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sante - Page 60

  • La vitamine D jouerait un rôle-clé dans la santé des yeux

    Les personnes qui ont des taux sanguins de vitamine D bas ont un risque accru de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

    Dans une étude parue dans le JAMA Ophtalmology, des chercheurs montrent que les personnes qui présentent un déficit en vitamine D ont un risque 2,6 fois plus important de dégénérescence maculaire liée à l’âge que des personnes ayant un statut en vitamine D optimal. Ce risque est encore plus important chez certaines personnes ayant un profil génétique " à risque " de DMLA.

    La macula est une tâche jaune d’environ 5 mm sur la rétine. La couleur jaune est due à la teneur en caroténoïdes, lutéine et zéaxanthine. Lorsque nous vieillissons, le niveau de pigments dans la macula diminue naturellement, augmentant le risque de DMLA. La DMLA est la principale cause de malvoyance chez les personnes âgées de plus de 50 ans.

    La plupart des recherches sur la DMLA portent sur les caroténoïdes maculaires et montrent un rôle de l’inflammation dans la pathogénèse de la maladie. " Les personnes ayant des antécédents de maladies inflammatoires ont un risque accru de DMLA " écrivent les auteurs. " Des molécules inflammatoires sont trouvées à l’intérieur des drusen - dépôts de lipides et protéines qui se forment dans l’œil des personnes souffrant de DMLA- suggérant que ces accumulations suscitent une inflammation locale chronique ".

    De plus, des variants des gènes codant pour les protéines impliquées dans la réponse inflammatoire sont associés au risque de DMLA. C’est le cas du polymorphisme Y402H du gène codant pour une protéine impliquée dans la réponse immunitaire. Les porteurs de ce variant génétique ont un risque accru de DMLA.

    La vitamine D a des propriétés anti-inflammatoires, module la réponse immunitaire et serait capable de protéger contre le développement de la DMLA. La vitamine D est synthétisée lorsqu'on s'expose au soleil, aux beaux jours. A la saison froide, en Europe, au Canada, seuls les aliments apportent un peu de vitamine D, mais de manière insuffisante. Des suppléments sont nécessaires.

    Des études antérieures ont montré que de faibles niveaux de vitamine D étaient associés à un risque accru de DMLA. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont examiné si cette association était modifiée par la présence d’un risque génétique de DMLA.

     " A notre connaissance cette étude est la première à regarder l’interaction entre le risque génétique et le statut en vitamine D dans le contexte des maladies de l’œil liées à l’âge " dit le Dr Amy Millen, auteure de l’étude.

    Les chercheurs ont analysé les données –statut en vitamine D et données génétiques- concernant 913 femmes appartenant à la Carotenoids in Age-Related Eye Disease Study (CAREDS) dont 550 avaient un statut en vitamine D suffisant (au moins 20 ng/mL), 275 avaient un niveau insuffisant (12 à 20 ng/mL) et 88 présentaient un déficit en vitamine D (moins de 12 ng/mL). Les femmes ayant des niveaux de vitamine D d’au moins 30 ng/mL et porteuse d’aucun facteur de risque génétique ont été prises comme référence.

    Les résultats montrent que les femmes qui ont un déficit en vitamine D ont un risque accru –multiplié par 2,6- de DMLA par rapport au groupe de référence. Cependant, même chez les femmes qui ont un meilleur statut en vitamine D (au-delà de 12 ng/mL) tout en restant insuffisant, la diminution du risque n’est pas significative.

    Les chercheurs ont découvert que les personnes ayant un déficit en vitamine D et un génotype à haut risque ont un risque multiplié par 6,7 de développer une DMLA par rapport aux personnes ayant un statut optimal en vitamine D et sans facteur de risque génétique. " La vitamine D serait capable de supprimer une réponse inflammatoire dans l’œil, celle-ci pouvant être aggravée par certains génotypes".

     "La dégénérescence maculaire est fortement associée au risque génétique" expliquent les auteurs. Parmi les nombreux gènes liés à la DMLA, un des plus importants est un variant génétique spécifique (Y402H) du gène du facteur H du complément (ensemble de protéines impliquées dans l’immunité), qui code pour la protéine CFH qui joue un rôle dans la réponse immunitaire de l’organisme.

