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Actualité - Page 65

  • La cerise…. bon à savoir

    et 1 de mes recettes à la fin

    Juteuse et bien sucrée, la cerise fournit une quantité intéressante de glucides directement assimilables (glucose et fructose), rapidement utilisés par l’organisme.

    La cerise est réputée pour être diurétique: c’est probablement la conséquence de sa richesse en eau et en potassium, et aussi de la présence du sorbitol, un sucre-alcool d’origine végétale. Du fait de sa richesse minérale, la cerise participe au bon équilibre du milieu interne. Son métabolisme libère des composés alcalins, qui s’opposent à l’action généralement trop acidifiante de l’alimentation actuelle.

    L’infusion de queues de cerises est un puissant diurétique: 30 g de queues bouillies quelques minutes dans un litre d’eau, à prendre à raison de quelques tasses par jour. Mais attention aux excès, un abus peut être irritant et dangereux.

    Avec une portion de 125 g de cerises, on couvre 20 à 30% de l'apport quotidien conseillé en vitamine C, vitamine dont l’action est renforcée par les pigments anthocyaniques du fruit (parfois appelés "vitamine P").

    Cette même portion permet d’assurer 25% de l’apport quotidien recommandé en provitamine A, ou carotène (vitamine indispensable au bon état de la peau, antioxydant cellulaire, et probablement facteur protecteur anti-cancer).

    Enfin, la cerise participe également à la couverture des besoins de l’organisme notamment en vitamine B9 ou acide folique = une portion de 125 g couvre près de 15% de l'apport quotidien conseillé.

    Des propriétés anti-inflammatoires

    Les cerises sont riches en antioxydants, plus précisément en anthocyanines et en cyanidine, qui auraient des effets anti-inflammatoires. (1)

    Sous forme de jus, les effets anti-inflammatoires de la cerise pourraient ainsi réduire les douleurs post-entraînement. (1’)

    La cerise Montmorency, aussi appelée griotte, serait une source de mélatonine (l’hormone du sommeil). Dans une étude, des participants ayant consommé du jus de cerise matin et soir pendant 7 jours ont vu leurs niveaux de mélatonine augmenter et leur temps de sommeil s’allonger de 25 minutes en moyenne. (2)

    Des propriétés contre la goutte?

    Des études ont montré des effets intéressants contre la crise de goutte. Manger des cerises, ou boire du jus de cerise pourrait diminuer de 35% le risque de crise. Des chercheurs énoncent l’hypothèse que cet effet serait lié à ses anthocyanines. Mais des études supplémentaires devront être faites pour valider cette hypothèse. (3)

    Intéressante pour la santé buccodentaire?

    Une étude réalisée au Forsyth Dental Center (USA) montre que le jus de cerise peut neutraliser, dans près de 9 cas sur 10, l'activité enzymatique aboutissant à la formation de plaque dentaire (prélude à la carie). L'étude montre que le jus de cerise joue un puissant rôle anti-bactérien au niveau de la bouche.

    GRATIN DE CERISES

    Si vos cerises sont très mûres pas besoin de sucre ou de miel pour sucrer le mélange à gratin.

    Par personne

    Un bol en céramique, remplissez-le de cerises, dénoyautées ou pas, jusqu'à 1,5 cm de haut.

    Battez un œuf entier dans 20 cl de crème fraîche (mélange à gratin)

    Versez sur le bol. Passez au four à 180° durant une quinzaine de minutes; mangez une fois tiédi ou bien refroidi.

    Vous pouvez saupoudrer le mélange œuf-crème liquide avec de la vrai vanille en poudre ou un peu de cannelle relevée d'une pointe de noix muscade.

     

    Références:

    (1) Antioxidant and antiinflammatory activities of anthocyanins and their aglycon, cyanidin, from tart cherries. Wang H, Nair MG, Strasburg GM, Chang YC, Booren AM, Gray JI, DeWitt DL. J Nat Prod. 1999 Feb;62(2):294-6.

    (1’)Efficacy of tart cherry juice in reducing muscle pain during running: a randomized controlled trial Kerry S Kuehl, Erica T Perrier, Diane L Elliot, and James C Chesnutt. Published online 2010 May 7. doi:  10.1186/1550-2783-7-17

    (2) Effect of tart cherry juice (Prunus cerasus) on melatonin levels and enhanced sleep quality. Glyn Howat, Phillip G. Bell, Jamie Tallent, Benita Middleton, Malachy P. McHugh, Jason Ellis. European Journal of Nutrition December 2012, Volume 51, Issue 8, pp 909–916 | Cite as

    (3) Cherry consumption and decreased risk of recurrent gout attacks. Yuqing Zhang, Tuhina Neogi, Clara Chen, Christine Chaisson, David J. Hunter, Hyon K. Choi. 28 September 2012 https://doi.org/10.1002/art.34677.

  • Saison de l'abricot

    ou lezabricots, comme disent les d'jeuns mals éduqués par notre éducation nationale.

    L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou bêta-carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire. Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

    100 g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de bêta-carotène, ce qui correspond pratiquement à 50 % de l’apport conseillé pour l’adulte.

    Mon abricot préféré: le rouge du Gard, dont, hélas, la récolte ne dure pas longtemps car il n'y en a pas pour tout le monde.

    Au fait, il faut savoir que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de son précurseur. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

    Sa richesse en caroténoïdes (qui sont anti-inflammatoires, antioxydants) en fait un allié potentiel contre le cancer du sein et pour protéger les yeux de la dégénérescence maculaire liée à l'âge.

