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Actualité - Page 62

  • Voulez-vous de la pétrochimie dans votre corps?

    L’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) démarre une étude pour évaluer le risque des nanoparticules des vaccins de Pfizer et de Moderna, composées de polyéthylène glycol – PEG

    Source, en anglais

    Rappel 1 : les vaccins de Pfizer et de Moderna sont composés d’ARN synthétique.

    Cet ARN a été dessiné sur ordinateur de manière à être génétiquement différent de l’ARN naturel, puis produit par synthèse chimique.

    C’est donc un produit de synthèse génétiquement modifié.

    Contexte : On entre ici dans le domaine de la biologie synthétique où les chercheurs travaillent par ex. à assembler des brins d’ADN synthétiques pour créer des bactéries synthétiques : des machines qui reproduisent la sélection naturelle et l’évolution. (lien)

    En produisant de telles bactéries, les chercheurs ont créé des organismes synthétiques qui peuvent survivre hors du laboratoire, et donc entrer en compétition et échanger du matériel génétique avec les espèces sauvages.

    L’un des business-plans de l’industrie chimique consiste à faire du profit en artificialisant le vivant. (lien)

    Après la révolution de la chimie par la synthèse au 19e siècle, la révolution de la biologie par la synthèse au 21e siècle? (lien)

    Ces bactéries frankenstein sont déjà utilisées – de manière totalement irresponsable d’un point de vue éthique et écologique – dans des essais cliniques sur des humains : Bientôt un médicament à base de bactéries synthétiques? (Top Santé)

    Ces chercheurs héritiers du nazisme jouent à Frankenstein et menacent la vie.

    La loi devrait encadrer cette industrie et ces matériaux génétiques de synthèse encore plus drastiquement que les OGM, et imposer des tests sur les risques sanitaires et écologiques sur plusieurs années.

    Rappel 2 : Le vaccin de Pfizer a déclenché des réactions allergiques inquiétantes chez au moins 8 personnes vaccinés aux USA ces deux dernières semaines.

     

    Rappel 3 : Pfizer a exclu de ses essais ceux qui avaient déjà eu une réaction indésirable grave à un vaccin. De plus, ceux ayant déjà eu des réactions allergiques à des aliments ou à des médicaments ont été sous-représentés. Pratique !

    Rappel 4 : le PEG n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin approuvé.

    Le PEG est un composé chimique fabriqué à partir du pétrole. Il ne doit pas être confondu avec un autre dérivé : le Polyéthylène (PE) qui est l’une des formes de plastique les plus utilisées.

    L’industrie pétrochimique utilise le PEG comme solvant ainsi que dans la fabrication de produits de consommation comme les encres pour imprimantes et les gélifiants dans les cosmétiques (shampoings, dentifrices…).

    Le PEG est aussi un composant de certains médicaments (des laxatifs notamment) qui ont déclenché par le passé une anaphylaxie : une réaction potentiellement mortelle qui provoque éruptions cutanées, chute de la pression artérielle, essoufflement, accélération du rythme cardiaque.

    Les vaccins de Pfizer et Moderna contiennent de l’ARN synthétique enveloppé dans des nanoparticules lipidiques (LNP) fabriquées en PEG. Elles aident à transporter l’ARN jusque dans les cellules humaines. Elles constituent aussi un adjuvant en augmentant la réponse immunitaire.

    Un nombre croissant de produits biopharmaceutiques comprennent des composés en PEG. Or, si on a longtemps pensé que les PEG étaient biologiquement inertes, un nombre croissant de preuves suggère qu’ils ne le sont pas.

    Selon une étude de 2016 dirigée par Samuel Lai, pharmaco-ingénieur à l’Université de Caroline du Nord, jusqu’à 72% des personnes ont déjà des anticorps contre les PEG, probablement en raison d’une exposition à des produits cosmétiques et pharmaceutiques.