    " Les personnes qui ont un stade précoce de DMLA développent des drusen". Le corps voit ces drusen comme une substance étrangère et les attaque, en partie grâce à une réponse en cascade du complément. " CFH est un des protéines impliquée dans cette réponse. " Nous voyons plus de DMLA chez les personnes porteuses d’un allèle spécifique du gène qui code pour une forme de la protéine CFH "

    " Nous supposons que la vitamine D supprime un état pro-inflammatoire dans la rétine via ses fonctions génomiques" disent les auteurs. " Les résultats de notre étude suggèrent qu’avoir un déficit en vitamine D pourrait nuire à la capacité de supprimer une réponse inflammatoire localisée, qui lorsqu’elle est couplée à un dysfonctionnement du système du complément pourrait conduire à une augmentation encore plus importante du risque de DMLA".

    Maintenir un statut en vitamine D optimal pourrait donc s’avérer indispensable pour la santé des yeux, particulièrement chez les personnes ayant un génotype qui augmente le risque de développer une DMLA. Les personnes souffrant de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) prennent déjà un complément antioxydant avec vitamines, minéraux et bêta-carotène qui permet de ralentir la progression de la maladie. Un supplément en vitamine D pourrait y contribuer aussi.

    Source

    Millen AE, Meyers KJ, Liu Z, Engelman CD, Wallace RB, LeBlanc ES, Tinker LF, Iyengar SK, Robinson JG, Sarto GE, Mares JA. Association Between Vitamin D Status and Age-Related Macular Degeneration by Genetic Risk. JAMA Ophthalmol. 2015 Aug 27. doi: 10.1001/jamaophthalmol.2015.2715. [Epub ahead of print]

  • Pour avoir la taille fine

    Aliment brûle-graisse n°1

    La courgette

    Très peu calorique (13 kcal pour 100 g.), la courgette entraîne une dépense importante pour être digérée. Elle a également un effet diurétique, grâce à sa richesse en potassium et sa faible teneur en sodium (à l’origine de la rétention d’eau).

    Aliment brûle-graisse n°2

    La pomme

    La pomme contient une quantité importante de pectine, qui a une double action rassasiante et piégeuse de graisses dans l’estomac. On choisira de préférence les Granny Smith, qui contiennent très peu de sucre; une à deux pommes tous les jours au goûter, pendant deux ans: j'ai connu un jeune homme qui a perdu 5 kg en un an! Qui a des pommes dans son jardin, ne voit jamais le médecin!

    Aliment brûle-graisse n°3

    Le son d’avoine

    Plébiscité par le célèbre Dr Dukan, le son d’avoine contient des fibres solubles et insolubles qui emprisonnent une partie des graisses de notre alimentation, tout en favorisant la satiété.

    Aliment brûle-graisse n°4

    Le citron

    Cet agrume contient 25 kcal pour 100 g. Son acidité (causée par la présence d’acide citrique) aide l’estomac à dégrader les graisses et les protéines.

    L'huile essentielle de citron, c'est ici: www-biotine-sep.com

    Aliment brûle-graisse n°5

    Le thé vert
    Le thé vert est bien connu pour son action diurétique et amincissante. La théine qu’il contient augmente le métabolisme de base (et donc les dépenses énergétiques). Les tanins, quant à eux, réduisent l’assimilation des graisses. Faites-le avec beaucoup de cannelle. Voir plus bas.

    Aliment brûle-graisse n°6

    Le poivron

    Ce piment doux est très peu calorique : il contient 20 kcal. pour 100 g. A une action diurétique, il associe un effet satiété non négligeable dans le cadre d’un régime. Il permet aussi d’éliminer une partie des sucres et des graisses.

    Aliment brûle-graisse n°7

    La cannelle

    Des études scientifiques récentes ont démontré que la cannelle réduisait le taux de sucre dans le sang et, avec l'huile essentielle de chine, la cannelle va attraper le sucre dans vos bourrelets. Indirectement, elle permet également de mincir, si on l’utilise à la place du sucre dans nos cafés, thés et yoghourts.

