Oui, c'est fait: nous sommes en Occitanie!!!!!
Blason de Toulouse
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Oui, c'est fait: nous sommes en Occitanie!!!!!
Blason de Toulouse
Quelle langue parlera-t-on à Bruxelles si ce n’est plus l’anglais ?
Avec le brexit, la langue anglaise risque d’être beaucoup plus rare au sein des instances européennes. Qu’attend François Hollande pour sortir son clairon et aller y défendre la langue française?
Par Yves Montenay.
Hollande ira-t-il bouter l’anglais hors de Bruxelles?
Comme le savent les personnes de ma génération, l’Europe, je veux dire le machin qui nous dirige de Bruxelles, ne parlait au début que français. Deux raisons à cela : trois pays sur six avaient le français comme langue officielle ou comme une de leurs langues officielles (France, Belgique, Luxembourg), et la plupart des personnalités, éduquées avant la vague américaine de l’après-guerre, parlaient français.
Pompidou attendit la mort de de Gaulle pour accepter la Grande-Bretagne, et lui demanda de n’envoyer à Bruxelles que des Anglais bilingues (si, ça existe !). La promesse fut respectée pendant 10 ans. Mais ensuite l’époque avait changé, les générations suivantes avaient été élevées avec l’argent américain dès 1945 à l’ouest, et dès 1990 à l’est, avec un grand effort pour faire passer des élèves et les enseignants du russe à l’anglais. Bref, de nombreux responsables actuels d’Europe orientale nés dans les années 1970 ont appris l’anglais au lycée et fait des études supérieures en Amérique, tandis que leurs aînés ont été couverts de bourses pour s’y perfectionner.
Ce cadeau à l’Angleterre
La perfide Albion en a profité pour s’engouffrer dans la brèche pour le plus grand bénéfice de ses entreprises: dossiers d’appel d’offres en anglais, lobbying en anglais. J’ai vu de mes yeux arriver à la banque de Roumanie, alors encore largement francophone, un ordinateur apporté par l’ambassade d’Angleterre sur crédits européens avec des modes d’emploi et logiciel en anglais. J’ai bien sûr expliqué que la France avait payé une plus grande part de ce cadeau que l’Angleterre, mais le mal était fait. Les Marocains ou les Croates savent qu’ils n’ont aucune chance d’avoir une aide dans le cadre de "la politique de voisinage" s’ils ne déposent pas leur dossier en anglais. Il n’y a aucune raison juridique à cela, mais c’est ainsi.
Le rapport Grin et les études qui ont suivi estiment à un gros paquet de milliards d’euros ce que cette colonisation linguistique a apporté à la très pratique Albion. Ça n’a pas empêché Madame Thatcher de réclamer un autre paquet de milliards (vous vous souvenez: "I want my money back"), puis David Cameron, ce printemps de réclamer encore de nouvelles concessions pour que les Anglais votent de rester.
Je m’attends au pire concernant ce que réclameront des Anglais pour organiser la sortie. Il y aura deux ans de négociation paraît-il, et à ce petit jeu, les Anglais sont les meilleurs. Je le sais pour m’être souvent frotté à eux et avoir entendu : " notre proposition est effectivement moins intelligente que celle proposée par nos amis français, mais c’est la nôtre et nous bloquerons tout autre solution ".
Et si l’Europe revenait au français?
La plupart des dirigeants français du public ou du privé ne font pas attention à ces questions linguistiques, budgétaires ou réglementaires. Sauteront-ils sur l’occasion de revenir au français ? Il y a là une magnifique occasion de sauver notre langue en nous alliant avec les Allemands, qui souffrent linguistiquement, et donc commercialement, encore plus que nous. En effet, à Bruxelles, seule l’Irlande aura l’anglais comme langue officielle, la quasi-totalité des cadres anglophones vont partir et le petit personnel est francophone (j’en arrive: tout ce qui était intéressant était en anglais, seuls les panneaux destinés au personnel étaient en français).
