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diététique - Page 3

  • C'est important votre microbiote intestinal!

    Ces aliments sont les chouchous du microbiote car ils permettent de nourir les bonnes bactéries intestinales. Ce sont:

    • Légumes: artichaut, oignon, échalote, asperge, betterave, brocoli, choux de Bruxelles et autres choux, aubergine, fenouil, pissenlit, ail, poireau, pois mange-tout, champignons, salsifis, céleri, endive…
    • Fruits: bananes peu mûres, pommes, poire, pastèque, kaki, prune, châtaigne, baies de goji, agrumes, noix de coco…
    • Céréales complètes: orge, avoine, seigle, petit épeautre, blé + son d’avoine
    • Légumineuses (moins riches si en conserve): fèves de soja, fèves, haricots secs, lentilles, pois chiches, pois cassés
    • Graines et noix: noix de cajou, pistaches, graines de tournesol, de courge, de lin, de chia, noisette, noix, sésame
    • Algues / sardines, maquereaux
    • Huiles oméga-3: colza, noix, cameline
    • Huile d’olive
    • Caroube, thé et chicorée
    • Cannelle, gingembre, poivre noir et de Cayenne, origan

    Astuce bonne à savoir

     Mettre au réfrigérateur après cuisson: pommes de terre, céréales et légumineuses pour augmenter l’effet prébiotique et en plus, c'est meilleur réchauffé

    Aliments probiotiques qui soutiennent le microbiote

    • Les légumes lactofermentés: choucroute crue, betterave…
    • Yaourts: 50 fois plus riches en ferments: les K-philus (brebis)
    • Soja fermenté: tamari (allégé en sel), miso, natto
    • Ail noir fermenté

    Pensez à la vitamine D, essentielle pour l’immunité et peu présente dans les aliments…

    Les aliments ennemis du microbiote

    • Sucres en excès: pain blanc, confiture, gâteaux, viennoiseries, jus de fruits, sirop de glucose-fructose (préférez un peu de miel)
    • Graisses saturées en excès: charcuterie, viande rouge, fromage
    • Pesticides (préférez les aliments bio)
    • Additifs
    • Alcool
    • Édulcorants: aspartam, sorbitol, xylitol, maltitol, mannitol…
    • Sel: plats préparés, fromage, moutarde, bouillon cube, sauce soja, biscuits apéro…
    • L’eau chlorée du robinet
    • Les cuissons intenses, fritures, le barbecue

    •Les régimes privatifs

  • Le cerveau ne se nourrit pas que de glucose

    Les nombreuses recherches notamment sur le jeûne et le régime cétogène ont bousculé le dogme selon lequel le seul carburant du cerveau est le glucose. En effet, les cétones, qui sont produites quand le corps utilise les graisses comme source d’énergie principale ou lorsqu’il est en état de jeûne, seraient tout aussi capables d’alimenter le cerveau. Mieux encore, ce carburant alternatif serait plus rapidement disponible tout en produisant plus d’énergie que le glucose.

    L’alimentation occidentale, riche en glucides raffinés, aurait en réalité des effets délétères sur le cerveau en installant un terrain inflammatoire propice aux maladies neurologiques. Même si les recherches en sont qu’à leur début, les cétones seraient utiles pour traiter plusieurs troubles neurodégénératifs (Alzheimer, Parkinson, épilepsie) et plusieurs études pilotes l’ont confirmé en 2019.

    Leurs bénéfices pourraient s’expliquer notamment par leur action sur le stress oxydant et la modulation de la réponse inflammatoire.

    Des additifs tels que les émulsifiants de synthèse altèrent le fonctionnement du cerveau, selon une hypothèse exposée pour la première en 2015 par l’équipe du chercheur français Benoît Chassaing. Ces scientifiques avaient alors mis en évidence que ces additifs de synthèse induisaient une inflammation intestinale à bas bruit et des désordres métaboliques.

     En 2019, cette équipe est revenu à la charge avec une nouvelle étude évaluant l’impact de ces émulsifiants (carboxyméthylcellulose (CMC) et polysorbate 80 (P80)) sur le comportement de souris.

    La consommation d’émulsifiants s’est avérée causer des dégâts différents selon le sexe des souris. Les chercheurs ont observé des modifications du microbiote, induisant des troubles du comportement tels qu’une augmentation de l’anxiété chez les mâles et une altération des comportements sociaux chez les femelles. Des modifications dans l’expression de certains paramètres du cerveau ont aussi été observées par les chercheurs.

