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Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 304

  • Ne vous trompez pas de citrouille!

    Toutes les courges ornementales sont considérées comme toxiques.

    "Son gratin de courgettes l’envoie à la morgue".

    Un Allemand de 79 ans est décédé, dimanche dernier à Heidenheim, une ville du Wurtemberg (sud). Les légumes qu’il avait mangés étaient empoisonnés.

    Enfin le mot courge est parfois employé avec le sens péjoratif d’"imbécile" par référence, dit-on, au vide interne du fruit. Source Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction de Alain Rey. Dictionnaires Le Robert, 1998.

    Mise à jour du 29 octobre 2017. Seppi rapporte le tragique évènement survenu à un Allemand avec cet article, C’est confirmé : des traces de pesticides peuvent tuer un homme par Ludger Weß (Wess). Seppi indique que Cet article très sérieux malgré son ton ironique ne s’en prend pas à l’agriculture biologique en tant que telle, mais aux idéologies.

    Les médias allemands ont rapporté cette semaine l’histoire émouvante d’un homme tué par des traces d’un insecticide. Le retraité et son épouse de Heidenheim, Bade-Wurtemberg, avaient mangé un ragoût végétarien préparé avec des courgettes. Les courgettes étaient un cadeau d’un membre de la famille, un jardinier passionné qui avait suivi tous les conseils du manuel du jardinier bio. Elle avait planté des courgettes dans le jardin familial sans utiliser de pesticides de synthèse ni d’engrais artificiels. Elle avait même gardé les graines des récoltes précédentes plutôt que d’acheter chaque année de nouvelles graines des grandes entreprises semencières, quelque chose que les partisans de l’agriculture naturelle recommandent fortement.

    Mais quand le couple a mangé les courgettes de la récolte de cette année, ils ont dû être admis à l’hôpital quelques heures plus tard. Le visage de l’homme avait viré au jaune, et les deux étaient pris de violentes douleurs abdominales, de crampes d’estomac, de vomissements et de fortes diarrhées. Après avoir souffert pendant près de deux semaines, l’homme est décédé. Sa muqueuse gastrique avait été littéralement écorchée. Sa femme a eu plus de chance et a pu quitter l’hôpital quelques jours avant le décès de son mari.

    Les courgettes avaient eu un goût amer, que l’homme a ignoré. Après tout, c’était un repas végétarien naturel, et des aliments au goût amer sont recommandés par les sites de santé naturelle comme un excellent moyen de débarrasser naturellement le corps des substances toxiques accumulées dans les cellules. D’ailleurs, il aimait le goût de la chicorée amère, il en avait planté dans son propre jardin. Sa femme, au contraire, n’a pas pu supporter le goût et elle n’a avalé que quelques bouchées.

    Qu’est-ce qui a empoisonné et finalement tué l’homme ? Les médecins ont rapidement trouvé. Ce que la famille ignorait, c’est que les courgettes avaient été contaminées par un insecticide extrêmement toxique. La substance chimique avait été fabriquée par la plus grande et la plus ancienne productrice de poisons mortels du monde : Monsanto Nature.

    L’insecticide en question est appelé cucurbitacine, un antagoniste d’une hormone stéroïde d’insectes agissant au niveau du récepteur ecdystéroïde. Ce récepteur est impliqué dans le développement et la reproduction de nombreux insectes, et la substance chimique empêche les chenilles de muer et de croître et les insectes adultes de se multiplier. La substance est fabriquée par les courgettes sauvages et des plantes voisines comme les citrouilles, les melons, les courges ou les gourdes pour repousser ou tuer les prédateurs. Les efforts d’amélioration des plantes ont produit des variants dépourvus de la capacité de se protéger par la toxine – un processus totalement contraire aux lois de la nature qui produit des aliments favorables à la santé humaine, mais dans des plantes qui sont vulnérables à leurs ennemis.

     

  • Manger des épinards, finalement c’est bon pour la santé

    Popeye avait raison! Les épinards, c’est bon pour la santé

    On a longtemps vanté les épinards comme une source de fer pour l’organisme, ce qui est une vue de l’esprit promue par les bandes dessinées introduisant Popeye le Marin mangeant des boites d’épinards en conserve pour préserver sa musculature. Les épinards ne sont pas plus riches en fer que n’importe quel autre légume, et certainement moins riches en ce métal qu’une pièce de bœuf ou même de porc. Par contre, manger des épinards ne peut pas être néfaste pour la santé, pour une toute autre raison qui n’a rien à voir avec le légendaire Popeye.

