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Opinions - Page 7

  • Le fer et l'alimentation

    Ce qu’il faut privilégier pour favoriser l’assimilation du fer :

    Les fruits et légumes frais riches en vitamine C (poivrons, choux, kiwi, orange), les légumes riches en vitamines A (patates douces, carottes, épinard, potiron), mais surtout les produits animaux (viande de bœuf, de volaille, poisson, fruits de mer) favorisent grandement l’absorption du fer.

    La consommation de vitamine C n’a pas semblé non plus favoriser l’assimilation du fer dans nos expérimentations sur une purée de pois chiche (réalisées sur modèle cellulaire et non organisme entier). En revanche, l’acidification de la purée de pois chiche (ou celle de houmous) par du jus de citron a accru la biodisponibilité du fer.

    L’absorption du fer est plus importante pour la purée de pois chiche que pour le houmous, mélange de pois chiche et de purée de sésame. La purée de sésame contient en effet de l’acide phytique, ce qui accroît la rétention du fer par la matrice alimentaire. Quant à l’action positive du jus de citron, notre hypothèse est que l’acidification a permis de libérer une partie du fer “complexé“.

    Quelles solutions nutraceutiques pour les régimes sans viande?

    Idéalement, hors de tout choix éthique, spirituel et cultuel, pour la question des apports en fer, il serait préférable d’être flexitarien et d’apporter de manière régulière un peu de viande. Si votre régime est non carné, veillez donc de temps à autre à surveiller votre état de réserve de fer (taux de ferritine) par une analyse sanguine.

    Il existe de nombreux compléments alimentaires, tels que les lactates de fer, citrate de fer, gluconate de fer ou sulfate de fer qui présentent de bonnes biodisponibilités – mais la prise de ces sels de fer induisent des effets secondaires (irritation du colon, etc.)

    Son association avec de l’acide folique (vitamine B9) semble accroître encore la performance de l’absorption du fer.

    Nutri-score: des limites importantes sur la question du fer

    En 2022, le NutriScore s’est imposé comme un acteur majeur dans les habitudes alimentaires des Français. Il permit d’améliorer les indices de qualité nutritionnelle des paniers des consommateurs et de réduire les calories, sucres et matière grasse saturée ingérées. Un impact qui s’observe aussi dans le reste de l’Europe.

    Toutefois, à côté de ces atouts, le Nutri-score pose un vrai questionnement en ce qui concerne le fer. Les apports et fer ou la présence de complexants des minéraux qui en limitent l’absorption (phytates et oxalate généralement présents dans les légumes et légumineuses) n’y sont pas pris en compte.

    La preuve par l’exemple, en comparant l’assimilation du fer et sa biodisponibilité pour deux aliments l’un jugé excellent d’un point de vue nutritionnel selon le Nutri-score, l’autre à éviter. Le consommateur ne dispose ainsi pas de repères simples pour le guider sur la question du fer.

    Pois chiches: Nutri-score A mais faible biodisponibilité du fer :

    Prenons une boite de conserve de pois chiches cuits, prêts à être réchauffés. Son Nutri-score est A : peu de lipides (3 g/100 g), encore moins d’acides gras saturés (moins de 0,3 g/100 g), des glucides (17,7 g/100 g) mais peu de sucres (0,3 g/100 g), des protéines en quantité non négligeable (8,3 g/100 g) et surtout beaucoup de fibres (8,2 g/100 g) (données Ciqual). Mais très peu de fer : 1,3 mg/100 g ! Et un fer très peu biodisponible, de 10 à 30 fois moins que pour un fer d’origine animale.

    Boudin noir : Nutri-score D mais forte biodisponibilité du fer:

    Le boudin noir est, lui, une source de fer importante (16,1 mg par 100 g de boudin poêlé) et fortement assimilable: environ 30% du fer en moyenne est biodisponible. Sur cette grande quantité, 85% sont un fer héminique. Mais son Nutri-score n’engage pas à sa consommation… Certes riches en protéine (11,3 g/100 g), il est classé D en raison de sa teneur en lipides (19,4 g/100 g), et surtout de sa forte teneur en sel (1,5 g/100 g). L’absence de fibre aggrave le score. En ajoutant des pommes (donc des fibres), le Nutri-score s’améliore toutefois et passe à C.

    Que faut-il manger pour éviter les carences en fer? Il n’y a pas d’aliment miracle…

    Mangez si possible de temps à autre des produits carnés, sources efficaces d’apport en fer, accompagné d’un fruit frais ou d’un légume frais riche en vitamine C. Mais évitez, dans un même repas, de mêler des produits laitiers avec vos légumineuses, votre houmous, vos viandes. Éviter également vin, thé, café pour favoriser vos apports.

    Faites tremper vos légumineuses (pois chiche, haricots rouges, noirs ou blancs, fèves, flageolets, lentilles, soja en graine) 48 h et changez l’eau fréquemment. Pour les pois chiches, choisissez une cuisson en cocotte-minute avec un ajout d’une pincée de bicarbonate dans l’eau. À la purée de pois chiche et de sésame, ajoutez un jus de citron frais pour favoriser l’assimilation du fer.