    Pour eux, les résultats obtenus laissent penser que certains désordres de la sphère psychologique et comportementale seraient provoqués par l’exposition chronique à des additifs alimentaires. Les émulsifiants, en provoquant l’apparition d’une dysbiose intestinale, seraient donc capables d’altérer le fonctionnement de l’axe intestin-cerveau.

    Si on se doutait que l’activité physique avait des effets positifs sur le cerveau, on sait désormais quel type de sport a plus d’impact sur la fonction cognitive. Les sports dits "cardio" ou d’endurance, tels que la marche, la course, la natation, la danse sont des activités d’intensité modérée pouvant être pratiquées durant une durée prolongée sans s’épuiser et qui semblent particulièrement intéressantes pour le cerveau.

    Une étude qui a enrôlé 132 participants pas vraiment sportifs a permis de montrer qu’une activité physique aérobie exercée 4 fois par semaine pendant 6 mois améliore la fonction cognitive. Et plus l’âge augmente et plus l’exercice confère une protection cognitive importante.

    De nombreux travaux récents ont établi un lien entre le microbiote intestinal et différentes maladies n’ayant pourtant rien à voir a priori avec les intestins, notamment l'autisme, l'anxiété, l'obésité, diabète de type 2, l’arthrose, la schizophrénie, la maladie de Parkinson et la maladie d'Alzheimer.

     Les mécanismes par lesquels le microbiote influence l'activité cérébrale et le comportement restent cependant encore mal définis. Selon certains chercheurs, les bactéries et les virus présents dans l'intestin affectent le système nerveux central par la production de métabolites (sous-produits moléculaires de leur activité). Dans leurs expériences, quatre métabolites ont été trouvés en faible quantité chez des souris sans microbiote provoquant une altération de leur réaction face à une situation menaçante (4).

    Une autre étude (5) sur la prise de probiotiques a permis des améliorations dans le microbiote (sans établir de lien de cause à effet), induisant:

    • La prolifération de certaines bonnes bactéries intestinales (bifidobactéries, lactobacilles, etcuillère) et la réduction des niveaux de cortisol (“l’hormone du stress") ainsi que des symptômes associés au syndrome de fragilité.
    • Dans certains cas, une réduction de la fatigue, de la tension nerveuse, de l’anxiété, de la confusion mentale et une augmentation de la vigilance, de la joie, de l’énergie ou de la mémoire verbale épisodique.
  • Chocolat, ça alors!

    Selon le professeur Alyn Morice, responsable des études cardiovasculaires et respiratoires à la University of Hull le chocolat est un moyen plus efficace de soulager les chatouillements de la gorge ou la toux irritante que les médicaments en vente libre.

    L’expert en matière de toux fait référence à une étude récente dans laquelle les patients prenant un nouveau médicament contenant du cacao (par rapport au sirop pour la toux) ont constaté une amélioration significative de leur toux en deux jours.

    Une autre étude réalisée à l’Imperial College of London explique aussi qu’il existe dans le cacao un alcaloïde qui est plus efficace que la codéine pour supprimer l’envie de tousser.

    C’est logique: la texture du chocolat est plus collante que celle des médicaments contre la toux ordinaire, ce qui signifie que cet aliment est mieux équipé pour enduire votre gorge et protéger les terminaisons nerveuses qui déclenchent la sensation de toux.

    Un sirop au cacao serait déjà disponible depuis un moment dans les pharmacies du Royaume-Uni.

    L'histoire ne dit pas si un remède en pharmacie fait à base de cacao aurait un aussi bon goût que le chocolat! Mais c'est toujours plus naturel que de la codéïne, qui est un opioïde et envers laquelle il est plus dangereux de développer une dépendance qu'en ce qui concerne le chocolat!

  • Sachez bien cuisiner

    La façon dont nous préparons nos aliments peut aider à nous protéger de maladies et à vivre plus longtemps.

    Peu de personnes sont crudivores et pour beaucoup nous mangeons des aliments cuits chaque jour. La cuisson a un intérêt sanitaire, pour limiter les contaminations avec des micro-organismes qui causent des intoxications alimentaires (salmonelloses…). Elle donne aussi plus de goût et d’arômes aux plats. Mais toutes les cuissons ne sont pas équivalentes du point de vue de la santé.

