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Opinions - Page 6

  • Tarte aux framboises sans cuisson

    100 g de biscuits de type Petit Beurre

    100 g de beurre fondu

    30 cl de crème fleurette à 35% MG,  200 g de mascarpone ou fromage triple crème

    25 g de sucre glace, 200 g de coulis de framboises

    Quelques framboises pour décorer

    Dans le bol d'un mixeur, ou dans un sachet congélation, placer les biscuits puis les réduire en miettes.

    Ajoutez le beurre fondu aux miettes de biscuits puis mélanger jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène.

    Dans un plat à tarte graissé, versez uniformément la préparation précédente et réservez au frais pendant la préparation de la suite de la recette.

    À l'aide d'un robot, battre la crème liquide bien froide avec le mascarpone et le sucre glace jusqu'à l'obtention d'une crème bien ferme. Lorsque l'on retire le fouet, la crème doit former un bec d'oiseau à son extrémité.

    Déposez la crème sur la pâte à tarte et l'étaler. Versez le coulis de framboises à la surface de la tarte en faisant des disques de coulis. À l'aide de la lame d'un couteau, mélanger le coulis de framboises à la crème de manière à former des marbrures. Décorer avec quelques framboises.

    Laissez au frais deux heures au minimum avant dégustation.

  • BON A SAVOIR

    L’épidémie de bronchiolite a commencé à l’automne, mais plus tôt qu’habituellement. Son ampleur est cependant sans aucune commune mesure avec celle des années précédentes. Santé publique France souligne " la poursuite de l’augmentation des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans et des nombres de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolite très élevés et à des niveaux supérieurs à ceux observés aux pics épidémiques depuis plus de dix ans " [1]. Toutes les régions de la métropole sont aujourd’hui concernées notamment au nord de la France.

    QUELQUES RAPPELS UTILES

    Infection essentiellement due au virus respiratoire syncytial (VRS), la bronchiolite touche surtout les nourrissons de moins de 2 ans. Il s’agit d’une pathologie relativement fréquente puisque, en France, on estime que 30 % des enfants de moins de 2 ans en sont victimes chaque hiver [2].

     

    Cliniquement, le nourrisson présente une rhinite, puis une toux sèche avec une respiration bruyante ou sifflante à l’expiration plus ou moins associée à une gêne respiratoire avec ou sans fièvre. Il existe parfois une tachypnée et des signes de lutte respiratoire.

    Les examens complémentaires (radiographie thoracique, recherche de virus) ne sont habituellement pas nécessaires. L’évolution est dans la grande majorité des cas favorable, même si l’épisode dure assez longtemps, de 8 à 10 jours et que la toux peut persister pendant encore une quinzaine de jours.

    La prise en charge est symptomatique, en ambulatoire, reposant sur la désobstruction rhinopharyngée avec du sérum physiologique plusieurs fois par jour. Il est aussi recommandé de le faire boire régulièrement et de fractionner les repas pour maintenir une hydratation suffisante.  Ni les bronchodilatateurs, ni les corticoïdes, ni la kinésithérapie respiratoire ne sont recommandés et ce n’est qu’en cas de surinfection que la prescription d’antibiotiques peut se justifier. Les antitussifs et les mucorégulateurs sont contre-indiqués.

    DES CRITERES DE GRAVITE ET DE VULNERABILITE

    "Une consultation rapide auprès du pédiatre ou du médecin traitant est indispensable pour tout nourrisson qui présente une rhinite avec des difficultés respiratoires et/ou une fièvre et/ou des difficultés alimentaires avec diminution des quantités ingérées et/ou un changement de comportement", explique le Dr Marine Joras, pédiatre de ville.

    En cas de prématurité ou de pathologies cardiaques ou respiratoires, ou si le bébé a moins de 2 mois, un avis médical s'impose en urgence.

    Dans tous les cas, quel que soit l’âge, certains signes d’alerte doivent être recherchés et conduire à une consultation en urgence auprès du médecin traitant "s’il est rapidement disponible" ou aux urgences pédiatriques :

    1-    altération de l’état général : enfant fatigué, qui sourit moins, bouge moins, pleure beaucoup, est un peu " mou " ;

    2-   gène respiratoire avec tirage intercostal ;

    3-  fréquence respiratoire supérieure à 60/min ;

    4- diminution des rations ingérées (moins de la moitié des quantités habituelles) ;

    5- fièvre élevée et/ou mal tolérée.

