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Opinions - Page 6

  • Quels aliments brûlent la graisse abdominale ?

    Il n'existe pas d'aliment miracle pour brûler facilement ses graisses et perdre son ventre comme par enchantement, comme l'explique Martine Cotinat dans Je veux perdre du ventre: "Le café et le thé vert sont bien connus pour être des brûleurs de graisses. Ils sont généralement utilisés pour potentialiser la fonte de la graisse lors de l’exercice. Attention, les effets pourraient s’inverser à plus forte dose, et aggraver aussi la réactivité au stress, les troubles du sommeil… Ne rêvez pas en pensant que des aliments miracles vont faciliter votre démarche, seule la modification nutritionnelle adéquate, associée à une augmentation de l’activité physique, peut vous aider à résoudre à long terme votre problème de graisse abdominale."

    Beaucoup de produits amincissants contiennent de la caféine ou du thé vert car ils stimulent la thermogenèse.

    D'autres aliments sont réputés pour être des brûleurs de graisses, comme l'ananas, en raison de la présence de bromélaïne, un mélange d'enzymes. Mais ces enzymes sont plutôt des protéases, qui digèrent les protéines.

    Réduire sa consommation de sucre est une bonne mesure à prendre. Plusieurs études montrent que les régimes qui limitent les glucides (low carb) aident à perdre de la graisse abdominale. Par exemple, une étude parue en 2015 sur 69 personnes en surpoids ou obèses a montré qu'un régime pauvre en glucides est plus efficace qu'un régime pauvre en graisses pour perdre de la graisse abdominale.

    Parmi les régimes low carb, le régime cétogène, riche en graisses, est reconnu comme étant un bon moyen pour perdre du poids. Une méta-analyse de 2013 a conclu que les régimes de type cétogène sont plus efficaces que les régimes pauvres en graisses pour la perte de poids.

    Toutefois, si vous limitez les glucides, veillez à consommer suffisamment de fibres. Une étude sur plus de 1100 personnes a montré qu'en augmentant ses apports en fibres solubles de 10 g il était possible de réduire de 3,7 % ses graisses viscérales. Les fibres nourrissent la flore intestinale qui est aussi votre alliée dans la perte de poids. Ainsi préférez les fruits entiers aux jus de fruits, en raison de leur composition en fibres.

    Le jeûne intermittent pour éliminer la graisse abdominale ?

    Le jeûne intermittent peut faciliter la perte de poids et de graisses viscérales. Mais encore faut-il bien réfléchir à la manière de répartir ses repas. Pour Martine Cotinat, "La solution, la plus simple, consiste à sauter le petit déjeuner, mais tout le monde n’arrive pas à tenir sans repas jusqu’au déjeuner. Pour bon nombre de personnes, il est plus simple de ne pas dîner." Mais, dans ce cas, il faudra réfléchir à répartir différemment ses portions de légumes sur la journée car "si vous ne consommez des légumes que sur un seul repas, à midi, vous n’obtiendrez pas la quantité adéquate bienfaitrice." Les seules solutions qui s'offrent à vous : rajouter des légumes le matin, augmenter la ration de légumes à midi ou transformer le goûter en dîner.

  • Sur mon autre blog

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2023/03/09/la-covid-repart-6432158.html

  • Battre le record de Jeanne???

    Moins d’une chance sur un million d’atteindre l’âge de 130 ans

    Le vin et le chocolat seraient-ils réellement les ingrédients secrets de la longévité, comme l’ont suggéré de nombreux médias ces deux derniers jours?

    Consommé avec modération, le chocolat noir à haute teneur en cacao présente effectivement des avantages pour la santé. Le magnésium contenu dans le chocolat aide à réduire le taux de cortisol plasmatique et donc, contribue à lutter contre le stress et l’anxiété. Il a également été prouvé que la consommation de chocolat réduit les risques d’infarctus du myocarde, et fait diminuer la pression artérielle.

    Plus il est riche en cacao, plus il contient d’antioxydants, qui neutralisent les radicaux libres et ralentissent le vieillissement cellulaire.

