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Actualité - Page 67

  • Respectez la chaîne du froid et éviter les contaminations alimentaires.

    Au moment de l’achat

    Lors de l’achat, être attentif au délai de consommation, et contrôler régulièrement les denrées se trouvant dans les armoires, le réfrigérateur ou le congélateur.

    Certains aliments sont particulièrement vulnérables (le lait, la viande crue ou hachée, les œufs, la volaille, le poisson et les fruits de mer, etc.) La température ambiante favorise la prolifération des germes déjà présents.

    Maintenez la chaîne du froid en utilisant un sac isotherme dans lequel vous glissez un pain de glace

    1- Faites vos achats dans l’ordre du plus stable au plus fragile:

    - Produits du rayon ambiant: épicerie, boissons, fruits et légumes frais en vrac

    - Produits réfrigérés: produits laitiers, œufs, crèmerie, charcuterie

    - Produits sensibles: viande, poisson

    - Surgelés en dernier

    2- Ne mélangez pas les produits alimentaires avec les produits d’entretien

    3- Vérifiez les dates de péremption:

    Il existe deux types de datation des produits consommables:

    - la D.L.C. (Date Limite de Consommation):" à consommer jusqu’au … " ne pas consommer le produit au-delà. Elle concerne les produits frais.

    - la D.L.U.O. (Date Limite d’Utilisation Optimale): "à consommer de préférence avant le …"; le produit peut-être consommé au-delà mais les qualités organoleptiques ne sont plus garanties. Elle concerne les produits longue conservation (conserves, épicerie …).

    Puis, concernant les produits frais, acheté chez le primeur, le boucher ou le fromager:

    Lait et produits laitiers:

    - Les produits laitiers frais: D.L.C. particulière à chacun mais pas + de 30 jours

    - Les fromages: ceux à la coupe ne doivent pas être conservés plus de 5 jours

    Viandes, poissons, œufs

    - Les viandes hachées fraîches sont à consommer le jour de l’achat

    - Les poissons, signes de fraîcheur: Sans tâches et sans lésions, brillant et légèrement humide, chair ferme, branchies rouges ou roses, brillantes et humides, odeur agréable de mer

    - Les œufs: jetez les œufs cassés ou fêlés, ne les lavez pas à l’avance mais juste au moment de la consommation. DLC: 28 jours après la ponte / crus jusqu’à 7 jours après la ponte.

    Les fruits et les légumes frais

    - Evitez les fruits ou légumes abîmés ou présentant des lésions

    - Consommez-les rapidement pour un bon apport en vitamines (vitamine C notamment)

    - Stockez-les au réfrigérateur dans un compartiment séparé (produits sales)

    Pendant le transport

    4- Respectez la chaîne du froid: voir ci-dessus

    Transportez rapidement les aliments crus, à température basse.

    - Les surgelés se transportent dans un sac isotherme

    - Evitez les longs parcours ou les détours

    A la maison

    5- En arrivant des courses, rangez les aliments:

    - Les surgelés se mettent dans le congélateur dès l’arrivée.

    - Ensuite, les produits périssables se rangent dans le réfrigérateur dans la zone adaptée (voir paragraphe suivant sur le réfrigérateur).

    Ôtez les sur-emballages des aliments (cartons autour des yaourts, par exemple) permet d'éviter la contamination des aliments et du réfrigérateur par les micro-organismes véhiculés par ces cartons et plastiques. D’autre part, cela permet de favoriser la circulation de l'air froid.

    Séparez les fruits et les légumes des autres aliments.

    - L’épicerie se range dans le placard.

    Les produits d’épicerie ne nécessitant pas d'être réfrigérés doivent toutefois être conservés dans les meilleures conditions indiquées sur l'emballage: une faible humidité, une température modérée et à l'abri de la lumière.

    - Quel que soit le produit, respectez toujours la règle du premier entré, premier utilisé.

    Le réfrigérateur

    La zone la plus froide est située, soit en haut soit en bas, selon le modèle du réfrigérateur.

    - Dans la partie entre +4°C et +6°C, placez par exemple:

    Préparations maison, légumes et fruits cuits,

    Viandes et poissons cuits faits maison,

    Yaourts et fromages faits à cœur.

    - Dans la partie la plus froide entre 0°C et +4°C, placez par exemple:

    Viande, charcuteries cuites et à cuire, produits de volaille, poisson,

    Produits traiteurs frais, crèmes, desserts lactés,

    Produits en cours de décongélation, produits frais entamés,

    Fromages frais et au lait cru, jus de fruits frais, salades emballées,

    Plats cuisinés faits maison (plats en sauce, pâtisseries avec crème pâtissière…).

    - Dans le bac à légumes +8°C:

    Légumes et fruits frais lavés,

    Fromages à finir d’affiner (tous les fromages doivent être emballés).

    - Dans la porte:

    Beurre, le lait et les jus de fruits entamés, bien refermés.

    Congélateur, conservateur ou freezer ?

    On distingue 3 types selon leur température. Il est inscrit sur la porte des étoiles *:

    - Le freezer **: de 0 à -4 °C: ne permet pas une conservation des produits surgelés au-delà de quelques jours.

    - Le conservateur ***: - 18°C: permet le stockage des produits congelés ou surgelés.

    - Le congélateur ****: -18°C à - 24°C: est en mesure de congeler un aliment.

    6- Ne recongelez jamais un produit décongelé.

    C’est une règle de base à ne surtout pas oublier!

    - En cas de congélation "maison", notez la date et la nature du contenu sur le sachet (Une congélation artisanale se conserve un maximum de 6 mois).

    Les surgelés offrent l’avantage d’une durée de conservation relativement longue. Des problèmes relatifs à l’hygiène peuvent toutefois survenir au moment de la décongélation, intentionnelle ou non.

    7- Vérifiez régulièrement la température du réfrigérateur (max. 4°C) et du congélateur (température max. -18°C) à l’aide d’un thermomètre.

    Cela permet de conserver les qualités nutritionnelles des aliments et de ralentir considérablement la croissance de micro-organismes comme Listeria monocytogenes, et de stopper la croissance de la majorité des germes pathogènes comme Salmonella enterica.

    Le réfrigérateur conserve mais n'assainit pas les aliments: multiplication des germes ralentie mais certains résistent bien aux basses températures.

    Assurez-vous de la bonne fermeture de la porte.

    La présence permanente de condensation est un phénomène lié à la mauvaise fermeture de la porte du réfrigérateur. Une telle condensation peut provoquer des ruissellements susceptibles de contaminer un aliment s'il n'est pas emballé.

    Il faut également éviter les ouvertures trop fréquentes et trop prolongées des réfrigérateurs.

    8- Ne surchargez pas votre réfrigérateur de nourriture

    Commencez par supprimer les suremballages (carton, etc.).

    Les appareils ne doivent pas être trop remplis pour permettre la circulation de l'air froid.

    En effet, lorsque l’appareil déborde de nourriture (avant une fête ou une réception), ou en présence de givre, sa température peut augmenter.

