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Opinions - Page 9

  • Guerre en Ukraine: explosion à venir de l’épidémie de Covid?

    Auteur - Michael Head: Senior Research Fellow in Global Health, University of Southampton

    CC BY ND

    L’invasion de l’Ukraine par la Russie a déjà – et continuera d’avoir – des conséquences sanitaires et socio-économiques dramatiques pour le peuple ukrainien. L’une de ces conséquences sera presque certainement l’augmentation de la charge du Covid.

    Le 10 février 2022, l’Ukraine a signalé 37 000 nouveaux cas de Covid, soit son total quotidien le plus élevé depuis le début de la pandémie. Depuis l’apparition du SARS-CoV-2, le pays a enregistré plus de 5 millions de cas confirmés et plus de 100 000 décès. Plus d’un million de ces cas sont survenus depuis le début de l’année 2022, avec une forte augmentation des infections en février. Les décès ont également augmenté.

    Après l’invasion, l’Ukraine a d’abord ralenti la communication de ces données avant de s’arrêter complètement. Il n’existe désormais aucune mesure de l’évolution de Covid dans le pays. À partir de maintenant, toutes les statistiques sur les cas et les décès seront donc sous-estimées.

    Mais ce qui est clair, c’est que la guerre a commencé à un moment où l’épidémie était manifestement en augmentation.

    Une femme tient un masque à oxygène sur le visage de son enfant, derrière du personnel soignant en tenue de protection

    Avant même le début de l’invasion russe, la situation sanitaire en Ukraine du point de vue du Covid n’était pas favorable avec un nombre de cas déjà en augmentation (hôpital des enfants de Kiev, novembre 2021). Sergei Supinsky/AFP

    Ce problème est aggravé par le fait que la couverture vaccinale contre le Covid du pays est faible, 36 % seulement de la population ayant reçu une ou plusieurs doses de vaccin. Une proportion élevée d’Ukrainiens reste donc susceptible non seulement d’attraper le Covid, mais aussi de subir les conséquences potentielles d’une hospitalisation et d’un décès – qui sont bien plus probables chez les personnes non vaccinées.

    Ainsi, même en temps de paix, il y aurait eu lieu de s’inquiéter de la manière dont les systèmes de santé relativement fragiles en Ukraine pourraient gérer de nouvelles vagues d’infections par le coronavirus. Or, il est encore plus difficile de fournir des soins lors de conflits.

    Les gens cherchant à se mettre à l’abri par tous les moyens, les épidémies en deviennent presque impossibles à contrôler.

    Des conditions optimales pour la transmission

    À la mi-mars 2022, on estime que trois millions de résidents ukrainiens ont fui leur pays. Les groupes humanitaires et les agences sanitaires qui s’occupent de la santé des réfugiés sont donc susceptibles de recevoir un grand nombre de personnes non vaccinées ou partiellement vaccinées contre le Covid. En outre, il existe déjà des niveaux élevés de Covid en Europe, et la charge de coronavirus chez les Ukrainiens, bien qu’essentiellement inconnue, est susceptible d’être importante.

    Un jardin d’enfants converti en centre d’accueil pour réfugiés à Lviv (Ukraine)

    Les abris pour les personnes fuyant les combats et l’invasion russe peuvent favoriser la promiscuité, et donc le risque de transmettre le coronavirus. Miguel A. Lopes/EPA-EFE

    Daté du 18 février 2022, le dernier taux de positivité connu pour l’Ukraine était de 60 % (proportion de tests Covid positifs). Il s’agit d’une valeur incroyablement élevée, qui indique qu’il existait déjà des foyers incontrôlés dans le pays avant le début de la guerre. Cela suggère que même si le nombre de cas a récemment atteignait déjà un niveau record, il était probablement sous-estimé de manière significative.

    Cela signifie que les personnes vulnérables aux pires effets du Covid se mélangent à des groupes dans lesquels le virus est susceptible de circuler massivement. Le fait d’être déplacé ou de s’abriter du conflit ne fait qu’accroître ce risque.

    Les logements d’urgence dans les pays voisins, avec des dizaines ou des centaines de lits regroupés dans une seule pièce, offrent un abri et un répit aux réfugiés… Cependant, la promiscuité qui y règne donne aussi un terrain propice au développement des maladies infectieuses respiratoires.

    La transmission des coronavirus y est donc probable. D’autres infections, comme la grippe ou la tuberculose, pourront également y constituer un problème de santé publique. Il est aussi probable que l’on observe le développement d’autres épidémies de maladies infectieuses, allant de la diarrhée à la gale.

    Un patient ukrainien atteint de Covid, traité dans les souls-sol d’un hôpital

    Pour être mis à l’abri des bombardements, certains patients Covid ont été déplacés dans les sous-sols des hôpitaux, où la ventilation est faible. Miguel A. Lopes/EPA-EFE

    C’est peut-être la rougeole qui est le meilleur analogue de Covid dans cette situation. Il s’agit d’un virus respiratoire hautement infectieux, souvent grave chez les enfants non vaccinés, et dont les épidémies sont très fréquentes lorsque les soins de santé de routine sont interrompus, comme dans les crises humanitaires et les zones de conflit.

    Le nombre de reproduction de base (R₀) de la rougeole (nombre de personnes qu’une personne infectée infectera en moyenne dans une population donnée) est souvent estimé entre 12 et 18. Le R₀ d’Omicron est encore en cours d’estimation, mais ce variant est connu pour être plus infectieux que les précédents. Une estimation le situe à 8,2 (certains le font même monter à plus de 10, ndlr). Comme il se propage facilement, le risque d’épidémie dans les zones de conflit et les abris pour réfugiés est élevé, comme pour la rougeole.

    Le risque de voir émerger un autre variant

    Un autre facteur à prendre en compte est que plus le nombre de cas de Covid est élevé, plus le risque d’apparition de nouveaux variants est grand.

    Le variant Delta est presque certainement né de la catastrophe qu’a été la vague de printemps en Inde en 2021, qui a entraîné des centaines de milliers, voire des millions, de décès dus au Covid. Et on pense que les variants Alpha et Bêta sont apparus respectivement au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, à l’occasion de flambées incontrôlées.