    Concernant le vin, il aurait lui aussi des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire (consommé avec modération, évidemment) grâce aux polyphénols qu’il contient. Mais la consommation d’alcool a aussi ses revers…

    Il est certain que l’alimentation tient un rôle clé dans la durée de vie d’un individu. Mais bien d’autres facteurs — sociaux, environnementaux, comportementaux, mais aussi génétiques — entrent en ligne de compte.

    "Quelques sujets peuvent atteindre la longévité grâce à une heureuse combinaison de polymorphismes qui leur permettent d’avoir un métabolisme efficace ou une réponse efficace à différents stress", concluait une étude publiée en 2016 dans Immunity & Ageing.

    Est-il possible de vivre au-delà de 122 ans? Une étude, réalisée en 2016 par le généticien Jan Vijg et son équipe de l’Albert Einstein College of Medicine de New York, a conclu que la survie au-delà de 125 ans était extrêmement improbable. " Les améliorations de la survie avec l’âge ont tendance à diminuer après 100 ans, et l’âge au décès de la personne la plus âgée du monde n’a pas augmenté depuis les années 1990.

    Nos résultats suggèrent fortement que la durée de vie maximale des humains est fixe et soumise à des contraintes naturelles", ont conclu les chercheurs. Cette théorie a toutefois été controversée, via la remise en question des méthodes statistiques utilisées.

    A contrario, une étude publiée en 2021 dans Royal Society Open Science a affirmé qu’il était possible de vivre au moins jusqu’à 130 ans, voire au-delà.

    Les résultats suggèrent d’ailleurs qu’il n’y aurait en fait pas de limite à la durée de la vie humaine. "Cela ne signifie pas pour autant que ces âges seront bientôt atteints, car la probabilité de survivre jusqu’à 130 ans, à condition d’atteindre 110 ans, est à peu près égale à celle de voir “face” à 20 lancers consécutifs d’une pièce de monnaie. Cet événement a une probabilité de moins d’un sur un million", nuancent toutefois les auteurs de l’étude.

    Source: Guinness World Records

  • Comme a dit Coluche

    "salauds de pauvres"

    La ZFE, (Zone à Faibles Emissions) est mise en place depuis le mois de janvier sur Toulouse.

    Conséquence grave: Vous n'avez peut-être plus le droit de circuler sur la commune de Toulouse !

    Mais si vous avez un gros 4X4 électrique à 100 000 €, pas de souci !

    Plusieurs actions autour de Toulouse: c'est pourquoi vous êtes attendu

    Mercredi 08 février de 07h30 à 08h45

    Rond-point d'Eurocentre à Castenau-d'Estretefonds

    -proche du péage-

    Vous serez là pour manifester votre incompréhension.

  • Comment faire dissoudre les associations qui combattent la France

    Les associations qui défendent soi-disant la laïcité ne cessent de combattre la France et les symboles chrétiens et veulent faire supprimer du paysage tout symbole religieux chrétien.

    Par contre, chacun peut constater qu’elles ne s’opposent jamais à l’expansion de l’Islam en France, que ce soit par la création de mosquées, ou par la demande d’avantages de plus en plus nombreux (nourriture halal dans les écoles, piscines réservées, port du voile en entreprise et dans les universités, etc.).

    Il convient donc de savoir comment il serait possible d’agir contre ces associations politiques et comment demander en justice leur dissolution.

    Il y aurait en fait deux axes principaux:

        La question de leur objet social, beaucoup trop vague, alors qu’elles s’octroient un pouvoir qu’aucune loi ne leur confère ;

        La question de leur représentativité, et de la nocivité de leur action politique.

        Attaquer les association laïques par " l’atteinte aux bonnes mœurs, et l’incitation à la haine ".

    En préalable, rappelons que selon l’article 3 de la loi du 1er juillet 1901:

    "Toute association fondée sur une cause ou en vue d’un objet illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui aurait pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national et à la forme républicaine du gouvernement, est nulle et de nul effet".