    Au moins 7% ont un niveau qui peut être suffisamment élevé pour les prédisposer aux réactions anaphylactiques, a-t-il constaté. Certaines entreprises ont ainsi abandonné les produits en PEG. Mais vu leur rentabilité pour l’industrie, BigPharma qualifie ces constats d’exagérés.

    Il faut savoir que le procédé d’obtention des PEGs implique de l’oxyde d’éthylène et du 1,4-dioxane ; des substances non seulement très dangereuses mais également très polluantes. La production des PEG et donc des vaccins est donc un énorme désastre écologique.

    En outre, des impuretés toxiques issues du procédé industriel peuvent laisser des traces dans les PEG, permettant ainsi leur absorption plus tard dans la peau. [Le risque est d’autant plus à prendre au sérieux dans le cas d’une injection intramusculaire de PEG.]

    Pour ces raisons, les PEGs ne sont pas acceptés dans la cosmétique certifiée biologique en Europe qui utilise des ingrédients naturels afin de couvrir les multiples fonctions des PEGs, par exemple le polyglyceryl (acceptés dans les formules écocertifiées).

    En résumé, nous baignons tellement dans un monde chimique que nos organismes produisent de + en + des anticorps contre les produits pétrochimiques utilisés dans l’agriculture, les cosmétiques, les pharmaceutiques… notamment contre les PEG.

    Selon certains, une injection de PEG, un composé chimique normalement bien éliminé par les reins, peut aujourd’hui provoquer des réactions allergiques potentiellement mortelles chez les personnes qui développent le plus d’anticorps anti-PEG.

    C’est l’une des théories du NIAID.

    La société de pathologie infectieuse (SPILF) partage ce point de vue dans sa note du 24 décembre, sur les vaccins géniques, et destinée aux soignants.

    Notons que cette note est partiale et ses rédacteurs totalement conquis par les biotechnologies de BigPharma.

    Ils écrivent "les chercheurs travaillent sur l’ARN depuis 20 ans" oubliant que de nombreux chercheurs dénoncent son utilisation comme vaccin à grande échelle et sans filet.

    Ils oublient aussi que "les chercheurs" qui travaillent sur l’ARNm depuis 10 ans sont décrits comme des "gourous autoritaires " en quête du " logiciel de vie " par ceux qui les ont côtoyés.

    Lire cet article.

    Ces  chercheurs" sont également entourés de directeurs financiers issus de Goldman Sachs et sont invités aux Forum Economique Mondial de Davos avec les représentants des industries pétrochimiques, agrochimiques, pharmaceutiques etc…

    Lire cet article.

    Naturellement, la note n’évoque pas les risques liés aux vaccins pointés par les généticiens, notamment les risques de recombinaison virale et de génotoxicité :

    Lire cet article.

    Bref, pour en revenir au PEG, une autre théorie développée par l’immunologiste Janos Szebeni est que le mécanisme derrière l’allergie au PEG est inconnu car il n’implique pas d’immunoglobuline E (IgE), le type d’anticorps qui provoque des réactions allergiques classiques.

    C’est pourquoi il préfère les appeler des réactions "anaphylactoïdes". Le PEG déclenche deux autres classes d’anticorps, l’immunoglobuline M (IgM) et l’immunoglobuline G (IgG), impliquées dans une branche de l’immunité innée du corps appelée le système du complément.

    En 1999, Szebeni a découvert un nouveau type de réaction induite par les médicaments à base de nanoparticules en PEG qu’il a surnommé la pseudo-allergie liée à l’activation du complément (CARPA) : les PEG sont reconnus à tort par le système immunitaire comme des virus.

    Selon Science, une équipe de l’Université de Duke a rencontré des problèmes similaires avec un anticoagulant expérimental contenant de l’ARNm enrobé de PEG. L’équipe a dû interrompre un essai de phase III en 2014 après des réactions allergiques sévères et un décès.

