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diététique - Page 6

  • Les atouts du brocoli pour la santé

    Le brocoli est un légume contenant de la vitamine C, des antioxydants et des composés bénéfiques à la santé: les isothiocyanates, dont le célèbre sulforaphane.

    De manière générale, les personnes qui mangent beaucoup de légumes crucifères comme le brocoli ont moins de risque de souffrir de certains cancers comme le sein, la prostate ou le côlon, des bénéfices potentiels attribués aux isothiocyanates. Des bénéfices qui dépendent du mode de préparation du brocoli

    Plus précisément, le brocoli contient des molécules appelées glucosinolates et une enzyme, la myrosinase, qui est impliquée dans les mécanismes de défense de la plante contre les herbivores. La myrosinase permet de transformer les glucosinolates en sulforaphane. Mais pour que l’activité de l’enzyme s’enclenche, il faut que le brocoli soit croqué par un herbivore - ou coupé par le couteau du cuisinier.

    La myrosinase est très sensible à la chaleur.  Des études ont montré que les méthodes habituelles de cuisson du brocoli, comme faire bouillir ou cuire au micro-ondes, réduisent beaucoup les quantités de glucosinolates dans le légume. La cuisson vapeur apparaît comme une meilleure option.

    Alors comment faire si on ne veut pas manger son brocoli cru? Comme en Chine les aliments sont souvent sautés, des chercheurs chinois ont voulu savoir quel était le meilleur moyen de cuisiner le brocoli en sauté. L’équipe a découpé le brocoli en tout petits morceaux pour stimuler l’enzyme myrosinase et divisé les échantillons en trois groupes: l’un est resté cru, l’autre a été sauté pendant quatre minutes et le dernier lot est resté découpé en petits morceaux pendant 90 minutes puis sauté pendant quatre minutes. L’étape de pause de 90 minutes devait permettre au brocoli de produire ses composés bénéfiques avant d’être cuit.

    Les chercheurs ont trouvé que le brocoli qui avait reposé 90 minutes avant d’être cuit avait presque trois fois plus de sulforaphane que celui qui avait été cuit immédiatement. Par ailleurs, l’activité de la myrosinase diminuait de 80 % en trois minutes de cuisson et la destruction de l’enzyme conduisait à la diminution des sulforaphanes. Mieux vaut donc éviter les longues cuissons! L’étude est parue dans la revue Journal of Agricultural and Food Chemistry.

    Pour conserver le maximum de composés bénéfiques du brocoli, plusieurs options s’offrent à vous:

    • mangez le cru,
    • préférez la cuisson vapeur au bouillon ou au micro-ondes,
    • laissez reposer les morceaux de brocoli finement découpés avant la cuisson, idéalement pendant 90 minutes, sinon au moins 30 minutes,
    • cuisez le moins longtemps possible.

    MA RECETTE

    Je fais tremper le brocoli en gros morceaux dans de l'eau avec du bicarbonate de soude durant au moins 10 mn. Je le découpe en bouquets. Je mets au fond de ma cocotte-minute avec 1 verre et demi d'eau. Vous pourrez utiliser cette eau pour une soupe ou pour la soupe si votre brocoli va faire soupe.

    J'allume le gaz après avoir fermé avec la soupape. Dès que celle-ci tourne, j'arrête le gaz et je laisse la soupape en place; en moins de dix mn, la vapeur à cuit mes bouquets.

    Je les mets dans mon sautoir avec de la crème fraîche liquide et du curcuma ou du safran, du sel, du poivre. Je fais cuire à feu très bas 5 mn de plus.

    On peu rajouter du parmesan ou du fromage râpé.

    POUR LA SOUPE

    Vous détaillez en bouquet en laissant un peu plus de tige. Mettre dans la cocotte-minute comme ci-dessus.

    Mettre brocolis et eau de cuisson (quand on fait une soupe, on ajoute plus d'eau dans la cocotte-minute) dans un mixer dont le bol est EN VERRE; la chaleur de la cuisson va entraîner les molécules de plastique dans votre soupe!!!!

    Donner une pulsion d'une minute, ajoutez de la crème fraîche liquide, salez, poivrez.