    Or chaque nouveau variant vient avec de nouveaux risques, par exemple en ce qui concerne l’efficacité des vaccins.

    La tragédie qui se déroule en Ukraine menace les efforts déployés dans le monde entier pour lutter contre le nouveau coronavirus. Les populations déplacées et réfugiées ont besoin de soutien, non seulement en Ukraine mais aussi ailleurs, par exemple au Tigré ou auprès des réfugiés afghans qui ont fui le régime des talibans.

    Pour maîtriser la pandémie de Covid, il faut une coopération mondiale en matière de santé publique et des populations hautement vaccinées aux quatre coins du monde.

  • Pour de bonnes défenses immunitaires

    Des chercheurs de l’Université de Yale ont mis en évidence un mécanisme expliquant pourquoi des restrictions caloriques modérées — sans régime spécifique — modifient l’état immunométabolique du corps d’une manière à le faire rajeunir. Cette analyse est la plus solide jamais menée sur les effets des régimes hypocaloriques à long terme chez l’Homme. Une protéine pourrait en être la clé et constituer une nouvelle cible thérapeutique anti-âge.

    Le vieillissement est un ensemble de processus entrainant le déclin structurel et fonctionnel de l’organisme, augmentant le risque de maladies et la mortalité. Les nombreux changements cellulaires et tissulaires liés à l’âge sont généralement considérés comme dégénératifs. Si l’on ne peut préciser lequel est celui qui déclenche tous les autres, nous savons que tous contribuent aux changements phénotypiques liés à l’âge et à la sensibilité face aux maladies.

    À titre d’exemple, les maladies auto-immunes (surproduction d’anticorps s’attaquant aux constituants même de l’organisme) se développent, les phénomènes inflammatoires s’amplifient (réaction disproportionnée de l’organisme face à une infection) ou à l’inverse s’amoindrissent. Ces processus témoignent de la production restreinte de certains globules, les lymphocytes T.

    Les personnes âgées sont dites immunodéprimées. Nous en avons fait la douloureuse expérience avec la pandémie de COVID-19. Elles furent les premières touchées, avec celles dont le système immunitaire était plus faible. Par la suite, l’immunité induite par les vaccins diminuait plus rapidement chez ce même type de personnes.

    Réduire l’inflammation en réduisant l’apport calorique

    Étudier les apports nutritionnels est pertinent dans la recherche anti-âge. Effectivement, il a été démontré que de nombreux êtres vivants, y compris les primates non humains, faisant face à des restrictions caloriques par manque de ressources (limitées ou indisponibles temporairement) dans certains milieux de vie, montrent un allongement de leur espérance de vie. Ils retardent leur vieillissement. En conséquence, les scientifiques de Yale ont testé si les régimes hypocaloriques à long terme généraient les mêmes avantages systémiques pour la santé chez l’homme. Spadaro et al. se sont focalisés sur la façon dont la restriction calorique (ou régime hypocalorique) à long terme chez l’homme influence la réponse immunitaire et l’inflammation.

    "Nous savons que l’inflammation chronique chez l’homme est un déclencheur majeur de nombreuses maladies chroniques et, par conséquent, a un effet négatif sur la durée de vie", a déclaré dans un communiqué V. D. Dixit, co-auteur de l’étude et directeur du Yale Center for Research on Aging. Les gènes et voies intervenant dans la réponse à une restriction alimentaire contrôlent un large éventail de fonctions clés, comme la traduction des protéines, la fonction mitochondriale, le stress oxydatif, l’inflammation ainsi que le métabolisme cellulaire des graisses, des protéines et des glucides.

    Pour leur étude, les chercheurs ont exploité les données issues d’un essai clinique historique débuté en 2007, appelé CALERIE. Plus de 200 sujets sains non obèses ont été étudiés, la moitié devait réduire son apport calorique de 25%. L’essai a duré deux ans, compilant un grand nombre de données physiologiques concernant les effets à long terme de la restriction calorique.

    Sparado et ses collègues ont alors analysé le thymus, une glande se trouvant au-dessus du cœur, productrice des lymphocytes T (partie essentielle du système immunitaire). L’activité de cette glande est maximale chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle vieillit plus rapidement que les autres organes'.Au moment où les adultes en bonne santé atteignent l’âge de 40 ans, 70% du thymus est déjà gras et non fonctionnel. Et en vieillissant, le thymus produit moins de lymphocytes T", précise Dixit. Les personnes âgées, comme dit plus haut, sont immunodéprimées.

    L’imagerie par résonance magnétique (IRM) a été utilisée pour déterminer s’il y avait des différences fonctionnelles entre les glandes thymus des deux groupes de l’essai. Le résultat est que l’organe semble avoir rajeuni! En effet, les glandes présentaient moins de graisse et un plus grand volume fonctionnel après deux ans de restriction calorique: elles produisaient plus de lymphocytes T qu’au début de l’étude.

    Malgré cette découverte spectaculaire, aucune différence dans l’expression des gènes de ces cellules immunitaires n’a pu être démontrée'.Il s’avère que l’action était vraiment dans le micro-environnement tissulaire et non dans les cellules T sanguines", a déclaré Dixit, en l’occurrence dans le tissu adipeux des participants à l’étude. Il faut savoir qu’il existe plusieurs types de cellules immunitaires dans les tissus adipeux. Lorsqu’elles sont suractivées, elles deviennent une source d’inflammation. L’équipe a mis en évidence des changements significatifs dans l’expression génétique du tissu adipeux. Un gène codant pour une protéine PLA2G7 a été fortement inhibé dans le groupe ayant suivi un régime hypocalorique.

    Une protéine comme nouvelle source de jouvence? Résultats à modérer…

    Le gène PLA2G7 code pour une enzyme inflammatoire, la phospholipase A2, associée aux lipoprotéines Lp-PLA2. Elle se retrouve notamment au niveau des plaques d’athérosclérose. C’est un facteur d’activation plaquettaire (PAF). Ce dernier, formé après l’action de Lp-PLA2, provoque des agrégations plaquettaires, mais également des réactions inflammatoires aiguës, allant jusqu’au choc anaphylactique.