    Le bêta-carotène de l'abricot pourrait également être utile pour lutter contre la toxicité hépatique de l'alcool selon une étude indienne de 2012.

    Apport très important de potassium: 259 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la teneur en fer, cuivre et magnésium.

    Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud) ; il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

    Lorsqu’il est consommé “mûr à point“, l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit : elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).

    L’abricot fait d'ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés: tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

    Lorsqu’il atteint son degré optimal de maturité, l’abricot se présente comme un fruit d’une belle couleur orangée, légèrement juteux et bien tendre, une peu duveteux et doux.

    Sa teneur en eau (85%), est comparable à celle des autres fruits frais. Son “moelleux“, très spécifique, dépend de la nature de ses fibres. Celles-ci, sont abondantes, et, en effet, constituées pour moitié par des pectines: ces substances ont la propriété de se gonfler facilement d’eau (et aussi de former un gel, après chauffage, ce qui est mis à profit pour la préparation de confitures). Les autres fibres sont des celluloses et surtout des hémicelluloses tendres.

    La saveur de l’abricot provient de composés caractéristiques de ce fruit (notamment des esters d’alcools aromatiques, et des aldéhydes). Elle est liée aussi au rapport sucres/acides organiques : ce rapport est de l’ordre de 8 (assez bas, proche de celui de l’orange), et qui confère à l’abricot des qualités rafraîchissantes incontestables.

    Les glucides (sucres) se situent à un niveau moyen pour un fruit. Il s’agit pour l’essentiel de saccharose (60 % du total des glucides), le reste se répartissant entre glucose, fructose, ainsi que de petites quantités de sorbitol (un sucre-alcool que l’on ne trouve que dans certains fruits).

    Les acides organiques naturels sont, eux, abondants : ils atteignent 1,4 g aux 100 g, taux intermédiaire entre celui du pomelo et celui de l’orange. L’acide malique représente plus de 70 % du total, et l’acide citrique la quasi-totalité du reste (on ne note que des traces d’acides organiques plus rares, tels les acides succinique, malonique, oxalique, chlorogénique, quinique ou encore salicylique...).

    L’apport énergétique de l’abricot  n'est pas très élevé. Ainsi, un abricot de taille moyenne de 65 g (poids net comestible de 60 g) fournit moins de 30 kcalories ! Cette énergie est apportée essentiellement par les glucides.

    La couleur orange soutenu de l’abricot est due à des pigments caroténoïdes, et notamment au carotène, doté de propriétés vitaminiques (il s’agit de provitamine A). L’abricot figure parmi les fruits «champions» pour la provitamine A, au même rang que la mangue ou le melon.

    Les taux des autres vitamines atteignent leurs valeurs maximales lorsque l’abricot est à parfaite maturité.

    Avec une teneur globale de plus de 600 mg aux 100 g, l’abricot fait partie des fruits riches en minéraux (il se situe juste après la banane, et avant le raisin ou l’orange, pourtant réputés pour leur bon apport minéral). C’est l’un des fruits le mieux pourvu en potassium.

    Certaines variétés d’abricots sont d’une belle teinte orangé vif, piquetée de rouge (ou même, ont une face rouge). La coloration est attractive, mais apparaît avant même la pleine maturité du fruit. Donc, pour juger de celle-ci, il est préférable de se fier à la souplesse de la chair, ou au parfum bien développé, plutôt qu’à la seule couleur! Il est important de ne pas se tromper : un abricot cueilli avant sa maturité ne va pas évoluer, il restera dur et insuffisamment sucré.

    Concernant les abricots secs, on évitera ceux à la chair orangée qui contiennent un additif douteux pour maintenir cette belle couleur et on se tournera de préférence vers les abricots secs bio (noircis par le séchage naturel).

    L’abricot renferme plus de pectines que la plupart des fruits. Ces pectines se transforment au cours de la maturation : elles passent du stade de protopectines (fibres fermes liées aux parois cellulaires) à l’état de pectines solubles et tendres. D’où le changement de consistance du fruit. C’est la pectine qui permet la “prise“ des confitures et gelées.

    Si on utilise des abricots insuffisamment mûrs, le taux de pectines ne sera pas suffisant, et la confiture aura du mal à prendre. Mais si les fruits sont trop mûrs, l’acidité risque d’être trop faible pour que la pectine se gélifie. On devra donc ajouter un jus de citron au mélange abricots-sucre.

    Comme pour la “crème“ de pruneau (cherchez la recette dans la boîte à outils: recherche) ont peu obtenir une “crème“ d'abricots secs:

    Utilisez les abricots secs BIO (voir ci-dessus)

    Mettre dans un saladier en verre la quantité nécessaire et versez par-dessus, deux à trois cm recouverts, du lait entier ou demi. Mettre au réfrigérateur durant 4 jours et vous obtenez, grâce à la pectine, une sorte de crème.

    A quelques exceptions près, l'abricot se conserve quelques jours (entre 2 et 6) à température ambiante (18-20°C) et plus longtemps au réfrigérateur (8-10°C), mais vous perdrez de l'arôme et de la saveur; à sortir une heure avant de consommer. Certaines variétés sont plus fragiles que d'autres, donc mieux vaut les manier avec précaution.