Il y a peut-être là un débouché pour François Hollande qui voit dépérir ses perspectives en France. Qu’il saute sur son cheval, mette le sabre au clair, crie " Montjoie et Saint Denis ! " et fonce sur Bruxelles! Ou qu’il se fasse parachuter avec un commando appuyé par ces soldats tchadiens qui se sont illustrés avec nous au Sahara… l’occasion de montrer à nos amis européens qu’ils auraient mieux faits de nous donner un coup de main en Afrique, là où nous nous battons pour eux, plutôt que de pérorer en mauvais anglais à Bruxelles.
Contrepoint.org
MOI, JE DIS
Je me souviens, un peu avant de faire ma communion solennelle, le curé nous a emmené dans le carmel de Toulouse. Peut-être croyait-il que nous aurions la vocation? en tout cas, cela ne m'a pas ravivé ma foi, tout au contraire... j'ai fais ces cérémonies parce que j'y étais obligée. Point barre.
Tu parles!... au Carmel, j'ai eu la peur de ma vie!
Ce devait être en début 1962. Nous somme entrés une bonne vingtaine. La porte s'est ouverte sur deux femmes, totalement voilées d'un grand voile noir épais. On ne voyait pas leur visage, ni leurs yeux, ni leurs chaussures. Nada! On aurait dit des fantômes, des fantômes maléfiques. Des veuves noires, des mygales. Il semblait qu'elles glissaient tant le voile les enveloppait entière, on ne pouvait distinguer la forme d'une jambe faisant un pas.
Silence stupéfait général!
La sœur tourière (celle qui a ouvert la porte dans un grand bruit de ferraille) avait un énorme trousseau de clés qui pendait sur le côté d'une aube noire: elle avait dû relever le voile noir jusqu'à une sorte de cordon-ceinture.
L'autre était la mère supérieure: c'était la seule à avoir le droit de parler. Toutes les carmélites étaient ainsi voilées et interdites de parole. On n'entendait pas voler une mouche...
La supérieure nous expliqua l'interdiction de parler et de se montrer, d'une voix chuchotée. Nous n'entendions presque pas. Personne ne mouftait dans la bande de gosses à grosses galoches. Plantés droit comme un i, sans bouger un cil.
Un silence, en dehors des réponses de la supérieure, un silence d'outre-tombe. De plus, les vieilles pierres rendaient plus glacial encore le froid de ces pièces non chauffées. Nous faisions presque de la buée en parlant. Heu, peu d'enfants parlaient, la terreur voletait autour de nous comme un ange noir famélique….
Moi, j'avais très mal pour ces femmes. Cela m'a glacé le cœur et même l'âme… qu'est-ce que c'est qu'une religion qui traite les femmes comme cela? j'ai toujours était rebelle à l'autorité mais, alors, cela, j'en tremblais de rage de voir ces deux femmes, tranquilles comme Baptiste.
Vous imaginez que quand je croise une femme contemporaine qui se planque au fond de sa burqua cela me met en rage! Putain congue! on a fait Mai 68 pourquoi, nous les filles? seins nus sur les plages et à la piscine, soutien-gorge à la main en dansant sur les tables des boîtes de nuit toulousaines…. on a eu la pilule et l'avortement.... et bé, congue!!!
Je n'ai pas récupéré la photo sur le site… j'y vois des moniales qui n'ont plus leur gros voile épais….
infinn, pass tropp too, macarel! (phonétique); j'espère qu'elles ont le droit de parler, maintenant....
Après quatre siècles d'existence, le Carmel de Toulouse ouvre ses portes à une équipe de télévision
A l'occasion du 400ème anniversaire du Carmel de Toulouse, les sœurs cloitrées carmélites ont accepté de montrer une partie de leur vie quotidienne monacale.
Exceptionnellement, elles ont accepté d'ouvrir le Carmel à une équipe de France 3, au-delà des grilles, dans leur univers intime.
La première vision, c'est celle du cloître baigné de soleil. Ici, tout n'est que quiétude et silence. Il n'est pas interdit de parler mais on peut aussi se taire si l'on n'a rien à dire.
La mémoire du Carmel
La première rencontre se fait avec les sœurs mémoires, les sœurs historiennes du Carmel. Anciennes mères supérieures, elles sont les gardiennes notamment d'un registre vieux de 4 siècles dans lequel leur histoire est contée. On y apprend les déménagements forcés, les persécutions, la clandestinité. Depuis leur arrivée à Toulouse en 1616, rien ne leur a été épargné.