    L’équipe a constaté que chaque participant souffrant de réaction allergique grave avait des niveaux élevés d’IgG anti-PEG. Mais certains sans réaction indésirable avaient aussi des niveaux élevés. Donc la cause n’est pas seulement la présence de ces anticorps, conclut l’équipe.

    En résumé, on sait que les vaccins à ARN enrobés de PEG déclenchent des réactions de type allergique parfois graves et potentiellement mortelles, on pense que ça vient des PEG mais en réalité on ne connaît ni le pourquoi ni le comment.

    Mais on va quand même l’injecter en masse.

    Et comme on avait jamais utilisé ni l’ARNm ni le PEG dans des vaccins sur l’homme, on avance complètement à l’aveugle. On essaye en effet de comprendre en temps réel comment agit ce produit de synthèse génétiquement modifié enrobé de PEG sur toute la population. Mais qu’est-ce que c’est que ce délire?

    Enfin, c’est très bien de surveiller les effets indésirables à court terme de ces vaccins à ARNm, mais il semble qu’aucune étude n’ait été lancée sur les risques de génotoxicité (cancers) à moyen et long terme.

    Comme pour les pesticides, si on ne cherche pas on ne trouvera pas.

    Enfin, le risque de recombinaison virale sur lequel alerte le Dr Velot est totalement évacué de la campagne de vaccination. Le risque est de voir apparaître un virus mutant plus virulent, il est donc incompréhensible que les pouvoirs publics ne le prennent pas en compte.

    Auteur : Docteur Gonzo.

  • Quelle est l’"étoile" qui guida les Rois Mages vers Jésus?

    Jacques Treiner

    Physicien théoricien, chercheur associé au laboratoire LIED-PIERI, Université de Paris

    Université de Paris

    The Conversation

    En cette période de fêtes de Noël, la tradition chrétienne célèbre la naissance de Jésus. Dans cette tradition, les Rois Mages furent guidés vers Jésus par une étoile, décrite par Matthieu dans son évangile. Une enquête entre astronomie, histoire et récits bibliques pour identifier cette étoile nous réserve des surprises. Examinons les éléments du puzzle.

    Les Évangiles

    Marc écrit vers l’an 67, Matthieu et Luc autour de 80-90, et Jean peu avant l’an 100. À plusieurs décennies de distance des évènements relatés, il est normal qu’il y ait des variations. Matthieu et Luc sont les seuls qui mentionnent la jeunesse de Jésus.

    Matthieu indique que Jésus est né au temps du roi Hérode, et que des mages, alertés par l’apparition d’une étoile, sont venus d’Orient pour voir "le roi des Juifs qui vient de naître" (je cite ici Matthieu). Hérode, renseigné par les grands prêtres et les scribes du lieu de la naissance, demande à ceux-ci de trouver l’enfant à Bethléem. Les mages se remettent en route, guidés par l’étoile, trouvent l’enfant, lui rendent hommage (or, encens et myrrhe), décident de ne pas retourner vers Hérode et de rentrer chez eux. Joseph, prévenu en rêve des desseins meurtriers d’Hérode, prend l’enfant et sa mère et fuit en Égypte. Hérode, comprenant que les mages l’ont trompé, décide de faire tuer tous les enfants de moins de deux ans.

    Luc, pour sa part, indique que Joseph et sa fiancée Marie se rendent à Bethléem, la ville de David, pour se faire recenser. Le recensement est rendu obligatoire par un édit de César Auguste, empereur romain de 30 avant Jésus-Christ à 14 après Jésus-Christ, et eut lieu pendant qu’un certain Quirinius était gouverneur de la Syrie (de 7 av. J.-C. à 2 av. J.-C.). C’est là, selon Luc, que l’enfant naît, et que des bergers, gardant leurs troupeaux durant les veilles de nuit dans la région, sont avertis par un ange de la naissance et se rendent à Bethléem. Ce sont eux qui répandent la nouvelle. Notons que la date du recensement est encore controversée, d'autant que l'entreprise (“l'inventaire du monde”) prenait nécessairement plusieurs années pour être menée à terme. On pourra se reporter sur ce point à la thèse de Béatrice Le Teuff, “Census : les recensements dans l'empire romain, d'Auguste à Dioclétien”, Université Bordeaux III, 2012.