    Si votre régime alimentaire exclut les viandes, attention aux compléments nutraceutiques pour corriger vos apports déficients en fer : ceux-ci provoquent des irritations coloniques et d’autres inconforts. Seul le bis-glycinate de fer semble apporter une solution sécurisée et efficace.

    Attention également à ne pas abuser de viande. Il existe une relation claire entre cancer du côlon et consommation de viande rouge (riche en fer héminique). N’oublions pas que le fer est pro-oxydant: ces cancers pourraient être dus à l’oxydation de lipides de la membrane des cellules du colon.

    “La vérité se trouve au milieu“! La nutrition consiste en l’art d’équilibrer: un peu, de tout, raisonnablement, et de façon adaptée aux besoins spécifiques de chacun.

    D'après un article de Philippe Cayot: Professeur des Universités en Chimie & Formulation des Aliments et Chimie des Procédés Alimentaires, Institut Agro Dijon

    The Conversation FR.

  • N'emmenez plus vos enfants voir les derniers Dysney!

    Voici ce qui les attends:

    Disney : la Fée Bleue était blanche et blonde, elle est devenue noire et chauve

    Disney + est vraiment une mine d’or quand il s’agit de faire plus d’inclusivité.

    Au moins, on ne peut pas reprocher à sa directrice ne pas avoir tenu sa parole.

    À chaque fois que l’on pense que Disney a touché le fond, ils continuent à creuser au nom de la sacro-saint inclusivité. Déjà que pour le dernier Aladin (pas celui avec Kev Adams), ils ont rajouté une chanson pour suivre la tendance féministe.

    Je vais peut-être en surprendre certains mais, à la limite, j’accepte plus facilement les idées « woke » dans la série What if…? de MARVEL STUDIOS.

    Pour la simple raison que MARVEL joue sur la multitude d’univers, un peu à la manière de Sliders,  pour ceux qui connaissent la série.

    Mais revenons à la nouvelle pépite de Disney +. Fini les films au cinéma, Disney préfère investir dans sa plateforme de téléchargement même pour ses films. Et après avoir modernisé La Belle et la Bête ou bien encore Le Roi Lion, place à Pinocchio.

    La bande-annonce démarrait pourtant bien ! Tom Hanks crédible en Gepetto, un Jiminy Cricket en images de synthèse convaincant, des décors féériques, la magie semblait bien là !

    Jusqu’à 1 minute 25 secondes et l’apparition de la Fée bleue ! Oubliez la jolie blonde aux yeux bleus, place à une chauve noire.

    https://www.youtube.com/watch?v=4BZo3cFYNaU

    Inutile de dire que c’est ce qui interpelle le plus ! Les gamins vont faire des cauchemars en voyant ce qu’a fait Disney de la Fée bleue !

    D’ailleurs, c’est sans surprise que cette Fée bleue noire et chauve suscite nombre de réactions. Et comme d’habitude, si on critique sa présence, c’est du racisme ! Eh oui, c’est du racisme que de remplacer un personnage iconique et reconnaissable par une noire chauve sans charisme, à la manière du dernier James Bond.

    La Fée est censée avoir une présence rassurante. De plus, Pinocchio est une œuvre datant de 1881, écrite par l’italien Carlo Collodi.

    Donc, nous parlons d’une histoire écrite dans la Toscane du XIXe siècle. Le prétexte de la présence de noirs est un peu dur à gober.

    Il s’agit une nouvelle fois d’un caprice de nos amis « dégénérés » et surtout c’est une pure provocation.

    Si la présence de Will Smith en Génie d’Aladin est mieux passée, cela s’explique par une volonté de se rapprocher du dessin animé original.

    Ainsi le Génie est de couleur bleue comme celui doublé par « feu » Robin Williams. Tandis que là, il n’y a aucune justification pour un tel changement qui est, pour le coup, bien visible et assumé à l’écran. De plus, je ne vois pas en quoi changer la couleur de peau de la Fée bleue va améliorer la représentation des noirs. Et enfin, depuis quand la couleur noire doit caractériser un personnage ?

    Franchement, je me demande quelles seront les prochaines pépites de Disney +?

    Quentin Journeaux

  • Gésiers de canard en sauce

    Ingrédients

    Gésiers frais, si vous achetez des confits, vous devrez les dorer à la poêle pour faire fondre la graisse de canard supplémentaire

    1 tranche de poitrine salée, (cansalade plate)

    1 boîte de champignons de Paris, 2 gousses d'ail,

    20 cl vin blanc + eau, 10 cl de crème fraîche,

    1 cuillère à café fond de veau, 1 cuillère à café de farine,

    2 cuillères à soupe d'herbes de provence, sel + poivre, huile d'olive

    Dans une cocotte faites roussir les gésiers frais dans de l'huile, sinon, les dégraisser, ajoutez les champignons, l'ail, la cansalade en tranches, les herbes de provence, sel, poivre, saupoudrez avec de la farine en remuant bien et ajoutez le fond de veau.