Elles se disperseront par peur des révolutionnaires en 1789. Les lois de 1901 les pousseront même à fuir en Espagne. Elles y resteront 20 ans.
Apaisées aujourd'hui, elles sont établies dans leur carmel près de Muret à quelques kilomètres de Toulouse.
Une vie en autosuffisance
Deuxième rencontre, l'atelier de reliure. Des centaines d'ouvrage sont produits et vendus reliés à la main avec des outils et des machines séculaires.
D'autres font de la couture, fabriquent des habits liturgiques, d'autres enfin se consacrent au jardin.
Une partie du revenu des carmélites provient également des retraites que touchent les plus anciennes d'entre elles.
Un renoncement choisi
Aujourd'hui, elles ne cultivent plus les huit hectares compris dans l'enceinte du carmel. Les travaux des champs sont plus allégés. Cueillette, tonte, autant de moments de réflexion.
Le temps du travail mais aussi celui de la prière: en fait, les carmélites ne sont pas coupées de l'extérieur. Elles peuvent recevoir de la famille, des amis, des conférenciers mais derrière la grille, bien sur.
Ici, ni écran de télévision, ni radio, seule la prieure, mère supérieure élue démocratiquement pour trois ans, a accès au téléphone ou à internet.
Le carmel de Toulouse compte aujourd'hui treize religieuses. Les carmélites sont environ 700 en France.
250 g de cubes de tomates, 150 g de chorizo doux ou piquant, au choix. 40 g de pignons de pin ou de noisettes; 3 gousses ail, 3 cuillères à soupe de basilic; sel, poivre.
Faites une compotée de tomate avec de l'huile d'olive et les gousses d'ail écrasées.
Coupez le chorizo en rondelle puis le mettre dans un mixer avec les tomates, mixez, salez, poivrez.
Rajoutez pignons ou noisettes et mixer encore un peu. Ajoutez les cuillères à soupe de basilic. Si c'est trop sec, délayez avec de l'huile d'olive.
A tartiner sur des pains grillés à l'apéro ou à mélanger dans des pâtes ou du riz.
Remplacez le chorizo par du saucisson, du saucisson à l'ail, du jambon cru….
Dans le cadre d’un régime, le contenu de l’assiette est important, mais on pense moins à la présentation comme facteur de prise de poids. Voici plusieurs effets avérés de la vaisselle sur le comportement alimentaire.
Les grands verres incitent à boire plus de vin
Une étude de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) avait comme objectif d’examiner l’impact de la taille des verres sur les ventes de vin, tout en maintenant des portions constantes. L’expérience s’est déroulée au Pint Shop, un restaurant-bar réputé de Cambridge. L’équipe a changé la taille de ses verres à vin par intervales de deux semaines. Sur une période de 16 semaines en 2015, l’établissement a alterné entre des verres de taille standard de 300 Ml, des grands verres de 370 Ml et des verres plus petits de 250 Ml. Au bar, la vente de vin se fait plus souvent au verre (93%) que dans le restaurant (63%).
Les résultats montrent que le volume de vin vendu était à peu près 10% plus élevé (9,4%) avec les grands verres par rapport aux verres de taille standard. Cet effet se voyait surtout au bar avec une augmentation de 14,4%, contre 8,2% dans le restaurant. L’augmentation de la taille des verres a donc conduit les gens à boire plus de vin.
Pour Rachel Pechey, principale auteur de cet artiCle, « L'une des raisons peut être que les grands verres changent notre perception de la quantité de vin, qui nous conduit à boire plus rapidement et à commander plus. Mais il est intéressant de noter que nous ne voyons pas l'effet inverse lorsque nous sommes passés aux petits verres de vin. »
Le fait de servir du vin dans de grands verres inciterait donc les gens à boire plus de vin, même si la quantité servie dans les verres reste la même. Theresa Marteau, qui a mené cette recherche, suggère d’ailleurs que, pour limiter la consommation d’alcool, les licences de vente d’alcool imposent que les verres restent en-dessous d’une certaine taille.