    Mais, insiste le Dr Marine Joras, "dans certains cas – bébé prématuré, ou âgé de moins de six semaines ou fragile ou présentant une détresse respiratoire  – , il est important de rappeler qu’il ne faut pas que les parents aillent aux urgences par leurs propres moyens, mais qu'ils prennent l'avis du 15, car un transport médicalisé peut être nécessaire en raison d'un risque d'apnée ".

    CERTAINS SIGNES IMPOSENT QUANT A EUX L’APPEL SYSTEMATIQUE DU 15 :

        Pauses respiratoires ;

        Somnolence ;

        Lèvres cyanosées ;

        Refus alimentaire complet.

    De l’importance des mesures de prévention

    Si cette flambée épidémique actuelle peut être interprétée et expliquée de différentes façons, une chose est sûre, la fréquence des cas a été particulièrement basse lors des saisons correspondant aux plus fortes vagues de COVID-19. Une période où les gestes barrière ont été fortement conseillés et appliqués. Une enquête française [3] a ainsi montré que l’épidémie de bronchiolite de 2020-2021 a été beaucoup moins sévère avec un impact moindre sur le système de santé par rapport aux périodes précédentes (2015-2020).

    Si la bronchiolite peut être grave et requérir une hospitalisation chez le petit enfant, les adultes infectés par le VRS ou d’autres virus à tropisme respiratoire n’ont souvent qu’un simple rhume, voire aucun symptôme. Or, la bronchiolite est extrêmement contagieuse, le virus se transmettant facilement par la salive, la toux, les éternuements et les objets contaminés.

     

    Bien se laver les mains avant d’être en contact avec un nourrisson, éviter si possible de l’emmener dans des endroits publics confinés, aérer régulièrement, porter un masque en cas de rhume ou de toux, etc. sont autant de mesures préventives qui peuvent avoir un impact majeur.

    "Bonne nouvelle, il se trouve que ces mêmes précautions concernent aussi la COVID-19 et la grippe".

    D’après un entretien avec le Dr Marine Joras, pédiatre, Puteaux.

    Pour en savoir plus...

    [1] Bulletin épidémiologique bronchiolite, semaine 44. Saison 2022-2023. Santé publique France, 9 novembre 2022

    [2] VIDAL Reco Bronchiolite aiguë du nourrisson

    [3] Vaux S. Bronchiolitis epidemics in France during the SARS-CoV-2 pandemic: The 2020-2021 and 2021-2022 seasons. NIH, 2022 Sep; 52(6): 374-378. doi: 10.1016/j.idnow.2022.06.003.

     

  • Hommage aux poilus de 14-18

    Le Clairon

    Le clairon sonne au loin, forçant les fatigues.

    Des regards morts sur des visages meurtris

    Se lèvent, affirmant le doute, l’incompris.

    Des larmes s’écoulent rompant l’immense digue.

     C’est un soleil et non le temps d’une boucherie

    Qui, ce jour, se lève. Des ombres s’avancent,

    Le long des tranchées de la désespérance.

    De la terre, s’ouvrent des bouches noires de carie.

     –

    Le clairon balaye les frontières de mort.

    Des cris et des rires venant de l’ennemi,

    Se mêlent aux joies de tous nos soldats amis.

    Oubliée la haine, le désespoir et les torts.

     –

    Des tranchées sortent des hommes vivants sous terre,

    L’uniforme invisible, ils regardent le ciel.

    Le clairon sonne la fin des combats. Si fier.

    Redonnant la vie, face au monde fou et cruel !

    Les hommes titubent. L’officier devient le frère.

    Les larmes écoulant le trop-plein de haine

    Les rancunes, les frères morts laissés en terre

    La guerre est finie. La paix entre en scène.

     –

    Ils reviendront dans leurs foyers ces gueules cassées

    Ces soldats d’une guerre civile. La grande guerre !

    Guerre ou l’Europe entière s’est suicidée

    Apportant un siècle de lutte et de misère.

     –

    Le clairon sonne la fin des combats, la paix !

    L’avenir porte un nom. L’espoir d’une autre vie!

    Une vie qui retrouve un prix. Souvent oublié !

    Ce jour à un autre goût. La guerre est finie.

    Gérard Brazon

  • Notre agriculture va mal, l'avenir de notre portemonnaie

    Les sénateurs " somment " le gouvernement de redresser l’agriculture France

    Une agriculture en déprise abandonnée par l’état et la quasi-totalité des hommes politiques.