    9- Nettoyez et désinfectez régulièrement votre réfrigérateur (au moins 2 fois par mois):

    Afin de maintenir son réfrigérateur dans un bon état d'hygiène, il est nécessaire de le nettoyer régulièrement, à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. L'utilisation d'une éponge pour nettoyer le réfrigérateur nécessite de désinfecter celle-ci au préalable !

    De plus, l’utilisation d'eau de javel concentrée est à proscrire car elle risque d'agresser les parois.

    10- Dégelez les appareils contenant du givre (au moins 1 fois par an)

    Il est nécessaire de dégivrer régulièrement son réfrigérateur et son congélateur. Cela doit par ailleurs être fait dès lors qu'une couche de glace se forme rapidement de façon inhabituelle.

    11- Règles générales d’hygiène

    La cuisine se présente comme l'endroit de la maison le plus sensible aux microbes.

    Les règles à suivre sont donc:

    - Lavez-vous les mains avant de toucher une denrée alimentaire.

    - Evitez de manipuler des produits "sales" (par exemple: épluchage de légumes) à côté de produits "propres" (exemple: viande crue).

    - Évitez autant que possible les planches à découper, saladiers et spatules, en bois.

    - Nettoyez soigneusement la table, les plans de travail, les ustensiles et appareils de cuisine après chaque emploi, si possible avec de l’eau chaude et un produit détergent puis les rincer et les essuyer.

    Sous les plans de travail, les meubles et les appareils se dissimulent souvent divers restes, déchets, poussières et saletés – une fois encore un terrain idéal pour la prolifération des microbes, insectes et autres parasites.

    - Tenez propre votre cuisine et les lieux de stockage. Triez les détritus (verre, déchets compostables, métaux, etc.) et éloignez-les rapidement. En cas de forte ou fréquente invasion de parasites, faites appel à des spécialistes.

    - Evitez de toucher votre animal domestique, lorsque vous manipulez des aliments.

    - Faites particulièrement attention:

    Aux Torchons qui sont de véritables puits à microbes:

    • Tenez les secs,
    • Lavez-les très fréquemment à 60° minimum et ayez des torchons distincts pour les différentes fonctions,
    • Utilisez aussi souvent que possible le papier absorbant.

    Aux éponges qui sont une source de prolifération des microbes du fait de leur humidité quasi permanente: désinfectez-les régulièrement au moyen d'eau de Javel. Mais, cela ne suffit pas, il faudrait changer d'éponge une fois par semaine!

    12- La cuisson meilleure alliée contre les bactéries

    - Cuire un aliment est une excellente façon de limiter les proliférations microbiennes mais cela n'élimine pas tous les microorganismes.

    - Pour être efficace la cuisson doit se faire à une température suffisamment élevée (minimum de 70°C) et pendant un temps suffisamment long.

    Après cuisson, ne laissez pas les aliments à température ambiante plus de 2 heures.

    13- La consommation et la conservation

    Les aliments conditionnés, les conserves et les produits surgelés doivent être munis d’un délai de consommation. Souvent, la durée de conservation du produit une fois ouvert est également mentionnée.

    Ne laissez jamais plus de 2 heures des aliments frais hors du réfrigérateur. Une fois cuisinés, ils doivent être consommés, réfrigérés ou congelés dans les deux heures qui suivent leur préparation. En été et par temps chaud, ce délai hors du réfrigérateur se réduit à une heure seulement ! Dépassé ce délai, les bactéries se multiplient et les aliments deviennent alors impropres à la consommation. Il faut les jeter.

    - Conservez les aliments au réfrigérateur jusqu'au moment de les préparer (n’interrompez pas la chaîne dite "du froid"). Utilisez immédiatement les aliments vulnérables.

    - Séparez les produits bruts des produits transformés: utilisez des boîtes hermétiques, en verre, terre ou inox. Transvasez dans des boîtes hermétiques les conserves entamées.

    - Mangez les plats cuisinés le plus vite possible. On ne les laisse pas indéfiniment au réfrigérateur… attention à la toxicité de certains aliments. Un aliment cuit doit être consommé dans les trois jours, grand maximum. (la viande hachée se consomme dans la journée, crue, sinon, faite la cuire pour la consommer le lendemain (maximum de temps).

    - Décongelez correctement: Mettez-les dans un récipient pour éviter qu'ils coulent. Ne décongelez JAMAIS dans l'emballage plastique, retirez l'aliment et décongelez dans une assiette en verre.

    La stratégie la plus sûre consiste à prévoir d’avance une décongélation lente au réfrigérateur. Vous pouvez également décongeler rapidement les restes au four à micro-ondes.

    Ces deux méthodes permettent de conserver aux aliments leurs qualités gustatives en toute sécurité.

    Mais proscrivez définitivement la décongélation à l’air libre ou sous l’eau chaude, toutes deux sources d’un développement bactérien important.

    14- Sachez utiliser judicieusement les restes

    - Une fois cuit, l’aliment doit être: Consommé immédiatement ou conservé au chaud (+ 63°C) ou refroidi immédiatement (+ 3°C max), conservé au froid puis réchauffé au moment de le consommer.

    - Consommez-les le plus rapidement possible.

    Ne les conservez pas plus de 48 heures: le blanc d’œuf, la mayonnaise, la viande cuite, le bouillon ou le jus de viande qui sont d’excellents milieux de culture pour les bactéries. Jetez les restes qui ont été conservés trop longtemps.

    Astuces blancs d'œufs: battez comme une omelette et faire cuire dans la poële comme une omelette; découpez en lanières et rajouter dans une salade.

    - Ne placez au réfrigérateur que des aliments "froids" pour éviter la condensation. Placez-les ensuite dans des récipients propres qui n’ont pas servi à la cuisson ou au service et recouvrez-les (couvercle, assiette) avant de les ranger dans le réfrigérateur. Les restes ne doivent jamais être conservés à température ambiante.

    - Servez les restes toujours bien chauds. Réchauffez soigneusement les restes et plats cuisinés avant consommation. Amenez les sauces, les soupes et les jus à ébullition. Chauffez les autres aliments à 75° C au minimum. Remuez pour bien répartir la chaleur.

    - Ne gardez jamais de restes pour bébé. Les aliments pour bébé doivent toujours être jetés à la fin du repas. Il faut en faire autant pour ceux destinés aux personnes dont le système immunitaire est affaibli telles que les malades immunodéprimés, les femmes enceintes et les personnes âgées.

    - Ne réchauffez jamais plus d’une fois un aliment ou un plat cuisiné. De même, ne mélangez pas des restes à un plat frais… au risque d’aboutir à des restes de restes, à fort potentiel microbien.

    - Congelez les restes que vous ne pouvez pas manger immédiatement. Commencez par réfrigérer les restes pour préserver leur structure. Placez-les ensuite dans des récipients propres et adaptés à la congélation sur lesquels vous inscrirez la date. Consommez-les dans les deux mois qui suivent la congélation.

    15- Jetez les restes qui ont une odeur ou un aspect suspects. Ne goûtez jamais des restes qui vous semblent douteux. Jetez-les.

    - Jetez immédiatement les denrées avariées. Il ne suffit pas d’ôter les parties avariées – les toxines produites par le métabolisme (p. ex. mycotoxine) envahissent tout l’aliment.