    Les aliments cuits à haute température ont tendance à accélérer le vieillissement cellulaire, à cause de certaines molécules, comme les AGE (produits de glycation avancés). Les AGE se forment lorsque des glucides réagissent avec des portions de protéines et de graisses lors de la réaction de Maillard. Les viandes chauffées, comme le bacon frit, produisent beaucoup d’AGE.

    Qu'est-ce que la glycation?

    Les AGE peuvent favoriser la glycation des protéines de notre organisme et des maladies liées à l’âge comme les troubles cardiovasculaires. Ils se lient à des protéines de l’organisme, altèrent leur structure et leur fonction, ce qui fait que les tissus fonctionnent moins bien et vieillissent prématurément. Même chez des personnes en bonne santé, les AGE favorisent le stress oxydatif et l’inflammation.

    Prenons comme exemple la glycation d’une protéine importante à l’organisme: l’hémoglobine. Un test pour évaluer le contrôle de la glycémie consiste à mesurer le pourcentage d’hémoglobine glyquée dans les globules rouges. Quand ce pourcentage est inférieur à 5,5%, il est normal, mais quand il dépasse 6% le risque de maladie cardiovasculaire est accru. Les diabétiques ont des niveaux de glucose élevés dans le sang, ce qui se traduit par la glycation des protéines. Les AGE augmentent les complications du diabète.

    La cuisson à haute température des viandes conduit également à la formation de molécules cancérogènes, comme les amines hétérocycliques aromatiques (AHA) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ces molécules peuvent endommager notre ADN et accroître le risque de cancer. Par exemple, les hommes qui mangent beaucoup de viandes très cuites ou de viandes rouges grillées augmentent respectivement de 52% et 63% leur risque de cancer avancé de la prostate.

    De nombreuses études chez l’homme ou chez l’animal montrent qu’en évitant les AGE dans son alimentation on peut réduire son risque de maladies chroniques. Une étude a montré que en réduisant les AGE chez des patients diabétiques, on diminue les marqueurs de stress oxydatif et de l’inflammation.

    Chez l’animal, quand des souris consomment un régime riche en AGE, elles ont plus de risque de maladie rénale. En limitant leurs AGE, on peut prévenir ces problèmes.

    De manière générale, les grillades, les fritures,  le fait de saisir la viande ou de la rôtir, favorisent la formation des AGE, AHA et HAP dans les aliments. Ainsi, le saumon grillé qui peut sembler un bon choix pour la santé cardiovasculaire contient bien plus d’AGE qu’un saumon cuit au micro-ondes. De même les exsudats de début de cuisson, les jus de viande dans la poêle peuvent renfermer des quantités élevées de AHA. Il est préférable d’éviter de consommer ces "jus". Évitez de même les parties carbonisées des viandes et volailles rôties qui renferment d’autres AHA, ainsi que la cuisson au barbecue horizontal qui nous fournit largement en hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérogènes.

    Il est préférable de cuire les aliments à basse température, dans un milieu humide. Par exemple, au four, évitez les températures supérieures à 220 °C. Pour limiter la formation des AGE en cuisine, préférez la cuisson à la vapeur, faites bouillir ou mijoter les aliments en ragoûts. On peut aussi, avant la cuisson, mettre l’aliment dans un milieu acide, dans une marinade contenant du vinaigre ou du jus de citron qui va limiter la formation des AGE. Ces marinades, fréquentes dans l'alimentation méditerranéenne, ont aussi comme avantage de parfumer les aliments.

    Une de mes façons de cuire le poulet, les côtes d'échine, etc…

    Je les recouvre d'Herbes de Provence

    Achetez en kilo, c'est plus économique des herbes garanties 100% bio

    www.biotine-sep.com

    Je saupoudre de curcuma  que vous trouverez de même sur mon site

    Je les" englue" de jus de citron: j'ai toujours du jus de citron bio; cela attendrie la viande et donne un goût extra.

    Je badigeonne d'huile d'olive. Je laisse macérer plus de deux heures et ensuite je mets directement dans ma poêle en fer.

    Avec de l'oignon, si c'est du poulet et ma moutarde maison au moment du repas;

    Avec de l'ail, toute la tête, et moutarde dans l'assiette!