    Une association peut être dissoute par décret en Conseil des ministres, dans les cas suivants:

        Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ou propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encouragent cette discrimination, cette haine ou cette violence ;

        Agissements, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger ;

        Provocation à des manifestations armées dans la rue ;

        Association présentant, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées ;

        Association ayant pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’attenter par la force à la forme républicaine du gouvernement

    La notion d’atteinte aux bonnes mœurs serait une voie d’attaque de ces associations:

    – Elles provoquent à la discrimination, la haine et la violence envers les catholiques ;

    – Leur façon de se manifester peut les faire assimiler à des milices privées, puisqu’elles n’hésitent pas parfois à recourir à la violence, notamment en saccageant de plus en plus d’églises.

    Leur action porte gravement atteinte à de nombreux chrétiens et Français tout simplement.

    Or, le prolongement de la liberté de conscience est le droit pour chacun d’être protégé contre les atteintes à ses convictions religieuses ou philosophiques, et les musulmans ne se privent jamais d’invoquer " ce droit " à leur profit unique.

    Ce droit est consacré par les grands textes (article 10 de la Déclaration des droits de l’homme: "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes religieuses " ; l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 a surtout élevé le respect des croyances au rang de principe constitutionnel en énonçant: " La France assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances'.). Ce droit à la protection du sentiment religieux est aussi affirmé par les textes internationaux, notamment l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Sur le fondement de ces textes, le juge a consacré le droit au respect des croyances.

    Le Conseil constitutionnel considère que, si l’État " n’a pas à reconnaître officiellement ce droit, il doit au moins le constater, et en tolérer l’usage dans la mesure où ses propres lois n’en sont pas lésées " (Cons. const., 19 nov. 2004, n° 2004-505 DC: Rec. Cons. const. année, p. 173, note Sudre F. ; RFDA 2005, p. 34, note Chelini-Pont B. et Tawil E. ; Annuaire Droit et Religions, 2005, PU Aix-Marseille, p. 473.)

    Si, selon les penseurs de gauche, le principe de laïcité postule le pluralisme des valeurs, cela vaut donc également des valeurs chrétiennes.

    En droit international

    Au plan du droit international, "pour quelque sujet que l’on ravage un pays, on doit épargner les édifices qui font honneur à l’humanité" (De Vattel E., Le Droit des Gens ou principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des Nations et des Souverains, vol. II, livre III, chapitre IX, 1983, Genève, Institut Henry Dunant, p. 139).

    C’est ainsi que, posant un principe d’immunité des biens culturels, diverses conventions internationales prévoient que, même en cas de siège ou de bombardement, " toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour épargner (…) les édifices consacrés aux cultes, aux arts, aux sciences et à la bienfaisance, les monuments historiques " Convention (IV) de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre du 18 octobre 1907. Adde: convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé du 14 mai 1954 ; statut de la Cour pénale internationale, adopté à Rome le 17 juillet 1998, articles 8 (2) (b) et 8 (2) (e), qui qualifie de crime de guerre "le fait de lancer des attaques délibérées contre des bâtiments consacrés à la religion, à l’enseignement, à l’art, à la science ou à l’action caritative ou contre des monuments historiques".

    Or, pourquoi ces mesures de protection qui prévalent en cas de conflit armé ne prévaudraient pas, également en temps de paix, dès lors que l’objectif de destruction est identique?

    Les droits religieux existent. L’on ne peut pas le nier.

    Ce ne sont toutefois pas tous les édifices cultuels qui bénéficient d’une protection renforcée mais seulement ceux qui appartiennent au "patrimoine culturel ou spirituel des peuples" (Protocole additionnel I aux conventions de Genève de 1949, Genève, 8 juin 1977, art. 53), ce qui montre bien que les lieux de culte sont alors moins protégés en eux-mêmes, dans leur dimension sacrée, qu’en tant que biens culturels appartenant au patrimoine commun de l’humanité.

