Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Opinions - Page 4

  • A69 : les juges doivent-ils être responsables devant le peuple?

    Contre toute logique et contre tout bon sens, le Tribunal Administratif de Toulouse a décidé de suspendre la construction de l'autoroute A69 Castres-Toulouse. Le Tribunal va ainsi à l'encontre des 14 recours précédents tous rejetés, et du Conseil d'État qui avait validé la déclaration d'utilité publique. Il va à l'encontre de la volonté de la majorité des élus et des entreprises de cette zone enclavée.

    Mille personnes se retrouvent au chômage, soixante-dix pour cent des ouvrages d'art sont déjà finis (va-t-on les détruire?), trois-cents millions d’euros ont été engagés sur quatre-cent-cinquante, pour rien si le tribunal persistait...

    Ainsi les juges ont littéralement décidé que le prix du péage faisait perdre à l’autoroute son utilité publique ! Qui sont ces juges qui veulent faire la Loi ? Cette triste histoire rappelle d'autres chantiers, déjà interdits par la justice (les toulousains se souviennent sûrement de ce pont qui n'a jamais pu voir le jour à cause de 22 tritons dorés...). Doit-on en conclure que la France est condamnée par les juges à se momifier, ne plus évoluer, et qu'aucune infrastructure n'est désormais plus envisageable? Ce n'est pas notre vision de l'intérêt général.

    Arthur COTTREL déclare: "On savait déjà la Justice judiciaire gangrénée par l’idéologie d’extrême-gauche, voilà maintenant qu’elle s’étend à la Justice administrative. Si les juges veulent prendre le pouvoir et faire la Loi à la place des élus, ne devraient-ils pas eux-mêmes se soumettre d’une façon ou d’une autre à une véritable forme de responsabilité devant le Peuple, en encourant sa sanction?".

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • BRAVO!

    bravo.gif

    Une députée proteste contre l’interdiction du foie gras à l’Assemblée nationale

    Ce 24 février, la députée du Lot-et-Garonne Hélène Laporte a interpellé par courrier Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour protester contre une charte interdisant le foie gras à la cantine de l’Assemblée nationale. En effet, Yaël Braun-Pivet a signé, en janvier 2024, la charte Etica de l’ONG Welfarm. Cette dernière est censée " accompagner les acteurs de la restauration collective afin de les aider à s’assurer que leurs approvisionnements sont orientés vers des produits plus respectueux du bien-être animal ".

    Après Tournefeuille (hélés, hélas, hélas,) et Montpellier en Occitanie, l’Assemblée nationale a décidé d’adhérer à ce texte. Or, ce dernier préconiserait entre autres de "bannir des “produits de qualité et durables” la liste de produits suivants qui ne respectent pas les fondamentaux du bien-être animal : produits issus du gavage des canards et des oies (foie gras, magret, confit)".

    Hélène Laporte, à l’instar d’autres députés de la région, regrette que "des produits qui s’inscrivent pleinement dans LA CULTURE GASTRONOMIQUE DE NOS REGIONS soient exclus des sites de restauration".

     Selon elle, les motifs invoqués par l’association seraient " erronés, comme l’ont démontré à de nombreuses reprises les représentants de nos filières d’excellence ". Pourtant, de son côté, la présidence de l’Assemblée nationale a nié toute proscription du foie gras dans les cantines de l’institution, affirmant que des centaines de kilos de ce produit avaient été préparés au cours de l’année dernière.

  • Suivez le coq

    Quand vous allez chez votre boucher, vous lui demandez de vous fournir le code de l’abattoir où il se fournit, vous rentrez ce code dans votre application SUIVEZ le COQ et vous pourrez lire immédiatement si votre viande est halal ou pas. Téléchargez sur votre smartphone, appelée SUIVEZ le COQ et dont la mise en œuvre est facile.

    Quand vous achetez un produit halal, vous devez savoir que l’animal a été égorgé vivant, alors que dans la méthode traditionnelle (et légale), l’animal est d’abord rendu inconscient, donc il n’est pas stressé. (SAUVEZ le bien-être animal, ce sont des êtres sensibles comme nous).