    Selon l’historien Flavius Josèphe, dans " Guerre des Juifs ", Hérode meurt peu après une éclipse de Lune visible depuis Jéricho, avant la Pâque juive qui a lieu en mars-avril. La seule date qui convienne est l’éclipse de Lune du 13 mars de l’an – 4, qui précède d’un mois environ la Pâque du 10 avril de l’an 3757 du calendrier hébraïque. Si Hérode est mort en – 4, Jésus n’a pas pu naître en l’an 0. L’ordre donné par Hérode de tuer tous les enfants de moins de deux ans indique, compte tenu d’une marge de sécurité, que la naissance de Jésus date d’environ -5 ou -6.

    En 525, le pape Jean 1er chargea un moine scythe vivant à Rome, Denys le Petit, d’une réforme calendaire. L’église chrétienne commençait à dominer le monde occidental, et Denys devait déterminer un nouveau cycle des fêtes de Pâques – les plus importantes de l’année. Denys décida de baser le nouveau calendrier sur la date de naissance de Jésus. Pour effectuer ce changement de l’origine des temps, il lui fallut placer cette date dans la chronologie du calendrier romain. Il utilisa pour cela les meilleures données, à savoir la durée de règne des empereurs.

    Mais il commit deux erreurs. D’une part, il oublia l’an zéro et passa directement de l’an – 1 à l’an +1. D’autre part, il oublia quatre années pendant lesquelles César Auguste régna sous le nom d’Octave. Cela fait au total cinq ans de décalage par rapport à notre calendrier.

    Ce n’est qu’en 1605 qu’un érudit polonais du nom de Laurent Suslyga signala l’erreur. S’il n’y a pas d’autres erreurs, Jésus est donc né en l’an 5… avant Jésus-Christ.

    Jésus est-il né le 25 décembre?

    Le Christ avec une auréole et les attributs de Sol Invictus, rayons de soleil et chevaux cabrés. Mosaïque de la nécropole sous la basilique Saint-Pierre de Rome, IIIe-IVᵉ siècle apr. J.-C. Wikipedia

    Jack Finegan, dans le Handbook of Bible Chronology, indique que la première mention du 25 décembre date de l’an 336. C’est la récupération de la fête, traditionnelle à l’époque, du Sol Invictus ou " Soleil invaincu ", puisque le solstice d’hiver marque le début du rallongement de la durée du jour.

    Un autre indice réside dans l’indication de Luc concernant les bergers. En décembre, les bergers ne surveillent pas les moutons pendant la nuit, car il fait trop froid à Bethléem qui est à 800 mètres d’altitude. Les bêtes sont remises à paître au printemps, et c’est aussi à cette époque de l’année, où naissent les agneaux, que la surveillance doit être continue. Jésus est donc probablement né en avril ou en mai.

    Dans l’" Adoration des Mages " (1302-1304) qui se trouve dans la Chapelle Scrovegni à Padoue, Giotto a peint une comète. C’est probablement la comète de Halley, qui fut visible en 1301 – et c’est en hommage à cette observation de Giotto que la sonde envoyée par l’Agence Spatiale Européenne à la rencontre de la comète de Halley en 1986 fut nommée Giotto.

    La Cappella degli Scrovegni, appelée aussi Église de l’Arena de Padoue. Andrea Piroddi, Wikipedia, CC BY-SA

    Mais cette comète n’est pas un bon candidat. En effet, la comète de Halley revient périodiquement, tous les 76 ans. Elle fut observée du 26 août au 20 octobre de l’an – 12 par des astronomes chinois, qui consignèrent l’observation (cf. Wen Shion Tsu, " The observations of Halley’s comet in Chinese history ", Popular Astronomy, vol. 42,‎ 21 mars 1934, p. 191-201). Cette date ne colle pas avec la date de naissance de Jésus.

