le covid":

    Outre-Atlantique en revanche, très tôt, une note a circulé encourageant l’usage du féminin ("la covid"), laquelle a été suivie quasi immédiatement d’une notice de l’Office québécois de la langue française (OQLF), le grand organisme qui régule la langue au Québec. Si bien qu’aujourd’hui les deux variantes sont en concurrence dans la Belle Province.

    Les Québécois garderont-ils les deux genres, ou basculeront-ils du côté du féminin? Difficile de répondre à cette question pour le moment, il faudra encore être patient pour voir si l’une des deux formes prend le dessus sur l’autre.

    Dans l’Hexagone, France Terme, qui publie les résultats de la Commission d’enrichissement de la langue française chargée de nommer en français les réalités nouvelles et les innovations scientifiques et techniques, n’a pas encore proposé de recommandations (alors qu’elle a établi une liste de termes alternatifs aux anglicismes liés au Covid-19 qui commençaient à gagner du terrain).

    Quant à l’Académie française, elle vient de rendre son verdict, en optant pour l’usage du féminin, suivant en cela l’OMS et l’OQLF. Mais c’est sans doute déjà trop tard…

    Des écoles qui rouvrent ou ré-ouvrent?

    Le couple rouvrir/ré-ouvrir a également fait l’objet de pas mal de débats sur les réseaux sociaux.

    L’argument invoqué par les opposants à la variante ré-ouvrir est que cette forme est peu plaisante à l’oreille (les linguistes diraient qu’elle n’est pas euphonique), en raison du fait qu’elle comporte deux voyelles contiguës (ce qu’on appelle techniquement un hiatus).

    Les Français n'ont qu'à articuler (et parler lentement sans mitrailler), au lieu de zézéter et de taratater.

     

    Pourtant la plupart des dictionnaires commerciaux et libres la mentionnent dans leurs nomenclatures, comme le rappelle le linguiste belge Michel Francard. On trouve ré-ouverture dans les pages du Larousse (mais il est absent du Robert), dans le TFLi (mais pas dans le Littré).

    Quand on y pense bien, ce n’est pas étonnant, sachant qu’existent dans la langue de nombreux verbes commençant par le préfixe ré- (et non r-) suivi d’une voyelle: ré-approvisionner, ré-entendre, ré-écouter, etc.

    En jetant un coup d’œil aux pratiques des twittos en France (Twitter permet de ne chercher que dans les tweets envoyés pendant les neuf derniers jours), on peut voir que même si l’utilisation de rouvrir est majoritaire, celle de ré-ouvrir est loin d’être nulle:

    La variante ré-ouvrir reste toutefois fort stigmatisée, ce qui explique sans doute pourquoi elle est moins employée (trois fois moins, proportionnellement) que sa concurrente rouvrir.

    Les internautes ont en effet tendance à l’associer à une mauvaise maîtrise de la langue française, qui serait le propre "- des jeunes qui ne savent plus parler".

    Que diraient pourtant ces censeurs s’ils savaient qu’on trouve cette forme déjà au début XVIIe siècle, puis régulièrement sous la plume d’écrivains aussi célèbres que Céline ou Stendhal, et tout récemment dans le discours de notre premier ministre Édouard Philippe ou dans les tweets du ministre de l’Éducation, Jean‑Michel Blanquer? (incompétent et inculte!)

    Quarantaine ou quatorzaine?

    Un autre néologisme qui irrite pas mal d’internautes, le terme quatorzaine, qui tend à remplacer depuis quelques semaines le classique quarantaine. Sémantiquement, le mot quarantaine est une sorte de terme générique pouvant évoquer une durée variable, alors que quatorzaine est beaucoup plus précis, ce qui explique son succès dans le contexte que l’on vit actuellement, comme l’explique notre collègue Myriam Bergeron Maguire. Beaucoup ont argumenté que le mot n’est pas légitime car il ne figure pas dans les dictionnaires.

    Mais quand on y pense bien, est-ce là un motif valable pour le rejeter, sachant que tous les néologismes ont d’abord commencé par ne pas être dans "le" dictionnaire, par la force des choses? En sont témoin les mots déconfinement et re-confinement, qui ont connu une notoriété soudaine plus ou moins au même moment dans les médias, mais qui ne figurent ni dans le Robert, ni dans le Larousse (le premier vient tout juste d’apparaître dans le Wiktionnaire.

    Comment les mots entrent dans la langue?

    Lorsqu’un mot nouveau entre dans la langue, il arrive que les règles régissant son usage (masculin ou féminin, formes de pluriel, dérivations, etc.) ne soient pas fixées du premier coup, et que des variantes concurrentes circulent. C’est ensuite l’usage – des internautes, des journalistes, des écrivains mais aussi des simples locuteurs – qui permet de faire pencher la balance en faveur de l’une ou de l’autre variante. En bout de chaîne, ce sont les dictionnaires qui entérinent l’issue de ces débats.