    1°) Le stress pré-abattage rend la viande dure.

    2°) Avec l’abattage rituel, il y a des risques sanitaires à cause de la bactérie Escherichia COLI présente dans tous les estomacs et cette bactérie est très dangereuse, notamment pour les enfants (maladie du HAMBURGER). Voir le replay de l’émission : Envoyé Spécial de Élise LUCET d’Antenne 2 (La VIANDE dans TOUS ses ÉTATS).

    3°) Vous financez sans le savoir la propagation de l’islam et de la CHARIA en France.

    Pourquoi la viande halal n’est pas étiquetée, afin de savoir si elle est halal ou pas? Grâce à Monsieur Bruno Le MAIRE qui, quand il était ministres de l’Agriculture, a refusé l’étiquetage des viandes.

    L'association participe aux côtés de Monsieur Alain de PERETTI au développement de l’usage de l’application SUIVEZ le COQ pour ainsi débusquer les abattoirs ne respectant pas l’abattage traditionnel.

    Alain Guillon

    Association Detracipa

  • Noël est notre histoire

    Noël est notre histoire, Noël est un espoir,

    Et du Ciel à la Terre, il est plaisant de voir

    Cette étrange lumière descendant sur nos âmes

    Qui, dans notre foyer, brûle d’une tendre flamme.

     

    Noël nous appartient, que l’on y croie ou non,

    Nous devons en garder l’authentique tradition,

    Comme d’autres encore qui, toutes, définissent

    La Nation véridique, de nos vies fondatrice.

     

    Noël raconte ainsi les soirées d’autrefois,

    Faisant taire le présent et son rythme sans foi,

    Du sapin à la table, nous réparons le temps,

    Pourvu que ce miracle dure plus qu’un instant.

     

    Noël pour les familles et les cœurs en hiver

    C’est un cadeau sacré, une bonne prière,

    Une force soudaine réveillant le courage

    D’affirmer nos valeurs contre les noirs présages.

     

    Noël ne peut mourir ou alors nous mourrons,

    Parce qu’en le tuant nous tous, nous nous tuerons.

    Alors joyeux Noël, joueuse Nativité,

    Que vous croyez ou pas, vous êtes tous invités…

    Charles Demassieux

     

  • Prix du cacao

    Les Français vont-ils devoir réduire leur consommation de chocolat?

    Entre janvier et octobre 2024, le prix du cacao a augmenté de 127%. Du jamais vu dans l’histoire du chocolat, qui porte bien son nom d’"or brun". A l’approche de Noël, les gourmands devront-ils freiner leurs achats?

    Par Bertille Vaur

    "Il semblerait que 90% des personnes aiment le chocolat, et que les 10% restants seraient des menteurs", s’exclame une moniale de l’abbaye de Bonneval au sein de laquelle du chocolat est fabriqué depuis 1878. Pourtant, les consommateurs de chocolat vont bientôt devoir choisir entre leur portefeuille et leur aliment favori.

    Depuis octobre 2023, le prix de la fève de cacao a augmenté de 143%. En quelques mois, la valeur de cette fève est passée de 2 500 euros la tonne, à plus de 12 000 euros. Une hausse considérable qui devrait bientôt se répercuter dans les grandes surfaces. Cette échéance s’explique par le délai entre la récolte, la transformation post-récolte (fermentation et séchage), l’exportation, la mise en stock, la transformation, la fabrication du chocolat puis la mise en rayon.

    Cultivé majoritairement en Afrique de l’Ouest, le cacao est consommé, en grande partie, en Europe et aux États-Unis. En 2023, les Français, qui en sont particulièrement friands, ont consommé 12,5kg de chocolat en moyenne par foyer. Mais, depuis 2013, un nouveau marché est apparu en Chine entraînant une hausse des prix pour répondre à la demande.

