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Opinions - Page 6

  • Nouvelle cuisine

    Quand je dis nouvelle cuisine, je parle des nouvelles recettes que l'on voit fleurir un peu partout et qui sont l'aménagement des recettes traditionnelles d'autrefois... quelques unes mérites d'être adoptées, surtout quand elles sont allégées, chose que la cuisine tradi ne permet pas...

    J'ai réussi à perdre 20 kg depuis le 13 février jusqu'à aujourd'hui mais, adieu mes bons petits plats mijotés.... je reprends l'alimentation habituelle dès novembre, en espérant ne pas  trop reprendre!  :-)

    Gâteaux aux myrtilles sans cuisson

    Pour 500 g fromage crémeux, type Philadelphia

    50 g de beurre fondu, 200 g de biscuits

    3 c. à soupe de confiture de myrtilles

    30 cl de crème liquide entière 30% MG

    150 g de myrtilles

    Émiettez les biscuits finement puis ajoutez le beurre fondu. Mélangez puis étalez au fond d'un moule à manqué. Réservez au frais pendant le reste de la préparation.

    Battre le fromage frais pour le détendre et ajoutez la confiture de myrtilles.

    Montez la crème liquide en chantilly bien ferme. L'incorporer délicatement à l'aide d'une maryse dans la préparation précédente.

    Versez ce mélange sur les biscuits et bien lisser. Cachez quelques myrtilles puis laissez prendre au frais au moins 4 heures (toute une nuit dans l'idéal).

    Avant de déguster, déposez des myrtilles fraîches par-dessus pour décorer

     

     

  • Méthodes naturelles contre les moustiques?

    Le moustique tigre s’établit de plus en plus en France. Et contrairement à ses " cousins", lui est actif le jour et ne fait pas de bruit en volant. Nombres de remèdes maison et naturels voient le jour sur Internet, afin d’éviter l’utilisation de produits chimiques. Mais existe-t-il des méthodes naturelles réellement efficaces pour repousser les moustiques?

    Cette année, comme en 2021, la population de moustiques est plus conséquente: la météo induite par le changement climatique. Comme l’année dernière, l’hiver a été plutôt doux et le printemps est arrivé précocement, ayant pour conséquence la mise-bas des oiseaux et des amphibiens plus tôt. Malheureusement, un épisode de froid et de gel a provoqué une mortalité des insectes, qui eux aussi avaient commencé leur cycle de reproduction. Les oiseaux et amphibiens se sont retrouvés sans ressources alimentaires. Les oiseaux, par exemple, ont alors abandonné leur couvaison.

    Mais les insectes, et notamment les moustiques dans notre cas, ne sont pas autant dérangés par l’alternance d’épisodes froids et chauds. En effet, leur cycle de reproduction est extrêmement court. La durée totale entre la ponte et l’émergence de l’adulte est fonction de l’espèce, mais surtout des conditions environnementales et de la température de l’eau, en particulier. Chez la plupart des espèces, cette durée est de 7 à 15 jours lorsque les conditions sont optimales. Le moustique tigre dans ces mêmes conditions peut émerger après 5 jours de développement et de croissance aquatique. Comme leurs prédateurs (oiseaux et amphibiens) étaient en nombre réduit, les moustiques ont pu proliférer.

    En France, 67 espèces sont recensées, mais trois familles principales se partagent l’hexagone — Anophèles, Culex et Aedes — et sont responsables des désagréments d’été ou de la transmission à l’être humain de maladies graves, comme la dengue. Ils ont tous en commun une physiologie, une biologie et des comportements similaires, notamment le fait que les femelles soient hématophages (se nourrissent du sang d’autres animaux vivants).

    Assoiffer les moustiques, seule solution naturelle efficace?

    Il faut savoir que les moustiques sont casaniers, et notamment le moustique tigre. Ils se développent particulièrement bien au contact de l’homme dans les zones urbaines. Le moustique se déplace peu et reste dans une zone d’un rayon de 150 mètres, l’endroit où il pique est donc très probablement proche de l’endroit où il est né. L’environnement urbain lui apporte tous les lieux de ponte et de repos dont il a besoin pour se développer.