    En huile essentielle, préférez la cannelle de chine… pas facile à trouver, cependant.

    Aliment brûle-graisse n°8

    Le brocoli

    Comme la plupart des légumes, le brocoli est très peu calorique: 25 kcal pour 100 g. Sa contenance élevée en fibres insolubles (3g. pour 100 g.) et le fait que sa digestion entraîne une grande dépense énergétique en font un aliment minceur par excellence.

    Et comme il est réputé anti-cancer et c'est prouvé scientifiquement (comme tous les choux) il n'y a pas de raison pour s'en passer.

     Si le chou vous reproche: facile, blanchissez-le quelques minutes dans de l'eau bouillante, passez et laissez tremper dans de l'eau glacée, puis, cuisinez normal

     

     

  • Mise en garde de la DGCCRF

    La consommation du champignon shiitaké alors qu’il n’a pas été suffisamment cuit peut entraîner une réaction toxique au niveau de la peau.

    Le shiitaké, ou lentin du chêne, ce champignon d’origine asiatique exporté partout dans le monde, doit être bien cuit avant consommation. Qu’il soit acheté frais, séché ou en poudre, le champignon shiitaké doit être cuit suffisamment avant d’être consommé. C'est le conseil que donne à titre préventif la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), relayé hier par Le Parisien.

    Risque de réaction inflammatoire

    En effet, avertit la DGCCRF dans son communiqué, la consommation du champignon à l'état cru ou insuffisamment cuit "peut engendrer des dermatites toxiques dites flagellaires". Des réactions qui se caractérisent par l’apparition de petites lésions sur l'ensemble du corps, ainsi parfois que de grandes stries rouges semblables à des marques de grattage. Démangeaisons assurées, qui peuvent mettre jusqu’à deux ou trois semaines à disparaître…

    C’est le lentinane, un polysaccharide présent dans le champignon, qui serait responsable de cette réaction, dont 32 cas ont été attestés en France entre 2010 et 2013. Comme tous les sucres, la molécule est dénaturée par la chaleur, ce qui explique qu’il faille bien cuire le shiitaké avant consommation et ce, insiste la DGCCRF, que le champignon "soit acheté frais, séché ou en poudre".

    Des vertus thérapeutiques encore à prouver

    Le shiitaké est un champignon parfumé très populaire en Asie de l’est, notamment en Chine où il est utilisé dans la médecine traditionnelle. En dehors de ses qualités gastronomiques, il est souvent consommé comme complément alimentaire, en raison de ses vertus supposées pour la santé. Il est notamment censé stimuler les défenses immunitaires – une allégation qui reste à prouver scientifiquement, a arbitré en 2012 l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA).

    L’extrait de shiitaké est aussi couramment utilisé en Asie pour le traitement alternatif de certains cancers. Quelques études semblent aller dans ce sens, mais les données existantes sont pour l’heure loin de faire consensus. Dans le doute, et pour éviter des problèmes de démangeaisons quant à eux bien attestés, on préférera s’en tenir à la poêlée de champignons…

    Si sa culture était limitée au territoire du Japon dans les années 1970, puis de la Chine à la fin des années 2000, elle se développe désormais dans l’Hexagone.

    D’une manière générale, la Société mycologique de France rappelle qu’il faut consommer les champignons en petites quantités et jamais à tous les repas. "De plus, il ne faut jamais ramasser les champignons dans les endroits potentiellement souillés ou pollués (bords des routes, composts, champs amendés, etc.), car ces organismes, composés à plus de 80 % d’eau, sont de véritables éponges, et accumulent énormément les composés toxiques".

    "Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification".

     

  • Piqûre de rappel

    Barbecues 

    Le bon usage d'un barbecue impose le respect de certaines règles.

    Les risques

    Les brûlures : elles surviennent principalement en allumant ou en réactivant le feu avec de l'essence (retour de flamme) mais aussi en cas de contact direct avec un élément chaud (grille, cuve, basculement du barbecue...). Choisissez du charbon de bonne qualité pour éviter de devoir recharger l'appareil en cours de route (opération entraînant l'enlèvement de la grille).