    L’agriculture française va très mal depuis 20 ans à cause des gouvernements successifs. Pour les sénateurs, l’agriculture continue de s’effondrer! Et "la France est devenue une puissance agricole qui décline de plus en plus" pour les rapporteurs de la commission des affaires économiques réunie ce 28 septembre 2022 au palais du Luxembourg.

    À l’heure où le commerce international de produits agro-alimentaires n’a jamais été aussi dynamique, la France est l’un des seuls grands pays agricoles dont les parts de marché reculent: elle est passée de deuxième à cinquième exportateur mondial en vingt ans. Son excédent commercial, en retrait, n’est plus tiré que par l’effet prix des exportations, surtout des vins et spiritueux, et non par les volumes.

    En parallèle, les importations alimentaires en France explosent: elles ont doublé depuis 2000 et représentent parfois plus de la moitié des denrées consommées en France dans certaines familles. LA FRANCE, "GRENIER DE L’EUROPE", EST DESORMAIS DEFICITAIRE avec l’Union européenne en matière alimentaire depuis 2015. Hors les vins, elle est même déficitaire avec le monde entier. Constat très accablant!

    Parce qu’il refuse de prendre à bras le corps le sujet de la compétitivité de la Ferme France, l’État fait fausse route en matière agricole depuis une vingtaine d’années, selon un rapport de la commission des affaires économiques du Sénat adopté ce mercredi 28 septembre 2022.

    Pour les rapporteurs Laurent Duplomb (Les Républicains – Haute‑Loire), Serge Mérillou (Socialiste, Écologiste et Républicain – Dordogne) et Pierre Louault (Union Centriste – Indre‑et‑Loire), en suivant cette unique stratégie du "tout montée en gamme", le risque est réel de voir un affaissement du potentiel productif agricole français, au détriment de notre souveraineté alimentaire.

    Surtout, à terme, cette dynamique conduira à réserver l’alimentation française à ceux qui peuvent se le permettre, condamnant les plus modestes à se nourrir de produits importés des quatre coins du monde. Ce phénomène est déjà visible aujourd’hui.

    Ces deux risques, les sénateurs entendent les conjurer en proposant de rectifier le cap.

    Les rapporteurs proposent de corriger le tir en mettant en œuvre un plan "Compétitivité de la Ferme France" à horizon 2028, détaillé dans le rapport autour de 5 axes et 24 recommandations précises.

    Au regard du contexte actuel, marqué par la concomitance d’une crise du pouvoir d’achat et d’une hausse des charges historique des agriculteurs et des industries agro-alimentaires, les sénateurs rappellent, de manière transpartisane, l’urgent impératif d’une politique de compétitivité en agriculture.

    Mener une politique de maîtrise des charges des agriculteurs tout en dopant l’attractivité des produits français à l’extérieur: tels sont les remèdes prescrits contre les maux agricoles français. Parmi les propositions, une série de mesures fiscales, des dispositions en soutien de l’innovation dans le domaine environnemental, une révision de la politique d’accompagnement à l’exportation et un renforcement des protections contre la concurrence déloyale.

    Ces propositions s’appuient sur un constat résultant d’une enquête de plusieurs mois ayant permis de recueillir l’avis de près de 200 experts et professionnels sur la stratégie promue par les pouvoirs publics: depuis plusieurs années, la politique agricole en France promeut uniquement la montée en gamme pour toutes les filières comme solution aux difficultés rencontrées sur les marchés internationaux.

     

    En s’appuyant sur l’exemple de cinq denrées alimentaires parmi les plus consommées par les Français (pomme, tomate, blé, lait, poulet), le rapport dresse un constat sans appel des lacunes de notre politique agricole: sans prêter une attention suffisante aux charges des agriculteurs, sans améliorer la productivité de notre amont agricole par l’innovation et l’investissement, sans défendre suffisamment nos producteurs dans les accords de libre‑échange, la stratégie des pouvoirs publics pousse les agriculteurs dans une impasse.

    Les sénateurs tirent la sonnette d’alarme et craignent que sans changement de cap, la France agricole ne cesse de reculer, car ce qui est perdu aujourd’hui ne sera jamais récupéré. Les problèmes de compétitivité aboutissent depuis quelques années à une baisse très rapide des parts de marché à l’exportation alors que le marché mondial est en forte croissance, à un repli de la production agricole française dans de nombreuses filières et à une explosion des importations sur le marché "cœur de gamme".