    C’est un article paru dans la revue The Journal of the American College of Nutrition qui apporte des précisions sur les bienfaits insoupçonnés des épinards. Il s’agit d’une étude devant valider les propriétés d’un extrait concentré de chloroplastes de feuilles d’épinards sur la satiété et les pulsions alimentaires. L’étude a été réalisée conjointement par les Universités de Louisiane et l’Université de Lund et apparemment financée par la société Greenleaf Medical AB à Stockholm pour justement valider un brevet déposé sur l’utilisation de ces concentrés de chloroplastes pour réguler l’appétit. Difficile cependant de trouver des informations sur cette société. Néanmoins, réguler son appétit en avalant une cuillerée d’un concentré de chloroplastes d’épinards est anodin et certainement pas toxique.

    Si c’est efficace, pourquoi se priver? Ce genre de complément alimentaire à usage thérapeutique s’adresse aux personnes en surpoids ou obèses dont les habitudes alimentaires ont été exacerbées par ce que l’on appelle le syndrome métabolique. Les principales caractéristiques de ce dernier sont une mauvaise régulation de la satiété et un besoin de se nourrir qui devient rapidement compulsif et aggravant par voie de conséquence. Le comportement vis-à-vis de la nourriture relève de l’hédonisme et, on ne peut pas le nier, de la recherche de la jouissance et du plaisir gustatif. Quand l’organisme est déréglé, en d’autres termes que le cerveau ne reconnaît plus les signaux transmis par l’homéostase de cet organisme, alors il apparaît une déviance des circuits de récompense et la satiété n’est plus jamais atteinte : un obèse, j’en ai vu des centaines qui à dix heures du matin achetaient un demi-kilo de confiserie " parce qu’ils avaient faim ", a perdu le contrôle de ce mécanisme signalant la satiété. Il s’agit alors d’un hédonisme à l’état pur qui implique un mélange d’émotion, de recherche de satisfaction sans aucun rapport avec l’état physiologique de l’organisme.

    Des essais préliminaires ont montré que les chloroplastes, donc ces organites subcellulaires présents dans tous les végétaux verts, retardent la digestion des graisses et par conséquent stimulent la production par le cerveau des hormones signalant la satiété qu’on appelle cholécystokinines et un peptide proche du glucagon tout en abaissant significativement la production de l’hormone de la faim, la ghreline qui est produite par l’intestin.

    Enfin les extraits chloroplastiques de légumes verts, et pas seulement d’épinards, induisaient une perte de poids liée à une légère élévation de la température corporelle. Trente femmes et trente hommes en surpoids ou obèses participèrent à cette étude et l’ingestion de 5 grammes de concentré de chloroplastes d’épinards au petit-déjeuner était efficace sur le long terme en réduisant de 85 à 95 % leur envie de sucreries ou de chocolat durant la matinée, sans qu’aucune intolérance n’ait pu être détectée.

    Fait plus significatif, la glycémie sanguine qui chez ces sujets a tendance à chuter rapidement se maintenait plusieurs heures à un niveau satisfaisant, un fait qui permet d’expliquer la sensation de satiété durable induite par l’extrait d’épinards.

    Le test fut étendu pendant 90 jours pour les trois repas quotidiens avec un suivi d’un ensemble de paramètres sanguins permettant de suivre le métabolisme général. Il ressort donc que 5 g de concentré de chloroplastes d’épinard au petit-déjeuner suffisent pour maintenir durant la journée entière une perception de la satiété qui au final est bénéfique pour le métabolisme général mais également favorise une perte de poids. L’étude ne mentionne pas si les sujets étudiés avaient été par ailleurs encouragés à pratiquer des exercices physiques dans la mesure où son but était limité à la modification des habitudes alimentaires délétères auxquelles succombent la plupart des personnes en surpoids ou obèses.

    Cet extrait d’épinards constitue donc une petite lueur dans le rétablissement de conditions nutritionnelles chez les obèses sans aucun risque pour la santé. Finalement Popeye le Marin avait raison mais pas dans le sens que la mémoire a gardé de ce personnage un peu caricatural.

    Source : http://www.tandfonline.com/loi/uacn20

  • Repas entre amis

    Ce soir, j'ai invité mes meilleurs amis, un couple qui vit avec leur fils, gravement handicapé à cause d'une épouvantable maladie veineuse du cerveau.

    Voici le menu que j'ai prévu:

    Apéritifs: je fais faire des rillettes de sardines piquantes: une boîte de sardine à l'harissa et un carré frais gervais. J'écrase tout et on se sert sur des canapés ronds aux céréales. Il y aura aussi un assortiment de graines non-salées: noix, noisettes, noix de cajou, de macadamia, etc.