    Pour se protéger des moustiques, la première des mesures à prendre, c’est d’être vigilant sur tout ce qui peut servir de "gite larvaire". On trouve des larves dans toutes les eaux stagnantes, où peuvent pondre les moustiques: marécages, creux d’arbres, vieux pneus, etc. Les eaux doivent être calmes (ce qui exclut la mer, les lacs aux eaux trop agitées, les rivières aux eaux trop vives, etc.), et les larves doivent pouvoir s’y nourrir. Mais il peut suffire aussi d’un sol humide, immergé plus de 3 semaines à la bonne saison, soit par une pluie abondante (10 mm/m²), soit par un phénomène accidentel (inondation, travaux). Quand ils sont immergés, les œufs (qui deviennent larves, puis nymphes) donnent naissance à des moustiques en moins de 10 jours ! Les œufs peuvent résister plusieurs mois en attendant l’eau. Mais sans eau stagnante, ils ne peuvent se développer.

    Dans les jardins privés, il faut donc prêter une attention particulière aux soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières qui peuvent être bouchées, etc. Pour les récipients impossibles à vider (puits, collecteurs d’eau de pluie ouverts…), on peut les couvrir hermétiquement avec de la toile moustiquaire ou, à défaut, recouvrir cette eau d’une fine couche d’huile: les larves ne peuvent plus respirer et meurent.

    Il est également possible de faire de la lutte biologique, c’est-à-dire d’utiliser les prédateurs naturels du moustique pour s’en débarrasser. Par exemple, les poissons comme les gambusies mangent les larves de moustiques. Il est alors intéressant d’en introduire dans les bassins où l’eau stagne, mais aussi de protéger les autres espèces prédatrices telles que les tritons, grenouilles, crapauds et salamandres. Il faut enfin se protéger physiquement, en choisissant les moyens les plus efficaces (répulsifs, moustiquaires, etc.).

    Quels sont les produits recommandés par l’OMS?

    Il faut savoir que lotions, sprays, huiles essentielles, bracelets, etc., bien que présentés sous des formes très différentes, sont d’abord et avant tout des produits biocides, soumis, comme tels, à une réglementation précise. Les produits naturels sont seulement considérés comme des solutions complémentaires par l’OMS.

    Concrètement, les produits biocides sont des produits chimiques ou des articles traités avec des produits chimiques, destinés à lutter contre des organismes nuisibles à l’homme. Ils contiennent ou génèrent une ou plusieurs substances actives responsables de leur action. Notons que pour les autorités sanitaires, les produits biocides qui bénéficient d’une autorisation sont considérés comme sûrs et efficaces.

    L’OMS recommande seulement les répulsifs, en application cutanée (en insistant sur le visage et la nuque) ou sur les vêtements. Ils renferment du DEET (N-diéthyl-3-méthylbenzamide), de l’IR3535 (esther éthylique de l’acide 3-[N-acétyl-N-butyl]-aminopropionique) ou de l’icaridine (1-piperidinecarboxylic acid, 2-(2-hydroxyethyl)- 1-méthylpropylester).

    Plus précisément, les produits à base de DEET (étiquetés 30% ou moins) doivent être appliqués seulement sur les parties du corps qui sont exposées, en évitant les zones près des yeux ou de la bouche. Ils ont une durée d’efficacité de 6 heures ou moins, pour les adultes et les enfants de plus de 12 ans ; et seulement de 3 heures ou moins chez les plus jeunes. Ils sont déconseillés chez les moins de 2 ans.

    Pour les produits à base d’icaridine, les mêmes précautions sont de rigueur. Leur durée d’efficacité varie selon la concentration du produit: pour ceux contenant 10% d’icaridine, c’est entre 3 à 5 heures alors que pour ceux contenant 20% d’icaridine, la durée est de 8 à 10 heures.

    Comme mentionné précédemment, on peut y associer des mesures d’appoint, qui seront pour la plupart des produits naturels moins efficaces et donc ne dispensant pas de la protection par insecticides sur les vêtements et moustiquaires, ainsi que la protection par répulsifs cutanés. On trouve des insecticides en bombes ou en diffuseur électrique, des raquettes électriques à l’intérieur des habitations; la climatisation et la ventilation (qui réduisent également les risques de piqûre); des spirales antimoustiques à la citronnelle ou des "serpentins fumigènes" à l’extérieur ou dans les vérandas.

    Enfin, les huiles essentielles ont une durée d’efficacité généralement comprise entre 20 minutes et moins de 2 heures. Elles ne constituent pas une solution à privilégier pour la protection contre les piqûres de moustiques. Mais lorsqu’elles sont homologuées, elles peuvent cependant représenter une solution pour des expositions de courte durée (moins de 2 heures).