    David H. Clark et F. Richard Stephenson présentent dans leur ouvrage The Historical Supernovae le catalogue de toutes les novae et supernovae observées avant l’invention du télescope. La plupart de ces observations, qui s’étalent entre – 532 et l’an 1604, sont dues aux astronomes chinois.

    Les novae sont des étoiles dont la brillance augmente très rapidement pendant quelques jours avant de reprendre une valeur normale ; les supernovae sont des étoiles massives qui terminent leur vie en une explosion qui peut les rendre aussi brillantes qu’une galaxie pendant quelques semaines, et qui donnent naissance à une étoile à neutrons ou un trou noir. Parmi les 75 évènements répertoriés par Clark et Stephenson, 8 sont antérieurs à l’année 0 : printemps -532, août-septembre -204, juin-juillet -134, octobre-novembre -77, mai-juin -76, mai -48, juin-juillet -47, et enfin, en mars-avril de l’an -5 !

    Cette dernière a été visible pendant plus de soixante-dix jours, et sans mouvement apparent dans le ciel. Le printemps, ça colle ! Voilà donc le bon candidat pour l’étoile de Bethléem : l’explosion d’une étoile massive en fin de vie ! S’il a existé, Jésus est donc né au printemps de l’an – 5 avant… lui-même.

    D’autres croisements entre évènements naturels et récits mythiques

    Lorsque des textes religieux ou mythiques relatent des évènements naturels extraordinaires, on peut se demander si, au-delà du sens qui leur sont donnés dans le récit, ils ne font pas partie d’une mémoire collective ayant enregistré des phénomènes réels. Ce n’est certes pas toujours le cas : ainsi, lorsque le récit biblique nous apprend que Josué a commandé au soleil et à la lune d’arrêter leur course dans le ciel, le temps que son armée vainque ses ennemis à Gabaôn et dans la vallée d’Ayyalôn, il n’est pas nécessaire (aujourd’hui) de chercher une logique autre que littéraire à l’affirmation selon laquelle " le soleil se tint immobile au milieu du ciel et près d’un jour entier retarda son coucher " (Livre de Josué). Je précise " aujourd’hui ", car l’argument fut utilisé par l’Église catholique au XVIe contre l’héliocentrisme de Copernic : si la Terre tournait autour d’un soleil fixe, la prière de Josué n’aurait pas de sens.

    Mais prenons le cas du déluge. On retrouve un évènement dans la Bible, et aussi dans l’épopée d’Atrahasis (datant probablement du XVIIIe siècle av. J.-C.). Atrahasis est le héros sumérien équivalent de Noé. Dans la Bible, Yahvé se repend d’avoir créé une humanité dont il constate qu’elle est " méchante " et que son cœur " ne forme que de mauvais desseins à longueur de journée ". Dans l’épopée d’Atrahasis, les Anunnaku, dieux sumériens, trouvent que les hommes font trop de vacarme, et leur roi Enlil se plaint de ne pouvoir dormir tant ils sont bruyants. Les motivations pour se débarrasser de l’engeance humaine sont donc différentes dans les deux récits, mais les deux déluges sont très voisins – jusqu’au détail des oiseaux envoyés en reconnaissance quand les pluies s’arrêtent. Comment ne pas penser que cette montée des eaux emprunte à celle qui a suivi la fin de la dernière époque glaciaire, voici 20 000 ans? Le niveau des mers est monté de 120 mètres en quelques milliers d’années, et des effets de seuil comme le déversement de la Méditerranée dans la mer Noire a dû laisser des traces dans les populations locales, jusqu’à ce que les grands auteurs de l’époque s’en emparent et y inscrivent leurs épopées!