    Quelques olives vertes –je vais utiliser les autres dans le plat principal: mon poulet façon ménagère –voir plus bas.

    Des filets d'anchois qui sont très prisés par mon ami et son fils.

    Ensuite une belle assiette de charcuteries diverses que me prépare mon boucher préféré Pilou qui est à Saint-Alban; comme c'est la première fois que je fais cette demande de présentation, je ne sais pas encore tout ce que contiendra ce plat. Je ferais une photo.

    Ensuite, salade verte avec gésiers confits, magrets séchés et toasts de fromage de chèvre… sans miel. Nous, le sucré-salé, cela ne nous intéresse pas du tout. C'est la recette préféré de salade de ma fille. Chaque fois que nous allons au restaurant, elle en demande une sans miel. Sans miel, re-dit-elle à plusieurs reprises. Bien souvent, la salade arrive avec du miel!

    En suite le plat principal. Ce matin, Pilou doit m'apporter, outre l'assiette de charcuteries, un poulet fermier que je lui ai demandé de me découper en morceaux. J'ai précisé avec les pattes, gésiers, bouquet garnis, quelques rondelles de carottes, thym, etc. Je vais les utiliser pour faire un bouillon qui me servira ensuite pour la sauce de mon poulet.

    Je mettrais les morceaux à cuire dans un peu de graisse de canard. Une fois bien rôtis, je saupoudrerai de farine, ajouterai un bon verre de vin blanc à cuire et un ou deux verres du bouillon des pattes et poulet.

    J'ajouterai quelques olives vertes bien rincées, des champignons de paris. Et je laisserai cuire dans les 20 à 40 minutes.

    Je servirais avec des flageolets aux haricots verts et cansalade sautée et des marrons aux giroles que j'achète en bocaux de verre. (chez moi, pas de boîtes de conserves vernissées à la chimie).

    Ensuite, un sacré plateau de fromages avec deux rois: Roquefort Grimal, et brique de chèvre au lait cru, et, incidemment, un camembert au lait cru, du cantal doux et autres.

    J'avais prévu des fruits actuels, noix et noisettes et des josyanettes (pots de lait chocolaté gélifiés dont la recette est ici, cherchez dans la catégorie Recettes dans laquelle toutes mes recettes se trouvent… mélangées, certes…. la patience est une vertu!).

    Mais mon amie m'a appelé pour me demander ce qu'elle pouvait apporter et j'ai répondu: du pain. Tu sais que je ne peux pas aller en chercher….

    Elle m'a dit: “je veux porter un gâteau d'anniversaire… lequel…

    Fabienne aime les Paris-Brest et moi les Saint-Honoré… au café, tu sais!"

    Oui, elle sait. Cela fait plus de 35 ans que l'on se connaît et s'invite les uns chez l'autre.

    Nous fêtons l'anniversaire de ma fille, déjà passé et celui de son fils qui aura lieu le 10 Novembre. Son petit cadeau est prêt.

    Pour le vin, il y a un blanc sec pour la charcuterie. Hé non, pas de rosé. Il faudrait que je sois invitée à l'Elysée pour en boire un peu (ou chez mes amis, lorsqu'ils oublient que je n'en bois pas pour des raisons particulières familiales).

    Il y a aussi un bon bourgogne pour le reste du repas. Mais, comme mon ami et son fils boivent bien, sa femme et moi, suffisamment, il y aura un rouge très tanin, un Cahors pour le fromage.

    J'ai aussi une blanquette pour le gâteau d'anniv'.

    CRITIQUE GASTRONOMIQUE: de toutes les façons, je critique pas le cuisinier puisque c'est moi qui fais tout!

    CRITIQUE DES INTERNAUTES: c'est votre problème! inutile de sonner à la porte et de tendre votre sébile: c'est rien que pour nous!

     

     

  • Y aura-t-il suffisamment de foie gras pour les fêtes?

    Telle est la question qui préoccupe tous les acteurs de la fillière. Dans le Gers, au 1er marché au gras de Gimont, les producteurs étaient là, mais la marchandise plus rare que d'habitude. Dans une ambiance plutôt morose.

    Il y aura peu de foie gras à Noël et il sera plutôt cher!

    Le premier marché au gras de Gimont de la saison s'est ouvert dimanche matin dans un climat morose.

    Les producteurs se relèvent à peine de deux épisodes de grippe aviaire.