    De surcroit, les produits à base d’huile de soja (étiquetés 2%) peuvent être utilisés par les femmes enceintes et les enfants à partir de deux ans. Leur efficacité est d’environ 3h ou moins. À l’inverse, il est fortement déconseillé d’utiliser certains objets ou produits, insuffisamment efficaces pour prévenir les piqûres de moustiques: appareils à ultrasons; rubans, papiers et autocollants gluants sans insecticide; bracelets anti-insectes contre les moustiques; vitamine B1 ou homéopathie.

    En balade, il est vivement recommandé de porter des vêtements amples, légers et couvrants, de couleur claire, surtout aux périodes d’activité des moustiques. Encore faut-il comprendre ce qui les attire pour se protéger efficacement.

    Ce qui attire les moustiques

    La lumière n‘attire pas vraiment les moustiques. En réalité, ce qui les attire quand la fenêtre est ouverte, c’est le CO2 qui en sort. D’ailleurs, un moustique tourne autour d’un être vivant, car il est attiré par le CO2 expiré lors de la respiration.

    De plus, nous ne sommes pas tous égaux face au risque de piqûre. Par exemple, concernant le moustique tigre, une étude japonaise de 2004 a démontré que ce dernier était particulièrement attiré par le groupe sanguin O. Ainsi, une personne de groupe O a 83,3% plus de risques de se faire piquer qu’une personne de groupe B, AB, ou A. Il faudra encore attendre avant d’avoir un répulsif personnalisé en fonction du groupe sanguin.

    Plus généralement, des scientifiques américains ont identifié plus de 340 odeurs émises par la peau humaine susceptibles d’attirer les moustiques. La sueur elle-même n’est pas un facteur d’attraction, mais elle peut révéler des odeurs, qui elles, peuvent attirer les moustiques. En particulier, la consommation de bière produit une odeur particulièrement appréciée par les moustiques.

    Alerte au moustique tigre

    Le moustique tigre (Aedes albopictus) est un moustique urbain, de plus en plus présent en France, qui se déplace peu. Sans compter qu’il est actif la journée, à l’inverse des autres moustiques, et qu’il ne fait pas de bruit en volant. La femelle pond dans de très petites quantités d’eau, principalement dans les jardins: l’équivalent d’un bouchon renversé lui suffit.

    Outre la nuisance indéniable qu’il entraîne, il est important de lutter contre la présence du moustique tigre en raison du risque épidémique qu’il représente. Le moustique tigre est, en effet, potentiellement "vecteur" des virus de la dengue, du Chikungunya, et du Zika. Ces maladies ne sont pas encore présentes en métropole, mais sévissent à plusieurs endroits du globe (avec des épidémies de dengue à la Réunion et en Martinique notamment). Elles peuvent être importées par des voyageurs porteurs du virus (ce qu’on appelle des cas importés).

    Si un cas de suspicion de dengue, Chikungunia ou Zika apparaît, le médecin le déclare immédiatement à l’ARS. Celle-ci déclenche une enquête de repérage du moustique autour du domicile du patient. Si le résultat d’analyses est positif, une opération de démoustication dans un rayon de 150 m est réalisée autour du domicile. Ces actions de démoustication ne peuvent pas être réalisées à l’échelle d’un quartier ou d’une commune. En effet, le moustique tigre ne peut pas être éradiqué, car ses larves sont résistantes à des conditions environnementales très défavorables. Ces traitements ne sont donc pas une solution durable pour réduire la nuisance, car ils n’ont aucun effet sur les œufs ni les larves de moustiques. Une nouvelle population de moustiques tigres (sains) apparaîtra donc dans les jours qui suivent l’opération.

    Sans compter que traiter régulièrement présenterait deux inconvénients importants: le développement d’une résistance aux traitements — les molécules risqueraient alors de ne plus être actives en cas d’épidémies ; le risque d’exposer la population riveraine à ces insecticides par des traitements répétés. Si le moustique tigre pique une personne malade, il peut transmettre le virus en piquant d’autres personnes (ce qu’on appellerait un cas autochtone). Cela pourrait être le début d’une épidémie.