    Une expérience de laboratoire chez la souris a démontré que l’inactivation du gène PLA2G7 diminue l’inflammation en améliorant les marqueurs de la fonction thymique et de certaines fonctions métaboliques chez les souris âgées. Cela serait dû au fait que PLA2G7 cible un mécanisme spécifique d’inflammation appelé l’inflammasome NLRP3, expliquent les chercheurs.

    En plus de cela, une méta-analyse antérieure impliquant un total de 79 036 participants dans 32 études prospectives a révélé que les niveaux de Lp-PLA2 sont positivement corrélés à un risque accru de développer une maladie coronarienne et d’accident vasculaire cérébral. Un médicament pour inhiber la production de PLA2G7 a été développé, mais les essais cliniques (achevés en 2013) n’ont pas été concluants. PLA2G7 est aujourd’hui étudié pour jouer le rôle de marqueur de l’arthrosclérose, car se liant fortement aux plaques d’athérome, il permettra de localiser ces dernières par imagerie.

    V.D. Dixit précise que "l’identification de ces facteurs nous aide à comprendre comment le système métabolique et le système immunitaire communiquent, ce qui peut nous indiquer des cibles potentielles susceptibles d’améliorer la fonction immunitaire, de réduire l’inflammation et, potentiellement, d’augmenter la durée de vie en bonne santé".

    Malgré ces bénéfices, le maintien de la restriction calorique et la prévention de la malnutrition sont difficiles chez l’homme, et liés à des effets secondaires importants. Par exemple, une réduction prolongée de l’apport calorique peut nuire à la cicatrisation des plaies, réduire le potentiel de lutte contre les infections, conduire à l’ostéoporose et diminuer la fertilité et la libido.

    Situé à l’intersection du métabolisme et de l’immunité, PLA2G7 pourrait médier les effets immunométaboliques de la restriction calorique afin de réduire l’inflammation et prolonger l’espérance de vie, sans les effets négatifs d’une réelle restriction. Elle serait une cible de choix pour un nouveau traitement anti-âge, ou du moins pour "retarder l’apparition de maladies liées à l’âge", comme le déclare le Dr D. Belski, auteur principal de l’étude CALERIE.

    Il peut y avoir un débat sur le meilleur type de régime à suivre, mais cette étude démontre que le simple fait de manger moins peut suffire à générer des avantages substantiels pour la santé.

    Source: Science

  • Bon pour tout et tous: fruits de mer

    Vous allez en apprendre de belles sur les fruits de mer... cette note, je l'ai réalisé avec des bouts de plusieurs articles et c'est tellement étonnant que je vous en fait part!

    Les fruits de mer renforcent la mémoire

    Consommer des fruits de mer régulièrement intervient directement dans la concentration, la mémoire et l’activité intellectuelle puisque ces derniers contiennent une proportion modérée de manganèse, que notre corps ne fabrique pas par lui-même et qu’il est nécessaire d’ingérer de manière externe afin que nos neurones ait le meilleur rendement possible.

    Les vitamines, les minéraux et les graisses que contiennent les fruits de mer aident le cerveau à atteindre un développement optimal, c’est pourquoi le fait d’en consommer vous permettra d’améliorer votre agilité mentale, mais aussi votre capacité de mémoire.

     L’amélioration des niveaux de concentration, de mémoire et d’activité intellectuelle sont quelques exemples des nombreux bienfaits qu’il y a à consommer des fruits de mer pour votre cerveau.

    Ils améliorent votre estime de vous-même

    La quantité de tryptophane que présentent les fruits de mer en font un aliment qui ne peut manquer à votre régime alimentaire, car ils favorisent la bonne humeur, et par conséquent votre capacité à affronter la vie.

    Le tryptophane est l’un des 8 aminoacides essentiels au régime alimentaire humain. Il s’agit du précurseur métabolique de la sérotonine. Cette hormone transmet des signaux parmi les cellules nerveuses et cela a un impact direct sur votre humeur. D’un autre côté, si votre indice de masse corporelle est haut et que vous souhaitez le baisser, la consommation de fruits de mer peut vous aider: ces derniers présentent un faible contenu en graisses, c’est pourquoi il s’agit de l’un des aliments idéaux si vous voulez faire un régime.

    Ils favorisent le développement neurologique

    Dans le cadre d’une étude menée à bien à l’Université d’Amsterdam auprès de femmes enceintes, il a été prouvé que les nourrissons et les enfants en bas âge jouissaient d’un meilleur développement neurologique lorsque les mères consommaient des fruits de mer avant et pendant la grossesse.

    Ils diminuent la fatigue intellectuelle

    Tous les crustacés sont riches en zinc, qui est un minéral aidant le cerveau à être alerte et à baisser les niveaux de stress et d’anxiété.

    Même si les fruits de mer sont faciles à digérer car peu caloriques, il a été prouvé qu’ils peuvent vous apporter l’énergie nécessaire pouvant vous permettre de réaliser vos activités quotidiennes. En effet, il s’agit d’une excellente option pour ceux qui font de l’exercice, aussi bien cérébral que physique.

    Ils améliorent l’humeur

    Les psychologues et les neuro-psychologues recommandent une consommation régulière de vitamine B12 afin de nous protéger face à la dépression. L’administration de suppléments de cette vitamine équivaut à la consommation de 50g de fruits de mer par semaine.

    Un des avantages qu’il y a à consommer des fruits de mer pour votre cerveau, c’est la quantité de vitamine B12 que nous apporterons alors à notre organisme.

    Ils ont un fort pouvoir antioxydant

    Les fruits de mer présentent un fort pouvoir antioxydant car ils contiennent du sélénium: un des nutriments dont le corps a besoin pour éviter l’oxydation.

    L’oxygène est un élément indispensable la vie. Sans lui, nous ne pourrions vivre. Or, si nous ne contrôlons pas notre alimentation, nous serons plus à même de tomber malade et de connaître un vieillissement anticipé. Les antioxydants, tels que le sélénium, nous aident à prévenir les altérations de l’organisme, ralentissant ainsi les réactions produites par l’oxydation.