    - Les denrées périssables (p. ex. viande crue, produits laitiers, plats cuisinés) doivent être conservées dans des récipients fermés. Séparez les aliments crus des aliments cuits lors du stockage et de la préparation. Après la préparation d’aliments sensibles, nettoyez systématiquement le plan de travail et les ustensiles. Lavez-vous chaque fois les mains.

    Manger l'été... sans s'intoxiquer

    La saison chaude, c'est la fête des microbes: ils se multiplient très vite. Rupture de la chaîne du froid, négligence dans la préparation des repas, réfrigérateur mal nettoyé... les exemples de manque d'hygiène abondent et les intoxications alimentaires se multiplient. Elles ne sont pourtant pas une fatalité: le respect des quelques règles ci-dessus permet de passer des vacances sans souci.

     

  • Récit de mon ahurissant aller et retour en avion Toulouse-Paris

    16 mai

    6 h 10: arrivée à l’aéroport de Toulouse. Toute les entrées du parking sont fermées sauf une. Donc tout le monde doit appuyer sur le même bouton! Super le "geste barrière"!

    Les lumières sont éteintes. Impossible de voir où je marche, seul le panneau de sortie me guide comme un phare. Très bien pour se fouler la cheville! Heureusement le parking est vide. Idem à l’aérogare. Il n’y a qu’un seul vol aujourd’hui. Après la sécurité, étrangement bien plus légère que d’habitude, rien à boire! Les distributeurs sont… vides!

    7 h 10: embarquement. L’hôtesse me parle, dégoûtée. Elle se plaint que le retour des vols à la normale est prévu pour… mars 2021! Et à Noël 2020, ce sera 70%! Elle explique que l’air des avions est renouvelé et filtré en permanence, avec le même système de désinfection que les blocs opératoires, et que faire rouler les métros en clouant les avions au sol est démentiel, et va coûter des milliers d’emplois et des milliards à l’État. Et donc à nous tous… Elle conclut: "gouvernement de merde débile".

    7 h 30: embarquement terminé. Un tiers des sièges sont occupés. Limite des 100 km oblige, et donc perte d’exploitation, estimée par l’hôtesse pour ce vol aller et retour à  30 000 euros. "C’est l’État qui paye" comme disait le percepteur Macron…

    7 h 50: Panne informatique nationale du réseau Air France! 10 mn de retard "au moins". Pays du tiers-monde disait quelqu’un?

    En attendant, je suffoque dans ce maudit masque (totalement inutile dans un avion presque vide me dit l’hôtesse, en ajoutant: "mais vous devez le garder sinon on vous débarque a dit la DGAC ").

    Ça tombe bien, un membre de ma famille y a des responsabilités… Il va m’entendre.

    8 h 33: le "système informatique national" est toujours en panne. Ils attendent qu’une personne compétente soit envoyée… de Bombay ?

    Devant moi un couple d’Anglais. Ils vont rater leur correspondance pour rentrer à Londres sur autorisation spéciale de leur gouvernement après avoir été bloqués deux mois en France… "Never again in this mad country! "…

    9 h 30: l’avion part enfin. La plupart des passagers ont enlevé leur masque. Les gens étouffaient. Les hôtesses (qui s’ennuient, car plus de service à bord) font semblant de ne rien voir, l’odeur étrange qui flottait dans l’avion (désinfection du système de filtration? Désinfection des zones de service par une hôtesse?) s’est renforcée de façon très notable et donne la migraine.

    10 h 30: arrivée à Paris Charles de Gaulle… Toujours rien à boire et aucun contrôle de température (contrairement au départ), alors que rien n’indique d’où je viens. Je me retrouve dans le (léger) flot des passagers de plusieurs avions qui entrent en salle de livraison des bagages. Le gouvernement raconte toujours n’importe quoi. Le plus grand aéroport d’Europe est presque vide comparé à "avant". C’est presque angoissant.

    La police vérifie les attestations à la sortie, mais de façon cool. Pas d’excès de zèle. Mais il faut dire aussi que les papiers que je présente ne sont pas de nature à souffrir la moindre discussion… ouf! Dehors! Je peux retirer le masque, bien que je sois l’un des seuls à le faire. Les "résistants" se sourient sous les regards désapprobateurs de la faune locale.

    11 h: Pour commander un Uber c’est une vraie galère. 25 minutes d’attente. Il doit venir d’ailleurs pour aller à l’aéroport, il n’y en a plus en attente comme d’habitude, parce qu’il n’y a plus assez de clients. Le chauffeur pleure, littéralement, au sens propre, qu’il a tout perdu et repart vivre en Tunisie. Il y trouvera facilement du travail, me dit-il, en précisant qu’il veut repartir très vite avant que la crise de l’emploi en France ne pousse ses compatriotes à faire de même! Le Coronavirus serait-il le déclencheur d’un début de "retournement" de l’immigration?

    12 h 05: arrivée vers chez mon client, que manger? Tout est fermé et pas de vente à emporter en vue.

    Je suis frappé de voir qu’ici de nombreuses personnes seules dans leur véhicule portent un masque… Ça me semble d’une stupidité absolue… On est censé se contaminer soi-même dans sa propre voiture? J’avais bien vu ça une ou deux fois dans ma campagne, mais cela faisait l’objet de ricanements généralisés.

    En dehors de ça, la région parisienne semble beaucoup plus cool et beaucoup moins stressante que d’habitude… étonnant … Tant mieux!

    13 h: au boulot!

    17 h 35: Arrivé dans un des hôtels de Roissy Charles-de-Gaulle. Dans le hall je reste incrédule devant le remplissage du tableau d’affichage des arrivées et des départs: il semble pourtant que les frontières sont fermées… Il y a quelqu’un qui ment quelque part, pour changer…

    Impossible de rentrer aujourd’hui, puisqu’il n’y a qu’un seul vol Paris-Toulouse le matin, ces jours-ci. Je dois donc repartir demain… Merci beaucoup à ce gouvernement qui me fait dépenser de l’argent supplémentaire. La chambre pourrait être calme et silencieuse. Mais la climatisation fait un boucan d’enfer et il n’est pas possible de la couper. Je proteste auprès de la réception. On m’indique que c’est pour aérer la pièce vu que les fenêtres ne s’ouvrent pas et qu’il est impossible de la couper "pour que le virus ne puisse pas stagner". C’est du n’importe quoi, en somme l’hôtel confirme que le confinement, c’est dangereux… Je ris jaune… La nuit sera bruyante.

    19 h 00: Pour manger à l’hôtel, une seule possibilité. Faire la queue pendant environ une heure devant un guichet pour commander une pizza, puis aller faire la queue de l’autre côté du hall à un autre guichet pour prendre la pizza. Tout le monde se croise dans tous les sens et sans masque, visiblement les gens, tout comme moi, ne le supportent plus, deux pompiers et quatre agents de sécurité adossés à un bar (fermé) regardent tout cela en rigolant… La peur du virus serait-elle enfin en train de disparaître?

    Je remarque une très importante présence de touristes américains. J’avoue une certaine surprise, je ne comprends pas trop. Il y a encore quelque chose de bizarre là-dedans.