    L'abricot se déguste le plus souvent frais et brut. Mais il s'accommode aussi en salades de fruits, en compote et en tarte par exemple. Les fruits très mûrs sont souvent transformés en confitures.

    Parlons des noyaux des fruits:

    En 2018, l’ANSES mettait en garde contre l’amande d’abricot (se trouvant au milieu du noyau), dont la consommation aurait des vertus anti-cancéreuses mais qui en trop grande quantité peut présenter des risques d’intoxication au cyanure provoquant vertiges, malaises, céphalées, troubles digestifs, palpitations cardiaques, ou encore gêne respiratoire.

     Il faut également éviter de croquer ou même de sucer, les noyaux de cerise, pêche ou prune ou les pépins de pomme car ils contiennent également un acide cyanogène toxique.

  • Le pognon, toujours le pognon: crevez, pauvres gens!

    La puissance de Big Pharma dépasse ce que nous pouvions imaginer

    La puissance financière de Big Pharma est telle que les rédacteurs en chef avouent publier sous contrainte!

    Chaque jour nous apporte sa dose de révélations sur le milieu de Big Pharma et des publications dans les revues à comité de lecture, considérées autrefois comme fiables et qui manifestement ne le sont plus, et à un niveau que nous ne saurions imaginer.

    Nous pensions être un peu informés car nous avons publié un livre sur les nouvelles molécules innovantes, hors de prix, toxiques et peu efficaces chez Michalon en 2016 et présenté dans les colloques d’Avicenne deux études sur les évaluations trompeuses de ces nouveaux médicaments. Les autorisations de mise sur le marché sont en effet délivrées non plus sur les critères classiques (en cancérologie l’amélioration de la durée de vie des patients) mais sur des critères substitutifs, appréciations rapides de l’efficacité du médicament testé sur la taille d’une métastase choisie et une durée limitée à quelques mois.

    Mais l’article publié en anglais le 7 Juin dépasse ce que nous avions imaginé, même après la mise en évidence du trucage évident, grossier de l’article du Lancet souhaitant démolir l’hydroxychloroquine.

    "Selon les rédacteurs en chef de The Lancet et du New England Journal of Medicine, "la puissance financière de Big-Pharma est telle que nous sommes contraints de publier certains articles" — Et Surgisphere dans tout ça?" Vera Sharav – Vaccin Impact Sott.net dim., 07 juin 2020.

    En français https://fr.sott.net/article/35757-

    Nous vous en livrons les passages les plus succulents. Accrochez-vous.

    Le docteur Philippe Douste-Blazy, cardiologue et ancien ministre français de la santé et sous-secrétaire général des Nations unies, dans un entretien filmé le 24 mai 2020, a expliqué comment une série d’études négatives sur l’hydroxychloroquine ont été publiées dans de prestigieuses revues médicales.

    "Il a révélé que lors d’une récente réunion top secrète tenue à huis clos à Chatham House, à laquelle seuls des experts ont participé, y compris les rédacteurs en chef de The Lancet et du New England Journal of Medicine qui y ont exprimé leur exaspération en citant les pressions exercées sur eux par les sociétés pharmaceutiques".

    Il a déclaré que chacun des deux rédacteurs a utilisé le mot "criminel" pour décrire l’érosion de la science.

    Remarquons que ce mot fut déjà employé par le PR Peter Goetsche, fondateur de la prestigieuse fondation Cochrane, licencié lors de son rachat par Bill Gates. Son livre de 2013 "remèdes mortels et crime organisé" ne mâchait pas ses mots mais fut malheureusement ignoré d’une grande partie des médecins lanceurs d’alerte comme le professeur Even ou nous-mêmes préférant nous diaboliser plutôt qu’ouvrir les yeux. Pourtant le cancer, entre autres, n’épargne personne, mais alors il est trop tard.

    Le Dr Richard Horton, rédacteur en Chef du fameux Lancet a déploré l’état actuel de la science:

    "Si cela continue, nous ne pourrons plus publier de données de recherche clinique parce que les compagnies pharmaceutiques sont tellement fortes financièrement et arrivent à avoir de telles méthodologies pour nous faire accepter des papiers qui apparemment méthodologiquement sont parfaits, mais qui au fond font dire ce qu’ils veulent à ceux-là; c’est très grave!".

    Dans cet article, l’auteur rappelle la position courageuse précoce de l’ancien ministre pour la liberté de prescription libre des médecins et en particulier de la chloroquine. Il avait, avec le Professeur Perronne, lancé une pétition signée par près de 500 000 médecins et citoyens français.

    Si le gouvernement avait écouté ces médecins et les citoyens, beaucoup de vies aurait probablement été sauvés, en particulier ceux des ainés en EHPAD abandonnés avec interdiction par décret du 26 mars de les hospitaliser, de le traiter par autre chose que le doliprane, exigence aberrante et non éthique, puis euthanasiés par Rivotril de prescription hors AMM facilité par ce fameux décret toujours valide à ce jour. Une violation flagrante de la loi Leonetti et surtout du choix libre du patient et de sa famille.

    Dans cet article, Vera Sharav explique que le choix de l’hydroxychloroquine est devenu un choix politique, ce qui semble complètement aberrant!  "Les politiciens de gauche et les responsables de la santé publique sont catégoriquement opposés à l’utilisation de l’HCQ, alors que ceux qui penchent politiquement à droite sont pour le droit des médecins à prescrire le médicament comme ils le jugent bon".

