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J'insiste sur l'importance de la qualité du foie gras cru.
En effet, seul un foie gras cru se comportera bien à la cuisson et restera entier. Un foie gras de qualité moindre se délite et fond sous l'effet de la chaleur.
Comment choisir un foie gras cru ?
Mes astuces pour reconnaître un foie gras de bonne qualité et juger sa fraîcheur:
- il doit être de couleur uniforme
- il doit être souple au toucher: presser un doigt sur le foie, il ne doit pas s'enfoncer trop facilement et ne doit pas laisser d'empreinte profonde.
La piperade est un plat de la région toulousaine, un de mes préférés que je cuisinais moi-même enfant et adolescente quand je vivais en famille. Bien sûr, ce plat était le plat de l'été puisque réalisé avec les légumes de saison.
Vraie piperade, méthode très lente–et je la fais ainsi presque 9 fois sur 10.
Par personne: ½ poivron et 1d'aubergine et 1 courgette, 2 tomates moyennes très mûres, 1 oignon, 1 œuf, et ½ bouquet de persil frais plus deux ou trois gousses d'ail qui ne doivent pas dorer dans l'huile mais être rajouté pendant la cuisson des tomates.
Quelques feuilles de laurier, thym, sarriette, sel, poivre fin et en grains; 1 ou 2 morceau de sucre
La piperade est réalisée en cuisant les légumes 1 par 1 et on les réserve à part, la tomate est cuite en dernier, qui va faire la sauce.
Laissez cuire à feu doux une quinzaine de minutes. Goûtez et rectifiez l'assaisonnement, retirez le laurier et le thym. Battez les œufs en omelette et rajoutez à la sauce, remuez. Laissez monter en bouillon 3 minutes.
Ciselez le persil et saupoudrez tout (environ 20 g) sur la piperade. Si par hasard la sauce vous semble trop liquide, épaississez avec de la mie de pain (picata) ou de la poudre de pignons ou de la semoule fine.
A consommer chaud-bouillant avec des tas de mouillettes de pain tchintché pour tremper comme on trempe la soupe!
Vous pouvez servir avec des rondelles de boudin noir, du saucisson à l'ail si votre palais est délicat ou du chorizo piquant, des tranches de jambon cru et du piment d'Espelette coupé en brunoise, mais ce rajout est pour les messieurs ou les dames qui n'ont pas une petite nature car bien sûr, c'est un rajout très piquant.
D'autres toulousains réalisent une très grosse omelette avec deux œufs par personne. L'omelette reste plate, on dispose les légumes sur le dessus à la manière d'une tarte.
Ce procédé est tout de même peu usité par les gens de ma famille.
L'histoire dit que l'armée de Charlemagne était aux portes de la Cité aux prises des Sarrasins. Une princesse était à la tête des chevaliers de la Cité après la mort de son mari. Il s'agit de la princesse Carcas. Le siège dura plus 5 ans.
Au début de la sixième année, la nourriture et l'eau se faisaient de plus en plus rares. Ils avaient tenus très longtemps pourtant… Le moral des villageois baissait de plusieurs crans. Donc, Dame Carcas voulut faire l'inventaire de toutes les réserves de nourriture qui restaient dans la cité. Les villageois lui amenèrent un porc et un sac de blé. Elle eut alors l'idée de nourrir le porc avec le sac de blé puis de le précipiter depuis la plus haute tour de la Cité au pied des remparts extérieurs.
Les assaillants, donc, Charlemagne et ses hommes, croyant que la Cité débordait encore de vivres au point de gaspiller un porc nourri au blé, levèrent le siège. Ils se dirent qu'ils n'en viendraient jamais à bout.
Voyant l'armée de Charlemagne quitter la plaine devant la Cité, Dame Carcas remplie de joie par la victoire de son stratagème, décida alors de faire sonner toutes les cloches de la ville. Un des hommes de Charlemagne s'écria alors “Carcas sonne !": d'où le nom de la Cité.
La légende de Dame Carcas serait purement imaginaire. La légende dérive de chansons de gestes médiévales aujourd'hui disparues. Elle fut recueillie d'après la tradition orale par divers auteurs notamment au XVIe par Jean Dupré et au XVIIe siècle par Guillaume Besse et Guillaume Catel.