    L’OMS lance une initiative visant à empêcher une nouvelle pandémie mondiale

    Les arbovirus sont peu connus pour la plupart d’entre nous, mais pour près de quatre milliards de personnes, ils représentent une menace mortelle. Les virus les plus courants sont responsables de certaines des maladies transmises par les moustiques les plus dangereuses au monde, telles que la dengue, la fièvre jaune, le chikungunya et le Zika. L’Initiative mondiale contre les arbovirus se concentrera sur la surveillance des risques, la prévention des pandémies, la préparation, la détection et la réponse, a déclaré l’agence des Nations Unies.

    Elle a insisté sur le fait qu’une action internationale est essentielle, étant donné "la fréquence et l’ampleur des épidémies" d’arbovirus, en particulier ceux qui sont transmis par les moustiques Aedes (moustique tigre). Leur portée s’accroît également, a averti l’OMS, sous l’effet du changement climatique, de la croissance démographique et de l’urbanisation croissante.

    Plusieurs nouveaux types de moustiquaires sont actuellement à l’essai, qui sont imprégnées de pyréthrinoïdes (toujours très efficaces pour tuer les moustiques) et d’un autre produit chimique, un agent stérilisant ou un insecticide.

    De plus, une entreprise a imaginé un appât ciblé à base de sucre toxique, un piège installé en plein air pour attirer et tuer les moustiques. Ces appâts sont actuellement testés au Mali, en Zambie et au Kenya, et semblent déjà très prometteurs.

    Un autre outil voit le jour: les endectocides. Une fois qu’une personne les a ingérés, ces médicaments agissent sur les moustiques qui la piquent. Initialement utilisée pour traiter l’onchocercose, l’ivermectine, qui est l’endectocide le plus étudié à ce jour, semble également avoir un effet toxique sur les moustiques. "Les moustiques capturés qui avaient piqué des personnes ayant pris de l’ivermectine avaient du mal à survivre", indique le Dr Sunil Parikh, professeur associé en épidémiologie et en maladies infectieuses à la Yale School of Public Health, dans un communiqué de l’OMS.

    En conclusion, il n’existe pas de méthodes naturelles réellement efficaces pour se protéger complètement des piqûres de moustiques. Éviter que des eaux stagnantes persistent permet de réduire de façon importante le nombre de moustiques dans l’environnement immédiat. Seule la citronnelle est reconnue pour éloigner efficacement les moustiques. Certaines huiles essentielles sont homologuées, mais leur durée d’efficacité n’est pas certaine.

    Le recours à des produits chimiques, biocides, semble donc être le seul moyen efficace pour se protéger. Les moyens physiques le sont aussi, notamment les moustiquaires ou les vêtements longs. Enfin, aucune mesure isolée n’est efficace à 100%. C’est la somme d’actions individuelles et collectives qui réduit le nombre de moustiques, leur circulation et le nombre d’infections qu’ils transmettent.

    Trusmysciences

    Personnellement, je mélange 6 ou 7 gouttes d'H.E. d'Ylang-ylang dans 30 cl de crème “Nivéa soft“ et je mélange avec une cuillère inox dans un pot de verre. La protection dure 2 heures si on ne transpire pas.

  • Avec les bons produits de chez nous!

    Cake aux pruneaux et lardons de cansalade

    idéal en apéritif.

    Pour 6 personnes

    150 g de farine; 3 œufs, 15cl de lait

    80g de lardons; 80g de gruyère; 80g de pruneaux

    1 sachet de levure chimique; Moutarde; Thym

    Paprika; Huile de Tournesol

     Mélangez la farine, la levure et le paprika. Ajoutez les œufs et une cuillère de moutarde. Versez le lait et l’huile.

    Intégrez les pruneaux et le sel, puis la cansalade bien rôtie et le gruyère. Mettez le thym.

    Versez la pâte dans un moule à cake. Enfournez 45 minutes à 180°C.

  • Le fer et l'alimentation

    Ce qu’il faut privilégier pour favoriser l’assimilation du fer :

    Les fruits et légumes frais riches en vitamine C (poivrons, choux, kiwi, orange), les légumes riches en vitamines A (patates douces, carottes, épinard, potiron), mais surtout les produits animaux (viande de bœuf, de volaille, poisson, fruits de mer) favorisent grandement l’absorption du fer.