    NON, PAS DU TOUT! d'après Valeurs Actuelles, de cette semaine, c'est EDOUARD PHILIPPE qui a trafiqué -avec ses sbires de Matignon- le décret qui devait permettre la prescription LIBRE à tous les médecins: ce sont eux qui ont modifié le décret initial! Edouard Philippe est un ancien LR, une girouette politique: souvenez-vous en si vous voyez son nom inscrit sur n'importe quelle liste électorale! Honte aux habitants du Havre qui l'ont élu, ce fantoche, maire!

    "Cependant, les responsables de la santé publique, les médecins universitaires et les médias — qui sont tous financièrement redevables aux sociétés pharmaceutiques et à leurs objectifs de marketing à haut profit — s’opposent avec véhémence à l’utilisation de l’hydroxychloroquine, et profitent de chaque occasion pour dénigrer le traitement en faisant référence de manière dérisoire au président Trump comme son promoteur".

    The Lancet a publié une étude frauduleuse toujours lisible, malgré la rétractation et tous connaissent l’histoire relatée comme un feuilleton; pour ceux qui auraient raté les détails, lisez les articles détaillés dans France soir de la fraude du Lancet et celle du BMJ.

    Deux points sont soulignés par Vera: "La base de données appartient à Surgisphere Corporation, dont le fondateur et PDG est le Dr Sapan Desai, qui est l’un des principaux co-auteurs de l’étude. Le Dr Desai a — pour un examen de confirmation indépendant — refusé de divulguer les données. En fait, il refuse de mentionner les hôpitaux participants, voire les pays.

    Le Dr Mandeep Mehra, co-auteur principal, est directeur au Brigham & Women’s Hospital, qui est crédité du financement de l’étude. Le Dr Mehra et The Lancet n’ont pas révélé que le Brigham Hospital a un partenariat avec Gilead et qu’il mène actuellement DEUX essais pour tester le Remdesivir, le principal concurrent de l’hydroxychloroquine pour le traitement du Covid-19, le point central de l’étude".

    Rien de surprenant, ni de bien neuf mais il vaut mieux le savoir. A la suite du scandale évident de la publication du Lancet dont la nullité est évidente à la première lecture, et après les tristes prestations médiatiques de quelques professeurs qui resteront célèbres -car rien ne s’efface sur le web, une lettre ouverte fut publiée en ligne, adressée aux auteurs ainsi qu’au rédacteur en Chef, le Dr Richard Horton, signée par plus de 200 éminents scientifiques du monde entier, dont 17 issus d’institutions africaines.

    Parmi les préoccupations, Vera cite:

    "Une série d’écarts flagrants par rapport à la recherche et aux pratiques cliniques standards, comme par exemple: les patients se sont vu prescrire des doses quotidiennes d’hydroxy chloroquine inexplicablement élevées — bien plus élevées que les doses recommandées par la FDA;

    Aucune évaluation éthique ; Le nombre de patients provenant d’Australie aurait largement dépassé le nombre de patients figurant dans la base de données du gouvernement australien;

    Représentation grossièrement erronée du nombre de décès en Australie;

    "Le nombre de cas et de décès [les prétendus 40% de décès déclarés en Afrique], ainsi que les détails fournis, semblent peu probables";

    Refus d’identifier les hôpitaux qui ont fourni des données sur les patients

    The Guardian déclarait le 28 mai qu’il ne pouvait pas confirmer que les agences de santé britanniques n’avaient, ne serait-ce que fourni des données pour l’étude ".

    Vous trouverez de nombreux détails sur les réactions de professeurs de toutes parties du monde entier. Ce qui parait nouveau ici et en tous cas très éclairant sur le devenir de l’intelligence artificielle et des bases de données vendues larga manu est le rôle de Surgisphère.

    Surgisphere Corporation, c’est quoi?

    Un rapport d’enquête de Catherine Offord paru dans The Scientist, cité par Vera, le 30 mai 2020, rapporte

    En 2008, Surgisphere fut l’éditeur de manuels médicaux qui ont connu des difficultés lorsque des médecins se sont plaints de critiques dithyrambiques falsifiées (…)

    The Scientist rapporte que le Dr Desai est cité dans trois procès pour faute médicale qui ont été intentés au cours du second semestre 2019. (…)

    "Les employés de Surgisphere n’ont que peu ou pas de compétences ou d’antécédents scientifiques. Un employé répertorié comme rédacteur scientifique semble être en fait un auteur de science-fiction et de fantasy. Un autre employé répertorié comme responsable marketing est une mannequin également hôtesse en événementiel… jusqu’à lundi, le lien " entrer en contact " sur la page d’accueil de Surgisphere redirigeait vers un modèle WordPress pour un site web de cryptologie monétaire, ce qui soulevait des questions sur la manière dont les hôpitaux pouvaient facilement contacter l’entreprise pour rejoindre sa base de données. "

    LA PRATIQUE RÉELLE de l’intelligence ARTIFICIELLE RÉVÉLÉE PAR LE SCANDALE DU LANCET

    Le plus croustillant et effarant est ce qui nous attend avec l’intelligence artificielle gérée probablement par des sociétés de ce genre.

    "Surgisphere se présente comme "une organisation de service public qui se consacre à rendre le monde meilleur". prétend leur plateforme QuartzClinical®

    "effectue des analyses de données sur les soins de santé présentes dans le Cloud en exploitant une multitude de données et en les présentant de manière qu’elles soient faciles à comprendre et à utiliser pour les administrateurs des soins de santé et leur personnel.