    Pourtant les consommateurs sont au rendez vous et achètent les yeux fermés une production locale dont les prix n'ont pas flambé.

    Même si il y a peu de marchandise sur les étals, le foie gras se vend entre 35 à 40 euros le kilo, et la carcasse, 16 euros l'unité.

    Toutefois, les différents acteurs de la filière s'accordent à estimer une baisse de quantité de 20% de foie gras à Noël.

    Les prix pourraient donc grimper.

    Aussi, je vous demande d'être très vigilantes et de bien vérifier la provenance de votre foie gras. Il n'y a que le foie gras français qui est très surveillé et qui donc, possède toutes les qualités sanitaires pour votre totale protection!

     

  • Les castagnes...

     Photo: cèpes aux marrons

    Marron ou châtaigne, dans les deux cas, il s’agit du fruit à écale du châtaignier. La seule différence réside dans l’enveloppe: si le fruit est cloisonné, c’est une châtaigne, sinon c’est un marron. Ainsi, chaque arbre porte des châtaignes et des marrons dans une proportion variable. En cuisine, on réserve habituellement les marrons aux confiseries et autres mets fins, tandis que la châtaigne sert dans les plats de tous les jours. Dans la présente fiche, les deux termes sont employés indifféremment.

    On ne doit pas confondre le marron et la châtaigne avec le marron d’Inde, fruit non comestible d’un autre arbre, ni avec la châtaigne d’eau, plante qui pousse dans l’eau et dont on mange le tubercule.

    Comment choisir, conserver et accommoder la châtaigne?

    Lorsque vous prenez la châtaigne entre vos doigts elle doit être pleine, il doit y avoir aucun espace entre le fruit et l’écorce. Vous devez vérifier qu’il n’y ait aucun trou dans la coque, sinon vous risquez d’avoir une mauvaise surprise, ou de la compagnie (des vers ou insectes par exemple).

    Pour vérifier qu’il n’y ait pas de vers ou autres parasites vous pouvez la mettre dans de l’eau.

    Si la châtaigne flotte, c’est qu’elle est vide donc il est préférable de la jeter. Si elle coule c’est qu’elle est pleine et bonne à cuire.

    La châtaigne doit être bien brillante pour garantir sa fraîcheur et lourde dans la main.

    On trouve assez facilement des châtaignes en conserve, de même que de la purée. Par contre, la farine est plus rare; cherchez du côté des épiceries fines.

    Préparation

    En plus de son écorce dure, la châtaigne possède une fine peau intérieure qu’il faut enlever, car elle est amère. Pour ce faire, inciser le fruit sur son côté large avec un couteau bien aiguisé en partant de la base claire. Puis le plonger trois minutes dans l’eau bouillante. On peut ajouter une cuillerée d’huile dans l’eau pour assouplir l’écorce et faciliter l’épluchage. Égoutter, rincer à l’eau froide et presser la châtaigne entre deux doigts pour la débarrasser de ses deux enveloppes.

     

    Il faut également pratiquer une incision dans l’écorce avant de la rôtir au four pour éviter que la châtaigne n’éclate à la chaleur.

    La farine de châtaigne doit toujours être tamisée. Elle s’emploie le plus souvent en mélange avec la farine de blé, dans des proportions variant du quart à la moitié.

    Comment la conserver ?

    Laisser tremper les châtaignes quelques heures dans de l’eau froide, puis les laisser s’égoutter à l’air libre pendant 12 heures environ. Une fois sèches utilisez un bocal où on alterne châtaignes et couches de sable, puis mettre le bocal dans un endroit bien aéré.

    Epluchées, elles se gardent 4 à 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur. Passé ce délai, elle risque de moisir. Il ne faut surtout pas la laisser à la chaleur. Elle craint également l’humidité.

    Vous pouvez également les conserver au congélateur, épluchées ou non. Pour cela, il existe deux méthodes:

    - Inciser les coques sur la partie bombée, les mettre dans un sac de congélation puis au congélateur.

    - Inciser les coques sur la partie bombée, les plonger dans de l’eau bouillante ou les faire griller au four puis vous avez le choix de les éplucher ou non avant de les congeler dans un sac.

    Cuisiner? C'est plus long que compliqué.

    Dans un premier temps, lavez et triez la châtaigne. Puis incisez l’écorce du côté bombé.

    La griller à la poêle ou au four; lorsqu’elle est cuite, elle s’ouvrira toute seule et ce sera très facile de l’éplucher.

    Mais vous pouvez également les faire cuire à l’eau bouillante pour les éplucher. Mettre les châtaignes dans une casserole d’eau froide faire chauffer, puis les retirer après 3 minutes d’ébullition.