    Versez sur des croûtons grillés maison et ajoutez du parmesan ou fromage râpé.

    NUTRITION: pour épaissir les sauces ou soupe, je rajoute une cuillère de lécithine de soja à la fin (ne plus faire cuire votre appareil car la lécithine perd ses propriétés thérapeutiques en cuisant, donc rajoutez à la fin, au moment de servir).

    Pour avoir de la lécithine bio, c'est ici

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  • Consommer des œufs chaque jour?

    Pas de problèmes... au contraire!

    Je ne sais pas pourquoi on a affublé de conseils de danger en consommant des œufs, mais, quand je lisais des chroniques diététiques, dans les années 70, on disait que le premier produit de grande valeur nutritionnelle était l'œuf.. (puis les noix (heureusement, cela continue aujourd'hui et le foie des animaux).

    Or donc, entretemps, les œufs ont eu la réputation d’être des bombes de cholestérol, néfastes pour le cœur et les artères. Pourtant, le jaune que l’on décrie abonde de minéraux et vitamines liposolubles, tandis que le blanc renferme des protéines complètes. Entre ceux qui en consomment régulièrement et ceux qui les bannissent de leur alimentation, on se demande finalement s’il est bon ou mauvais d’en manger.

    C’est l’heure de remettre les pendules à l’heure. Si ingérer des œufs n’augmente que peu la teneur sanguine en cholestérol, encore faut-il le prouver et définir combien on peut consommer d’œufs sans mettre son cœur en péril. En fait, inutile de tirer un trait sur les œufs, surtout quand vous apprendrez que le foie produit lui-même les ¾ du cholestérol présent dans l’organisme.

    Le postulat a été étayé par une méta-analyse chinoise menée par l’Université de Science et de Technologie de Huazhong qui établit que les œufs n’augmentent pas le risque d’infarctus ni celui de maladies cardiovasculaires.

    Il n’existe donc aucune preuve formelle qui confirme la thèse selon laquelle manger régulièrement des œufs serait mauvais pour la santé. Cela dépend de la manière d’en consommer, dans le cadre d’une alimentation complète et riche en nutriments. Manger chaque jour une méga omelette avec parmesan et chorizo à outrance, n’a pas les mêmes effets sur la santé que la consommation d’œufs durs ou à la coque. Vous vous en seriez douté!

    Pour prendre soin de ses os, il n’y a pas de mystère, il faut bouger et s’exposer à la lumière. Sans oublier de surveiller son assiette. L’œuf est un excellent allié pour une bonne santé osseuse et musculaire: il apporte son lot de vitamines, dont la vitamine D qui participe activement à l’entretien des os en favorisant l’absorption du calcium.

    Les vertus cosmétiques de l’œuf ne sont plus à démontrer. C’est un partenaire insoupçonné qui fait des miracles sur les peaux grasses. Côté utilisation, les blancs battus en neige et appliqués en masque resserrent les pores et unifient le teint sans laisser la moindre trace de film gras, en plus d’éliminer les bactéries responsables de l’acné. Pas de gâchis, le jaune convient de la même manière aux peaux sèches quand il est combiné avec de l’huile d’olive. Adieu fourches et cheveux secs, induisez votre tignasse, de la racine jusqu’aux pointes, de ce mélange, vos cheveux vous en remercieront. Avons-nous cependant besoin de vous rappeler de vous rincer les cheveux à l’eau chaude;

    Les personnes qui font de la musculation vous le diront, le jaune d’œuf est leur aliment diététique favori. Il affiche un excellent ratio de protéines complètes, dont les muscles sont avides en plus des acides aminés, ces boucliers qui contrent la dégradation musculaire, accroissent la masse et éloignent le glycogène qui asphyxie le muscle durant l'effort.