    […]

    QuartzClinical® est doté d’une intelligence artificielle sophistiquée qui permet d’effectuer et d’analyser facilement un grand nombre de tâches complexes. La technologie avancée des ordinateurs qui apprennent tout seuls permet d’identifier des modèles de données qui prendraient aux êtres humains une vie entière pour les reconnaître, sans parler de leur utilisation.

    QuartzClinical® a été reconnu par Frost et Sullivan comme ayant la plateforme d’analyse de données la plus avancée du marché, basée sur des ordinateurs qui apprennent tout seuls. De plus, les résultats d’analyse de QuartzClinical® ont été reconnus au niveau international pour la qualité des soins de santé et ont donné lieu à de nombreuses publications dans les principales revues médicales".

    Voilà comment fonctionne l’intelligence artificielle et à quoi cela aboutit. Les ordinateurs apprennent tout seuls, bravo, mais à partir de données qu’un pauvre humain a choisi de mettre dans la machine ignorante et pas si intelligente que le mot pourrait le laisser penser. Attention à vos données de santé, à votre dossier partagé qui le sera surtout avec ces grandes firmes sans âme, sans pensée, sans éthique, qui ne verront pas le mal, ni le bien parce que sans cerveau, et seulement une machine.

    Aujourd'hui, a été adopté une loi qui permet aux médecins de LEVER LE SECRET PROFESSIONNEL!

    Macron: DICTATEUR!

    "Ce n’est qu’après les rapports de The Scientist et de The Guardian que les rédacteurs en chef du NEJM et de The Lancet ont été contraints de publier" L’expression d’une préoccupation".

    Ce fiasco démontre pourquoi les personnes intelligentes recherchent des sources alternatives d’informations fiables. Le site web, Science Defies Politics, expose de nombreuses études scientifiquement invalides qui étaient essentiellement des " coups montés "contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine".

    Vous savez maintenant après ces semaines passées à décortiquer les liens d’intérêt des vedettes télévisées comme des patrons de l’APHP et du fameux conseil scientifique, à qui aurait dû profiter le crime de falsification pour la chloroquine, pas chère, efficace, sans danger connu, après que plus d’un milliard d’humains l’ait absorbé. Malgré leurs façons méprisantes de traiter les citoyens comme de jeunes enfants, la supercherie a été dévoilée. Mais entre temps combien de morts inutiles en France, en Grande-Bretagne, transitoirement en Espagne qui ont privé leurs patients de chloroquine sur ordre des gouvernements conseillés par l’OMS qui, elle, a rapidement changé d’avis une fois les falsifications dévoilées. Mais en France l’interdiction pèse toujours et la délivrance en pharmacie impossible. Serons-nous toujours les pires?

    Vera cite d’autres conflits d’intérêt majeurs à l’origine de ces manipulations aux dépens des patients.

    "Comme l’a révélé Science Defies Politics cité par Sarah: 16 des membres du panel sélectionnés par " National Institutes of Health " (Institut National de Santé américaine), pour formuler les directives officielles dans le traitement contre le Covid-19 — dont deux des trois coprésidents — ont été payés par Gilead. Ils ont émis des directives qui ont suscité la peur, l’incertitude et le doute quant à l’utilisation de l’hydroxychloroquine combiné à l’azithromycine, tout en ne suscitant aucune crainte, aucun doute ni aucune incertitude quant à l’utilisation du médicament non prouvé et non approuvé de Gilead, le Remdesivir; un médicament qui a montré des performances médiocres dans les essais cliniques.

    Sept des membres du panel du NIH ont omis de divulguer leurs liens financiers avec Gilead.

    La littérature scientifique médicale est infestée d’études de mauvaise qualité, motivées par des considérations financières, visant à promouvoir des produits et, lorsqu’un produit non brevetable, capable de sauver des vies, s’avère efficace, des scientifiques sont engagés pour rédiger des rapports d’étude destinés à ternir la réputation des scientifiques, et pour proclamer des conclusions qui réfutent des constatations légitimes. Dans ce cas, il s’agit d’études destinées à "démystifier" l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19".

    En conclusion, la science est tellement corrompue que les rédacteurs en chef des grandes revues avouent leur impuissance; ils devraient démissionner comme l’ont fait Marcia Angell en2002 et D Kisserer du NEJM en 2007 déjà!

    Les politiciens de gauche et les responsables de la santé publique sont catégoriquement opposés à l’utilisation de l’HCQ, alors que ceux qui penchent politiquement à droite sont pour le droit des médecins à prescrire le médicament comme ils le jugent bon".

    Pourquoi? Juste parce que Trump et Bolsonaro ont soutenu cette option thérapeutique et que D Raoult est ami de R Muselier, LR? Ont-ils pensé aux nombreuses victimes potentielles et concrètes de cette interdiction? Pour qui se prennent -ils ainsi pour se mêler de prescription?

    L’intelligence artificielle mélangeant les big data auxquelles veulent croire nos gouvernants menace d’être une confiture pourrie qui ne conduira qu’a des désastres sanitaires, mais probablement à des enrichissements boursiers.

    Tragique corruption de la société.