    • Simplement rôtie au four, elle est un pur délice.
    • Elle complète agréablement des légumes nouveaux en marmite.
    • Sa farine permet d’enrichir le pain, les pâtisseries, les crêpes, etc.
    • C’est l’un des rares fruits à écale dont la teneur en gras est relativement faible.
    • Elle renferme de l’amidon résistant, aux effets potentiellement bénéfiques, notamment pour l’intestin.

    Cuisson:

    Au micro-ondes: après l’incision de l’écorce, les mettre pendant 10 minutes

    A l’eau: les laisser dans l’eau frémissante pendant 15 à 20 minutes

    A la poêle ou au four: pour dorer le fruit il faut environ 20 minutes.

    La châtaigne s’associe bien aux plats salés mais aussi aux recettes sucrées.

    Les châtaignes s’accommodent bien avec du foie gras, des viandes séchées, du porc ou encore de la volaille. Mais également avec des légumes tels que la mâche, la courge.

    Vous pouvez aussi les associer aux fromages, mais aussi à tout type de dessert comme les crèmes, les compotes ou encore les gâteaux.

    Principes actifs et propriétés, pour les fruits à écale et oléagineux en général

    Plusieurs études épidémiologiques et cliniques associent une consommation régulière de fruits à écale et oléagineux à divers bienfaits pour la santé tels qu’un effet hypocholestérolémiant, une diminution du risque de maladies cardiovasculaires2 et de diabète de type 2. D’autres études ont observé une diminution du risque de calculs biliaires chez l’homme, et une diminution du risque d’ablation de la vésicule biliaire5 et de cancer du côlon chez la femme6. La quantité de fruits à écale et oléagineux reliée à ces bienfaits équivaut la plupart du temps à environ cinq portions d’une once (30 g) par semaine.

    Pour la châtaigne

    Composition. Selon le Fichier canadien sur les éléments nutritifs de Santé Canada, la châtaigne crue contient au moins deux fois plus de glucides que la plupart des autres fruits à écale et oléagineux (par exemple la noix, la noisette, la pacane, l’amande). Les glucides de la châtaigne sont majoritairement composés d’amidon; elle est d’ailleurs utilisée pour produire une farine sans gluten. Cette farine peut donc être employée dans divers produits qui pourront être consommés sans risque par les personnes atteintes de la maladie cœliaque. Par ailleurs, la châtaigne renferme au moins huit fois moins de lipides que la majorité des fruits à écale et oléagineux.

    Amidon résistant. Plus de 57 % de l’amidon de la châtaigne crue se présenterait sous forme d’amidon résistant : ce type d’amidon peut résister à la digestion et se retrouver dans le côlon. La proportion d’amidon résistant diminuerait toutefois à environ 17 % une fois la châtaigne rôtie. Bien que d’autres études soient nécessaires pour mieux comprendre les effets de l’amidon résistant chez l’humain, la littérature scientifique croit qu’il pourrait entraîner certains bienfaits sur la santé intestinale, tels qu’une augmentation du volume des selles et une diminution de la concentration des acides biliaires. Aussi, le fait que cet amidon ne puisse pas être absorbé rapidement par l’organisme pourrait être bénéfique pour la prévention du diabète, des maladies cardiovasculaires et du cancer du côlon.

    Bonne source de Manganèse. La châtaigne d’Europe rôtie est une bonne source de manganèse tandis que la châtaigne d’Europe crue et décortiquée en est une source. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

    Bonne source en Cuivre. La châtaigne d’Europe est une bonne source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

    Source en Phosphore. La châtaigne d’Europe rôtie est une source de phosphore. Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang. Finalement, le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

    Assez bonne source du Fer. La châtaigne d’Europe crue et décortiquée est une source de fer pour l’homme, les besoins de l’homme et de la femme étant différents. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Il est à noter que le fer contenu dans les aliments d’origine végétale est moins bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale. L’absorption du fer des végétaux est toutefois favorisée lorsque consommé avec certains nutriments, telle la vitamine C.

    Assez bonne source de Vitamine B1. La châtaigne d’Europe est une source de vitamine B1. Appelée aussi thiamine, la vitamine B1 fait partie d'un coenzyme nécessaire à la production d'énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons. Elle participe aussi à la transmission de l'influx nerveux et favorise une croissance normale.

    Assez bonne source de Vitamine B2. La châtaigne d’Europe rôtie est une source de vitamine B2 pour la femme, les besoins de l’homme et de la femme étant différents. La vitamine B2 est aussi connue sous le nom de riboflavine. Tout comme la vitamine B1, elle joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.