    La consommation de vitamine C n’a pas semblé non plus favoriser l’assimilation du fer dans nos expérimentations sur une purée de pois chiche (réalisées sur modèle cellulaire et non organisme entier). En revanche, l’acidification de la purée de pois chiche (ou celle de houmous) par du jus de citron a accru la biodisponibilité du fer.

    L’absorption du fer est plus importante pour la purée de pois chiche que pour le houmous, mélange de pois chiche et de purée de sésame. La purée de sésame contient en effet de l’acide phytique, ce qui accroît la rétention du fer par la matrice alimentaire. Quant à l’action positive du jus de citron, notre hypothèse est que l’acidification a permis de libérer une partie du fer “complexé“.

    Quelles solutions nutraceutiques pour les régimes sans viande?

    Idéalement, hors de tout choix éthique, spirituel et cultuel, pour la question des apports en fer, il serait préférable d’être flexitarien et d’apporter de manière régulière un peu de viande. Si votre régime est non carné, veillez donc de temps à autre à surveiller votre état de réserve de fer (taux de ferritine) par une analyse sanguine.

    Il existe de nombreux compléments alimentaires, tels que les lactates de fer, citrate de fer, gluconate de fer ou sulfate de fer qui présentent de bonnes biodisponibilités – mais la prise de ces sels de fer induisent des effets secondaires (irritation du colon, etc.)

    Son association avec de l’acide folique (vitamine B9) semble accroître encore la performance de l’absorption du fer.

    Nutri-score: des limites importantes sur la question du fer

    En 2022, le NutriScore s’est imposé comme un acteur majeur dans les habitudes alimentaires des Français. Il permit d’améliorer les indices de qualité nutritionnelle des paniers des consommateurs et de réduire les calories, sucres et matière grasse saturée ingérées. Un impact qui s’observe aussi dans le reste de l’Europe.

    Toutefois, à côté de ces atouts, le Nutri-score pose un vrai questionnement en ce qui concerne le fer. Les apports et fer ou la présence de complexants des minéraux qui en limitent l’absorption (phytates et oxalate généralement présents dans les légumes et légumineuses) n’y sont pas pris en compte.

    La preuve par l’exemple, en comparant l’assimilation du fer et sa biodisponibilité pour deux aliments l’un jugé excellent d’un point de vue nutritionnel selon le Nutri-score, l’autre à éviter. Le consommateur ne dispose ainsi pas de repères simples pour le guider sur la question du fer.

    Pois chiches: Nutri-score A mais faible biodisponibilité du fer :

    Prenons une boite de conserve de pois chiches cuits, prêts à être réchauffés. Son Nutri-score est A : peu de lipides (3 g/100 g), encore moins d’acides gras saturés (moins de 0,3 g/100 g), des glucides (17,7 g/100 g) mais peu de sucres (0,3 g/100 g), des protéines en quantité non négligeable (8,3 g/100 g) et surtout beaucoup de fibres (8,2 g/100 g) (données Ciqual). Mais très peu de fer : 1,3 mg/100 g ! Et un fer très peu biodisponible, de 10 à 30 fois moins que pour un fer d’origine animale.

    Boudin noir : Nutri-score D mais forte biodisponibilité du fer:

    Le boudin noir est, lui, une source de fer importante (16,1 mg par 100 g de boudin poêlé) et fortement assimilable: environ 30% du fer en moyenne est biodisponible. Sur cette grande quantité, 85% sont un fer héminique. Mais son Nutri-score n’engage pas à sa consommation… Certes riches en protéine (11,3 g/100 g), il est classé D en raison de sa teneur en lipides (19,4 g/100 g), et surtout de sa forte teneur en sel (1,5 g/100 g). L’absence de fibre aggrave le score. En ajoutant des pommes (donc des fibres), le Nutri-score s’améliore toutefois et passe à C.

    Que faut-il manger pour éviter les carences en fer? Il n’y a pas d’aliment miracle…

    Mangez si possible de temps à autre des produits carnés, sources efficaces d’apport en fer, accompagné d’un fruit frais ou d’un légume frais riche en vitamine C. Mais évitez, dans un même repas, de mêler des produits laitiers avec vos légumineuses, votre houmous, vos viandes. Éviter également vin, thé, café pour favoriser vos apports.

    Faites tremper vos légumineuses (pois chiche, haricots rouges, noirs ou blancs, fèves, flageolets, lentilles, soja en graine) 48 h et changez l’eau fréquemment. Pour les pois chiches, choisissez une cuisson en cocotte-minute avec un ajout d’une pincée de bicarbonate dans l’eau. À la purée de pois chiche et de sésame, ajoutez un jus de citron frais pour favoriser l’assimilation du fer.