    La France traverse une crise majeure en matière de souveraineté alimentaire, à l’heure où la guerre russo-ukrainienne rappelle toute l’importance géostratégique de l’arme agricole. La tendance à la réduction du potentiel productif agricole est préoccupante. Renommer le ministère de l’Agriculture est une chose, corriger le tir en est une autre à l’heure de la paupérisation agricole de notre pays. Que dire des augmentations d’importations des tomates- cerise marocaines multipliées par 233 depuis 1995?

    Au moment où un poulet sur deux consommé en France est importé! Et où le cheptel de vaches laitières a diminué de 25%.

    Francis GRUZELLE

    Journaliste et écrivain - Carte de Presse 55411

  • Nouvelle cuisine

    Quand je dis nouvelle cuisine, je parle des nouvelles recettes que l'on voit fleurir un peu partout et qui sont l'aménagement des recettes traditionnelles d'autrefois... quelques unes mérites d'être adoptées, surtout quand elles sont allégées, chose que la cuisine tradi ne permet pas...

    J'ai réussi à perdre 20 kg depuis le 13 février jusqu'à aujourd'hui mais, adieu mes bons petits plats mijotés.... je reprends l'alimentation habituelle dès novembre, en espérant ne pas  trop reprendre!  :-)

    Gâteaux aux myrtilles sans cuisson

    Pour 500 g fromage crémeux, type Philadelphia

    50 g de beurre fondu, 200 g de biscuits

    3 c. à soupe de confiture de myrtilles

    30 cl de crème liquide entière 30% MG

    150 g de myrtilles

    Émiettez les biscuits finement puis ajoutez le beurre fondu. Mélangez puis étalez au fond d'un moule à manqué. Réservez au frais pendant le reste de la préparation.

    Battre le fromage frais pour le détendre et ajoutez la confiture de myrtilles.

    Montez la crème liquide en chantilly bien ferme. L'incorporer délicatement à l'aide d'une maryse dans la préparation précédente.

    Versez ce mélange sur les biscuits et bien lisser. Cachez quelques myrtilles puis laissez prendre au frais au moins 4 heures (toute une nuit dans l'idéal).

    Avant de déguster, déposez des myrtilles fraîches par-dessus pour décorer

     

     

  • Méthodes naturelles contre les moustiques?

    Le moustique tigre s’établit de plus en plus en France. Et contrairement à ses " cousins", lui est actif le jour et ne fait pas de bruit en volant. Nombres de remèdes maison et naturels voient le jour sur Internet, afin d’éviter l’utilisation de produits chimiques. Mais existe-t-il des méthodes naturelles réellement efficaces pour repousser les moustiques?

    Cette année, comme en 2021, la population de moustiques est plus conséquente: la météo induite par le changement climatique. Comme l’année dernière, l’hiver a été plutôt doux et le printemps est arrivé précocement, ayant pour conséquence la mise-bas des oiseaux et des amphibiens plus tôt. Malheureusement, un épisode de froid et de gel a provoqué une mortalité des insectes, qui eux aussi avaient commencé leur cycle de reproduction. Les oiseaux et amphibiens se sont retrouvés sans ressources alimentaires. Les oiseaux, par exemple, ont alors abandonné leur couvaison.

    Mais les insectes, et notamment les moustiques dans notre cas, ne sont pas autant dérangés par l’alternance d’épisodes froids et chauds. En effet, leur cycle de reproduction est extrêmement court. La durée totale entre la ponte et l’émergence de l’adulte est fonction de l’espèce, mais surtout des conditions environnementales et de la température de l’eau, en particulier. Chez la plupart des espèces, cette durée est de 7 à 15 jours lorsque les conditions sont optimales. Le moustique tigre dans ces mêmes conditions peut émerger après 5 jours de développement et de croissance aquatique. Comme leurs prédateurs (oiseaux et amphibiens) étaient en nombre réduit, les moustiques ont pu proliférer.

    En France, 67 espèces sont recensées, mais trois familles principales se partagent l’hexagone — Anophèles, Culex et Aedes — et sont responsables des désagréments d’été ou de la transmission à l’être humain de maladies graves, comme la dengue. Ils ont tous en commun une physiologie, une biologie et des comportements similaires, notamment le fait que les femelles soient hématophages (se nourrissent du sang d’autres animaux vivants).