    Si l’une des deux variantes prend clairement le dessus, l’autre est soit abandonnée (elle sort alors de l’usage, et n’est pas reprise par les dictionnaires), soit considérée comme "marquée" (régionale, archaïque, technique ou autre). Ce sera sans doute le cas du genre féminin de covid, qui devrait être accompagné de l’étiquette " régional " dans les dictionnaires fabriqués en France.

    Signalons toutefois que ce genre de question n’est jamais réglé rapidement: le processus peut prendre du temps, et les usages coexister pendant des siècles (voir notamment le couple rouvrir/ré-ouvrir).

    Enfin, les chances de voir apparaître de nouveaux mots dans la nomenclature des dictionnaires dépendent de leur vitalité, sur le long terme. Les processus de déconfinement et de re-confinement seront-ils des réalités avec lesquelles il faudra apprendre à vivre dans les années à venir? Pendant combien de temps mettra-t-on encore les gens en quatorzaine? Les réponses à ces questions seront cruciales pour les lexicologues en charge des prochaines éditions de dictionnaires.

    Mathieu Avanzi

    Maître de conférences en linguistique française, Sorbonne Université

    licence Creative Commons.

    Source et graphiques

  • Que penser des produits boostés?

    Le mieux est de consommer UNIQUEMENT ce que vous préparez. C'est ce que je fait depuis toujours, même quand je n'avais pas le temps parce que ouvrière des l'âge de 14 ans, puis indépendante, j'ai travaillé... énormément.

    Cela ne m'a pas empêchée d'être attrapée par une sale et merdique maladie mais, c'était inscrit dans mes gènes, je ne pouvais y échapper... tout de même, si je n'avais pas fait autant de sport et de nourriture non chimique, il y a belle lurette que je serais en fauteuil roulant, à l'instant de pas mal de malchanceuses qui  ont vu cette satanée maladie s'accrocher à leur dos!

    Mais, comme depuis... 1964 je m'intéresse à la nourriture, nutrition, etc... j'ai récupéré au fil du temps- pas mal d'infos que je peux vous indiquer ici afin de vous aider à y voir plus clair... la modernité n'est pas très souvent signe de meilleure santé... la preuve avec cette foutue covid!

    L’ajout de vitamines ou de minéraux est aberrant quand le produit est visiblement mauvais pour la santé, par exemple trop sucré. Attention donc aux précisions qui détournent l’attention des mauvaises qualités d’un produit, ou qui, pour consommer du magnésium, vous font avaler plus de calories.

    Même chose pour les produits ultra-transformés qui mettent en avant le fait qu'ils sont bio, comme par exemple des nuggets de poulet. Bio ou pas, ils doivent être considérés comme des aliments à ne consommer qu'occasionnellement.

    Vitamines et minéraux: oui, mais…

    Certains aliments enrichis en vitamines et ou minéraux peuvent être intéressants. Mais attention: très souvent, la présence de vitamines et minéraux ajoutés est le signe d'un produit médiocre, que l'industriel essaie de présenter sous un meilleur jour. Par ailleurs, il faut être vigilant avec les micronutriments qui sont ajoutés:

    -    vitamine D: les aliments enrichis en vitamine D en apportent des quantités infimes, qui ont peu d'intérêt pour la santé;

    -    fer: de nombreux aliments (notamment céréales du petit déjeuner) sont enrichis en fer. Ce fer est susceptible de réagir avec d’autres nutriments et d’endommager cellules et tissus. Mieux vaut donner à un enfant un aliment qui contient naturellement du fer comme la viande ou le poisson. Quant aux hommes mais aussi aux femmes ménopausées, le fer des aliments enrichis est inutile car les besoins sont faibles et couverts par l’alimentation normale.

    A éviter?

    Il y en a beaucoup. Certains colorants, comme le caramel de sulfite d’ammonium (E 150d) que l’on retrouve dans les sodas, les bières ou des plats préparés sont suspectés de favoriser des cancers.

    Il y a aussi les phosphates (antioxydant, acidifiant), utilisés dans les produits laitiers, les soupes, les sodas mais aussi en tant qu’agent de texture dans les produits fromagers, les pizzas, les charcuteries, les nuggets de poulet…

    Un excès de phosphore serait associé à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, osseuses et rénales.

    En revanche, certains ne présentent a priori aucun risque à l’instar de substances naturelles comme de l’acide ascorbique - vitamine C (antioxydant), ou l’acide lactique (conservateur).