On mange plus avec une grande assiette et de grands couverts
Si vous choisissez des assiettes de grande taille, vous aurez tendance à les remplir. Conséquence : vous mangez davantage ! Plusieurs études montrent bel et bien que la taille des récipients à une influence déterminante sur la quantité de nourriture consommée. En 2001, Brian Wansink a invité sous un prétexte fallacieux ses collègues professeurs de la division Sciences nutritionnelles à une soirée glace. En arrivant, chaque invité s’est vu remettre une coupe de glace vide qui faisait soit 0,5 litres, soit 1 litre. Ensuite les cobayes ont été dirigés vers un buffet où ils pouvaient se servir autant de glace qu’ils le souhaitaient. Verdict : ceux qui avaient des grandes coupes ont mangé 31% de glace en plus!
Un cas encore aggravé par la taille de la cuillère. En effet les invités avaient également reçu des cuillères de deux tailles différentes, soit des petits modèles d’une contenance de 6 Cl soit des grands modèles d’une contenance de 9 Cl. Ceux qui avaient reçu à leur arrivée une grande coupe accompagnée d’une grande cuillère ont mangé 57 % de glace en plus que les invités munis d’une petite coupe et d’une petite cuillère !
ConClusion : pour manger moins, il faut servir ses repas dans des assiettes de petite taille, avec de petits couverts.
On mange moins dans une assiette rouge
Dans son livre The Perfect Meal, Charles Spence, professeur à Oxford, examine tous les éléments d’un repas pris au restaurant qui peuvent contribuer à modifier la prise alimentaire. Si on veut perdre du poids, en plus de manger seul, on peut aussi jouer sur la couleur de la vaisselle car manger dans une assiette rouge réduirait la faim. En effet, "Le rouge est un signal primitif de danger mais il donne aussi à la nourriture moins de contraste ce qui fait qu’elle est moins désirable, alors vous en mangerez moins."
Sources
Pechey R, Couturier DL, Hollands GJ, Mantzari E, Munafò MR, Marteau TM. Does wine glass size influence sales for on-site consumption? A multiple treatment reversal design. BMC Public Health. 2016 Jun 7;16(1):390. doi: 10.1186/s12889-016-3068-z.
Ice cream illusions bowls, spoons, and self-served portion sizes.Wansink B, van Ittersum K, Painter JE.Am J Prev Med. 2006 Sep;31(3):240-3.
Charles Spence et Betina Piqueras-Fiszman. The Perfect Meal: the multisensory science of food and dining. Wiley-Blackwell. Octobre 2014.
PAS D'ASSIETTES EN MÉLAMINE OU AUTRE PLASTIQUE, S.V.P.:
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En ouvrant la porte des toilettes, le 16 juin dernier, Stacey Feely est tombée sur sa fille de 3 ans en train de mener un étrange bal: la petite était debout sur la lunette des toilettes, une main posée contre le mur pour ne pas tomber. Dans un premier temps, la mère de famille domiciliée dans le Michigan a trouvé cette scène plutôt rigolote et l'a immortalisée. Mais quand la blondinette a expliqué à sa maman les raisons d'un tel manège, son sourire a rapidement disparu. "Au moment où elle m'a dit ce qu'elle était en train de faire, j'ai craqué", explique l'Américaine à BuzzFeed.
En fait, la petite fille était en train de répéter un exercice que l'on venait de lui enseigner à la garderie: comment réagir lorsqu'un tireur fait irruption dans l'école et comment se comporter si l'on est coincé dans les toilettes. Stacey raconte qu'elle a été horrifiée de constater que son enfant de 3 ans apprenait déjà ce genre de choses. "À ce moment-là, ma fille de 3 ans a perdu toute son innocence", déplore-t-elle. Bouleversée par cette prise de conscience, la mère de famille s'est connectée sur Facebook et a publié un texte poignant à l'intention des défenseurs des armes à feu aux États-Unis.