    Assez bonne source de Vitamine B6. La châtaigne d’Europe est une source de vitamine B6. Aussi appelée pyridoxine, la vitamine B6 fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la synthèse (fabrication) des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Elle contribue également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Enfin, cette vitamine joue un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de récepteurs hormonaux.

    Assez bonne source de Folate. La châtaigne d’Europe est une source de folate. Le folate (vitamine B9) participe à la fabrication de toutes les cellules du corps, dont les globules rouges. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la production du matériel génétique (ADN, ARN), dans le fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des blessures et des plaies. Comme elle est nécessaire à la production des nouvelles cellules, une consommation adéquate est primordiale durant les périodes de croissance et pour le développement du foetus.

    Bonne source de Vitamine C. La châtaigne d’Europe est une source de vitamine C. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés anti-oxydantes; elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.

    Portion

    Poids/volume

    Châtaignes d’Europe, crues, décortiquées, 46 g (60 ml)

    Calories 91

    Châtaignes d’Europe, rôties, 36 g (60 ml)

    Calories 89

    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.

    Précautions

    Attention, les personnes qui sont allergiques aux arachides peuvent également réagir aux châtaignes. C’est pour cela qu’il est préférable de faire rentrer ce fruit qu’à partir de 3 ans dans l’alimentation des enfants.

    Par ailleurs la châtaigne contient des oxalates, il est donc préférable d’éviter d’en consommer lors d’un régime pauvre en oxalates recommandé notamment lorsqu’on est sujet aux calculs rénaux.

    Allergie aux “noix“ (fruits à écales et oléagineux)

    Dans la liste des principaux allergènes de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA)10, on retrouve les « noix », qui désignent un ensemble de fruits à écale et oléagineux pouvant inclure la châtaigne. On recommande aussi aux personnes allergiques aux arachides de s’abstenir de consommer l’ensemble des fruits à écale et oléagineux, puisque ces aliments ont un potentiel allergénique élevé et qu’ils sont souvent manipulés et distribués par les entreprises spécialisées dans les arachides. Les symptômes d’allergie aux fruits à écale et oléagineux peuvent être graves et aller jusqu’au choc anaphylactique.

     

    Calculs urinaires

     Certaines personnes peuvent se voir recommander l’adoption d’une alimentation restreinte en oxalates afin de prévenir les récidives de calculs rénaux ou urinaires (aussi appelés lithiases urinaires). Les oxalates sont des composés qu’on retrouve naturellement dans plusieurs aliments, incluant les fruits à écale et oléagineux. Il est donc préférable que ces personnes évitent d’en consommer.

     

    Recettes

    Fruits entiers (frais ou en conserve)