    Nicole Delépine

    https://ripostelaique.com/la-puissance-de-big-pharma-depasse-ce-que-nous-pouvions-imaginer.html

  • Insolite

    Au sujet du Pr Raoult, voici une anecdote en relation avec notre sujet qui illustrera le rapport hygiène de l’abattoir et santé humaine. Il y a démontré sa haute compétence médicale, qui consiste à observer de façon pragmatique sur le terrain.

    En 1996 sévissait à Briançon une épidémie de Fièvre Q, maladie grave commune à l’homme et aux animaux. L’origine de cette épidémie restait mystérieuse malgré toutes les recherches. Le Pr Raoult fut donc appelé et se rendit sur place. Après une enquête de 2 jours où il a arpenté toute la ville, il a trouvé l’origine: l’abattoir de la ville qui se trouvait à proximité de la base d’hélicoptères de la gendarmerie.

    Le brassage de l’air par les pales des hélicoptères diffusait sur de grandes distances les germes de l’abattoir jusqu’à la ville.

    Il y eut un conflit avec le maire de Briançon, un vétérinaire, qui ne voulait pas reconnaître la responsabilité de l’abattoir!

    Cela ne vous rappelle rien?

    Alain de Peretti

    https://ripostelaique.com

  • Respectez la chaîne du froid et éviter les contaminations alimentaires.

    Au moment de l’achat

    Lors de l’achat, être attentif au délai de consommation, et contrôler régulièrement les denrées se trouvant dans les armoires, le réfrigérateur ou le congélateur.

    Certains aliments sont particulièrement vulnérables (le lait, la viande crue ou hachée, les œufs, la volaille, le poisson et les fruits de mer, etc.) La température ambiante favorise la prolifération des germes déjà présents.

    Maintenez la chaîne du froid en utilisant un sac isotherme dans lequel vous glissez un pain de glace

    1- Faites vos achats dans l’ordre du plus stable au plus fragile:

    - Produits du rayon ambiant: épicerie, boissons, fruits et légumes frais en vrac

    - Produits réfrigérés: produits laitiers, œufs, crèmerie, charcuterie

    - Produits sensibles: viande, poisson

    - Surgelés en dernier

    2- Ne mélangez pas les produits alimentaires avec les produits d’entretien

    3- Vérifiez les dates de péremption:

    Il existe deux types de datation des produits consommables:

    - la D.L.C. (Date Limite de Consommation):" à consommer jusqu’au … " ne pas consommer le produit au-delà. Elle concerne les produits frais.

    - la D.L.U.O. (Date Limite d’Utilisation Optimale): "à consommer de préférence avant le …"; le produit peut-être consommé au-delà mais les qualités organoleptiques ne sont plus garanties. Elle concerne les produits longue conservation (conserves, épicerie …).

    Puis, concernant les produits frais, acheté chez le primeur, le boucher ou le fromager:

    Lait et produits laitiers:

    - Les produits laitiers frais: D.L.C. particulière à chacun mais pas + de 30 jours

    - Les fromages: ceux à la coupe ne doivent pas être conservés plus de 5 jours

    Viandes, poissons, œufs

    - Les viandes hachées fraîches sont à consommer le jour de l’achat

    - Les poissons, signes de fraîcheur: Sans tâches et sans lésions, brillant et légèrement humide, chair ferme, branchies rouges ou roses, brillantes et humides, odeur agréable de mer

    - Les œufs: jetez les œufs cassés ou fêlés, ne les lavez pas à l’avance mais juste au moment de la consommation. DLC: 28 jours après la ponte / crus jusqu’à 7 jours après la ponte.

    Les fruits et les légumes frais

    - Evitez les fruits ou légumes abîmés ou présentant des lésions

    - Consommez-les rapidement pour un bon apport en vitamines (vitamine C notamment)

    - Stockez-les au réfrigérateur dans un compartiment séparé (produits sales)

    Pendant le transport

    4- Respectez la chaîne du froid: voir ci-dessus

    Transportez rapidement les aliments crus, à température basse.

    - Les surgelés se transportent dans un sac isotherme

    - Evitez les longs parcours ou les détours

    A la maison

    5- En arrivant des courses, rangez les aliments:

    - Les surgelés se mettent dans le congélateur dès l’arrivée.

    - Ensuite, les produits périssables se rangent dans le réfrigérateur dans la zone adaptée (voir paragraphe suivant sur le réfrigérateur).

    Ôtez les sur-emballages des aliments (cartons autour des yaourts, par exemple) permet d'éviter la contamination des aliments et du réfrigérateur par les micro-organismes véhiculés par ces cartons et plastiques. D’autre part, cela permet de favoriser la circulation de l'air froid.

    Séparez les fruits et les légumes des autres aliments.

    - L’épicerie se range dans le placard.

    Les produits d’épicerie ne nécessitant pas d'être réfrigérés doivent toutefois être conservés dans les meilleures conditions indiquées sur l'emballage: une faible humidité, une température modérée et à l'abri de la lumière.

    - Quel que soit le produit, respectez toujours la règle du premier entré, premier utilisé.

    Le réfrigérateur

    La zone la plus froide est située, soit en haut soit en bas, selon le modèle du réfrigérateur.

    - Dans la partie entre +4°C et +6°C, placez par exemple:

    Préparations maison, légumes et fruits cuits,

    Viandes et poissons cuits faits maison,

    Yaourts et fromages faits à cœur.