    Ils protègent face à Alzheimer

    Une étude récente publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) a mis au jour que la consommation régulière de fruits de mer réduit le risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer de 47%.

    Les auteurs de l’étude ont réalisé les autopsies des cerveaux des 286 participants décédés après avoir suivi certaines habitudes alimentaires pendant des années dans le cadre d’une étude sur la mémoire et la vieillesse. Alzheimer n’avait été diagnostiqué chez aucun de ces participants avant qu’ils ne fassent part de cette étude. Or, ceux qui mangeaient des fruits de mer régulièrement présentaient un bien moindre risque de développer cette pathologie neurologique dégénérative.

    Un autre des avantages de la consommation de fruits de mer pour votre cerveau réside donc dans la réduction du risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer.

    Nous pouvons affirmer qu’un régime riche et varié, où abondent les fruits et les légumes frais, les hydrates de carbone (céréales, pain, pâtes ou riz complet), les produits laitiers, le poisson, et où les fruits de mer font partie intégrante de notre routine nutritionnelle, nous apporte de grands bénéfices à moyen et long terme.

    Pour que le cerveau fonctionne de façon optimale, il est nécessaire de le nourrir correctement. Ainsi, en fonction de ce que nous ingérons, une série de processus métaboliques se produiront et transformeront ces nutriments en combustible pour notre esprit.

    Vite, n'attendez pas, à votre prochain marché, filez au rayons poissonnerie!

  • Calculs rénaux?

    Il faut boire, boire beaucoup d'eau… n'oubliez pas que notre corps en contient 67%. Cela aide les messieurs à lutter contre les problèmes de prostate. Bien évidemment, dans ce cas, il faut boire dès sa jeunesse… après, c'est trop tard!

    Dans certains régimes, on dit qu'il faut boire deux litres d'eau par jour. Si vous aviez l'habitude de boire suffisamment, attention de ne pas boire plus pour suivre les recommandations pré-citées: en effet, boire bien plus que d'habitude (si vous avez l'habitude de boire pas mal d'eau) peut vous amener à avoir des douleurs dans les reins: j'en parle en connaissance de cause!

    Et puis, c'est une bonne façon de lutter contre les rides!

    Plantes et tisanes pour le traitement des calculs rénaux

    L’ortie

    L’ortie, et notamment ses parties aériennes, permet de traiter ou de prévenir les calculs rénaux. Son usage dans cette indication est d’ailleurs reconnu par l’OMS. Une étude menée sur des rats a montré qu’un extrait d’ortie est capable de dissoudre les calculs rénaux d’oxalate de calcium vraisemblablement en raison de la présence de composés tels que des saponines, des flavonoïdes et des anthocyanes

    Prendre l’ortie sous forme d’infusion de feuilles séchées, 3 fois par jour ou sous forme de comprimés (300 à 700 mg, 3 fois par jour).

    Le persil

    Le persil est une plante aromatique qui possède des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et diurétiques. Le persil et ses extraits ont été utilisés comme traitement alternatif dans différentes maladies rénales. Un extrait de persil a également permis de prévenir la précipitation d’oxalate de calcium notamment en diminuant l’excrétion urinaire du calcium et en augmentant le pH urinaire.

    Le persil peut être consommé sous forme d’infusion: 2 g de persil dans 100-150 ml d’eau bouillante, 3 fois par jour. Il existe aussi sous forme de compléments alimentaires.

    Le basilic

    Le basilic contient des composés chimiques qui aident à stabiliser le niveau d’acide urique ce qui rend plus difficile la formation de calculs rénaux. De plus, l’acide acétique présente dans le basilic aide à dissoudre les calculs.

    Utiliser des feuilles de basilic fraîches ou séchées pour en faire des infusions et boire plusieurs tasses par jour. Il est aussi possible d’incorporer du basilic frais dans un smoothie.

    En cas de calcul rénal et pour prévenir la récidive, il est essentiel de bien s'hydrater tout au long de la journée, sans oublier le soir avant de se coucher et la nuit si vous vous réveillez. Il est conseillé de boire au moins deux litres d'eau par jour. S'il fait chaud ou que vous avez une activité physique intense, il faudra boire plus de 2 litres d'eau. Certaines boissons telles que les tisanes peuvent aussi participer à l'hydratation.

    Quels aliments éviter quand on a des calculs rénaux ?

    En cas de calcul rénal (notamment d'oxalate de calcium), il est préférable d'éviter les aliments riches en oxalates, l'excès de protéines animales et le sel.

    Misez sur les graines de courge

    Les graines de courge consommées quotidiennement permettraient de réduire la formation de calculs rénaux par plusieurs mécanismes. Elles auraient en effet la capacité de diminuer la présence de cristaux d’oxalate de calcium et le niveau de calcium urinaire. Elles permettraient également d’augmenter le niveau de composés qui inhibent la formation de calculs rénaux dans le corps.

    Comment les préparer? à ma façon

     Les graines peuvent être récupérées dans une courge et blanchies 5 minutes dans l’eau bouillante. Puis une fois séchées, elles peuvent être grillées au four ou à la poêle avec des épices ou du sel. C’est parfait pour accompagner une salade ou pour un apéro. Les graines de courge peuvent également être consommées en collation.

     

  • Suivez le boeuf (slogan des seventies)

    Tant pis pour les pisse-vinaigre qui veulent nous empêcher de consommer de la viande!

     

    Imaginez un aliment naturel qui empêche la peau de se rider, de se distendre, de vieillir, aussi bien sur le visage (paupières, joues, lèvres) que sur les cuisses ou sous les bras.

    Et tandis que vous vous verriez, année après année, votre visage rester jeune dans le miroir de votre salle-de-bain, vos artères, vos yeux et vos reins, sans que vous ne vous en aperceviez, arrêteraient eux aussi de vieillir!