    Les intoxications : elles sont dues au monoxyde de carbone en cas d'utilisation dans un lieu confiné (garage, véranda). Les notices précisent désormais que les barbecues à gaz et à charbon sont conçus pour un usage en plein air. L'ingestion de produits allume-feu (produits nocifs à tenir hors de portée des enfants) et l'inhalation ou l'ingestion de composés chimiques cancérogènes (HAP) en sont aussi les causes.

    L'incendie : il se produit en cas d'installation près de matières combustibles (parasol, haies, arbustes...) ou de grand vent.

    Les précautions à prendre

    Installation. Placer l'appareil sur un sol stable (pour éviter le basculement en cas de coup de vent brusque, de choc par un animal ou un ballon...) et à une distance raisonnable d'arbres, de haies, etc. Tenir toujours les enfants éloignés (et les chiens). Par mesure de précaution, garder à portée de main un seau d'eau ou de sable, voire un extincteur.

    Préparation. Préférer le charbon de bois de marque NF, ne jamais utiliser d'alcool à brûler, d'essence ou d'allume-feu liquide pour allumer ou raviver les braises (risque de retour de flamme important) ; employer des boules de papier froissé, des allume-feu en briquettes ou cubes ; éviter de recourir aux cageots de récupération (ils contiennent des pesticides), aux bois vernis ou peints. Le pouvoir calorifique du charbon de bois est deux fois plus élevé que celui du bois.

    Cuisson. À la braise, pas à la flamme ! La grille doit être au moins à 10 cm de la source de chaleur. S'équiper de gants et d'accessoires à longs manches (fourchettes, pinces...). Certains modèles permettent de régler l'intensité du feu grâce au contrôle d'arrivée d'air. Ne jamais déplacer le barbecue pendant son fonctionnement. Après usage, éteindre le feu avec de l'eau ou du sable. Même si les cendres semblent froides, il peut subsister des braises chaudes plus de 24 h après l'utilisation du barbecue. Pour le gaz, fermer d'abord la bouteille puis les commandes (pour vider le gaz restant dans les tuyaux).

    Entretien. Vider les cendres et les bacs de récupération des graisses, nettoyer les grilles (de préférence quand elles sont tièdes, pour éviter que les déchets de nourriture ne s'y fixent) avec une brosse métallique (certains prennent du papier journal) et y passer ensuite un essuie-tout imbibé d'huile. Les cendres froides peuvent servir d'engrais, de compost, voire... être gardées pour l'hiver et versées sur les trottoirs verglacés.

    Bon à savoir

    Si vous avez entreposé votre appareil à gaz dehors sous une housse ou dans un cabanon, le « nettoyage de printemps » s'impose. Il peut avoir subi des dommages (tuyau de gaz abîmé par des rongeurs ; insectes ayant trouvé refuge à l'intérieur des brûleurs, y ayant fait leur nid...). Un seul mot d'ordre : nettoyer et réviser avant de faire fonctionner. Pour vérifier l'étanchéité du tuyau, faites-le tremper dans une bassine d'eau avec du savon: en cas de fuite, des bulles se formeront à la surface.

    En cas d'accident

    Voici les bons gestes à adopter pour limiter les lésions et séquelles si, malgré les précautions prises, un accident survenait.

    Les vêtements se sont enflammés : enroulez la personne dans une couverture (en fibres naturelles) pour étouffer les flammes. Ne pas la déshabiller, la mettre sous la douche ou l'arroser au jet tout habillée quelques minutes, en attendant l'arrivée des secours.

    Une partie du corps est brûlée (mains, visage, torse...) : arrosez-la dix minutes au moins sous un jet d'eau froide continu. Si la brûlure est importante ou profonde appelez le Samu (15) ou rendez-vous directement aux urgences.

    http://www.quechoisir.org/equipement-de-la-maison/electromenager/petit-electromenager-ustensile/conseils-barbecues-conseils

  • Sacré Popeye!