    • Marrons rôtis: mettre les marrons dans un plat à gratiner et les cuire une vingtaine de minutes dans un four préchauffé à 200 °C (390 °F).
    • Pâtes: faire bouillir les marrons et les égoutter. Par ailleurs, couper des champignons en tranches et les faire revenir dans du beurre ou de l’huile, ajouter de l’ail et du persil ainsi que les marrons, réchauffer, mélanger avec des pâtes courtes cuites al dente et saupoudrer de parmesan.
    • Choux de Bruxelles aux marrons: faire revenir dans du beurre ou de l’huile de l’oignon émincé et des tranches de pommes. Ajouter des choux de Bruxelles préalablement blanchis à l’eau bouillante, mouiller de bouillon, saler et poivrer. Cuire jusqu’à ce que les choux soient à point. Ajouter des marrons cuits, réchauffer et servir.
    • Purée: faire revenir de l’oignon et du céleri émincé dans de l’huile ou du beurre, ajouter des châtaignes pelées et du bouillon (environ un kilo de châtaignes pour un litre de bouillon) ainsi que du thym, saler et poivrer. Cuire environ une heure ou jusqu’à ce que les châtaignes aient absorbé la plus grande partie du bouillon. Passer au mélangeur et servir avec de la dinde ou une autre volaille.
    • Farcir un poisson d’un mélange composé de châtaignes cuites et hachées, d’échalotes émincées et d’herbes (aneth, persil, etc.). Pocher le poisson dans un court-bouillon ou le mettre au four.
    • Ou farcir une volaille avec des châtaignes hachées mélangées avec un œuf battu, de la mie de pain et des herbes (persil, sauge, thym, romarin).
    • Courge farcie : enlever un chapeau à la courge, puis les graines et les filaments. Prélever une partie de la chair, la hacher et la mélanger avec des tranches de champignon, des châtaignes finement coupées, de l’ail, des fines herbes, de la muscade. Faire revenir la préparation quelques minutes dans l’huile d’olive, puis farcir la courge. Mettre environ une heure dans un four réglé à 200 °C. Quinze minutes avant la fin de la cuisson, saupoudrer de fromage parmesan finement râpé et gratiner.
    • Marmite de légumes nouveaux et de châtaignes: pour cette marmite, employer des châtaignes en boîte. Les mettre dans une casserole avec des jeunes légumes: carottes, pommes de terre nouvelles, haricots mange-tout, cœurs de laitue, petits oignons à mariner. Ajouter quelques cuillerées d’huile d’olive et d’eau, saler, poivrer, couvrir et cuire une demi-heure à feu doux.
    • Crème de châtaignes et de légumes: faire cuire des châtaignes dans du bouillon avec des pommes de terre, du poireau, du navet, des carotte et des haricots verts jusqu’à ce que tous les légumes soient bien tendres (environ 90 minutes). Ajouter des fines herbes, puis passer au mélangeur. On peut varier à l’infini cette recette en remplaçant l’un ou l’autre légume par des champignons, du fenouil ou des tomates concassées, en ajoutant du piment ou du yogourt, en épiçant à l’orientale, etc.
    • Dhal: faire cuire les châtaignes avec des lentilles et des épices indiennes (curcuma, curry, cumin, piment). Réduire en purée et ajouter de la crème fraîche ou du yogourt.
    • Salades: servir les châtaignes avec des fruits frais et des fruits secs; avec des tomates cerise, des figues fraîches et des pignons, sur un lit de laitue; avec du chou rouge et des pommes; avec des pommes, des betteraves, de la roquette ou du cresson et du céleri-rave râpé.
    • Poulet aux tomates et châtaignes: faire revenir de l’ail et de l’échalote, mouiller de quelques cuillerées de bouillon, ajouter des tomates pelées et épépinées, ainsi que du thym et du persil et porter à ébullition. Faire revenir des morceaux de poulet dans l’huile et les ajouter à la sauce tomate. Laisser mijoter une demi-heure, puis ajouter des châtaignes cuites, couvrir et cuire cinq minutes de plus. Servir avec du riz.

    Farine

    • En ajouter dans les soupes, purées, ragoûts, mousses, soufflés, pains, gâteaux, muffins, etc.
    • Galette: mélanger de la farine de châtaigne avec de l’eau, assaisonner avec les herbes ou les épices de son choix et étaler la préparation dans un moule à tarte huilé ou beurré (elle devrait être d’environ 2 cm d’épaisseur). Cuire 45 minutes dans un four réglé à 180°C.
    • Crêpes: battre des œufs et leur ajouter la farine de châtaigne, puis incorporer du lait. Laisser reposer au moins une heure. Cuire les crêpes et les farcir de champignons revenus dans l’huile et de fromage râpé, ou de pommes ou de poires cuites.
    • Quenelles: mélanger de la farine de blé entier et de la farine de châtaigne (en parts égales) avec des œufs battus, du sel et du lait ou de l’eau, de façon à obtenir une pâte assez épaisse. Laisser reposer une demi-heure, puis façonner des quenelles que l’on jettera dans de l’eau bouillante salée. Cuire quelques minutes, jusqu’à ce que les quenelles remontent à la surface. Les égoutter et les faire revenir dans un peu d’huile ou de beurre. Saupoudrer de persil haché et napper d’une sauce tomate ou d’une sauce blanche.
    • Dans certaines parties de l’Italie de même qu’en Corse, la farine de châtaigne remplace le maïs dans la polenta.

     

  • YES! Toulouse est l’une des villes les plus accueillantes au monde

    Sécurité, bonheur, anglais…

    L'agence de voyages Travelbird révèle dans une étude que Toulouse est la 63e ville la plus accueillante au monde. Découvrez toutes les notes de la ville rose.

    Ce n’est pas un classement à la Topito. Il n’y a pas plus sérieux. Selon l’agence de voyages néerlandaise Travelbird, Toulouse est la 63e ville la plus accueillante au monde et la 2e en France après Nice (15e au niveau mondial). Encore un bon point pour la ville rose!