    Vos artères, qui devenaient de plus en plus rigides, ou étaient même en train de se boucher, garderaient leur souplesse, leur élasticité. Ce qui vous permettrait d'avoir plus d'énergie, d'être moins essoufflé, tandis que s'éloignerait le risque d'infarctus ou d'AVC

    Hé bien il se trouve que cet étonnant aliment existe, et se trouve même dans la plupart des viandes que vous consommez: il s'agit d'un acide aminé appelé "carnosine".

     

    Si vous mangez régulièrement de la viande, vous consommez donc sans le savoir de la carnosine.

    Mais deux faits très simples expliquent pourquoi elle n'exerce pas cet effet anti-âge de façon visible:

        – D'abord, votre apport maximum par jour par voie alimentaire est de 25 à 50 mg, alors que les effets cités ci-dessus ne s'observent qu'avec 1000 à 1500 mg.

        – Ensuite, vous avez dans votre tube digestif une "enzyme", c'est-à-dire une substance qui détruit la carnosine. Cette enzyme s'appelle la carnosinase.

    Pour observer les effets anti-âge, il est donc nécessaire de prendre de la carnosine sous forme de complément alimentaire.

    Comment agit la carnosine?

    Les tissus comme la peau, les artères, les membranes des yeux ou des reins sont endommagés par l'oxydation et la glycation.

    L'oxydation s'apparente à la "rouille" ou au "rancissement" dans le cas des graisses.

    Notre corps est constamment attaqué par des molécules "carnivores" agressives appelées "radicaux libres", responsables de l'oxydation. Ces radicaux libres ont pour origine:

        – le tabac, l'alcool en excès, et la pollution atmosphérique (particules fines, ozone...);

        – le stress, qui produit du cortisol;

        – les pollutions chimiques et les radiations, y compris du soleil;

        – et le simple phénomène de la respiration: lorsque vous respirez, vous absorbez de l'oxygène qui vient "brûler" vos nutriments pour produire de l'énergie cellulaire. Comme un moteur produisant de la fumée, cette combustion entraîne la production de radicaux libres.

    L'oxydation fait perdre leurs propriétés à vos cellules, qui s'intoxiquent puis meurent. Dans le pire des cas, l'oxydation provoque des mutations de votre ADN, et débouche sur des tumeurs cancéreuses.

    Or il se trouve que la carnosine a un puissant pouvoir anti-oxydant. Lorsque vous la consommez en quantité suffisante (1000 à 1500 mg par jour), elle est capable de stopper la destruction de milliards de cellules dans votre corps, chaque jour. Préservées, ces cellules continuent donc à fonctionner et à se diviser, ce qui explique que vos tissus (peau, artères, reins, membrane des yeux) vieillissent moins vite.

    Mais ce n'est pas tout. Il se trouve que la carnosine est une des rares substances à avoir aussi des effets anti-glycation.

    Il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation

    La glycation est un phénomène nettement moins bien connu du grand public que l'oxydation.

    Et pourtant, pour une stratégie anti-âge efficace, il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation.

    La glycation est un phénomène qui est provoqué, non par des radicaux libres, mais par la simple présence de glucose (sucre) dans l'organisme. Plus vous avez de sucre dans le sang, plus la glycation est importante, et plus vous vieillissez. C'est pourquoi une maladie comme le diabète peut être assimilée à un vieillissement accéléré.

    Qu'est-ce au juste que la glycation?

    Il s'agit du phénomène, à l'échelle microscopique, de "caramélisation". Si vous prenez de la viande, la roulez dans le sucre, et que vous la mettez à cuire, le sucre va fondre et se lier aux protéines de la viande pour former une couche dure caramélisée.

    Ce processus, qui ne prend que quelques secondes dans une poêle à haute température, se produit lentement dans votre corps, à chaque instant, et au niveau microscopique (niveau cellulaire). Après plusieurs dizaines d'années, cette caramélisation, appelée "glycation" en langage médical, est suffisamment forte pour commencer à devenir visible et même gênante car potentiellement cause de maladies graves.

    En effet, les protéines glyquées se soudent ensemble, dans un processus connu sous le nom de liaisons croisées. Au fur et à mesure que des protéines tissent des liens croisés, les tissus de l'organisme deviennent de plus en plus raides et durs.

    Prenez le cas de votre peau par exemple. Votre peau est soutenue par un matelas de chair appelé derme. Le derme se trouve sous votre épiderme, et c'est lui qui donne à votre peau un aspect moelleux et élastique. Il est composé de fibres de collagène (une gélatine ferme), et d'élastine.

    Avec le temps, les molécules de sucre de votre sang viennent se lier à ces protéines. Fibres de collagène et d'élastine deviennent rigides, puis cassent sous l'effet de la glycation, ce qui entraîne des rides, un relâchement de l'épiderme, une sécheresse cutanée et des difficultés de plus en plus grande à cicatriser.

    Le même phénomène a lieu au niveau des artères, qui deviennent rigide, des cellules des reins, ou de la cataracte.

    La glycation des protéines s'accélère fortement chaque fois que vous consommez des sucres et quand vous mangez des aliments grillés: viandes grillées (surtout au barbecue), fritures, huiles cuites à plus de 180 °C et même légumes brunis à la cuisson.

    C'est pourquoi on peut avoir 40 ans, être rayonnante et compter ses rides sur les doigts d'une main si on mange peu sucré, pas trop cuit, et si on prend de la carnosine... et être extrêmement ridée et relâchée à 45 si l'on ne prend pas soin son organisme et de son alimentation.

    De même, des jumeaux qui ont le même patrimoine génétique et la même apparence à la naissance, peuvent paraître d'un âge radicalement différent quand ils vieillissent. A 45 ans, l'un peut avoir l'air 10 ans plus vieux que l'autre, pour ces mêmes raisons.

    Pourquoi la carnosine n'est-elle pas plus connue?

    La carnosine a été découverte en 1900 en Russie. C'est un dipeptide qui contient deux acides aminés, l'alanine et l'histidine.

    La majeure partie des recherches sur la carnosine ayant été réalisée en Russie, celles-ci ne sont disponibles que depuis peu pour les scientifiques occidentaux.

    Plusieurs études récentes ont toutefois démontré l'intérêt de la carnosine contre le vieillissement des tissus, ce qui laisse penser que la médecine générale et le grand public pourraient prochainement se tourner massivement vers ce nutriment.