  • Tine et Catinou

    Allo, Catinou

    Allo, Tine

    Ça va??

    Oui, fraîchement, il fait frisquet

    Et bé, Tine, t'as pas allumé la cheminée ???

    Bé si, mais je suis sortie prendre, quelques bûches, dans le garage, et je me suis gelée

    Dis Catinou, j'ai trouvé quoi faire, comme pâtisserie, pour la Ninou de Lucas

    Ça s'appelle, un Christmas pudding

    Un quoi???

    Et bé un pudding de Noël, si tu préfères

    C'est la tradition, là bas, à ce qu'y paraît

    Un pudding Tine!!!

    Mais quel estouffadou, macarel après les huîtres le foie gras, l'oie de Guinée farcie, et tout ce qui va l'accompagner, où elle va mettre ton chris, euh ton machin pudding...

    Elle est épaisse comme une aiguille à coudre, je t'ai fait montrer sa photo, elle va s'escaner, la pauvre

    Catinou, elle en goûtera un peu, et elle en gardera pour déjeuner le matin

    C'est une petite attention, manière de marquer le coup

    C'est vrai, Tine, on va faire comme tu dis, j'espère que ça lui fera plaisir

    Eh, mais tu sais ce que j'ai fait, cet après midi, j'ai regardé Internet, pour l'anglais

    J'avais une de ces cagnes, après manger, pas envie de trafiquer, alors, je suis allée voir un peu...

    Ah, maintenant, voilà, que tu veux te mettre, à parler anglais Catinou

    Atal, ça va être quelque chose, si tu y mets du patois avec

    Bestiasse, que tu es, Tine, quelques mots, pour pas avoir l'air trop couillonne

    Des politesses quoi, pour mieux l'accueillir, et qu'elle se sente à l'aise, et en plus, ça fera plaisir à Lucas

    Vu, comme ça, Catinou, évidemment, c'est une bonne idée

    Je te me suis, marqué des phrases, faciles hé, pasque, boudiou, je serais pas capaple de te lui faire toute une conversation

    J'ai l'impression, d'avoir des moungetos, dans la bouche, quand je tchare

    C'est normal, Catinou, leur parlé, il est pas comme le notre, té, pardine

    Et le r, Tine, ça milodits, j'arrive pas, j'ai le râtelier ,qui se décolle, quand j'essaie de le dire comme eusss

    Ça raï, Catinou, tu parleras comme tu peux, elle t'en voudra pas, la petite va, et puis elle comprendra qu'à l'âge que tu as, c'est dur de se mettre à une langue étrangère.

    Lucas, a du lui enseigner le français..

    Sûrement Tine, quoique tu sais bien, que les amoureux, ils parlent plutôt avec les mains, tu te rappelles, avec nos hommes, les bavardages, on s'en carrait

    Ahhh, Catinou, tu me fais bien rire té

    Dis moi, Tine, tu passes demain à la maison, tu viens manger, et si ça t'enquiquines pastrop, tu pourras me faire répéter

    D'accord, Catinou, je te ferai la leçon

    Et bé comme ça, toi aussi Tine, tu pourras apprendre

    Ouhhh, macarel, on a pas fini, de s'esclaffer de rire

    Peut-être, Tine, mais au moins, on passera pas pour deux vieilles piottes, qui sont jamais sorties, de leur campagne

    Eh, Tine je t'en connais une, qui va te faire une de ces figures, quand elle va nous entendre

    Et qui ça, Catinou???