Charlemagne n'a probablement pas fait le siège de Carcassonne, son père Pépin le Bref l'ayant déjà prise aux Sarrasins vers 759, date à laquelle Charlemagne avait 17 ans. Mais, franchement, “si ce n'est toi, c'est donc ton frère“ (répliqua le loup au chien – Fable de La Fontaine)… retirez Charlemagne de l'histoire… c'était peut-être un autre… dans ces temps barbares, il y en avait des tribus qui se disputaient le moindre coin où poussait une herbe verte…
À l'entrée du pont-levis, de la cité, le buste de Dame Carcas accueille les visiteurs. Il s'agit d'une réplique. L'original, datant du XVIe siècle, est conservé au château.
Pour la petite histoire, il existe une auberge de Dame Carcas dans la cité et, pour les gourmand(e)s, des sablés du nom de Friandises de Dame Carcas sont commercialisés par l'Épicerie de la cité.
Personnellement, j'aime à croire que Dame Carcas a inventé le cassoulet en balançant plus que des céréales, des tas de charcuteries… bref, tout pour faire notre emblème gastronomique du cassoulet…
Quand même, réfléchissez: un siège de 5 ans? ok la cité est grande mais, tout de même....!
Je parie pour à peine 6, 8 mois... et encore, je suis généreuse.
Où bien, il y avait trois pelés et un tondu qui vivaient entre les murs!
De toutes façons.... il n'y a que des femmes pour être aussi ingénieuses!
Blanquette à l'ancienne
Pour 6 personnes
750 g de sauté de veau, 1 os à moëlle
300 g de carottes en rondelles surgelés Picard
600 g de salsifis coupés surgelés ou en boîte
300 g d'oignons jaunes émincés
200 g de petits oignons entiers ou surgelés
persil plat ou thym coupé, 1 bouquet garni et 1 litre et demi de bouillon chaud fait avec eau plus aide-culinaire
2 cuillères à soupe huile de pépins de raisin; 1 œuf entier, 15 cl de crème fraiche liquide épaisse; 1 cuillère à soupe bombée de farine ou maïzena ou fécule
Dans une cocotte à fond épais; faire rapidement sauter les oignons émincés; ajoutez la viande; saupoudrez de la farine; retournez la viande pour qu'elle soit bien imprégnée. Versez le bouillon et saupoudrez de thym, ajoutez le bouquet garni.
Faire cuire à feux moyen durant 40 minutes; en cocotte vapeur, le temps de cuisson est de 20 mn.
Rajoutez les légumes et remettre à cuire jusqu'à tendreté des salsifis, environ 20 mn ou dix minutes en cocotte vapeur après la rotation de la soupape. Salez et poivrez.
Dans un bol, battre l'œuf; le délayer avec la crème fraiche;
Récupérez une grosse louche de bouillon et versez sur le mélange; remuez bien. Versez sur la blanquette et laissez mijoter 8 à 10 minutes en surveillant; goûtez et rectifiez l'assaisonnement.
Servez dans un plat décoré creux et saupoudrez largement de persil.
C'est mieux quand c'est fait maison
En fait, c'est très simple: il vous faut autant de viande hachée de porc que de bœuf et rajouter 100 grammes de foie de volailles qui vont donner de l'onctuosité.
Vous mélangez bien cet appareil et vous rajoutez autant de poivre et de sel que vous voulez à vôtre goût. Des feuilles de thym frais que vous émiettez bien. Vous pouvez aussi briser quelques feuilles de laurier où par exemple les poser sur le haut du pâté, avant d'enfourner.
Tassez fortement dans une terrine à bords hauts. Enfournez à four chaud, environ 200 degrés et laissez cuire environ 1h30; attendez qu'il soit refroidi pour le retourner sur une assiette. Mais, le mieux est de le laisser dans la terrine et ensuite de le ranger au réfrigérateur où vous pourrez le conserver plus d'une semaine.
Du bon pain, du bon vin rouge de préférence (avec modération), de la roquette ou même du cresson bien assaisonné et huilé, un peu de Roquefort pour finir et ça ira, ça ira, ça ira!
La bonne cuisine familiale, c'est facile, goûteux, pas cher et rassérénant. Pas compliqué du tout: cessez de vous casser la tête avec les livres écrits par des chefs. Ils décollent de la réalité, ils veulent juste être célèbres pour augmenter leurs tarifs.
Dernier conseil: Inutile de rajouter de la graisse, votre préparation faite ainsi, votre terrine sera goûteuse, si, c'est important vous respectez les deux viandes en utilisant autant de viande grasse de porc que de viande de bœuf. Plus les foies de volailles, bien entendu.