    Dans la revue scientifique Biochemistry par exemple, des chercheurs italiens ont exposé en culture des tissus de cristallin de rat à une solution de guanidine, une substance connue pour former la cataracte, ou à une solution de guanidine et de L-carnosine. Les résultats ont montré que la guanidine rendait les cristallins complètement opacifiés alors que dans la solution de guanidine et de carnosine, les cristallins étaient 50 à 60% moins opacifiés.(1)

    Des scientifiques ont également montré que la carnosine protège les protéines cellulaires de deux façons différentes. D'abord, grâce à son pouvoir antioxydant, la carnosine empêche la formation de sucres oxydés ou radicaux glycosyles également appelés produits de glycation avancés (AGE pour Advanced Glycosylation End-product).(2)

    Ensuite, la carnosine se lie à des groupes carbonyles potentiellement dangereux qui attaquent des protéines enfoncées dans la membrane cellulaire, se lient à elles et les neutralisent.

    Ces processus ont tous deux d'importantes implications pour les traitements anti-âge: la carnosine ne fait pas qu'empêcher la formation de liaisons croisées nuisibles, mais elle élimine aussi celles qui se sont précédemment créées, restaurant ainsi un fonctionnement normal de la membrane(3).

    Ces avancées scientifiques indiquent que la supplémentation quotidienne en carnosine, qui n'est pratiquée que par une minorité bien informée aujourd'hui, se généralisera demain lorsque les grands médias commenceront à en parler.

    C'est en effet un pilier central de toute stratégie efficace de réduction des effets de l'âge, et ce sans aucun risque d'effets secondaires négatifs (la carnosine est, je le rappelle, un simple aliment naturel).

    (1) Biochemistry, 2009, 48(27):6522-6531.

    (2) Hipkiss A.R., " Carnosine, a protective anti-aging peptide?", Int. Biochem. Cell. Biol., 1998, 30(8):863-8.

    (3) Hipkiss A.R. et al., " A possible new role for the anti-aging peptide carnosine", Cell. Mol. Life Sci., 2000, 57(5):747-53.

     

  • Voila ce qui attend la langue de Molière

    si nous n'y prenons garde!

    Est-ce raciste d’attendre des enfants noirs qu’ils fassent des mathématiques correctement?

     

    Nous vous proposons ci-dessous la traduction d’un article américain, qui traite de la folie Woke et de l’obsession raciale dans un pays qui n’a jamais été autant divisé, Biden ayant fracturé le pays comme jamais.

    Il y a un document qui circule intitulé Dismantling Racism in Mathematics Instruction, un guide élaboré par un groupe d’éducateurs. Il y a un garçon noir sur la couverture.

    L’idée est de nous montrer comment notre prise de conscience raciale récente devrait changer la façon dont nous exposons les enfants noirs aux mathématiques. Je suppose que le conseil est également destiné aux enfants d’autres types de mélanine, mais il s’agit essentiellement d’un document qui pourrait s’appeler " Maths pour les enfants noirs ".

    Aux dernières nouvelles, les décideurs politiques de l’Oregon sont particulièrement intrigués par ce document. Tout porte à croire que son influence va s’étendre plus largement.

    Et il faut s’y opposer, car ce joli pamphlet nous apprend qu’il est raciste d’attendre des enfants noirs qu’ils maîtrisent la précision des mathématiques. En fait, son message, rédigé par des personnes qui se considèrent comme les âmes les plus moralement avancées de l’histoire de l’espèce humaine, est un message qui aurait sans doute fait avaler à Strom Thurmond une gorgée de whisky.

    Bien sûr, les auteurs affirment que " le cadre de déconstruction du racisme en mathématiques offre les caractéristiques essentielles des éducateurs en mathématiques antiracistes et des approches critiques pour démanteler la suprématie blanche dans les classes de mathématiques en visualisant les caractéristiques toxiques de la culture de la suprématie blanche. " Mais traduit, cela signifie que les mathématiques telles que nous les avons toujours connues sont du racisme. C’est une affirmation intéressante, et si elle est correcte, elle est d’une urgence bouleversante. Mais est-ce exact? Voyons comment elle tient la route.

    Maintenant, une partie de " l’enseignement antiraciste des mathématiques " consiste à parler des mathématiciens noirs (les auteurs disent que les enfants " récupèrent leur ascendance mathématique " – le jargon est, il faut l’admettre, magnifique) ou à diffuser des faits tels que l’approche traditionnelle des Yoruba en matière de nombres (et wow, les nombres en Yoruba, je le remarque en tant que linguiste, sont en effet féroces ! Personne ne s’opposerait à ces choses, ni à l’idée que nous "enseignions aux étudiants de couleur les possibilités de carrière et de financement dans les domaines des mathématiques et des STIM ".

    Mais 96% des personnes qui lisent ce genre de choses vont se dire " Oui, mais qu’en est-il des maths?".

    Et il n’y a rien de suprémaciste blanc dans cette question. La substance d’une proposition sérieuse sur l’enseignement des mathématiques sera, eh bien, l’enseignement de la manière de faire les mathématiques elles-mêmes, et non leur histoire et leur sociologie.

    Par exemple, une idée de ce fascicule est que les étudiants noirs apprennent comment les mathématiques ont fait du mal aux gens (c’est-à-dire aux Noirs). Mais il n’est pas évident que les petits enfants doivent apprendre cela. Cela ne risque-t-il pas d’affecter l’attitude de l’enfant vis-à-vis de la maîtrise des compétences? Ou alors, il incombe aux auteurs d’expliquer pourquoi ce n’est pas le cas. Bien sûr, les enseignants qui donneraient cette leçon montreraient qu’ils savent que le racisme existe et qu’ils vont donc se mettre à dos le racisme comme on leur dit de le faire. Mais quel pourrait être l’impact de cette leçon sur des enfants qui n’ont même pas atteint la puberté?

    Plus important encore, l’ensemble de ce document est axé sur l’idée qu’il est immoral d’obliger les enfants noirs à être précis.