    Mouillez ensuite avec le vin et l'eau.

    Faites cuire 1h30, ajoutez la crème fraîche dans un bol avec un louche de bouillon, remuez bien et reversez ensuite dans la cocotte et laissez épaissir pendant 15 mn à découvert. La sauce va épaissir grâce à la farine.

    Servir avec des pommes de terre vapeur.

  • Pénurie de moutarde: pas la faute du climat

    La pénurie de moutarde est liée à la fermeture des économies qui a interrompu les habitudes et comportements.

    La faute de la Nature???

    Les consommateurs constatent des pénuries dans les rayons de leurs magasins ces temps-ci. Par exemple, vous ne pouvez plus trouver de la moutarde…

    Actu.fr rapporte que selon la Confrérie des producteurs de moutarde, 80% des grains proviennent du Canada, qui souffre de sécheresse. L’explication laisse un peu sur sa faim… Après tout, les pénuries surgissent de toutes parts en ce moment, pas juste pour la moutarde.

    La sécheresse n’a pas causé le manque de production de voitures, ni la pénurie de carton pour les colis. Bookseller rapporte que le coût d’impression d’un livre a augmenté de 40% l’an dernier. Vous ne pouvez pas mettre cela sur le compte de la guerre ni des émissions de carbone.

    Non, cela provient de la création de monnaie sans précédent des autorités… et avec la mise à l’arrêt de l’activité des entreprises. Les prix des grains de moutarde ont commencé leur ascension dans le seconde moitié de 2020… comme le reste des matières premières. Il a presque doublé depuis janvier 2020.

    Selon les agriculteurs, la sécheresse a réduit de 41% la production des champs par rapport à leurs attentes. Mais quand vous regardez les statistiques, vous voyez qu’ils avaient planté 35% de semences en moins en 2020.

    Un haut rendement cette année-là avait permis de compenser, mais en 2021, face à une mauvaise récolte, un déficit s’est déclaré.

    Perte de savoir

    La fermeture des économies a interrompu les habitudes et comportements.

    Mais les grandes exploitations agricoles ou encore les champs de pétrole et de gaz avaient pris des années d’investissement et d’adaptation. À présent, les marchés doivent prendre en compte la possibilité de fermetures, restrictions sur les déplacements, ou épisodes d’inflation des prix.

    Dans un marché, les prix reflètent l’accumulation de savoir (par l’expérience) des participants, et vous ne pouvez pas remonter en arrière et rayer les événements des deux dernières années.

    Les soucis de production et les hausses de prix vont continuer parce que les économies vivent avec une épée de Damoclès au-dessus d’elles.

    À tout moment peut avoir lieu un retour en arrière, vers les restrictions, la création de centaines de milliards d’euros ex nihilo, ou, comme nous en avertissons, une dévaluation de la monnaie.

    Contrepoints

     

             

  • N'achetez plus de la bouffe cuisinée!!!

    Origine de la viande: la fin très discrète de l’étiquetage obligatoire

    Les éleveurs français s’inquiètent de la place prise par les importations, souvent de pays dont les standards de qualité ou de bien-être animal sont moins élevés.

    Un voile d’opacité est-il en train de s’abattre sur les rayons de nos supermarchés? Les cordons-bleus, jambons crus, cassoulets en conserve, pizzas, sandwichs au jambon préemballés… Bref, tous les produits transformés sont débarrassés d’une contrainte depuis le début de l’année : celle d’indiquer l’origine de la viande qu’ils contiennent.

    Cette obligation de transparence aura duré cinq ans. Elle avait été instaurée début 2017, peu de temps après la fameuse affaire des lasagnes à la viande de cheval. À l’époque, cette fraude d’ampleur avait révélé les zones d’ombre de certains circuits d’approvisionnement de l’industrie agroalimentaire : après être passé dans les mains d’un trader néerlandais, du cheval roumain avait été revendu comme du bœuf… La falsification avait touché des lasagnes de marque Findus mais aussi, on s’en souvient moins, des dizaines d’autres références de produits (couscous, moussaka, hachis parmentier, raviolis…) de grandes marques comme de celles de distributeurs.

    Consommateurs et éleveurs déplorent ce recul réglementaire

    La mention de l’origine fait aujourd’hui les frais d’une réglementation européenne défavorable. Elle n’était en vigueur en France qu’à titre “expérimental”. Et c’est l’expérimentation autorisée par Bruxelles qui a pris fin en catimini le 31 décembre dernier.

    Elle bénéficiait pourtant du soutien des associations de consommateurs comme des éleveurs. “Les consommateurs ont soif de transparence sur la manière dont sont fabriqués les aliments transformés, autant sur leur recette que sur l’origine des ingrédients”, assure Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l’UFC-Que Choisir. Les représentants des différentes filières (boeuf, porc, volaille) contactés par L’Express déplorent aussi ce recul réglementaire.

     

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    lexpansion.lexpress.fr