    Notre cerveau a besoin de lécithine et de choline (intégrée à la famille de la vitamine B), deux substances essentielles au bon fonctionnement d’un bon nombre d’organes vitaux, dont les systèmes nerveux et cardiovasculaire, le foie et le cerveau. La choline a une fabuleuse action sur la mémorisation et la réduction des risques de démence. La meilleure source alimentaire en ces précieux nutriments est le jaune d’œuf. Puis, en suivant, lé lécithine de soja, à raison d'une cuillère à soupe par jour. Vous trouverez de la lécithine totalement bio sur mon site

    www.biotine-sep.com

    On continue: sachez que l'œuf est un véritable concentré de nutriments, entre autres le zinc, le fer et le phosphore) et de vitamines D, A, E, B2 et B12. Il contient également de puissants antioxydants de la famille des caroténoïdes, reconnus pour prévenir les troubles liés au vieillissement, comme les maladies cardiovasculaires, la cataracte, la dégénérescence maculaire et certains cancers.

    Riches en lutéine, les œufs sont excellents aussi pour les yeux. Antioxydant, ce caroténoïde protège des rayons ultra-violets nocifs et réduit le risque d’affections de l’œil liées à l’âge.

    L’idée n’est pas de vous lancer à corps perdu dans un régime restrictif à base d’œufs durs et de pamplemousse (qui était un régime de la célèbre clinique Mayo (USA), c'est fortement délétère pour la santé. L'idée est de consommer des aliments qui enclenchent la sensation de satiété pour éviter de vous jeter sur tout et n’importe quoi. L’œuf dur, et plus particulièrement le blanc d’œuf est une bonne option. Les personnes qui ont l’habitude de prendre un petit-déjeuner aux œufs réduisent leur consommation calorique quotidienne de 400 calories. Dans les années 70, on recommandait d'avaler un ou deux œuf durs un quart d'heure avant d'aller dans un banquet pour couper l’appétit.

     

     Donc le vieil adage dit vrai.... c'est dans les vieux pots....

     

  • Café: bon pour la santé!

    Un anti-inflammatoire naturel dans votre petit noir

    La caféine de votre café agirait contre l'inflammation et lutterait contre de nombreuses maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires…).

    Dans une nouvelle étude parue dans Nature Medicine des chercheurs ont montré que les personnes âgées présentant de faibles niveaux d’inflammation ont un point commun : elles consomment toutes de la caféine. Les chercheurs ont en effet trouvé une connexion entre le vieillissement, l’inflammation systémique, les maladies cardiovasculaires et le….café !

    Les maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension, les problèmes cardiaques, les troubles articulaires et la maladie d’Alzheimer ont toutes le phénomène d’inflammation en commun.

    Dans cette étude, les chercheurs ont analysé des échantillons de sang de 100 participants jeunes (20-30 ans) et plus âgés (plus de 60 ans) ainsi que des données sur les antécédents médicaux et familiaux. Les chercheurs ont regardé quels gènes avaient tendance à être plus activés chez les personnes plus âgées. Ils se sont notamment concentrés sur deux groupes de gènes dont l’activité est associée à la production d’une puissante protéine inflammatoire (IL-1-beta).

    Leurs résultats ont révélé un mécanisme inflammatoire fondamental associé au vieillissement humain et aux maladies chroniques qui l’accompagnent. Les personnes âgées ont tendance à avoir une activité de certains gènes liés à l’inflammation plus importante que les personnes plus jeunes, ce qui n’est pas surprenant car le vieillissement s’accompagne d’une augmentation de l’inflammation dans tout le corps. Plus ces gènes sont actifs, plus les personnes sont susceptibles de souffrir d’hypertension et d’athérosclérose. Cependant, toutes les personnes âgées ne présentent pas un niveau d’inflammation élevé. Selon les résultats de l'étude, cela dépend de leur consommation de café.

    Plus de café, moins d'inflammation

    Les personnes qui consomment le plus de caféine sont en effet protégées de l’inflammation. Les résultats montrent notamment que les participants qui consomment plus de 5 tasses de café par jour présentent des niveaux d’inflammation extrêmement bas. " La caféine inhibe la voie inflammatoire " disent les chercheurs. En fait, l’étude montre que des métabolites des acides nucléiques – les entités de construction de nos gènes- qui circulent dans le sang peuvent déclencher le processus inflammatoire. Et la caféine et ses propres métabolites sont capables de contrer l’action des métabolites des acides nucléiques.

    " Nos résultats montrent qu’un processus inflammatoire sous-jacent n’est pas seulement la cause de maladies cardiovasculaires mais est lui-même provoqué par des processus moléculaires que nous pouvons cibler et combattre ".