    Si votre régime alimentaire exclut les viandes, attention aux compléments nutraceutiques pour corriger vos apports déficients en fer : ceux-ci provoquent des irritations coloniques et d’autres inconforts. Seul le bis-glycinate de fer semble apporter une solution sécurisée et efficace.

    Attention également à ne pas abuser de viande. Il existe une relation claire entre cancer du côlon et consommation de viande rouge (riche en fer héminique). N’oublions pas que le fer est pro-oxydant: ces cancers pourraient être dus à l’oxydation de lipides de la membrane des cellules du colon.

    “La vérité se trouve au milieu“! La nutrition consiste en l’art d’équilibrer: un peu, de tout, raisonnablement, et de façon adaptée aux besoins spécifiques de chacun.

    D'après un article de Philippe Cayot: Professeur des Universités en Chimie & Formulation des Aliments et Chimie des Procédés Alimentaires, Institut Agro Dijon

    The Conversation FR.

  • N'emmenez plus vos enfants voir les derniers Dysney!

    Voici ce qui les attends:

    Disney : la Fée Bleue était blanche et blonde, elle est devenue noire et chauve

    Disney + est vraiment une mine d’or quand il s’agit de faire plus d’inclusivité.

    Au moins, on ne peut pas reprocher à sa directrice ne pas avoir tenu sa parole.

    À chaque fois que l’on pense que Disney a touché le fond, ils continuent à creuser au nom de la sacro-saint inclusivité. Déjà que pour le dernier Aladin (pas celui avec Kev Adams), ils ont rajouté une chanson pour suivre la tendance féministe.

    Je vais peut-être en surprendre certains mais, à la limite, j’accepte plus facilement les idées « woke » dans la série What if…? de MARVEL STUDIOS.

    Pour la simple raison que MARVEL joue sur la multitude d’univers, un peu à la manière de Sliders,  pour ceux qui connaissent la série.

    Mais revenons à la nouvelle pépite de Disney +. Fini les films au cinéma, Disney préfère investir dans sa plateforme de téléchargement même pour ses films. Et après avoir modernisé La Belle et la Bête ou bien encore Le Roi Lion, place à Pinocchio.

    La bande-annonce démarrait pourtant bien ! Tom Hanks crédible en Gepetto, un Jiminy Cricket en images de synthèse convaincant, des décors féériques, la magie semblait bien là !

    Jusqu’à 1 minute 25 secondes et l’apparition de la Fée bleue ! Oubliez la jolie blonde aux yeux bleus, place à une chauve noire.

    https://www.youtube.com/watch?v=4BZo3cFYNaU

    Inutile de dire que c’est ce qui interpelle le plus ! Les gamins vont faire des cauchemars en voyant ce qu’a fait Disney de la Fée bleue !

    D’ailleurs, c’est sans surprise que cette Fée bleue noire et chauve suscite nombre de réactions. Et comme d’habitude, si on critique sa présence, c’est du racisme ! Eh oui, c’est du racisme que de remplacer un personnage iconique et reconnaissable par une noire chauve sans charisme, à la manière du dernier James Bond.

    La Fée est censée avoir une présence rassurante. De plus, Pinocchio est une œuvre datant de 1881, écrite par l’italien Carlo Collodi.

    Donc, nous parlons d’une histoire écrite dans la Toscane du XIXe siècle. Le prétexte de la présence de noirs est un peu dur à gober.

    Il s’agit une nouvelle fois d’un caprice de nos amis « dégénérés » et surtout c’est une pure provocation.

    Si la présence de Will Smith en Génie d’Aladin est mieux passée, cela s’explique par une volonté de se rapprocher du dessin animé original.

    Ainsi le Génie est de couleur bleue comme celui doublé par « feu » Robin Williams. Tandis que là, il n’y a aucune justification pour un tel changement qui est, pour le coup, bien visible et assumé à l’écran. De plus, je ne vois pas en quoi changer la couleur de peau de la Fée bleue va améliorer la représentation des noirs. Et enfin, depuis quand la couleur noire doit caractériser un personnage ?

    Franchement, je me demande quelles seront les prochaines pépites de Disney +?

    Quentin Journeaux