    23 h 40: cherche colt S&Wmagnum 44 ou fusil cal 12 à canon scié pour exploser un climatiseur. Faire offre, merci.

    17 mai

    7 h 50: Mal de gorge et de tête; si cette saleté de climatisation ne tournait pas à fond! Si j’étais parano je me dirais " ça y est, c’est la zone rouge, je va être mouru! ".

    Métroval, le métro interne de CDG fonctionne toujours. Un wagon est bondé… je suis seul dans l’autre. Va comprendre…

    Contrairement à Toulouse hier, la police est présente pour contrôler les attestations, avant même le départ, au niveau des contrôles de sécurité…

    Les toilettes du terminal sont repoussantes… les chasses d’eau électroniques ne fonctionnent plus.

    Sur le tableau sont affichés tous les vols intérieurs d’Air France pour la journée… 8! Je repense à l’hôtesse d’hier… cette compagnie suffoque! Ceci dit le Covid en est-il le seul responsable? Avant même l’embarquement, 40 minutes de retard sont annoncées!

     

     

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    9 h 28: l’hôtesse d’embarquement proteste "bon sang mais c’est quoi ça! Le logiciel ne se lance pas. On a 10 vols par jour! Entre ça et la panne générale d’hier, on va pouvoir répondre normalement?

    "Oupsss… pas rassurant. Ils se demandent dans quel ordre faire l’embarquement. Je sors ma carte d’handicapé et je vais m’asseoir dans l’avion pendant qu’ils débattent… de comment ils font pour les autres passagers…

    Les " Sky priority " ne sont plus reconnus. Ils râlent pour avoir des dédommagements. J’attends loooooongtemps dans l’avion les premiers passagers. Le retard s’accumule…

    10 h 30: Enfin l’avion se met en mouvement. Encore moins de monde qu’hier: à peine 50 passagers… Votre argent décolle…

    11 h 30: Toulouse! Premier geste: foutre ce maudit masque dans ma poche. C’est pas demain la veille que je remettrai une pareille merde! D’ailleurs il est visible, à ce seul critère, que je ne suis plus à Paris. Cet affreux accessoire est bien moins présent, puis disparaît totalement une fois l’agglomération quittée. Bonjour le Tarn-et-Garonne (3 morts "officiels" du Covid-19 dont deux "expédiés" du Grand Est, et un qui est "classé" mort Covid parce qu’il était en "quatorzaine" de surveillance lorsqu’il est tombé de son échelle et s’est brisé le crâne en montant sur son toit)…

    Tel était le récit de l’incroyable équipée d’un forestier dans le terrible et dangereux monde de la zone rouge!

    En conclusion: tout ça est un vrai foutoir. L’incompétence et les " flottements " du gouvernement se sont répercutés dans un pays entier qui ne sait plus sur quel pied danser. Il n’y a pas de pilote dans l’avion. Dites M. Poutine, vous faites quoi dans deux ans?

    Franck Buhler

    https://ripostelaique.com/recit-de-mon

  • C'est important votre microbiote intestinal!

    Ces aliments sont les chouchous du microbiote car ils permettent de nourir les bonnes bactéries intestinales. Ce sont:

    • Légumes: artichaut, oignon, échalote, asperge, betterave, brocoli, choux de Bruxelles et autres choux, aubergine, fenouil, pissenlit, ail, poireau, pois mange-tout, champignons, salsifis, céleri, endive…
    • Fruits: bananes peu mûres, pommes, poire, pastèque, kaki, prune, châtaigne, baies de goji, agrumes, noix de coco…
    • Céréales complètes: orge, avoine, seigle, petit épeautre, blé + son d’avoine
    • Légumineuses (moins riches si en conserve): fèves de soja, fèves, haricots secs, lentilles, pois chiches, pois cassés
    • Graines et noix: noix de cajou, pistaches, graines de tournesol, de courge, de lin, de chia, noisette, noix, sésame
    • Algues / sardines, maquereaux
    • Huiles oméga-3: colza, noix, cameline
    • Huile d’olive
    • Caroube, thé et chicorée
    • Cannelle, gingembre, poivre noir et de Cayenne, origan

    Astuce bonne à savoir

     Mettre au réfrigérateur après cuisson: pommes de terre, céréales et légumineuses pour augmenter l’effet prébiotique et en plus, c'est meilleur réchauffé

    Aliments probiotiques qui soutiennent le microbiote

    • Les légumes lactofermentés: choucroute crue, betterave…
    • Yaourts: 50 fois plus riches en ferments: les K-philus (brebis)
    • Soja fermenté: tamari (allégé en sel), miso, natto
    • Ail noir fermenté

    Pensez à la vitamine D, essentielle pour l’immunité et peu présente dans les aliments…

    Les aliments ennemis du microbiote

    • Sucres en excès: pain blanc, confiture, gâteaux, viennoiseries, jus de fruits, sirop de glucose-fructose (préférez un peu de miel)
    • Graisses saturées en excès: charcuterie, viande rouge, fromage
    • Pesticides (préférez les aliments bio)
    • Additifs
    • Alcool
    • Édulcorants: aspartam, sorbitol, xylitol, maltitol, mannitol…
    • Sel: plats préparés, fromage, moutarde, bouillon cube, sauce soja, biscuits apéro…
    • L’eau chlorée du robinet
    • Les cuissons intenses, fritures, le barbecue

    •Les régimes privatifs

  • Covid-19 : l’Occident souffre d’une déficience grave en vitamine D

    À l’ère du Covid-19 la vitamine D n’aura jamais été aussi importante tant pour les Blancs que pour les personnes de couleur.

    Par Daniel Girard, depuis les États-Unis.

    Alors que la pandémie fait des ravages en Occident, des scientifiques découvrent que les personnes infectées ayant une grande carence en vitamine D voient souvent leur état se détériorer, parfois jusqu’à la mort.

    Le soleil ne brille pas souvent et longtemps au nord de l’Équateur et son absence a des conséquences délétères pour les populations d’Amérique du Nord et d’Europe.

    Une étude de l’université Northwestern révèle que plusieurs malades contaminés dans les pays les plus mortellement touchés — États-Unis, Grande-Bretagne, Italie, France et Espagne — souffraient d’une déficience prononcée en vitamine D.

     Selon l’ingénieur biomédical Vadim Backman, un malade du coronavirus qui a une carence grave en vitamine D est deux fois plus susceptible de voir sa condition s’aggraver jusqu’à la mort. @NorthwesternU https://t.co/sxS53MJpCO

        — Daniel Girard (@DanielGGirard) May 13, 2020

     

    L’ingénieur biomédical Vadim Backman, et son équipe de chercheurs, ont analysé la mortalité dans ces pays en éliminant une à une toutes sortes de variables.

    Après avoir examiné la nature des souches du Covid-19, les tranches de population contaminées et la qualité des soins de santé par pays, l’équipe a finalement ciblé les effets de la carence en vitamine D. Elle était largement prépondérante dans les pays les plus durement frappés.