    - Dans la partie la plus froide entre 0°C et +4°C, placez par exemple:

    Viande, charcuteries cuites et à cuire, produits de volaille, poisson,

    Produits traiteurs frais, crèmes, desserts lactés,

    Produits en cours de décongélation, produits frais entamés,

    Fromages frais et au lait cru, jus de fruits frais, salades emballées,

    Plats cuisinés faits maison (plats en sauce, pâtisseries avec crème pâtissière…).

    - Dans le bac à légumes +8°C:

    Légumes et fruits frais lavés,

    Fromages à finir d’affiner (tous les fromages doivent être emballés).

    - Dans la porte:

    Beurre, le lait et les jus de fruits entamés, bien refermés.

    Congélateur, conservateur ou freezer ?

    On distingue 3 types selon leur température. Il est inscrit sur la porte des étoiles *:

    - Le freezer **: de 0 à -4 °C: ne permet pas une conservation des produits surgelés au-delà de quelques jours.

    - Le conservateur ***: - 18°C: permet le stockage des produits congelés ou surgelés.

    - Le congélateur ****: -18°C à - 24°C: est en mesure de congeler un aliment.

    6- Ne recongelez jamais un produit décongelé.

    C’est une règle de base à ne surtout pas oublier!

    - En cas de congélation "maison", notez la date et la nature du contenu sur le sachet (Une congélation artisanale se conserve un maximum de 6 mois).

    Les surgelés offrent l’avantage d’une durée de conservation relativement longue. Des problèmes relatifs à l’hygiène peuvent toutefois survenir au moment de la décongélation, intentionnelle ou non.

    7- Vérifiez régulièrement la température du réfrigérateur (max. 4°C) et du congélateur (température max. -18°C) à l’aide d’un thermomètre.

    Cela permet de conserver les qualités nutritionnelles des aliments et de ralentir considérablement la croissance de micro-organismes comme Listeria monocytogenes, et de stopper la croissance de la majorité des germes pathogènes comme Salmonella enterica.

    Le réfrigérateur conserve mais n'assainit pas les aliments: multiplication des germes ralentie mais certains résistent bien aux basses températures.

    Assurez-vous de la bonne fermeture de la porte.

    La présence permanente de condensation est un phénomène lié à la mauvaise fermeture de la porte du réfrigérateur. Une telle condensation peut provoquer des ruissellements susceptibles de contaminer un aliment s'il n'est pas emballé.

    Il faut également éviter les ouvertures trop fréquentes et trop prolongées des réfrigérateurs.

    8- Ne surchargez pas votre réfrigérateur de nourriture

    Commencez par supprimer les suremballages (carton, etc.).

    Les appareils ne doivent pas être trop remplis pour permettre la circulation de l'air froid.

    En effet, lorsque l’appareil déborde de nourriture (avant une fête ou une réception), ou en présence de givre, sa température peut augmenter.

    9- Nettoyez et désinfectez régulièrement votre réfrigérateur (au moins 2 fois par mois):

    Afin de maintenir son réfrigérateur dans un bon état d'hygiène, il est nécessaire de le nettoyer régulièrement, à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. L'utilisation d'une éponge pour nettoyer le réfrigérateur nécessite de désinfecter celle-ci au préalable !

    De plus, l’utilisation d'eau de javel concentrée est à proscrire car elle risque d'agresser les parois.

    10- Dégelez les appareils contenant du givre (au moins 1 fois par an)

    Il est nécessaire de dégivrer régulièrement son réfrigérateur et son congélateur. Cela doit par ailleurs être fait dès lors qu'une couche de glace se forme rapidement de façon inhabituelle.

    11- Règles générales d’hygiène

    La cuisine se présente comme l'endroit de la maison le plus sensible aux microbes.

    Les règles à suivre sont donc:

    - Lavez-vous les mains avant de toucher une denrée alimentaire.

    - Evitez de manipuler des produits "sales" (par exemple: épluchage de légumes) à côté de produits "propres" (exemple: viande crue).

    - Évitez autant que possible les planches à découper, saladiers et spatules, en bois.

    - Nettoyez soigneusement la table, les plans de travail, les ustensiles et appareils de cuisine après chaque emploi, si possible avec de l’eau chaude et un produit détergent puis les rincer et les essuyer.

    Sous les plans de travail, les meubles et les appareils se dissimulent souvent divers restes, déchets, poussières et saletés – une fois encore un terrain idéal pour la prolifération des microbes, insectes et autres parasites.

    - Tenez propre votre cuisine et les lieux de stockage. Triez les détritus (verre, déchets compostables, métaux, etc.) et éloignez-les rapidement. En cas de forte ou fréquente invasion de parasites, faites appel à des spécialistes.

    - Evitez de toucher votre animal domestique, lorsque vous manipulez des aliments.

    - Faites particulièrement attention:

    Aux Torchons qui sont de véritables puits à microbes:

    • Tenez les secs,
    • Lavez-les très fréquemment à 60° minimum et ayez des torchons distincts pour les différentes fonctions,
    • Utilisez aussi souvent que possible le papier absorbant.

    Aux éponges qui sont une source de prolifération des microbes du fait de leur humidité quasi permanente: désinfectez-les régulièrement au moyen d'eau de Javel. Mais, cela ne suffit pas, il faudrait changer d'éponge une fois par semaine!

    12- La cuisson meilleure alliée contre les bactéries

    - Cuire un aliment est une excellente façon de limiter les proliférations microbiennes mais cela n'élimine pas tous les microorganismes.