    Assoiffer les moustiques, seule solution naturelle efficace?

    Il faut savoir que les moustiques sont casaniers, et notamment le moustique tigre. Ils se développent particulièrement bien au contact de l’homme dans les zones urbaines. Le moustique se déplace peu et reste dans une zone d’un rayon de 150 mètres, l’endroit où il pique est donc très probablement proche de l’endroit où il est né. L’environnement urbain lui apporte tous les lieux de ponte et de repos dont il a besoin pour se développer.

    Pour se protéger des moustiques, la première des mesures à prendre, c’est d’être vigilant sur tout ce qui peut servir de "gite larvaire". On trouve des larves dans toutes les eaux stagnantes, où peuvent pondre les moustiques: marécages, creux d’arbres, vieux pneus, etc. Les eaux doivent être calmes (ce qui exclut la mer, les lacs aux eaux trop agitées, les rivières aux eaux trop vives, etc.), et les larves doivent pouvoir s’y nourrir. Mais il peut suffire aussi d’un sol humide, immergé plus de 3 semaines à la bonne saison, soit par une pluie abondante (10 mm/m²), soit par un phénomène accidentel (inondation, travaux). Quand ils sont immergés, les œufs (qui deviennent larves, puis nymphes) donnent naissance à des moustiques en moins de 10 jours ! Les œufs peuvent résister plusieurs mois en attendant l’eau. Mais sans eau stagnante, ils ne peuvent se développer.

    Dans les jardins privés, il faut donc prêter une attention particulière aux soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières qui peuvent être bouchées, etc. Pour les récipients impossibles à vider (puits, collecteurs d’eau de pluie ouverts…), on peut les couvrir hermétiquement avec de la toile moustiquaire ou, à défaut, recouvrir cette eau d’une fine couche d’huile: les larves ne peuvent plus respirer et meurent.

    Il est également possible de faire de la lutte biologique, c’est-à-dire d’utiliser les prédateurs naturels du moustique pour s’en débarrasser. Par exemple, les poissons comme les gambusies mangent les larves de moustiques. Il est alors intéressant d’en introduire dans les bassins où l’eau stagne, mais aussi de protéger les autres espèces prédatrices telles que les tritons, grenouilles, crapauds et salamandres. Il faut enfin se protéger physiquement, en choisissant les moyens les plus efficaces (répulsifs, moustiquaires, etc.).

    Quels sont les produits recommandés par l’OMS?

    Il faut savoir que lotions, sprays, huiles essentielles, bracelets, etc., bien que présentés sous des formes très différentes, sont d’abord et avant tout des produits biocides, soumis, comme tels, à une réglementation précise. Les produits naturels sont seulement considérés comme des solutions complémentaires par l’OMS.

    Concrètement, les produits biocides sont des produits chimiques ou des articles traités avec des produits chimiques, destinés à lutter contre des organismes nuisibles à l’homme. Ils contiennent ou génèrent une ou plusieurs substances actives responsables de leur action. Notons que pour les autorités sanitaires, les produits biocides qui bénéficient d’une autorisation sont considérés comme sûrs et efficaces.

    L’OMS recommande seulement les répulsifs, en application cutanée (en insistant sur le visage et la nuque) ou sur les vêtements. Ils renferment du DEET (N-diéthyl-3-méthylbenzamide), de l’IR3535 (esther éthylique de l’acide 3-[N-acétyl-N-butyl]-aminopropionique) ou de l’icaridine (1-piperidinecarboxylic acid, 2-(2-hydroxyethyl)- 1-méthylpropylester).

    Plus précisément, les produits à base de DEET (étiquetés 30% ou moins) doivent être appliqués seulement sur les parties du corps qui sont exposées, en évitant les zones près des yeux ou de la bouche. Ils ont une durée d’efficacité de 6 heures ou moins, pour les adultes et les enfants de plus de 12 ans ; et seulement de 3 heures ou moins chez les plus jeunes. Ils sont déconseillés chez les moins de 2 ans.

    Pour les produits à base d’icaridine, les mêmes précautions sont de rigueur. Leur durée d’efficacité varie selon la concentration du produit: pour ceux contenant 10% d’icaridine, c’est entre 3 à 5 heures alors que pour ceux contenant 20% d’icaridine, la durée est de 8 à 10 heures.