    Cette protection renforcée se justifie par la dimension symbolique de ces biens qui représentent la culture et la civilisation des peuples. Car à travers la destruction des lieux de culte et autres monuments historiques, c’est parfois l’identité même d’une civilisation que l’on cherche à anéantir, afin d’effacer toute trace de sa présence ou de son existence (Casier F., " Les régimes de protection en droit international humanitaire ", in La protection des biens culturels, ses aspects militaires et opérationnels et l’application aux situations hors conflits armés, Centre d’étude de droit militaire et de droit de la guerre, 22 mai 2014, www.ismllw-be.org/session/2014-05-22-CASIER%20F-Texte%20final.pdf ;Bugnion F., " La genèse de la protection juridique des biens culturels en cas de conflit armé dans le cadre du droit international humanitaire " – (www.icrc.org/fre/assets/files/other/irrc.pdf.).

    Par ailleurs, les statues de la Vierge présentent un caractère sacré, mais également un intérêt artistique et historique et la sécurisation et la protection du patrimoine est encouragée par l’UNESCO.

    Pour l’UNESCO le patrimoine immatériel religieux, du moins celui des grandes religions, apparaît comme la composante d’un ordre juridique transnational destiné à transcender les frontières étatiques nationales pour gouverner les relations internationales privées des personnes, indépendamment ou presque des souverainetés nationales.

    Le patrimoine religieux est ainsi porteur d’un ordre juridique transnational caractérisé par:

        une communauté de personnes suffisamment stable, identifiée et organisée pour asseoir le développement de normes adaptées ;

        une complétude et une autarcie assurées par l’existence d’un législateur, prenant la forme d’un pouvoir de commandement et d’une charte fondatrice et d’un juge ou, plus largement, d’une instance d’apaisement des conflits, selon les expressions employées par Rémy Libchaber dans son bel ouvrage L’ordre juridique et le discours du droit ;

        enfin, une relative autonomie par rapport aux ordres nationaux, ce qui renvoie aux règles de "relevance" étudiées notamment par Santi Romano.

    Le patrimoine immatériel religieux , dans sa dimension temporelle et transgénérationnelle, constitue un fonds commun ayant vocation à se transmettre de génération en génération et à se perpétuer en se renouvelant.

    Par ailleurs, si l’article 28 de la loi de 1905 interdit, pour l’avenir, d’élever ou d’apposer un signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions, les édifices antérieurs sont protégés.

    Afin de se prémunir contre le risque de dissipation, la loi de 1905 pose non seulement des règles d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité des édifices cultuels du moins lorsqu’ils sont classés au titre de la législation relative à la  protection des monuments historiques mais accorde encore un droit de préemption au profit des associations cultuelles, des communes, des départements, des musées et sociétés d’art et d’archéologie et de l’État ( L. 9 déc. 1905, art. 17).

    Cette dimension symbolique du lieu de culte justifie une protection renforcée des édifices cultuels envisagés en leur qualité de lieu de rassemblement.

        Quelle est la représentativité des associations dites " Laïques "?

    Dés lors que ces associations introduisent des actions visant à toucher la vie de tous, elles se doivent d’avoir une certaine représentativité.

    En effet, à quel titre subissent-elles un préjudice? D’où leur vient la prérogative de définir ce qu’est la laïcité pour la façonner judiciairement à leur seule volonté  alors que ce droit devrait plutôt revenir au parlement?

    Force est de constater, que sans en être expressément autorisées par la loi, elle se comportent comme les associations anti-racistes, qui peuvent agir sans avoir subi de préjudice propre.

    Un objet social général de " respect de la laïcité " est beaucoup trop vague, et de plus, le respect de la laïcité ne relève pas de leur compétence. Si la laïcité est garantie par la Constitution, aucun texte ne dit que ce sont " ces associations " qui sont chargées de la faire respecter, agissant ainsi comme une police des mœurs.

    Ces associations font de la "laïcité" un enjeu politique global qui motive leur engagement, mais le sectarisme, l’intolérance et la surenchère verbale qui les caractérisent masquent difficilement la faiblesse de leurs effectifs et de leurs moyens.