    - Pour être efficace la cuisson doit se faire à une température suffisamment élevée (minimum de 70°C) et pendant un temps suffisamment long.

    Après cuisson, ne laissez pas les aliments à température ambiante plus de 2 heures.

    13- La consommation et la conservation

    Les aliments conditionnés, les conserves et les produits surgelés doivent être munis d’un délai de consommation. Souvent, la durée de conservation du produit une fois ouvert est également mentionnée.

    Ne laissez jamais plus de 2 heures des aliments frais hors du réfrigérateur. Une fois cuisinés, ils doivent être consommés, réfrigérés ou congelés dans les deux heures qui suivent leur préparation. En été et par temps chaud, ce délai hors du réfrigérateur se réduit à une heure seulement ! Dépassé ce délai, les bactéries se multiplient et les aliments deviennent alors impropres à la consommation. Il faut les jeter.

    - Conservez les aliments au réfrigérateur jusqu'au moment de les préparer (n’interrompez pas la chaîne dite "du froid"). Utilisez immédiatement les aliments vulnérables.

    - Séparez les produits bruts des produits transformés: utilisez des boîtes hermétiques, en verre, terre ou inox. Transvasez dans des boîtes hermétiques les conserves entamées.

    - Mangez les plats cuisinés le plus vite possible. On ne les laisse pas indéfiniment au réfrigérateur… attention à la toxicité de certains aliments. Un aliment cuit doit être consommé dans les trois jours, grand maximum. (la viande hachée se consomme dans la journée, crue, sinon, faite la cuire pour la consommer le lendemain (maximum de temps).

    - Décongelez correctement: Mettez-les dans un récipient pour éviter qu'ils coulent. Ne décongelez JAMAIS dans l'emballage plastique, retirez l'aliment et décongelez dans une assiette en verre.

    La stratégie la plus sûre consiste à prévoir d’avance une décongélation lente au réfrigérateur. Vous pouvez également décongeler rapidement les restes au four à micro-ondes.

    Ces deux méthodes permettent de conserver aux aliments leurs qualités gustatives en toute sécurité.

    Mais proscrivez définitivement la décongélation à l’air libre ou sous l’eau chaude, toutes deux sources d’un développement bactérien important.

    14- Sachez utiliser judicieusement les restes

    - Une fois cuit, l’aliment doit être: Consommé immédiatement ou conservé au chaud (+ 63°C) ou refroidi immédiatement (+ 3°C max), conservé au froid puis réchauffé au moment de le consommer.

    - Consommez-les le plus rapidement possible.

    Ne les conservez pas plus de 48 heures: le blanc d’œuf, la mayonnaise, la viande cuite, le bouillon ou le jus de viande qui sont d’excellents milieux de culture pour les bactéries. Jetez les restes qui ont été conservés trop longtemps.

    Astuces blancs d'œufs: battez comme une omelette et faire cuire dans la poële comme une omelette; découpez en lanières et rajouter dans une salade.

    - Ne placez au réfrigérateur que des aliments "froids" pour éviter la condensation. Placez-les ensuite dans des récipients propres qui n’ont pas servi à la cuisson ou au service et recouvrez-les (couvercle, assiette) avant de les ranger dans le réfrigérateur. Les restes ne doivent jamais être conservés à température ambiante.

    - Servez les restes toujours bien chauds. Réchauffez soigneusement les restes et plats cuisinés avant consommation. Amenez les sauces, les soupes et les jus à ébullition. Chauffez les autres aliments à 75° C au minimum. Remuez pour bien répartir la chaleur.

    - Ne gardez jamais de restes pour bébé. Les aliments pour bébé doivent toujours être jetés à la fin du repas. Il faut en faire autant pour ceux destinés aux personnes dont le système immunitaire est affaibli telles que les malades immunodéprimés, les femmes enceintes et les personnes âgées.

    - Ne réchauffez jamais plus d’une fois un aliment ou un plat cuisiné. De même, ne mélangez pas des restes à un plat frais… au risque d’aboutir à des restes de restes, à fort potentiel microbien.

    - Congelez les restes que vous ne pouvez pas manger immédiatement. Commencez par réfrigérer les restes pour préserver leur structure. Placez-les ensuite dans des récipients propres et adaptés à la congélation sur lesquels vous inscrirez la date. Consommez-les dans les deux mois qui suivent la congélation.

    15- Jetez les restes qui ont une odeur ou un aspect suspects. Ne goûtez jamais des restes qui vous semblent douteux. Jetez-les.

    - Jetez immédiatement les denrées avariées. Il ne suffit pas d’ôter les parties avariées – les toxines produites par le métabolisme (p. ex. mycotoxine) envahissent tout l’aliment.

    - Les denrées périssables (p. ex. viande crue, produits laitiers, plats cuisinés) doivent être conservées dans des récipients fermés. Séparez les aliments crus des aliments cuits lors du stockage et de la préparation. Après la préparation d’aliments sensibles, nettoyez systématiquement le plan de travail et les ustensiles. Lavez-vous chaque fois les mains.

    Manger l'été... sans s'intoxiquer

    La saison chaude, c'est la fête des microbes: ils se multiplient très vite. Rupture de la chaîne du froid, négligence dans la préparation des repas, réfrigérateur mal nettoyé... les exemples de manque d'hygiène abondent et les intoxications alimentaires se multiplient. Elles ne sont pourtant pas une fatalité: le respect des quelques règles ci-dessus permet de passer des vacances sans souci.