        This preprint finds a relationship between average vitamin D deficiency by country and COVID-19 deaths. Get your sunlight. Can’t hurt.https://t.co/6cXMrr3DOM

        — Phil Kerpen (@kerpen) April 15, 2020

    La carence en vitamine D crée ce qui a été nommé un choc cytokinique, un emballement incontrôlable du système immunitaire créant une hyper-inflammation potentiellement létale.

        Phénomène hyper-inflammatoire : l’orage de cytokines se manifeste dans les cas graves de Covid-19 et laisse les médecins sans réponse. pic.twitter.com/0bLA0Z40fb

        — Daniel Girard (@DanielGGirard) May 13, 2020

    Cet orage cytokinique provoque souvent une toux sèche, de la fièvre et de la fatigue. Mais si l’état du patient se détériore, le virus va causer une gêne respiratoire, endommager les poumons et se transformer en syndrome respiratoire aigu sévère.

    La vitamine D est essentielle

    La meilleure manière d’éviter un tel scénario, c’est de ne pas souffrir d’une carence en vitamine D. Cette vitamine est produite par les rayons ultraviolets du soleil en interaction avec la peau. Elle devient ainsi une hormone qui renforce le système immunitaire, contribue à la santé des os et favorise l’absorption de calcium. En été, il faut passer entre 15 et 30 minutes au soleil, pour faire le plein en vitamine D.

        Public Health England conseille de prendre de la Vitamine D pendant le confinement pour remédier au manque de soleil, mais pas seulement. Explications. #Covid19UK #lockdown https://t.co/XoBNi9QEBO pic.twitter.com/r9HuLqhXti

        — Magazine Ici Londres (@ici_Londres) May 13, 2020

     

    Ce n’est donc pas en confinement qu’on va faire le plein de soleil et de vitamine D, comme le souligne Didier Raoult.

        Séroprévalence de 60 000 personnes en Espagne: parmi les travailleurs actifs, ceux qui exercent une profession essentielle et ont continué à sortir ont été moins contaminés par le COVID19 que ceux confinés. Cela doit amener à réfléchir sur le confinementhttps://t.co/rMaFSLH8eR pic.twitter.com/9vbNTPEfKi

        — Didier Raoult (@raoult_didier) May 14, 2020

     

    En l’absence de soleil, il existe heureusement des aliments riches en vitamine D comme les poissons gras, le hareng, les sardines, le maquereau, le foie de morue, le fromage, les œufs, et qui sont consommés avec régularité par les Islandais, les Norvégiens et les Finlandais ne jouissant pas des bienfaits du soleil.

        #COVID19 : la #VitamineD, essentielle pour renforcer son #SystèmeImmunitaire, rappelle l’#Anses https://t.co/Dy2SsnGriU

        — Food Power France (@FoodPower_FR) May 7, 2020

     

    Cette alimentation est cruciale pour les personnes de couleur pour lesquelles la synthèse de la vitamine D au soleil est beaucoup plus faible et n’augmente pas après dix minutes d’exposition.

    La pigmentation de la peau diminue sa capacité à produire de la vitamine D3 sous l’action des rayons UVB en atteignant des cellules épidermiques. La richesse en mélanine freine ainsi la production cutanée de D3, essentielle pour protéger des maladies cardiovasculaires, des maladies auto-immunes, du déclin cognitif, et de certaines formes de cancer.

        Carence en vitamine D : Les peaux noires sont plus vulnérables. Plus la pigmentation est forte, plus le corps peine à fabriquer de la vitamine D. pic.twitter.com/3b1AgEvcXa

        — Daniel Girard (@DanielGGirard) May 13, 2020

     

    À l’ère du Covid-19 la vitamine D n’aura jamais été aussi importante tant pour les Blancs que pour les personnes de couleur.

    https://www.contrepoints.org/2020/05/16/371566-covid-19-loccident-souffre-dune-deficience-grave-en-vitamine-d

  • Boire du café semble provoquer

    des changements épigénétiques dans l’ADN

    Une nouvelle étude suggère que boire du café pourrait changer la manière dont certains de nos gènes sont exprimés, ce qui pourrait expliquer ses nombreux avantages pour la santé. En effet, il semblerait que les personnes qui boivent du café sont moins susceptibles de contracter certaines maladies, comme les maladies cardiaques. Mais à l’heure actuelle, les chercheurs ne savent pas exactement pourquoi.

    Pour en savoir plus, Mohsen Ghanbari, de l’Erasmus University Medical Center de Rotterdam aux Pays-Bas ainsi que ses collègues, ont examiné si la consommation de café était associée à la présence de certains marqueurs épigénétiques (des étiquettes chimiques sur l’ADN) qui augmentent ou diminuent l’activité de certains gènes, qui peuvent à leur tour influencer la santé générale d’un individu.

    Les scientifiques ont recherché des marqueurs particuliers appelés groupes méthyle chez près de 16’000 personnes d’origine européenne et afro-américaine, aux États-Unis et en Europe.

    D’autres études ont également permis de mettre en lumière que le café pourrait stimuler l’une des défenses clés permettant de lutter contre la graisse corporelle, appelée “graisse brune“. Cela pourrait être le secret de la lutte contre le surpoids, l’obésité et le diabète. Les chercheurs ont constaté que plus une personne buvait de café (par jour), plus elle était susceptible d’avoir des niveaux modifiés de groupes méthyle sur 11 sites d’ADN particuliers. Ces résultats étaient toujours vrais, même après la prise en compte de différents facteurs tels que l’âge, l’indice de masse corporelle, le tabagisme, la consommation d’alcool et d’autres facteurs pouvant avoir influencé les résultats.

    Les groupes méthyle étaient généralement attachés aux gènes qui jouent un rôle dans la digestion, le traitement des produits chimiques nocifs et le contrôle des inflammations.

    Le café possède de nombreuses vertus : lors d’autres études, des scientifiques ont identifié des composés présents dans le café qui pourraient inhiber la croissance du cancer de la prostate. Il s’agit d’une étude réalisée sur des cellules cancéreuses résistantes aux médicaments, en culture cellulaire et chez un modèle murin. Crédits : Shuttershock

    Selon Peter Molloy, de la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation, en Australie, il s’agit là “d’indices alléchants“ sur la manière dont l’épigénétique pourrait expliquer certains des effets du café sur la santé. Cependant, “d’autres études sont nécessaires pour prouver que les marqueurs modifient l’activité de ces gènes et que cela affecte notre santé“, a-t-il ajouté.

    Source : bioRxiv

  • Le sélénium

    Le sélénium, pour une meilleure évolution du covid-19?

    Oligo-élément présent dans de nombreux aliments, le sélénium présente plusieurs avantages physiologiques mis en évidence au cours des dernières années. Il participe notamment au maintien et renforcement du système immunitaire, c’est pourquoi il est étudié dans le cadre des infections virales et a fait l’objet d’études approfondies chez les poteurs du VIH, chez qui il diminue la charge virale. Récemment, des chercheurs britanniques ont étudié les liens entre le taux en sélénium dans l’organisme et l’évolution de l’infection au coronavirus SARS-CoV-2 chez des patients chinois. Les résultats ont confirmé que le sélénium jouait bien un rôle dans l’évolution de la maladie.