    Manger des épinards, finalement c’est bon pour la santé

    On a longtemps vanté les épinards comme une source de fer pour l’organisme, ce qui est une vue de l’esprit promue par les bandes dessinées introduisant Popeye le Marin mangeant des boites d’épinards en conserve pour préserver sa musculature. Les épinards ne sont pas plus riches en fer que n’importe quel autre légume, et certainement moins riches en ce métal qu’une pièce de bœuf ou même de porc. Par contre, manger des épinards ne peut pas être néfaste pour la santé, pour une toute autre raison qui n’a rien à voir avec le légendaire Popeye.

    C’est un article paru dans la revue The Journal of the American College of Nutrition qui apporte des précisions sur les bienfaits insoupçonnés des épinards. Il s’agit d’une étude devant valider les propriétés d’un extrait concentré de chloroplastes de feuilles d’épinards sur la satiété et les pulsions alimentaires. L’étude a été réalisée conjointement par les Universités de Louisiane et l’Université de Lund et apparemment financée par la société Greenleaf Medical AB à Stockholm pour justement valider un brevet déposé sur l’utilisation de ces concentrés de chloroplastes pour réguler l’appétit. Difficile cependant de trouver des informations sur cette société. Néanmoins, réguler son appétit en avalant une cuillerée d’un concentré de chloroplastes d’épinards est anodin et certainement pas toxique. Si c’est efficace, pourquoi se priver ? Ce genre de complément alimentaire à usage thérapeutique s’adresse aux personnes en surpoids ou obèses dont les habitudes alimentaires ont été exacerbées par ce que l’on appelle le syndrome métabolique. Les principales caractéristiques de ce dernier sont une mauvaise régulation de la satiété et un besoin de se nourrir qui devient rapidement compulsif et aggravant par voie de conséquence. Le comportement vis-à-vis de la nourriture relève de l’hédonisme et, on ne peut pas le nier, de la recherche de la jouissance et du plaisir gustatif. Quand l’organisme est déréglé, en d’autres termes que le cerveau ne reconnaît plus les signaux transmis par l’homéostase de cet organisme, alors il apparaît une déviance des circuits de récompense et la satiété n’est plus jamais atteinte : un obèse, j’en ai vu des centaines qui à dix heures du matin achetaient un demi-kilo de confiserie « parce qu’ils avaient faim », a perdu le contrôle de ce mécanisme signalant la satiété. Il s’agit alors d’un hédonisme à l’état pur qui implique un mélange d’émotion, de recherche de satisfaction sans aucun rapport avec l’état physiologique de l’organisme.

    Des essais préliminaires ont montré que les chloroplastes, donc ces organites subcellulaires présents dans tous les végétaux verts, retardent la digestion des graisses et par conséquent stimulent la production par le cerveau des hormones signalant la satiété qu’on appelle cholécystokinines et un peptide proche du glucagon tout en abaissant significativement la production de l’hormone de la faim, la ghreline qui est produite par l’intestin. Enfin les extraits chloroplastiques de légumes verts, et pas seulement d’épinards, induisaient une perte de poids liée à une légère élévation de la température corporelle. Trente femmes et trente hommes en surpoids ou obèses participèrent à cette étude et l’ingestion de 5 grammes de concentré de chloroplastes d’épinards au petit-déjeuner était efficace sur le long terme en réduisant de 85 à 95 % leur envie de sucreries ou de chocolat durant la matinée, sans qu’aucune intolérance n’ait pu être détectée. Fait plus significatif, la glycémie sanguine qui chez ces sujets a tendance à chuter rapidement se maintenait plusieurs heures à un niveau satisfaisant, un fait qui permet d’expliquer la sensation de satiété durable induite par l’extrait d’épinards. Le test fut étendu pendant 90 jours pour les trois repas quotidiens avec un suivi d’un ensemble de paramètres sanguins permettant de suivre le métabolisme général. Il ressort donc que 5 g de concentré de chloroplastes d’épinard au petit-déjeuner suffisent pour maintenir durant la journée entière une perception de la satiété qui au final est bénéfique pour le métabolisme général mais également favorise une perte de poids. L’étude ne mentionne pas si les sujets étudiés avaient été par ailleurs encouragés à pratiquer des exercices physiques dans la mesure où son but était limité à la modification des habitudes alimentaires délétères auxquelles succombent la plupart des personnes en surpoids ou obèses. Cet extrait d’épinards constitue donc une petite lueur dans le rétablissement de conditions nutritionnelles chez les obèses sans aucun risque pour la santé. Finalement Popeye le Marin avait raison mais pas dans le sens que la mémoire a gardé de ce personnage un peu caricatural.