    Dereglement climatique, speculation: les raisons de la hausse du cacao

    Le dérèglement climatique explique cette envolée du coût de la fève de cacao. Alors que la Côte d’Ivoire et le Ghana se partagent plus de 60% du marché de matières premières, ces deux pays ont été victimes de conditions météorologiques très mauvaises qui ont eu un impact important sur la production de cacao. En juillet 2023, des pluies torrentielles se sont abattues sur la Côte d’Ivoire provoquant la chute des fleurs à peine formées et la diffusion de pourriture brune des cabosses du cacaoyer, une maladie causée par un champignon nocif. La longue période de sécheresse qui a suivi a aussi affecté le cacaoyer qui a besoin d’eau pour son développement et celui de ses fruits.

    La deuxième raison qui explique cette hausse des prix est la mauvaise anticipation des demandes. Le prix d’achat assez bas du cacao ces dernières années a incité de nombreux agriculteurs à diversifier leurs cultures. Ils ont réduit leur production de cacao pour se tourner vers les plantations de bananiers et la récolte d’huile de palme. En 2024, l’écart entre l’offre et la demande devrait atteindre un volume de 423 000 tonnes de cacao. Depuis quatre ans, la demande mondiale de chocolat dépasse l’offre. Les stocks mondiaux baissent significativement ce qui crée un déséquilibre sur le marché et beaucoup de spéculation.

    Diversifier les chocolats: une option choisie par les moniales de Bonneval

    Avant les consommateurs, la hausse des prix de la fève de cacao affecte d’abord les chocolatiers, qui craignent aussi une possible taxe sur les sucres. Au fond d’une vallée de l’Aveyron, au sein de l’une des plus anciennes chocolateries de France, les vingt-quatre moniales de l’abbaye de Bonneval, ont choisi de réorienter leur production sur certains chocolats pralinés pour faire face à cette hausse des prix. La chocolaterie est leur principal gagne-pain".

    ASTUCE: remplacez le chocolat par de la caroube, que l'on trouve dans les boutiques de diététiques –sous forme de poudre- produit qui a un fort goût de chocolat, est beaucoup moins cher et, qui plus est, est moins calorique!

  • PHILIPPINE, 19 ans

    Elle était scout et guide de France, "toujours partante et disponible s’il y avait besoin de faire quoi que ce soit ou pour motiver les autres" ; issue d’une famille de 6 enfants, Philippine était une brillante étudiante à l’Université Paris-Dauphine.

    Vendredi de la semaine dernière, après son déjeuner au restaurant universitaire, et comme elle aimait souvent le faire, elle choisit de rentrer à son appartement d’étudiante à pied via un détour-promenade par le proche Bois de Boulogne; elle devait ensuite rejoindre ses parents pour dîner et passer le week-end en banlieue parisienne. Ils ne la verront jamais arriver.

    ILS NE LA VERRONT PLUS JAMAIS.

    Philippine a croisé le chemin d’un homme qui n’aurait jamais dû être là.

    Jamais sans les défaillances idéologiques d’État: marocain sous OQTF (obligation de quitter le territoire français), non exécutée comme 94% d’entre elles, et tout juste libéré de prison pour un viol dans les mêmes circonstances, dont il n’a purgé que 5 ans sur 7, car libéré par anticipation par la justice française.

     On aimerait se dire que cette tragédie est isolée, plus encore qu’elle est la dernière, et celle de trop. Mais elle est comme tant d’autres soi-disant " faits divers ", comme Lola, 12 ans, il y a deux ans (tuée par une personne algérienne sous OQTF), comme Thomas 16 ans, comme Matisse 16 ans, et tant d’autres.

    Ce nouveau drame est la conséquence directe de maladies idéologiques qui détruisent notre peuple, qui tuent ou laisse tuer ses enfants.

    Face à ces drames, nous savons pourquoi nous défendons les valeurs patriotes, celles d’un ordre juste et de bon sens, qui sait aimer et protéger ses enfants, son propre peuple.

    Soutenons en pensée le désarroi de cette famille brutalement endeuillée, et si digne.