    Oui, le document affirme un moment donné qu’il cherche à " enseigner des mathématiques riches, réfléchies et complexes" . Et assez souvent, le mot praxis est utilisé. Mais l’idée maîtresse de cette brochure est la suivante:

    1. l’accent mis sur l’obtention de la "bonne" réponse relève du "perfectionnisme" ou de la "pensée de l’un ou de l’autre";

     

    1. L’idée que les enseignants sont des enseignants à part entière et que les étudiants sont des apprenants est fausse;
    2. considérer comme un problème le fait que les attentes que vous avez envers les élèves ne soient pas satisfaites est raciste;
    3. il est raciste d’enseigner les mathématiques de manière linéaire, les compétences étant enseignées dans l’ordre;
    4. valoriser la "fluidité procédurale" – c’est-à-dire savoir comment faire les fractions, la division longue… – par rapport aux " connaissances conceptuelles " est raciste. En d’autres termes, les enfants noirs sont brillants pour savoir ce que les mathématiques essaient de faire, pour savoir "de quoi il s’agit", plutôt que de faire réellement les mathématiques, tout comme beaucoup d’entre nous lisent sur ce que la physique ou l’astrophysique accomplit sans jamais avoir l’intention de maîtriser les mathématiques qui ont conduit à ces conclusions;
    5. demander aux élèves de " montrer leur travail " est raciste;
    6. exiger des élèves qu’ils lèvent la main avant de prendre la parole "peut renforcer le paternalisme et la domination, en plus de briser le processus de réflexion, d’apprentissage et de communication".

    Vous vous demandez peut-être si c’est un sketch, mais non, c’est réel ! C’est en fait ce que ce document nous dit, encore et encore. Voilà, mesdames et messieurs, la "théorie de la race critique" à laquelle nous sommes si nombreux à résister, et non un simple programme de "justice sociale". Se méfier de ce document, ce n’est pas être contre la justice sociale, mais contre le racisme.

    Les objections à mon point de vue seront prévisibles. Il y a un type de résistance que Zora Neale Hurston a noté chez les Noirs qui se méfient de la curiosité des Blancs et qu’elle a appelé " résistance au lit de plumes ", où l’on sonde pour entrer mais " ne sort jamais ". Alors que Zora n’aurait eu aucun problème avec cette vision des mathématiques antiracistes, nous retrouvons le type de résistance dont elle parlait chez les Élus de nos jours, lorsque leurs revendications sont soumises à la lumière du jour.

    Ainsi, par exemple: Je ne sélectionne pas des citations qui semblent particulièrement mûres dans un document parfaitement normal. Je me réfère à ses principaux principes, souvent réaffirmés plusieurs fois dans le document.

    Une autre réponse sera que j’exagère l’impact de la proposition – que presque personne ne l’utilise réellement et qu’il s’agit en fait d’une "simple proposition". La réponse appropriée est "Dieu merci", mais nous devons aussi nous rappeler que les personnes qui disent cela danseraient la gigue si tous les États de l’Union adoptaient l’ensemble de la brochure en bloc.

    L’essentiel, c’est que ceux qui voient dans ce document un discours raciste doivent y résister s’il apparaît dans leur district scolaire. Sachez qu’il se peut qu’il ne soit pas immédiatement diffusé que ce document spécifique soit examiné par les personnes chargées de l’éducation de vos enfants. Cependant, repérez les principes de base que j’ai énumérés ci-dessus, et demandez ensuite si les membres du conseil scolaire ont partagé ce document.

    Beaucoup d’entre eux n’en apprécieront pas la saveur générale mais, au milieu de tant de choses auxquelles nous devons tous prêter attention, ils pourraient se demander ce à quoi nous devons nous opposer spécifiquement dans Démanteler le racisme dans l’enseignement des mathématiques.

    Il y a deux choses. Le racisme et la religion. Juste ceux-là.

    Tout d’abord, c’est du racisme présenté comme de l’antiracisme. On ne devrait pas attendre des enfants noirs qu’ils maîtrisent la précision des mathématiques et on devrait les féliciter de les contourner, d’approximer leurs réponses et de dire pourquoi elles peuvent être dangereuses? Il s’agit d’un sectarisme tout droit sorti de la Reconstruction, de Tulsa, de Selma et de Charlottesville.

    Deuxièmement, il ne s’agit pas de science mais d’écriture. Il prétend enseigner les mathématiques tout en protégeant les étudiants de l’obligation de les faire réellement. Ce n’est pas empirique. Elle le fait avec l’implication que seul un transgresseur moral insensible à un point plus large pourrait remettre en question la contradiction. C’est, en tant que tel, un document religieux, qui vous dit d’accepter que Jésus a marché sur l’eau.

    Les humains peuvent sacrifier cruellement un enfant de 9 ans, une vierge ou une veuve sur le bûcher en l’honneur d’un Dieu. De même, les humains peuvent sacrifier l’enfant noir du travail de maîtrise du don des mathématiques, afin de montrer qu’ils sont suffisamment éclairés pour comprendre que sa vie peut être affectée par le racisme et qu’il faut donc la protéger de tout ce qui constitue un véritable défi.

    Ce n’est pas de la pédagogie, c’est de la prédication. Et dans ce pays, les propositions religieuses n’ont pas leur place sur la place publique.

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    Source:

     

  • Pourquoi le sucre des fruits est bon pour la santé…

    et le sucre transformé ne l’est pas

    Les fruits sont, avec les légumes, incontournables de tout régime alimentaire sain et un tant soit peu équilibré. Ils se caractérisent souvent, entre autres, par leur douceur – surtout lorsqu’ils sont bien mûrs. Ce goût suave si apprécié provient de leur forte teneur en un type de sucre qui, on ne sera pas très surpris… s’appelle le fructose ! Ils contiennent également du glucose, mais en quantité beaucoup plus faible.

    Nous allons nous concentrer sur le premier de ces deux sucres. Car, paradoxalement, le fructose pourrait bien être le plus nocif pour notre santé.

    Le fructose est, avec le glucose, un composant du sucre blanc (ou de table) et du sirop de maïs. Ces deux édulcorants sont utilisés comme ingrédients courants dans la préparation des aliments transformés, des sauces et condiments, des sucreries et des boissons gazeuses sucrées.