    Les chercheurs ont utilisé des données recueillies jusqu’au 18 février pour étudier les liens possibles entre les niveaux de sélénium dans le corps et les taux de guérison ou de mortalité des personnes atteintes du coronavirus SARS-CoV-2 en Chine. Les résultats ont été publiés dans la revue American Journal of Clinical Nutrition.

    Le sélénium est un oligo-élément essentiel obtenu à partir de l’alimentation (c’est-à-dire le poisson, la viande et les céréales) et qui s’est avéré avoir un impact sur la sévérité de nombre de maladies virales chez les animaux et les humains. Par exemple, le taux le de sélénium chez une personne atteinte du VIH s’est révélé être un facteur important dans la progression de la maladie.

    Apports en sélénium: ils auraient un véritable impact sur l’évolution de l’infection

    La Chine est connue pour avoir des populations qui ont à la fois le taux de sélénium le plus bas et le plus élevé au monde, en raison des différences géographiques qui affectent la quantité d’oligo-éléments présents dans les régimes alimentaires. Margaret Rayman, professeur de médecine nutritionnelle à l’Université de Surrey, explique : « Compte tenu de l’histoire des infections virales associées à une carence en sélénium, nous nous sommes demandé si l’apparition du COVID-19 en Chine pourrait être liée à la bande de carence en sélénium qui court du nord-est au sud-ouest du pays ».

    En examinant les données des provinces et des municipalités comptant plus de 200 cas et des villes comptant plus de 40 cas, les chercheurs ont découvert que les régions avec de forts taux en sélénium étaient plus susceptibles de se remettre du virus. Par exemple, dans la ville d’Enshi dans la province du Hubei, qui a la plus forte consommation de sélénium en Chine, le taux de guérison (pourcentage de patients COVID-19 déclarés guéris) était presque trois fois plus élevé que la moyenne de toutes les autres villes dans la province du Hubei.

    En revanche, dans la province du Heilongjiang, où l’apport en sélénium est parmi les plus bas du monde, le taux de mortalité via le COVID-19 était presque cinq fois plus élevé que la moyenne de toutes les autres provinces en dehors du Hubei. Plus convaincant, les chercheurs ont découvert que le taux de guérison était significativement associé au taux de sélénium, mesuré par la quantité de sélénium dans les cheveux, dans 17 villes à l’extérieur du Hubei.

    Évaluer de manière plus approfondie le rôle du sélénium concernant le COVID-19

    Selon Kate Bennett, statisticienne médicale à l’Université de Surrey, « il existe un lien significatif entre le taux de sélénium et le taux de guérison du COVID-19, mais il est important de ne pas surestimer cette constatation. Nous n’avons pas été en mesure de travailler avec des données individuelles et n’avons pas pu tenir compte d’autres facteurs possibles tels que l’âge et les maladies sous-jacentes ».

    “La corrélation que nous avons identifiée est convaincante, en particulier compte tenu des recherches antérieures sur le sélénium et les maladies infectieuses. En tant que telle, une évaluation minutieuse et approfondie du rôle que le sélénium peut jouer dans le COVID-19 est certainement justifiée et peut aider à orienter les décisions de santé publique en cours“, conclut Ramy Saad, médecin au Royal Sussex County Hospital.

    Sources : American Journal of Clinical Nutrition

     

    OU SE TROUVE –T-IL ?

    Levure de bière ou il est l'oligoélément le plus important avec le chrome; Céréales complètes et graines germées; crustacés et mollusques; viandes, poissons, œufs, champignons, ail, oignons, ananas et noix

    Salade de champignons de Paris

    Heu... c'est une de mes idées perso...

    Environ 100 g par personne de Champi, vous ne les lavez pas mais ôtez le bout terreux et les frottez avec du papier absorbant.

    60 à 50 g de noix; 3 gousses d'ail, huile de noix, sel, poivre, persil frais ciselé, 1 grosse cuillère à café de moutarde piquante, 1 jus de citron vert ou jaune

    Vous avez nettoyé les champignons comme indiqué ci-avant; coupez les en lamelles fines et citronnez-les afin d'éviter qu'ils brunissent et mettez-les dans un saladier en verre.

    Faites la vinaigrette: moutarde, huile de noix, ail en brunoise, vinaigre de bon vin (maison pour moi).

    Arrosez largement de votre vinaigrette: les champignons de Paris n'ont aucun goût; sans la vinaigrette ci-dessus, votre salade sera très fade! rajoutez les cerneaux de noix. Et servez frais; c'est bien agréable en été...

    Souvent, je rajoute des dés de Roquefort, car, d'accord, c'est plus fort!

  • Votre santé: bon à savoir

    Y aura-t-il du SARS-CoV-2 sur les plages ? Quelle saisonnalité pour les coronavirus humains ?

    La question de l’évolution de la pandémie de COVID-19 au cours de l’été prochain suscite la curiosité de tous, professionnels de santé comme grand public. Pourtant, la disparition du SRAS à l’été 2003 est un précédent qui ne doit rien à la saisonnalité, mais tout au contrôle des personnes infectées et de leur entourage.
    La saisonnalité des infections est tributaire d’un grand nombre de facteurs: effet du climat estival sur l’infectiosité du virus, vie et activités au grand air réduisant les contacts rapprochés, meilleure efficacité du système immunitaire, vacances scolaires, etc.
    Dans le contexte des virus respiratoires, des données existent sur la saisonnalité de la grippe, de la bronchiolite des nourrissons, mais aussi des rhumes à coronavirus. Ces données indiquent que le taux de reproduction de ces virus (R0) est sensible à certains facteurs environnementaux comme l’humidité et la température, mais aussi à la variation saisonnière de l’immunité de groupe.
    Les premières données essayant de lier l’intensité des contaminations communautaires de la COVID-19 aux conditions climatiques locales semblent indiquer que le SARS-CoV-2, comme les coronavirus des rhumes, présente une sensibilité certaine à l’environnement, avec une préférence pour les zones tempérées fraîches. Néanmoins, du fait du faible taux d’immunité de groupe contre ce virus, il est probable que, même saisonnière, la COVID-19 ne faiblisse guère au cours de l’été 2020. Une éventuelle saisonnalité sera difficile à quantifier si les mesures de distanciation sociale sont maintenues tout l’été.

    La zone verte serait la zone la plus favorable à la transmission de la COVID-19 en mars (source: Sajadi MM et al., 2020)

    Des études mettant en évidence la saisonnalité des infections dans les zones tempérées de notre planète existent depuis longtemps. Par exemple, une revue de 68 infections publiée en 2018 rappelle qu'une saisonnalité existe pour de nombreuses infections, par exemple (données pour la Californie depuis les années 1930):

    • pics de printemps pour la variole, la rubéole, les oreillons, etc.
    • pics d'automne pour la poliomyélite et l'hépatite A ;
    • pics d'hiver pour la grippe, les rhumes, la bronchiolite du nourrisson, etc.

    L'étude de la saisonnalité des infections est un domaine ardu: nécessité de travailler sur plusieurs années avant de publier, multiplication des facteurs de confusion possibles (presque tout est saisonnier dans nos pays tempérés…). Ces contraintes expliquent le faible nombre d'études sur le sujet.