    Des rassemblements d’hommage à Philippine sont prévus en divers lieux de France, et notamment :

    ce samedi 28 sept.:

    • Aix-en-Provence, 10h, Nouveau Palais de Justice ;
    • Vienne, 10h, place Charles de Gaulle,
    • Bordeaux, 15h, place de la Bourse ;

    ce dimanche 29 sept. :

    • Lille, 15h, place Rihour,
    • Paris, 15h, place Denfert,
    • Nice, 15h, place Garibaldi,

    ce lundi 30 sept. :

    • Angers, 18h30, place du Ralliement.

    … et peut-être dans votre ville?

     

    Repose en paix Philippine.

     

    Puisse l’électrochoc de ta mort servir à corriger ceux qui en ont besoin parmi les vivants.

  • Manquera-t-on de bière demain à cause du changement climatique?

    Une étude menée en Alsace montre que le changement climatique aura des effets significatifs sur le secteur brassicole. Dans cette région, les récoltes de malt et de houblon seront affectées, de même que les conditions de production industrielle. Dans le même temps, les goûts des consommateurs sont en train de changer.

    Les amateurs de bière n’auront pas manqué de remarquer la profonde mutation que connaît le secteur brassicole depuis quelques années. Elle se manifeste principalement par ce qui a été nommé la "craft beer revolution", autrement dit la multiplication des micro-brasseries artisanales.

    Il en a découlé une diversification des styles de bières, produites tant par ces nouvelles micro-brasseries que par des groupes multinationaux qui s’en inspirent, pour le plus grand plaisir des palais à la recherche de nouvelles saveurs. Un élément pourrait néanmoins venir perturber cette évolution : le changement climatique.

    Une étude que nous avons menée en 2020 en Alsace met en effet en évidence diverses conséquences que le changement climatique peut avoir sur le secteur brassicole.

    Selon le niveau de la filière concernée, on peut distinguer trois types d’effets :

        les impacts agricoles portant sur l’approvisionnement en matières premières,

        les impacts industriels dédiés aux processus de brassage

        et les impacts indirects résultant de la modification des attentes des consommateurs.

    LE MALT ET LE HOUBLON MENACES

    D’après mes entretiens, les plus forts effets du changement climatique sont à redouter dès l’amont de la filière :

    " Les plus gros risques pour la bière, c’est sur l’agriculture ", m’a ainsi assuré un brasseur.

    Ces risques portent à la fois sur la quantité et sur la qualité de l’approvisionnement en malt (produit principalement à partir d’orge) et en houblon, les principales matières premières qui composent la bière après l’eau.

    Ce sont notamment les périodes de sécheresse qui inquiètent. Les rendements de l’orge et du houblon pourraient être significativement réduits par une baisse des précipitations estivales, justement annoncées par les projections climatiques dans la région.

    gros plan branche de houblon

    Cônes de houblon. Stanzilla -- Own work/Wikimedia, CC BY-NC-SA

    Sur l’aspect qualitatif, c’est davantage le houblon qui concentre les préoccupations. Alors qu’il est utilisé en grande partie pour donner son amertume à la bière, les fortes températures, appelées à être de plus en plus courantes, entraînent une baisse de la concentration des acides alpha, molécules responsables de cette amertume.

    gros plan sur un tas de grains de malt

    Pour se prémunir d’un approvisionnement déficient en quantité ou qualité, certains brasseurs envisagent – voire testent déjà – plusieurs mesures. Une première réponse est de changer de fournisseurs, afin de faire venir les matières premières de régions moins affectées, comme le Royaume-Uni. Une stratégie qui ne suffira pas à long terme, si les brasseurs du monde entier se tournent vers le voisin britannique pour s’approvisionner.

    plan serré sur une fleur

    L’autre piste évoquée consiste à optimiser les processus de production, voire modifier les recettes, afin de limiter la quantité de matières premières nécessaires. Ce qui aboutirait à des bières moins fortes – qui dit moins de sucres apportés par le malt pour la fermentation dit moins d’alcool produit – ou moins houblonnées. Un brasseur va même jusqu’à expérimenter des bières sans houblon, qu’il remplace par de l’achillée mille-feuille ou du lierre terrestre pour aromatiser.

    Les impacts industriels

    Si les conséquences du changement climatique sur la production de bière en elle-même semblent moins prononcées que sur l’amont agricole, elles ne sont pas négligeables.