    Source : http://www.tandfonline.com/loi/uacn20

     

     

  • Se soigner par des plantes: pas toujours ce que l'on croit!

    L’effet placebo

    L’effet placebo en lui-même est fascinant. Il existe de nombreux exemples de chirurgies pratiquées sans anesthésie, en utilisant l’effet placebo. On sait aussi suite à des expérimentations, que deux pilules de sucre font mieux qu’une seule pour guérir les ulcères gastriques. Les pilules roses sont plus efficaces que les bleues. Pour contrer certains maux, une injection d’eau saline fait mieux qu’une pilule de sucre, car la méthode est plus "dramatique" et suggère donc une efficacité accrue. Plus le rituel de traitement est élaboré, plus le placebo sera efficace.

    Par ailleurs, le placebo sera plus efficace si on dit au patient qu’il coûte 10 €  l’unité, contrairement à celui qui vaut 2,50 €. Certaines opérations fantaisistes pratiquées aux genoux, et pour soulager les angines fonctionnent aussi. Le chirurgien pratique une petite incision et fait semblant de pratiquer une intervention alors qu’il n’en est rien ; mais le patient se sentira tout de même mieux ! Les grosses machines paraissant sophistiquées provoquent aussi leur effet placebo. Il existe aussi le phénomène du diagnostic-placebo. Si un médecin admet qu’il ignore pourquoi son patient a mal, ce dernier se sentira mieux deux semaines plus tard dans 39% des cas, mais s’il lui dit faussement qu’il se sentira mieux d’ici quelques jours, ce sera le cas pour 64% après deux semaines.

    L’exemple le plus extrême d’effet placebo est une expérience menée par le Dr Stewart Wolf. Deux femmes souffraient de nausées et vomissements chroniques. Il leur dit avoir un traitement efficace et leur administra de l’ipecac par sonde gastrique ; les deux patientes virent leur état s’améliorer. À noter : l’ipecac est un vomitif !

    Le problème avec l’effet placebo est qu’il permet aux vendeurs de thérapies "bidon "de faire croire que leurs produits sont efficaces, comme par exemple les substances homéopathiques, dont l’inventeur, Samuel Hahnemann est un Allemand. Sa théorie était que si on pouvait trouver une substance engendrant des symptômes similaires à une maladie déterminée, cette substance pourrait la guérir. Par exemple, il estima qu’après avoir ingéré une grosse dose de cinchona bark, il ressentait des symptômes qu’il attribuât à la malaria. Le deuxième volet de sa théorie, encore aujourd’hui au coeur de l’homéopathie, est que la dilution de cette substance en décuple les effets. Pour accomplir la dilution parfaite il faut frapper la fiole de verre contenant ladite substance sur une surface dure, mais élastique (comme une planche de bois recouverte d’un coussin de cuir rembourré de crin).

    La dilution typique des produits homéopathiques est de 30CH, ce qui signifie que le produit final est une dilution par 1060 de la teinture mère. Imaginez une sphère d’eau dont le diamètre est la distance entre la terre et le soleil contenant une particule: c’est ça une partie par 1060! Tout ce qui reste est essentiellement une petite pilule de sucre. Certains diront que l’homéopathie fonctionne car ils ressentent du bien-être après un tel traitement. En fait, les deux explications à ce résultat sont l’effet placebo (que les homéopathes exploitent magistralement) et le retour à la moyenne (le moment où vous irez chez l’homéopathe est vraisemblablement celui où votre mal sera à son apogée, et ne pourra que diminuer par la suite).

    Aucune étude méthodologiquement fiable n’a pu démontrer l’efficacité de l’homéopathie comparée à un placebo (voir la méta-analyse Shang et al dans The Lancet). Et notez que l’acupuncture entre dans cette catégorie. Pourtant cette industrie continue de perdure.