    C’est là que le problème commence. De nombreuses études associent une consommation accrue de ces produits à une incidence plus grande de maladies métaboliques telles que l’obésité, le diabète, la stéatose hépatique (l’excès de graisse dans le foie) et les lipides sanguins.

    Quantité et qualité, les deux paramètres clés

    Concernant la question de la quantité. La hausse de consommation de produits alimentaires riches en édulcorants entraîne, en parallèle, celle de l’absorption de calories. Calories qui, si elles ne sont pas brûlées, s’accumulent sous forme de graisse dans l’organisme et vont favoriser le développement des maladies métaboliques indiquées ci-dessus.

    Malheureusement, ce type de régimes hypercaloriques, pauvres en fruits et légumes et riches en graisses et fructose, s’est mondialisé – d’où la croissance épidémique de ces pathologies.

    Pourtant, si vous consultez un diététicien ou un nutritionniste, vous trouverez toujours le même conseil : pour être en bonne santé, mangez environ cinq portions de fruits et légumes, réparties sur les différents repas de la journée.

    La consommation quotidienne modérée d’un aliment naturel et non transformé, tel qu’un fruit, est par contre saine. Et faisons preuve de bon sens : il ne s’agit pas de manger deux kilos de poires et un melon par jour !

    Pour ce qui est de la qualité, maintenant. Le fructose se transforme très facilement en graisse dans le foie. Pour une même quantité de fructose et de glucose, le premier va produire plus de graisse dans le foie. Ce qui fait que du fructose en excès a plus de risque d’altérer notre métabolisme et de faciliter l’apparition de maladies métaboliques que les autres sucres.

    Mais alors… Ces pathologies sont-elles aussi favorisées par la simple consommation de fruits, également riches en fructose ?

    Tout est dans l’emballage

    Un petit mot de rappel, déjà, sur l’évolution de notre espèce. Nous sommes, quoi qu’en pensent certains, des singes et les chimpanzés sont nos lointains cousins. Pendant des millions d’années, nos ancêtres se sont adaptés à une alimentation variée, riche des légumes, graines et fruits cueillis.

    Lorsque nous prenons du fructose de manière traditionnelle, si l’on peut dire, nous ne l’ingérons pas seul mais associé à son “emballage“ naturel: le fruit dans son entier, avec tous ses autres composants – fibres, minéraux, vitamines, etc.

    C’est pourquoi nous devons mâcher consciencieusement chaque morceau que nous mangeons. Ce faisant nous mélanger ces différents composants, dont les abondantes fibres, avec notre salive et nos sucs digestifs. Cela signifie que le fructose contenu dans le fruit est incorporé lentement et associé à de nombreux autres éléments dans notre organisme.

     

    Ce qui permet à nos cellules intestinales d’absorber et de consommer la grande majorité du fructose qui arrive. Si bien qu’au final, seule une très faible partie de celui-ci parvient au foie via le sang pour être transformée en graisse.

    Le problème du fructose prit sous forme transformée, et notamment liquide (jus et soda), est qu’il est absorbé trop vite et en trop grande quantité. New Africa/Shutterstock

    Voici comment le sucre transformé agit dans notre corps

    À l’inverse, lorsque nous absorbons une grande quantité de fructose “sorti de son milieu naturel“, que ce soit dans un bonbon, une sauce, une glace ou, pire, sous forme liquide, dans une boisson sucrée par exemple, la situation est très différente.

    Nous inondons littéralement notre tube digestif de fructose dissous dans l’eau. Ce dernier est rapidement absorbé par les cellules intestinales, mais elles sont rapidement débordées et une large partie continue donc son chemin jusqu’au foie. Où il va être transformé en graisse…

    Le foie est chargé de distribuer cet excès de graisse dans tout le corps. Si cela se produit de manière isolée, cela n’a guère d’importance. Mais une consommation importante et fréquente va dépasser nos capacités de régulation et, à long terme, entraîner des problèmes de santé. Cet excès de graisse déposé dans notre corps peut entraîner obésité, diabète, l’hypercholestérolémie, etc.

    Avec le temps, les troubles métaboliques augmentent également le risque de souffrir d’une crise cardiaque ou même d’un cancer. Par exemple, une étude a récemment été publiée et montre que plus la consommation de sucre est élevée, plus l’incidence du cancer est importante.

    Mais attention! Cette liaison dangereuse fructose-pathologies s’applique principalement à la consommation de sucre sous forme liquide. De plus, lorsque l’association entre apparition de cancers et consommation de jus de fruits est spécifiquement étudiée, elle est positive : plus la consommation de jus de fruits est élevée, plus l’incidence des cancers est importante.

    Le sucre des fruits: bon ou mauvais ?

    Si vous avez lu ce qui précède, vous devinez la réponse… Consommer des fruits est évidemment bon. Car nous les croquons, les mâchons, les mélangeons à d’autres aliments pour les rendre plus faciles à digérer. De cette façon, ses divers composants, y compris le fructose, sont lentement incorporés dans notre corps.

    Mais lorsque nous buvons du jus de fruits, la situation est différente. Nous absorbons beaucoup plus de fruits que si nous devions les éplucher, les mâcher, etc. De plus, comme nous ne prenons pas le fructose dans son « emballage naturel », il est absorbé d’un seul coup, rapidement, atteint le foie et une fois là, on a compris ce qui se passait.

    Les fruits sont donc de préférence à consommer en tant que tels, et les jus un plaisir auquel on peut s’adonner de temps en temps.

    Et si vous décidez de boire un jus, n’enlevez pas la pulpe ! La pulpe aide le sucre contenu dans le fruit à pénétrer plus lentement dans notre organisme, tout comme cela se produit lorsque nous mangeons le fruit directement…

    Auteurs: Juan Carlos Laguna Egea - Catedrático de Farmacología, Universitat de Barcelona

    Marta Alegret Jorda - investigadora en el Departamento de Farmacología y Química Terapéutica, Universitat de Barcelona

    The Conversation ES. CC BY ND