    L’eau, premier ingrédient de la bière puisqu’elle en compose 90 à 95 % de la masse des ingrédients, est la principale problématique en la matière. Une brasserie efficiente consommera ainsi entre 4 et 7 litres d’eau pour produire 1 litre de bière : face à l’intensification des sécheresses, de nombreux brasseurs craignent de se voir imposer des restrictions d’eau qui les forceraient à arrêter ou réduire leur activité pendant l’été. Des mesures d’économies sont alors entreprises, la plus répandue étant de récupérer l’eau de refroidissement.

    Une autre difficulté peut provenir des fortes chaleurs : les cuves de fermentation doivent être maintenues à une température relativement constante et fraîche (4-13 °C pour la fermentation basse et 16-24 °C pour la fermentation haute).

    Sur ce point, la popularité des bières de fermentation haute dans le monde de la brasserie artisanale (bières souvent plus fortes en alcool et en goût, IPA par exemple) pourrait rendre ces dernières moins vulnérables aux fortes chaleurs que les grandes brasseries les plus industrialisées, qui ont fondé leur croissance sur le développement de bières de fermentation basse, qui nécessite plus d’énergie en cas de fortes chaleurs : c’est le cas des lagers, bières généralement moins fortes et visant essentiellement le rafraîchissement:

    "Le refroidissement est une question, parce que sur les consommations électriques, ça pèse environ un tiers de la consommation électrique" constate un brasseur.

    Si aucun des brasseurs rencontrés n’avait rencontré ce cas extrême lors de nos échanges, des températures trop élevées peuvent également aller jusqu’à rendre impossible un refroidissement suffisant. Le choix peut alors être fait de mettre en pause la production pendant les mois les plus chauds, mais ce sont surtout des mesures structurelles qui sont mises en avant pour réduire les besoins en froid et donc la consommation énergétique (isolation notamment).

    Une stratégie peut aussi être de sécuriser l’accès à une électricité propre et peu chère car autoproduite, en installant des panneaux photovoltaïques sur le toit de la brasserie par exemple.

    DES CONSOMMATEURS PLUS EXIGEANTS

    Enfin, au-delà de ces impacts directs, le changement climatique engendre d’autres effets indirects sur le secteur brassicole. Il s’agit de s’adapter aux évolutions que ces perturbations entraînent au niveau de la consommation.

    Si la bière est généralement considérée comme une boisson rafraîchissante, l’alcool qu’elle contient est peu recherché en période de canicule et les bars moins fréquentés. Ce comportement concorde d’ailleurs avec les recommandations publiques. Selon certains brasseurs interrogés, le développement de bières sans alcool vise ainsi explicitement à s’adapter à cette évolution de la demande lors des fortes chaleurs.

    verre qui est en train d’être rempli de bière

    La consommation d’alcool a tendance à diminuer en période de fortes chaleurs.

    Surtout, la médiatisation du changement climatique a fait naître de nouvelles attentes de durabilité, opportunités pour se déployer sur de nouveaux marchés (circuits courts, agriculture biologique, consigne pour réemploi des bouteilles) et se démarquer de ses concurrents en communiquant sur ses actions en faveur de l’environnement.

    Le changement climatique vient complexifier les évolutions déjà très rapides que connaît le secteur brassicole depuis la fin du XIXᵉ siècle. Certaines de ses conséquences peuvent en effet accentuer ces évolutions, tandis que d’autres vont s’y opposer – les bières fortement alcoolisées et houblonnées type IPA sont questionnées par les enjeux d’approvisionnement et de teneur en alcool, mais demandent dans le même temps un moindre refroidissement, donc moins d’énergie.

    En bref, la nécessité d’une adaptation au changement climatique semble surtout renforcer la diversification des stratégies et des types de bières, tant du fait des brasseries artisanales qu’industrielles, en contribuant à enrichir le paysage brassicole.

    Auteur: Gaël Bohnert - Doctorant en géographie et ingénieur en systèmes agricoles et agro-alimentaires durables au sud, Université de Haute-Alsace (UHA)

    The Conversation - CC BY ND