    Une étude sérieuse et complète

    Pour mener cette étude, Travelbird s’est concentré sur plusieurs critères. « Nous avons d’abord analysé les 500 destinations les plus touristiques (selon l’Organisation Mondiale du Tourisme), en fonction de facteurs qui participent au sentiment de bon accueil des touristes : un point d’entrée accueillant (aéroport, gare, etc.), le bonheur des citoyens, l’hospitalité envers les touristes et la maîtrise de l’anglais », explique l’agence de voyages. Pour chacun de ces points, une note sur dix a été décidée. Elle a aussi interrogé 15 000 journalistes spécialisés.

    Voici donc les notes de Toulouse selon cette étude pour chaque critère :

    Avis des experts: 6,90

    Point d’entrée: 8,08

    Sécurité : 5,54

    Bonheur : 5,98

    Maîtrise de l’anglais: 5,11

    Volonté d’accueillir des touristes chez soi : 6,85

    Capacité d’accueil : 3,96

    Une autre seule ville française, en plus de Toulouse et Nice, se trouve dans ce classement. Il s’agit de Lille qui se place en 69e position. Singapour, selon Travelbird, serait la ville la plus accueillante du monde devant Stockholm (Suède) et Helsinki (Finlande).

     

     Suite à une demande spéciale, voici le lien de l'article au complet

    https://travelbird.fr/villes-les-plus-accueillantes

     

  • Dernières nouvelles de la grippe 2017-2018

    La grippe s’annonce sévère et le vaccin peu efficace, surtout chez les plus âgés

    Sur la base des statistiques venues d’Australie, la grippe 2017-2018 devrait être sévère dans l’hémisphère nord

    L’Australie a recensé entre mai et septembre 2017 au moins 170 000 cas de grippes, soit près de deux fois et demi de plus qu'au cours de la même période de 2016. Au moins 72 personnes sont décédées, dont une petite fille de huit ans.

    Il existe trois grands types de virus de la grippe: A, B et C que l’on distingue selon la nature de certaines de leurs protéines internes. Les plus inquiétants sont les virus A car ils sont à l’origine des grandes pandémies comme celles de 1918 et de 2009.

    Les virus A sont à leur tour classés en sous-types, en fonction de la composition des deux protéines qui hérissent leur surface, l’hémagglutinine et la neuramidase (le H et le N du virus comme dans H1N1).  Il existe au moins 16 variétés ou sous-types d’hémagglutinine, notées H1 à H16, et 9 sous-types de neuramidase (N1 à N9).

    Le virus qui a le plus circulé en Australie cette année est de type H3N2; c’est la même souche qui avait sévi en Europe en 2016-2017 et les spécialistes s’attendent à ce qu’elle prédomine encore au cours de l’hiver 2017-2018 dans l’hémisphère nord.

    Le vaccin contre la grippe est notoirement moins efficace que d'autres vaccins (comme le vaccin contre la rougeole) parce que les virus de la grippe mutent facilement. Le vaccin administré l’an dernier aux Européens s’est révélé très peu efficace contre la souche H3N2, et même totalement inefficace chez les plus de 65 ans.

    L’efficacité du vaccin antigrippal est généralement plus basse chez les personnes âgées, parce que leur système immunitaire répond moins bien à l’immunisation que celui des personnes plus jeunes.

    Les données diffusées dans Eurosurveillance le 26 octobre 2017 et qui couvrent la période du 1er mai au 24 septembre 2017 montrent que la vaccination a eu zéro efficacité chez les Australiens de plus de 65 ans. L’efficacité moyenne pour l’ensemble de la population s’établit à 33% : cela signifie que sur 100 personnes vaccinées contre la grippe, 67 ont quand même été infectées. Si l’on ne considère que l’infection par le virus A (H3N2), majoritaire, l’efficacité moyenne du vaccin n’a été que de 10%.

    Si les conditions dans l’hémisphère nord cet hiver reflètent celles qu’a connues l’Australie, alors il faut se préparer à un pic épidémique comme il en survient tous les 10-15 ans. Les personnes les plus fragiles sont les enfants de moins de 5 ans, les personnes avec des maladies chroniques (du cœur, des poumons…) et les plus de 65 ans.

    Le vaccin risque de peu protéger, voire pas du tout pour les plus âgés (qui ont été l'hiver dernier particulièrement sensibles à la souche H3N2). Le Dr Peter Collignon qui a travaillé avec l'OMS sur la prévention de la grippe considère malgré tout qu'une protection même faible est "bonne à prendre". Mais il faudra, que l'on soit ou pas vacciné, adopter des mesures qui ont prouvé leur efficacité : ne pas manquer de vitamine D, éviter de sortir en période d’épidémie, se laver régulièrement les mains, porter des gants à l’extérieur, voire un masque de type N95.