    " Le but n’est pas de faire disparaitre toute trace d’inflammation " soulignent les chercheurs. L’inflammation est une fonction nécessaire du système immunitaire qui l’utilise pour combattre les infections et éliminer les composés potentiellement toxiques. Mais avec le vieillissement, ce processus n’est plus aussi bien régulé que dans un organisme plus jeune. " Il serait intéressant de déterminer quand la réponse inflammatoire devient hors de contrôle ". C’est ce que les chercheurs souhaitent déterminer dans une prochaine étude afin d’identifier les personnes à risque de développer une pathologie chronique impliquant l’inflammation.

    D'autres études ont trouvé des résultats contrastés

    Les études conduites à ce jour sur café et marqueurs de l'inflammation ont donné des résultats contrastés. Dans certains cas, la consommation de café était associée à plus d'inflammation, ou était neutre, ou, comme dans ce cas, était liée à moins d'inflammation. Cela pourrait indiquer que les effets du café sur l'inflammation dépendent d'autres facteurs : sexe, âge, mode de vie, peut-être hérédité.

    En attendant, il ne paraît pas risqué de consommer une ou deux tasses de café par jour, et des bénéfices sont possibles. La consommation de thé vert a été associée à des taux bas de protéine C-réactive, un marqueur inflammatoire.

    Source

    Furman D, Chang J, Lartigue L, Bolen CR, Haddad F, Gaudilliere B, Ganio EA, Fragiadakis GK, Spitzer MH, Douchet I, Daburon S, Moreau JF, Nolan GP, Blanco P, Déchanet-Merville J, Dekker CL, Jojic V, Kuo CJ, Davis MM, Faustin B. Expression of specific inflammasome gene modules stratifies older individuals into two extreme clinical and immunological states. Nat Med. 2017 Jan 16. doi: 10.1038/nm.4267. [Epub ahead of print]

     

    Cela fait 27 ans maintenant que je fais mon café (et mes soupes) avec de l'eau en bouteille. Vous feriez bien d'en faire autant si vous ne voulez pas avaler les molécules pharmaceutiques de l'eau du robinet….

    Cela fait 12 ans maintenant que je fais mon café à la verseuse: je fais chauffer mon eau minérale dans une casserole et je passe mon café au fur et à mesure sur ma cafetière en émail: j'évite ainsi que l'eau chaude des machines à café ne relargue des molécules plastiques dans mon café. Hé oui!

    Et cela fait perlimpinpin que je ne bois par de café décaféiné ou soluble: ils sont travaillés avec des solvants chimiques….

    Quand j'ai besoin d'extrait de café pour mes gâteaux ou entremets, je le fais moi-même

    Il faut ½ paquet de café en poudre, un demi-litre d'eau de bouteille, du sucre au goût mais, perso, je ne rajoute pas de sucre (que j'ai supprimé en 1972)… je n'avale que le minimum du minimum….

    Faites bouillir votre eau avec la moitié de la poudre; versez sur un papier filtre (non blanchi car plus le papier est blanc, plus il est rincé avec des solvants chimiques); verser cette eau au café sur un filtre qui contre l'autre moitié de poudre… bien sûr, cela va durer un bon moment tant le mélange est épais… laissez faire, il finira par passer. Mettre dans un flacon bouché et au réfrigérateur… se conserve au moins deux mois.

    Si vous rajoutez du sucre, mettez le avec la première moitié du café, dans l'eau à bouillir. Cela devrait permettre de conserver l'extrait réalisé quelques jours de plus, au réfrigérateur, bien sûr.

  • Manger sainement, c’est dans la tête!

    Des chercheurs ont identifié deux régions cérébrales qui prédisent notre capacité à manger sain plutôt que de céder à la moindre envie de gras et de sucré. Et nous ne sommes pas tous égaux.