De nombreuses réactions
"Politiciens, regardez. Ceci est votre enfant, vos enfants, vos petits-enfants, vos arrière-petits-enfants et les futures générations à venir (...) Ils ont à peine 3 ans et se cacheront dans les WC en se tenant debout sur les toilettes. Qu'est-ce qui sera le plus dur pour eux? Essayer de rester silencieux pendant un long moment ou essayer de garder l'équilibre?", écrit Stacey. L'Américaine estime que sa photo devrait motiver les gens à lutter pour que la loi change et que leurs enfants ne grandissent pas en apprenant à avoir peur à l'école. "Personne ne pense que le contrôle des armes sera à 100% un contrôle des crimes. Mais peut-être que cela aidera dans 1%, 2%, 50% des cas? Qui le saura si on n'essaie pas?", se demande Stacey.
La publication de la mère de famille a provoqué des réactions aussi nombreuses que contrastées. Beaucoup d'internautes ont été choqués d'apprendre que de si jeunes enfants apprenaient déjà comment se comporter en cas de fusillade, tandis que d'autres ont reproché à Stacey d'être à côté de la plaque:" C'est dommage que vous accusiez les armes au lieu des gens qui les utilisent. Dans la plupart des cas, les armes utilisées pour ces crimes horribles ont été obtenues de manière légale", a notamment écrit une certaine Jennifer. Stacey avoue qu'elle ne pensait pas que sa publication provoquerait un tel engouement. "Nous avons tous une voix, il faut l'utiliser. Si une photo peut aider à réveiller les gens (...) alors je continuerai à m'exprimer et à la partager", explique-t-elle.
Le lait artificiel, produit d’avenir?
Encore cher, ce lait pourrait modifier le paysage agricole et écologique.
Selon certaines personnes, la quantité de terres dévouées à l’agriculture pourrait chuter de 80% au cours des quelques prochaines décennies. Comment? En remplaçant les vaches par des produits synthétiques. Le produit le plus avancé à cet égard est le lait synthétique.
Il y a actuellement 9,2 millions de vaches laitières aux États-Unis produisant environ 22 000 livres de lait par année chacune, soit plus de 200 milliards de livres par année au total. Une entreprise nommée Muufri est arrivée à produire du lait artificiellement en utilisant la biotechnologie.
Il s’agit d’une mixture de 6 protéines et 8 acides gras produite par des levures auxquelles on a ajouté des gènes de vache. NDLR: là, ils sont complètement tarés!
Muufri y ajoute ensuite des minéraux tels que le calcium et le potassium, ainsi que du sucre, mais pas de lactose car 75% des gens le digèrent mal. En variant les ratios de chaque molécule, Muufri peut même arriver à produire du lait de chèvre.
Ce lait peut être tout aussi bien transformé en fromage ou crème glacée que le lait naturel. Les chercheurs derrière le projet veulent s’assurer que le produit artificiel sera identique au lait naturel. Cependant, il ne nécessite pas d’hormones, ni d’antibiotiques, ni de pasteurisation. Le principe est semblable à celui de la production d’insuline synthétique.
Selon l’USDA, il y a actuellement 2,3 milliards d’acres de terres agricoles aux États-Unis. De celles-ci, 408 millions sont utilisées pour les cultures servant à nourrir les vaches et 614 millions pour la pâture. L’élimination des vaches laitières pourrait permettre de libérer presque 100 millions d’acres, qui pourraient retourner à la nature. C’est la surface de la Californie!
Cela entraînerait une réduction substantielle des GES (dont beaucoup de méthane, qui a un effet de serre 25 fois plus sévère que le CO2), sans parler de la réduction de la pollution de l’eau occasionnée par l’agriculture. L’industrie laitière produit 3% de tous les gaz à effet de serre et nécessite de très grandes quantités d’eau.
Des progrès encore plus substantiels pourraient être réalisés grâce à la viande artificielle… mais ces technologies ne sont pas encore au point.
Conclusion
Ce lait coûterait deux fois plus cher que le lait traditionnel (mais je ne crois pas que le calcul inclut la valeur des subventions versées aux producteurs laitiers). On peut cependant imaginer que l’amélioration des technologies de production et les économies d’échelle viendront rendre le prix du lait artificiel comparable au lait de vache. Muufri est financée par le fonds de capital de risque Horizons Ventures, de Hong Kong, qui a aussi financé Facebook. Le produit devait être en rayon à l’été 2015 mais le sera finalement en 2017.
Lu sur Contrepoint.org