    Comme mentionné précédemment, on peut y associer des mesures d’appoint, qui seront pour la plupart des produits naturels moins efficaces et donc ne dispensant pas de la protection par insecticides sur les vêtements et moustiquaires, ainsi que la protection par répulsifs cutanés. On trouve des insecticides en bombes ou en diffuseur électrique, des raquettes électriques à l’intérieur des habitations; la climatisation et la ventilation (qui réduisent également les risques de piqûre); des spirales antimoustiques à la citronnelle ou des "serpentins fumigènes" à l’extérieur ou dans les vérandas.

    Enfin, les huiles essentielles ont une durée d’efficacité généralement comprise entre 20 minutes et moins de 2 heures. Elles ne constituent pas une solution à privilégier pour la protection contre les piqûres de moustiques. Mais lorsqu’elles sont homologuées, elles peuvent cependant représenter une solution pour des expositions de courte durée (moins de 2 heures).

    De surcroit, les produits à base d’huile de soja (étiquetés 2%) peuvent être utilisés par les femmes enceintes et les enfants à partir de deux ans. Leur efficacité est d’environ 3h ou moins. À l’inverse, il est fortement déconseillé d’utiliser certains objets ou produits, insuffisamment efficaces pour prévenir les piqûres de moustiques: appareils à ultrasons; rubans, papiers et autocollants gluants sans insecticide; bracelets anti-insectes contre les moustiques; vitamine B1 ou homéopathie.

    En balade, il est vivement recommandé de porter des vêtements amples, légers et couvrants, de couleur claire, surtout aux périodes d’activité des moustiques. Encore faut-il comprendre ce qui les attire pour se protéger efficacement.

    Ce qui attire les moustiques

    La lumière n‘attire pas vraiment les moustiques. En réalité, ce qui les attire quand la fenêtre est ouverte, c’est le CO2 qui en sort. D’ailleurs, un moustique tourne autour d’un être vivant, car il est attiré par le CO2 expiré lors de la respiration.

    De plus, nous ne sommes pas tous égaux face au risque de piqûre. Par exemple, concernant le moustique tigre, une étude japonaise de 2004 a démontré que ce dernier était particulièrement attiré par le groupe sanguin O. Ainsi, une personne de groupe O a 83,3% plus de risques de se faire piquer qu’une personne de groupe B, AB, ou A. Il faudra encore attendre avant d’avoir un répulsif personnalisé en fonction du groupe sanguin.

    Plus généralement, des scientifiques américains ont identifié plus de 340 odeurs émises par la peau humaine susceptibles d’attirer les moustiques. La sueur elle-même n’est pas un facteur d’attraction, mais elle peut révéler des odeurs, qui elles, peuvent attirer les moustiques. En particulier, la consommation de bière produit une odeur particulièrement appréciée par les moustiques.

    Alerte au moustique tigre

    Le moustique tigre (Aedes albopictus) est un moustique urbain, de plus en plus présent en France, qui se déplace peu. Sans compter qu’il est actif la journée, à l’inverse des autres moustiques, et qu’il ne fait pas de bruit en volant. La femelle pond dans de très petites quantités d’eau, principalement dans les jardins: l’équivalent d’un bouchon renversé lui suffit.

    Outre la nuisance indéniable qu’il entraîne, il est important de lutter contre la présence du moustique tigre en raison du risque épidémique qu’il représente. Le moustique tigre est, en effet, potentiellement "vecteur" des virus de la dengue, du Chikungunya, et du Zika. Ces maladies ne sont pas encore présentes en métropole, mais sévissent à plusieurs endroits du globe (avec des épidémies de dengue à la Réunion et en Martinique notamment). Elles peuvent être importées par des voyageurs porteurs du virus (ce qu’on appelle des cas importés).

    Si un cas de suspicion de dengue, Chikungunia ou Zika apparaît, le médecin le déclare immédiatement à l’ARS. Celle-ci déclenche une enquête de repérage du moustique autour du domicile du patient. Si le résultat d’analyses est positif, une opération de démoustication dans un rayon de 150 m est réalisée autour du domicile. Ces actions de démoustication ne peuvent pas être réalisées à l’échelle d’un quartier ou d’une commune. En effet, le moustique tigre ne peut pas être éradiqué, car ses larves sont résistantes à des conditions environnementales très défavorables. Ces traitements ne sont donc pas une solution durable pour réduire la nuisance, car ils n’ont aucun effet sur les œufs ni les larves de moustiques. Une nouvelle population de moustiques tigres (sains) apparaîtra donc dans les jours qui suivent l’opération.