    Ces associations ne sont souvent que les émanations de loges maçonniques selon lesquelles  le cléricalisme obstiné et reconquérant de la hiérarchie vaticane doit être combattu: il ne faut manquer aucune occasion de le dénoncer et de s’y opposer. L’esprit de croisade survit encore, toujours aussi malfaisant. La laïcité constitue l’antidote le plus efficace contre les entreprises de recléricalisation, en France et en Europe " [[" Humanisme " n°223, septembre 1995.]].

    Ce ne sont la que quelques pistes juridiques, qu’il faudrait approfondir et peaufiner.

    Mais il faut surtout passer à l’action et bloquer l’action de ces associations devant les tribunaux ; tant que les accusations dont elles peuvent faire l’objet n’ont pas été traitées, il faut leur dénier ce pouvoir d’agir.

    https://www.ichtus.fr/la-laicite-dans-le-droit-francais

    Albert Nollet

  • Tarte aux framboises sans cuisson

    100 g de biscuits de type Petit Beurre

    100 g de beurre fondu

    30 cl de crème fleurette à 35% MG,  200 g de mascarpone ou fromage triple crème

    25 g de sucre glace, 200 g de coulis de framboises

    Quelques framboises pour décorer

    Dans le bol d'un mixeur, ou dans un sachet congélation, placer les biscuits puis les réduire en miettes.

    Ajoutez le beurre fondu aux miettes de biscuits puis mélanger jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène.

    Dans un plat à tarte graissé, versez uniformément la préparation précédente et réservez au frais pendant la préparation de la suite de la recette.

    À l'aide d'un robot, battre la crème liquide bien froide avec le mascarpone et le sucre glace jusqu'à l'obtention d'une crème bien ferme. Lorsque l'on retire le fouet, la crème doit former un bec d'oiseau à son extrémité.

    Déposez la crème sur la pâte à tarte et l'étaler. Versez le coulis de framboises à la surface de la tarte en faisant des disques de coulis. À l'aide de la lame d'un couteau, mélanger le coulis de framboises à la crème de manière à former des marbrures. Décorer avec quelques framboises.

    Laissez au frais deux heures au minimum avant dégustation.

  • BON A SAVOIR

    L’épidémie de bronchiolite a commencé à l’automne, mais plus tôt qu’habituellement. Son ampleur est cependant sans aucune commune mesure avec celle des années précédentes. Santé publique France souligne " la poursuite de l’augmentation des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans et des nombres de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolite très élevés et à des niveaux supérieurs à ceux observés aux pics épidémiques depuis plus de dix ans " [1]. Toutes les régions de la métropole sont aujourd’hui concernées notamment au nord de la France.

    QUELQUES RAPPELS UTILES

    Infection essentiellement due au virus respiratoire syncytial (VRS), la bronchiolite touche surtout les nourrissons de moins de 2 ans. Il s’agit d’une pathologie relativement fréquente puisque, en France, on estime que 30 % des enfants de moins de 2 ans en sont victimes chaque hiver [2].

     

    Cliniquement, le nourrisson présente une rhinite, puis une toux sèche avec une respiration bruyante ou sifflante à l’expiration plus ou moins associée à une gêne respiratoire avec ou sans fièvre. Il existe parfois une tachypnée et des signes de lutte respiratoire.

    Les examens complémentaires (radiographie thoracique, recherche de virus) ne sont habituellement pas nécessaires. L’évolution est dans la grande majorité des cas favorable, même si l’épisode dure assez longtemps, de 8 à 10 jours et que la toux peut persister pendant encore une quinzaine de jours.

    La prise en charge est symptomatique, en ambulatoire, reposant sur la désobstruction rhinopharyngée avec du sérum physiologique plusieurs fois par jour. Il est aussi recommandé de le faire boire régulièrement et de fractionner les repas pour maintenir une hydratation suffisante.  Ni les bronchodilatateurs, ni les corticoïdes, ni la kinésithérapie respiratoire ne sont recommandés et ce n’est qu’en cas de surinfection que la prescription d’antibiotiques peut se justifier. Les antitussifs et les mucorégulateurs sont contre-indiqués.