    Les facteurs qui influencent la saisonnalité des infections
    Parmi les facteurs qui peuvent justifier la saisonnalité des infections, les études évoquent souvent l'influence du climat sur la survie et la transmissibilité des micro-organismes infectieux. Mais d'autres facteurs sont également importants:

    • la saisonnalité de nos comportements: temps passé à l'intérieur (et son impact négatif sur notre espace personnel), rythme scolaire (les épidémies de rhumes apparaissent souvent à la rentrée des vacances scolaires), exposition au soleil (et son impact sur les taux sanguins de vitamine D, indispensable à l'immunité), etc. ;
    • la saisonnalité de notre immunité: divers travaux suggèrent que le froid (et peut-être la réduction de la durée du jour, via la mélatonine) réduit les capacités de défense des voies respiratoires, mais aussi de l'immunité innée ;
    • la saisonnalité du nombre de personnes susceptibles d'être infectées: pour les infections respiratoires à courte immunité, comme les rhumes à coronavirus 229E, cette population susceptible est à son pic au début de l'hiver (personnes ayant perdu leur immunité, personnes ayant échappé à une infection l'hiver précédent, personnes nées depuis la dernière épidémie, par exemple).


    L'exemple de la grippe saisonnière
    Chaque année, dans les zones tempérées, l'incidence de la grippe saisonnière fluctue, avec un pic en hiver. L'intensité de cette fluctuation varie selon la latitude: par exemple, diminution de 40 % du R0 (taux de reproduction des virus) à New York en été, mais de seulement 20 % en Floride. Cette fluctuation s'explique, à la fois par les conditions climatiques estivales et parce que l'immunité de groupe contre la grippe saisonnière est maximale en été.
    Les études de l'influence du climat sur l'incidence de la grippe saisonnière convergent et mettent en évidence que cette incidence augmente à la suite d'une période de sécheresse hivernale inhabituelle. Par exemple, aux États-Unis, la migration d'un anticyclone arctique vers le sud précède les pics d'incidence, en particulier dans le nord-est du pays et les états situés autour du Golfe du Mexique. En hiver, le suivi du taux d'humidité absolue (masse de vapeur d'eau dans 1 m3 d'air) permet de prédire la survenue de pics de cas de grippe, indépendamment de la température (ou de ses variations).
    Des travaux finlandais ont précisé que la diminution de l'humidité absolue est davantage prédictive que sa valeur absolue: une diminution de 0,5 g/m3 de l'humidité absolue associée à une diminution de 1°C de la température augmente le risque de grippe de 11 %. L'influence de la température est plus difficile à saisir car nous vivons l'essentiel de l'hiver à l'intérieur. Mais, en Finlande, 74 % des nouveaux cas de grippe surviennent entre -10 et +5°C, et 38 % entre -5 et +5°C.
    Ces données épidémiologiques pourraient paraître contre-intuitives: en aérosol, les virus grippaux survivent plus longtemps en atmosphère humide. Mais, des travaux menés sur des cochons d'Inde ont clairement confirmé que leur vulnérabilité à la grippe augmente lorsque l'humidité absolue et la température diminuent.
    L'exemple des virus responsables des rhumes
    Pour les virus responsables des rhumes, la saisonnalité est particulièrement marquée pour les virus enveloppés, comme les coronavirus. Les virus non enveloppés (adénovirus, rhinovirus) sont présents toute l'année.
    En Suède, une étude a montré une réduction de la présence de virus dans les voies respiratoires de 90 % en été pour OC43, HKU1 et 229E, un peu moins pour NL63. Des résultats similaires ont été observés aux États-Unis. Au Royaume-Uni, l'incidence des rhumes à OC43, HKU1 et NL63 est maximale de décembre à avril (229E est plus ou moins présent selon les années).
    Aucune étude n'a cherché à associer les pics d'incidence des rhumes à coronavirus à des conditions météorologiques particulières. Mais, comme indiqué précédemment, des pics sont retrouvés peu de temps après les rentrées des classes.
    Une étude écossaise portant sur d'autres virus respiratoires (RSV, parainfluenza, métapneumovirus) a montré que, comme pour la grippe saisonnière, l'incidence de la bronchiolite du nourrisson (RSV) est maximale dans une zone étroite d'humidité relative (le "degré d'hygrométrie"), pourvu que la température soit basse.

    SARS et MERS: peu d'enseignements à en tirer
    Les données de saisonnalité pour le SRAS et le MERS sont pauvres.
    Le premier a rapidement disparu grâce au contrôle serré des cas infectieux. Néanmoins, une étude rappelle que l'épidémie de SRAS en Chine a fait suite à une sécheresse exceptionnelle.
    Concernant le MERS, une revue datant de 2019 rappelle que la plupart des cas sont observés entre avril et août et que les épidémies sporadiques s'observent après des épisodes de forte chaleur et de fort ensoleillement. La sécheresse semble réduire le nombre de cas, même si le premier cas rapporté l'a été à Djeddah (Arabie saoudite) après une sécheresse inhabituelle.
    Les travaux sur l'incidence de la COVID-19 selon le climat
    Comme le montre l'analyse des données de prévalence et d'incidence, le SARS-CoV-2 peut être transmis sous une grande variété de climats (y compris dans des villes situées sur l'Équateur comme Singapour). Mais existe-t-il des zones climatiques où la transmission du virus semble être plus fréquente ? Deux études ont cherché à corréler la COVID-19 avec le climat, en s'appuyant, non pas sur la prévalence (nombre de cas d'une maladie dans une population à un moment donné, englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens), mais sur l'incidence (nombre de nouveaux cas sur une période donnée), donc sur l'intensité de la transmission communautaire locale.
    La première, provenant de l'université d'Oxford, a observé que l'incidence de la COVID-19 semble inversement proportionnelle à la température moyenne, au taux d'humidité absolue et à la vitesse moyenne du vent (après ajustements pour la durée du jour, la pression atmosphérique, les taux de précipitation et le taux d'ozone), donc plutôt dans des climats froids et secs, comme la grippe saisonnière.
    La seconde, irano-américaine, a identifié, pour mars 2020, un "corridor de forte transmissibilité" assez étroit (voir illustration de cet article en tête de page): entre 30 et 50° de latitude, avec une température moyenne de 5 à 11°C, une humidité absolue de 4 à 7 g d'eau par m3 d'air et une humidité spécifique de 3 à 6 g d'eau par kg d'air. Ces données permettent une relative modélisation des prochains mois de la pandémie qui irait en s'amplifiant vers le nord de l'hémisphère nord (et vers le sud de l'hémisphère sud, mais ces régions ne sont guère peuplées). Les auteurs de cette étude insistent sur le fait que leurs résultats peuvent être biaisés par le fait que de nombreuses grandes métropoles se trouvent dans ce corridor tempéré (et que la transmission communautaire y est plus élevée).
    La première année, une nouvelle infection saisonnière peut… ne pas l'être !
    Pour essayer de prédire ce qu'il va advenir de la pandémie de COVID-19 cet été, il ne suffit pas de chercher à savoir si le SARS-CoV-2 se comportera comme ses cousins saisonniers les plus proches, OC43 et HKU1 (ce qui peut néanmoins être raisonnablement envisagé). En effet, une différence de taille existe entre la COVID-19 et ces rhumes: nous sommes nombreux à posséder une immunité dirigée contre OC43 et HKU1, alors que ce n'est le cas que pour quelques pourcentages contre le SARS-CoV-2.