     

  • L'enfant et le tétanos

    J'ai trois blogs... mais, cette info est pour moi primordiale...; donc, je l'installe sur mes trois blogs

    Les cas sont rares puisque la vaccination est obligatoire. Depuis plusieurs semaines, un garçonnet est hospitalisé à Tours. Une enquête a été ouverte.

    Plusieurs semaines déjà que ce jeune garçon de huit ans est hospitalisé à l'hôpital de Clocheville, à Tours. Hospitalisé pour s'être blessé après une chute, semble-t-il, l'état de l'enfant ne se serait pas amélioré comme prévu. Sur son carnet de santé figurait la mention d'une vaccination contre le tétanos (en France, la couverture vaccinale obligatoire concerne le DT polio (Diphtérie tétanos poliomyélite). La primo-vaccination des nourrissons comporte deux injections. Puis un rappel. Suivent d'autres rappels chez l'enfant et l'adulte. Ne pas vacciner ses enfants s'apparente à de la maltraitance, passible de 3.750 € d'amende et 6 mois de prison.).

    D'après nos informations, son organisme n'en porterait cependant pas la trace (un vaccin antitétanique fait correctement laisse des traces pendant vingt ans, nous a indiqué un médecin).

    Dès lors, plusieurs hypothèses peuvent être soulevées : une fausse information figure-t-elle sur le carnet de santé? Le pédiatre de l'enfant, aurait-il pu s'être soustrait à la vaccination de l'enfant par choix en accord avec les parents? La vaccination n'aurait-elle pas été faite correctement ? Ou l'organisme de l'enfant n'a-t-il pas été en mesure de fabriquer des anticorps alors qu'il aurait bien été vacciné?

    Autant de questions auxquelles l'enquête ouverte sur deux volets, administratif et judiciaire, devra tenter de répondre, conséquence directe du signalement fait par le service des maladies infectieuses au parquet de Tours. L'Institut médico-légal aurait d'ailleurs été diligenté pour examiner l'enfant. Et sa fratrie aurait été vaccinée en urgence, apprenait-on encore en cette fin de semaine. Le jeune garçon, lui, est toujours hospitalisé en soins intensifs.

    Enquête approfondie

    Un cas grave et rare (la maladie fait l'objet d'une déclaration obligatoire) que les services de l'Agence régionale de santé (ARS) et l'Institut national de veille sanitaire (INVS) suivent de près, nous précisait mercredi le service communication de l'instance régionale sans vouloir aller au-delà, mettant le secret médical en avant. Un argument, légitime, également utilisé par le service communication du CHRU tourangeau : "C'est un enfant malade que l'on soigne, comme on le fait tout le temp ".

    Une enquête approfondie est donc en cours pour tenter d'expliquer ce cas exceptionnel qui s'inscrit dans un contexte toujours partagé sur la question de la vaccination, pourtant fondamentale dans l'éradication de nombreuses maladies. En 2010, 40 % des Français se déclaraient "méfiants" à l'égard des vaccins. Cinq ans plus tôt, ils n'étaient que 10 %.

    Rappelons que le tétanos est une maladie infectieuse grave, non contagieuse, qui attaque le système nerveux. La contraction des muscles respiratoires peut entraver la respiration et provoquer la mort pas asphyxie et arythmie cardiaque.

    Il faut savoir que les spores de bacille tétanique sont n'importe où dans la terre, donc la bactérie ne peut être éradiquée. Elle sécrète dans l'organisme une toxine qui attaque le système nerveux. La seule prévention possible est de vacciner les sujets les plus sensibles, parmi lesquels les chevaux et les humains.

    En traitement, si l'on intervient tôt, des doses massives de pénicilline enrayent la multiplication des bactéries, mais la toxine déjà sécrétée fait son œuvre.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2015/07/18/Le-tetanos-frappe-un-enfant-2406520

     

    Voici la photo d'une personne atteinte de tétanos, en fin de vie. Cette photo est vraie, ce n'est pas une blague de scénario hollywoodien!

    Quand la maladie est enclenchée, on ne peut pas la guérir: le corps spasme violemment.... la seule prévention, c'est la vaccination.

    NE PAS FAIRE SES RAPPELS, C'EST CONSTAMMENT DANSER AVEC LE DIABLE!

     

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