    Sans compter que traiter régulièrement présenterait deux inconvénients importants: le développement d’une résistance aux traitements — les molécules risqueraient alors de ne plus être actives en cas d’épidémies ; le risque d’exposer la population riveraine à ces insecticides par des traitements répétés. Si le moustique tigre pique une personne malade, il peut transmettre le virus en piquant d’autres personnes (ce qu’on appellerait un cas autochtone). Cela pourrait être le début d’une épidémie.

    L’OMS lance une initiative visant à empêcher une nouvelle pandémie mondiale

    Les arbovirus sont peu connus pour la plupart d’entre nous, mais pour près de quatre milliards de personnes, ils représentent une menace mortelle. Les virus les plus courants sont responsables de certaines des maladies transmises par les moustiques les plus dangereuses au monde, telles que la dengue, la fièvre jaune, le chikungunya et le Zika. L’Initiative mondiale contre les arbovirus se concentrera sur la surveillance des risques, la prévention des pandémies, la préparation, la détection et la réponse, a déclaré l’agence des Nations Unies.

    Elle a insisté sur le fait qu’une action internationale est essentielle, étant donné "la fréquence et l’ampleur des épidémies" d’arbovirus, en particulier ceux qui sont transmis par les moustiques Aedes (moustique tigre). Leur portée s’accroît également, a averti l’OMS, sous l’effet du changement climatique, de la croissance démographique et de l’urbanisation croissante.

    Plusieurs nouveaux types de moustiquaires sont actuellement à l’essai, qui sont imprégnées de pyréthrinoïdes (toujours très efficaces pour tuer les moustiques) et d’un autre produit chimique, un agent stérilisant ou un insecticide.

    De plus, une entreprise a imaginé un appât ciblé à base de sucre toxique, un piège installé en plein air pour attirer et tuer les moustiques. Ces appâts sont actuellement testés au Mali, en Zambie et au Kenya, et semblent déjà très prometteurs.

    Un autre outil voit le jour: les endectocides. Une fois qu’une personne les a ingérés, ces médicaments agissent sur les moustiques qui la piquent. Initialement utilisée pour traiter l’onchocercose, l’ivermectine, qui est l’endectocide le plus étudié à ce jour, semble également avoir un effet toxique sur les moustiques. "Les moustiques capturés qui avaient piqué des personnes ayant pris de l’ivermectine avaient du mal à survivre", indique le Dr Sunil Parikh, professeur associé en épidémiologie et en maladies infectieuses à la Yale School of Public Health, dans un communiqué de l’OMS.

    En conclusion, il n’existe pas de méthodes naturelles réellement efficaces pour se protéger complètement des piqûres de moustiques. Éviter que des eaux stagnantes persistent permet de réduire de façon importante le nombre de moustiques dans l’environnement immédiat. Seule la citronnelle est reconnue pour éloigner efficacement les moustiques. Certaines huiles essentielles sont homologuées, mais leur durée d’efficacité n’est pas certaine.

    Le recours à des produits chimiques, biocides, semble donc être le seul moyen efficace pour se protéger. Les moyens physiques le sont aussi, notamment les moustiquaires ou les vêtements longs. Enfin, aucune mesure isolée n’est efficace à 100%. C’est la somme d’actions individuelles et collectives qui réduit le nombre de moustiques, leur circulation et le nombre d’infections qu’ils transmettent.

    Trusmysciences

    Personnellement, je mélange 6 ou 7 gouttes d'H.E. d'Ylang-ylang dans 30 cl de crème “Nivéa soft“ et je mélange avec une cuillère inox dans un pot de verre. La protection dure 2 heures si on ne transpire pas.

  • Avec les bons produits de chez nous!

    Cake aux pruneaux et lardons de cansalade

    idéal en apéritif.

    Pour 6 personnes

    150 g de farine; 3 œufs, 15cl de lait

    80g de lardons; 80g de gruyère; 80g de pruneaux

    1 sachet de levure chimique; Moutarde; Thym

    Paprika; Huile de Tournesol

     Mélangez la farine, la levure et le paprika. Ajoutez les œufs et une cuillère de moutarde. Versez le lait et l’huile.

    Intégrez les pruneaux et le sel, puis la cansalade bien rôtie et le gruyère. Mettez le thym.

    Versez la pâte dans un moule à cake. Enfournez 45 minutes à 180°C.