Vous pouvez concasser des noisettes ou des pistaches pour rajouter, cela donne du croquant!
Par Phoebe Ann Moses
Il y a peu, le directeur scientifique du WWF, Christophe Roturier, donnait dans plusieurs interviews quelques consignes concernant la protection de la planète. Il est en effet bien dans ses attributions d’expliquer aux gens ce qu’ils peuvent faire concrètement pour éviter de polluer, ou améliorer leur environnement. Mais dans les préconisations de ce monsieur, le couperet est tombé: "il faut manger moins de viande". Le lecteur passé à côté de l’information écologique de l’année ne verra pas forcément le rapport. La planète vit à crédit depuis quelques jours. C’est-à-dire, suivant le calcul savant de certains scientifiques, que l’humanité consomme plus que la planète ne peut produire. On passera sur l’incommensurable bêtise de cette affirmation qui ne se vérifie pas dans les poubelles occidentales ni dans le fait que jusqu’à Noël vous ne puissiez plus trouver de nourriture. Non. Mais si vous mangez de la viande, il vous faut savoir que l’élevage des bêtes "consomme" beaucoup plus de CO2 que la culture de la salade verte. Donc la viande, c’est mauvais pour la planète.
Cette affirmation raccourcie et culpabilisante ne serait qu’une lubie de plus des écologistes si elle n’empiétait cette fois gravement sur les choix personnels de l’individu. Car si l’on suivait à la lettre toutes les recommandations (trier ses déchets, manger moins de viande…) le niveau de pollution baisserait inexorablement. C’est loin d’être le cas. Pendant que nous trions consciencieusement nos bouteilles en plastique pour faire des pulls en laine polaire, au large de l’Afrique les plates-formes pétrolières nettoient leurs tubes d’extraction de pétrole directement dans l’océan.
C’est sûr que notre ego se satisfait d’aller enfourner les objets dans le " container bonne conscience ", en imaginant tous les petits pulls créés de façon éthiquement correcte. Mais il n’est pas certain que la planète se portera beaucoup mieux avec les petits gestes occidentaux noyés dans l’océan de la pollution et de la consommation mondiales.
Le consommateur dans les rayons du supermarché tendra donc dorénavant une main tremblante vers le café produit en exploitant les pauvres, vers le bœuf qui nuit à toute la planète, vers le jean fabriqué en Chine par des petits enfants, vers les biscuits fabriqués par d’ignobles entreprises capitalistes, ou vers le pot à base de noisettes en voie d’extinction. Tout un programme de culpabilisation envers le monde moderne, bien arrangeant dans une période de crise. Tout à fait raccord quand il s’agira de disette. Le socialisme veut l’égalité. Tout le monde ne peut pas être riche, mais on peut faire en sorte de cadrer les choix du consommateur. Modeler politiquement son esprit, puis modeler ses choix d’achat.
Votre frigidaire débarrassé de sa viande, ne comptez pas que cela va s’arrêter là : Marisol Touraine, qui signe des lois toutes plus consternantes les unes que les autres, souhaite apposer sur les aliments des pastilles de couleur qui permettront au consommateur d’identifier la qualité de ce qu’il mange. Pas de chance, dans son enthousiasme hygiénique, Madame le ministre vient de décréter que le chocolat allait obtenir une pastille rouge. Voilà ce qui se passe lorsqu’on veut simplifier à outrance la vraie vie : on ne tient compte que de la teneur en sucre ou en gras, et on fait tomber le chocolat dans la catégorie des indésirables.
Chocolatier voit rouge
On peut supposer que d’ici peu, Marisol Touraine va reclasser le chocolat dans une catégorie moins rédhibitoire (orange? La taxe reversée par les fabricants sera moindre?) et que les consommateurs auront bien compris que finalement tout cet étiquetage coloré n’est que politique, taxes et bien-pensance. L’idée de départ, venant peut-être d’une bonne intention va se transformer immédiatement en ridicule, et ira rejoindre ses innombrables semblables: le CICE, le choc de simplification, l’ABCD de l’Égalité…
Nous étions déjà abreuvés de la "modération" avec laquelle il faut boire de l’alcool, du soda, manger du gras, du sucre, du sel. Voilà maintenant que se profilent les recommandations culpabilisatrices. On n’attend pas du consommateur qu’il soit responsable, mais seulement coupable. À quand les interdictions franches de consommer en toute liberté ce qui nous plaît?