    DES CRITERES DE GRAVITE ET DE VULNERABILITE

    "Une consultation rapide auprès du pédiatre ou du médecin traitant est indispensable pour tout nourrisson qui présente une rhinite avec des difficultés respiratoires et/ou une fièvre et/ou des difficultés alimentaires avec diminution des quantités ingérées et/ou un changement de comportement", explique le Dr Marine Joras, pédiatre de ville.

    En cas de prématurité ou de pathologies cardiaques ou respiratoires, ou si le bébé a moins de 2 mois, un avis médical s'impose en urgence.

    Dans tous les cas, quel que soit l’âge, certains signes d’alerte doivent être recherchés et conduire à une consultation en urgence auprès du médecin traitant "s’il est rapidement disponible" ou aux urgences pédiatriques :

    1-    altération de l’état général : enfant fatigué, qui sourit moins, bouge moins, pleure beaucoup, est un peu " mou " ;

    2-   gène respiratoire avec tirage intercostal ;

    3-  fréquence respiratoire supérieure à 60/min ;

    4- diminution des rations ingérées (moins de la moitié des quantités habituelles) ;

    5- fièvre élevée et/ou mal tolérée.

    Mais, insiste le Dr Marine Joras, "dans certains cas – bébé prématuré, ou âgé de moins de six semaines ou fragile ou présentant une détresse respiratoire  – , il est important de rappeler qu’il ne faut pas que les parents aillent aux urgences par leurs propres moyens, mais qu'ils prennent l'avis du 15, car un transport médicalisé peut être nécessaire en raison d'un risque d'apnée ".

    CERTAINS SIGNES IMPOSENT QUANT A EUX L’APPEL SYSTEMATIQUE DU 15 :

        Pauses respiratoires ;

        Somnolence ;

        Lèvres cyanosées ;

        Refus alimentaire complet.

    De l’importance des mesures de prévention

    Si cette flambée épidémique actuelle peut être interprétée et expliquée de différentes façons, une chose est sûre, la fréquence des cas a été particulièrement basse lors des saisons correspondant aux plus fortes vagues de COVID-19. Une période où les gestes barrière ont été fortement conseillés et appliqués. Une enquête française [3] a ainsi montré que l’épidémie de bronchiolite de 2020-2021 a été beaucoup moins sévère avec un impact moindre sur le système de santé par rapport aux périodes précédentes (2015-2020).

    Si la bronchiolite peut être grave et requérir une hospitalisation chez le petit enfant, les adultes infectés par le VRS ou d’autres virus à tropisme respiratoire n’ont souvent qu’un simple rhume, voire aucun symptôme. Or, la bronchiolite est extrêmement contagieuse, le virus se transmettant facilement par la salive, la toux, les éternuements et les objets contaminés.

     

    Bien se laver les mains avant d’être en contact avec un nourrisson, éviter si possible de l’emmener dans des endroits publics confinés, aérer régulièrement, porter un masque en cas de rhume ou de toux, etc. sont autant de mesures préventives qui peuvent avoir un impact majeur.

    "Bonne nouvelle, il se trouve que ces mêmes précautions concernent aussi la COVID-19 et la grippe".

    D’après un entretien avec le Dr Marine Joras, pédiatre, Puteaux.

    Pour en savoir plus...

    [1] Bulletin épidémiologique bronchiolite, semaine 44. Saison 2022-2023. Santé publique France, 9 novembre 2022

    [2] VIDAL Reco Bronchiolite aiguë du nourrisson

    [3] Vaux S. Bronchiolitis epidemics in France during the SARS-CoV-2 pandemic: The 2020-2021 and 2021-2022 seasons. NIH, 2022 Sep; 52(6): 374-378. doi: 10.1016/j.idnow.2022.06.003.