    Êtes-vous plutôt frites ou légumes? Saucisson ou smoothie? Fraises Tagada ou germes de soja? Difficile de résister à la tentation, même si l’on sait pertinemment qu’il serait préférable de manger sainement. Face à ce choix, nous ne sommes pas tous égaux. Si certaines personnes arrivent à s’imposer une ascèse alimentaire, d’autres ont plus de mal à se contrôler. D’où vient cette différence? Liane Schmidt et ses collègues, de l’Inserm à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, à Paris, ont peut-être trouvé un élément de réponse… dans notre cerveau: deux régions seraient plus riches en neurones (en substance grise) chez les personnes qui mangent plus sainement.

    Toute la difficulté de nos prises de décision alimentaires est d’arriver à résister au plaisir d’aliments que nous considérons savoureux, mais qui sont souvent riches en gras ou en sucres, pour choisir des produits considérés comme plus sains. Ce qui suppose de refuser une récompense immédiate, par exemple un morceau de chocolat, pour obtenir une gratification plus importante, mais plus tard, à savoir être en bonne santé et vivre plus longtemps.

    Plusieurs études ont déjà montré que notre capacité à résister dépend notamment de notre aptitude à réguler nos envies, ainsi que de l’activité cérébrale de différents réseaux cérébraux, notamment ceux connectant des régions du circuit de la récompense, impliqué dans les sensations de plaisir, au cortex préfrontal, responsable justement de nos facultés de contrôle, d’anticipation et de planification. Mais les différences de comportement alimentaire dépendent-elles de variations ponctuelles de notre motivation, ou sont-elles davantage ancrées dans notre cerveau? Et peut-on alors s’entraîner à manger plus sainement?

    Pour répondre à ces questions, les chercheurs ont réalisé plusieurs expériences dans lesquelles ils ont proposé à 91 volontaires en bonne santé, âgés en moyenne de 30 ans, d’évaluer leurs envies alimentaires, puis de choisir un aliment, soit selon leur préférence spontanée, soit en fonction du goût des produits, soit encore en prenant en compte leurs bénéfices supposés pour la santé.

    Cette dernière consigne, qui requiert de faire un choix en se concentrant sur un bénéfice à long terme, pour choisir par exemple des légumes plutôt que des frites alors que l’on a une faim dévorante, nécessite davantage de maîtrise de soi. Pour compléter ces observations, les scientifiques ont mesuré par imagerie cérébrale la quantité de substance grise, correspondant à la quantité de neurones, dans le cerveau de chaque participant.

    Ils ont ainsi découvert que les personnes qui préféraient les aliments sains possédaient deux régions cérébrales plus épaisses: le cortex préfrontal ventromédian, connu pour représenter la valeur des options parmi lesquelles nous sommes amenés à choisir, et le cortex préfrontal dorsolatéral, qui régule la prise de décision. Ensuite, les neuroscientifiques ont testé leur résultat dans une quatrième expérience en tentant de prédire les préférences alimentaires de 32 autres participants laissés libres d’utiliser la stratégie de leur choix (faire des économies, manger bio, etc.) pour diminuer leur envie de produits " malsains ". Et à nouveau, ceux qui avaient plus de substance grise dans les mêmes régions du cortex préfrontal y arrivaient mieux, bien que cette fois, pour se décider, ils aient utilisé une stratégie de contrôle qui ne reposait pas sur la valeur des options.

    Notre capacité à choisir une nourriture saine plutôt que des aliments à forte valeur "plaisir"  se lirait donc dans l’épaisseur de deux régions cérébrales impliquées dans la prise de décision. Pouvons-nous les muscler par un entraînement au contrôle de soi? Ou sont-elles figées dès la petite enfance, via l’éducation? Le cerveau étant plastique, capable de se réorganiser, et des nouveaux neurones apparaissant même à l’âge adulte (la substance grise évoluant donc au fil du temps), il est probable que nous puissions nous entraîner à manger sain.

    Ce modelage est particulièrement efficace pendant l’enfance, de sorte que la capacité à manger de façon saine et raisonnée dépend en grande partie de l’éducation alimentaire que nous donnons aux plus jeunes. Plus tard, il est toujours possible de s’éduquer pour prendre soin de ce que l’on mange, mais cela demande davantage de persévérance et notamment une gestion intelligente de certains facteurs qui poussent à l’alimentation compulsive, comme le stress. Autant de pistes à confirmer scientifiquement!