    Ainsi, un R0 atténué par l'été (son climat, son mode de vie, ses vacances scolaires) peut n'être pas suffisant pour réduire significativement l'extension de la pandémie, même en présence d'une modeste immunité croisée entre OC43 ou HKU1 et SARS-CoV-2 (qui a été décrite). Lorsqu'elle apparaît pour la première fois dans une population "vierge", même une infection intensément saisonnière peut persister hors saison.
    Les données accumulées sur SARS-COV-2 et les hypothèses de préférence climatique, citées précédemment, ne permettent pas de se prononcer sur l'effet de l'été 2020 sur la pandémie, en particulier parce que cet effet dépendra également du maintien des mesures de contrôle de type distanciation sociale ou restriction des déplacements.
    Néanmoins, de nombreux épidémiologistes et modélisateurs penchent pour la persistance des nouvelles contaminations cet été, peut-être avec un R0 inférieur à 0,5.

    L'application du facteur saisonnalité aux modélisations de la pandémie de COVID-19
    La saisonnalité, et son effet sur R0, font partie des paramètres des épidémiologistes modélisateurs, comme la durée de l'immunité, le degré d'immunité de groupe ou celle croisée, le moment de redémarrage de l'épidémie à l'automne ou en hiver, etc.
    Une équipe suisse et suédoise de modélisateurs a récemment publié une étude sur l'impact d'une saisonnalité sur l'évolution de la pandémie de COVID-19. Les paramètres du modèle ont été choisis à partir des données sur la saisonnalité des coronavirus OC43, HKU1, 229E et NL63, mais avec une réduction du nombre de porteurs de SARS-CoV-2 en été, allant de 25 à 75 % selon les scénarios pour les pays tempérés (au lieu de 90 % pour les rhumes).
    Pour simplifier (considérablement) leurs résultats, une baisse de l'incidence au cours de l'été (puisqu'ils intègrent cette hypothèse dans le modèle) serait néanmoins suivie par un pic important au cours de l'hiver prochain, moins élevé, mais plus durable si les mesures de contrôle du R0 (distanciation sociale) sont maintenues au cours de l'été et de l'automne.
    Après quelques années, il est très probable, selon les auteurs, que la COVID-19 devienne une infection endémique saisonnière, comme l'est devenue l'épidémie de grippe A/H1N1 de 2009.
    Un autre travail de modélisation, à partir des données d'immunité (y compris croisée) et de saisonnalité des rhumes OC43 et HKU1, a été publiée dans Science par une équipe d'Harvard. Dans tous les cas de figure, leur modèle prédit une forte pression de l'épidémie sur les structures de santé jusqu'en 2022, avec nécessité d'implémenter des périodes de réduction active du R0 (distanciation sociale) tout au long de cette période. Ces séquences de réduction active devront être moins fréquentes si le SARS-CoV-2 exprime une saisonnalité (diminution naturelle du R0 en été).
    Dans le meilleur de leurs scénarii, les auteurs de l'étude prévoient que cette réduction active devra être appliquée au moins 25 % du temps, plus fréquemment en hiver qu'en été, si le SARS-CoV-2 s'avère saisonnier. Ils préviennent également que, en cas de disparition de la maladie après 2022, une surveillance étroite devra continuer à être appliquée, une résurgence étant possible jusqu'en 2025.
    En conclusion, il est très peu probable que la COVID-19 disparaisse cet été. En revanche, il est raisonnablement probable que son R0 se maintienne sous la barre de 1 (de 0,5 ?), d'autant plus que des mesures de distanciation sociale et de restriction des déplacements seront maintenues et respectées. Tous les modélisateurs insistent sur l'importance de ces quelques mois de répit estival relatif pour préparer les structures de soin à un pic d'incidence au cours de l'hiver prochain, pic qui pourrait être plus intense ou, plus probablement, plus durable que celui que nous avons connu ces dernières semaines.
    Pour aller plus loin
    L'article qui synthétise la saisonnalité de 68 maladies infectieuses
    Martinez ME " The calendar of epidemics: Seasonal cycles of infectious diseases. " PLoS Pathog. 2018 Nov 8;14(11)


    Les articles sur la saisonnalité de la grippe saisonnière
    Shaman J, Pitzer VE, Viboud C et al. " Absolute humidity and the seasonal onset of influenza in the continental United States. " PLoS Biol. 2010 Feb 23;8(2)
    Jaakkola K, Saukkoriipi A, Jokelainen J et al. " Decline in temperature and humidity increases the occurrence of influenza in cold climate. " Environ Health. 2014; 13: 22.
    Les articles sur la saisonnalité des coronavirus des rhumes
    Killerby ME, Biggs HM, Haynes A et al. " Human coronavirus circulation in the United States " 2014-2017. J Clin Virol. 2018 Apr;101:52-56.
    Gaunt ER, Hardie A, Claas ECJ et al. " Epidemiology and Clinical Presentations of the Four Human Coronaviruses 229E, HKU1, NL63, and OC43 Detected over 3 Years Using a Novel Multiplex Real-Time PCR Method. " J Clin Microbiol. 2010 Aug; 48(8): 2940–2947.
    Price RHM, Graham C, Ramalingam S. " Association between viral seasonality and meteorological factors. " Sci Rep. 2019 Jan 30;9(1):929.

    Les articles sur la saisonnalité du SARS et du MERS
    Sun Z, Thilakavathy K, Kumar S et al. " Potential Factors Influencing Repeated SARS Outbreaks in China. " Int J Environ Res Public Health. 2020 Mar; 17(5): 1633.

    Altamimia A et Ahmed AE. " Climate factors and incidence of Middle East respiratory syndrome coronavirus. " J Infect Public Health. 2019 Dec 6
    Les articles sur les données climatiques relatives à la COVID-19
    Islam N, Shabnam S et Erzurumluoglu M. " Temperature, humidity, and wind speed are associated with lower Covid-19 incidence. " MedRxiv, 20 mars 2020
    Sajadi, MM., Habibzadeh P, Vintzileos A et al. " Temperature, Humidity and Latitude Analysis to Predict Potential Spread and Seasonality for COVID-19. " SSRN, 5 mars 2020.
    Les deux modélisations de la pandémie de COVID-19 à partir des données des rhumes à coronavirus
    Neher RA, Dyrdak R, Druelle V et al. " Potential impact of seasonal forcing on a SARS-CoV-2 pandemic. " Swiss Med Wkly. 2020 Mar 16.
    Kissler SM, Tedijanto C, Goldstein E et al. " Projecting the transmission dynamics of SARS-CoV-2 through the postpandemic period. " Science, 14 avril 2020.

    Sources: VIDAL