    Ma belle fille té, Madame a des études, alors elle s'en croit

    D'ailleurs elle doit m'appeler tout à l'heure, je vais te lui dire bonsoir en anglais, per bézé, elle va pas t'en revenir

    Elle se prend, pour une pimparelle, je vais te lui montrer que je suis pas si pègue, qu'elle croit

    Catinou, tu es insupportaple, pire qu'une gaffette

    Garde donc, la surprise pour Noël, que tout le monde en profite

    Ah tu vois, Tine tu es aussi moqueuse que moi, tu as bien envie, de voir ma belle fille qui va te faire une de ces figures, comme pour dire, ya quicom, que truco

    Elle va te nous faire sa bouche en cul de clouque

    Je pense oui Catinou, et ton fils aussi

    Bah mon fils, il est habitué à mes fantaisies, il t'y fait plus attention

    Macaniche, on va pas s'ennuyer, je sens Catinou, et d'ici que tu nous inventes pas encore autre chose

    Non, ça suffit avec l'anglais

    Bon allez Tine je raccroche, on se voit demain alors

    Et bé à demain Catinou

    Patricia JULIA

  • Noël! Noël! Noël!

    La fête de Noël a ses opposants, surtout depuis le développement d’internet et de YouTube. Certains dénigrent le sapin de Noël comme les écologistes, d’autres le Père Noël et la date du 25 décembre comme certains évangélistes et Témoins de Jéhovah, et d’autres fuient Noël comme la peste (je pense à mes voisins musulmans qui rentrent au Maroc chaque année à cette période.)

    https://www.youtube.com/watch?v=lv6PBhNrUuM&feature=youtu.be

    Je me suis donc permis de faire une petite vidéo pour promouvoir cette merveilleuse tradition populaire qu’est Noël. Transmettons aux plus jeunes ce que nous avons vécu dans l’enfance dans les années 50, 60 et 70.

    Le réveillon de Noël est une merveille, un trésor culturel de notre civilisation. Vous imaginez un hiver sans lumières? Sans guirlandes lumineuses? Sans sapin décoré de boules? Sans père Noël? Sans fête de famille? Sans étoiles dans les yeux des enfants?

    Même pour les athées et les personnes éloignées du christianisme, c’est la fête des enfants par excellence, la fête de l’amour dans la famille, l’occasion pour chacun de dire " je t’aime " et de le lui montrer en lui offrant un cadeau ou une attention particulière.

    Je me souviens des Noël de mon enfance, dans les années 60. Un pur bonheur!

    Mes parents n’avaient pas eu cette chance à leur époque, pendant la guerre. Le seul cadeau auquel un enfant avait droit, c’était une simple orange, mais ils avaient l’amour de leur famille réunie, des bougies allumées et des jolis chants de Noël.

    Moi, j’ai eu la chance de pouvoir demander au père Noël le cadeau de mon choix, dans un catalogue. Aujourd’hui les enfants peuvent écrire une vraie lettre au père Noël et ils reçoivent une réponse en plus!

    Qui n’a pas eu sa panoplie? À mon époque, c’était celle de Zorro qui faisait fureur. Aujourd’hui c’est plutôt Spiderman, Ironman ou une tenue de princesse pour les filles.

    Ceux de ma génération ont certainement eu, comme moi, leur train électrique, et aussi une voiture télécommandée. Pour les plus grands, il y avait les jeux éducatifs avec leurs expériences scientifiques, comme Chimie 2000, Biologie 2000, Elec 2000, Magie 2000, etc. L’an 2000 faisait rêver, c’était le futur, la science… Et dire qu’on est en 2020 !

    Les jeux vidéo n’existaient pas à cette époque. Si on avait un télécran, c’était déjà bien !

    Durant tout le mois de décembre, on commence à décorer sa maison, à coller des adhésifs sur les fenêtres, à poser des guirlandes et si possible préparer un sapin dans son salon, comme le veut la tradition. Décorer un sapin en famille, avec ses enfants, est un grand bonheur.

    Dès le début du mois de décembre, l’enfant a droit à un calendrier de l’Avent, et chaque jour il ouvrira une fenêtre qui lui dévoilera un petit cadeau ou un chocolat. Cela l’aidera à patienter jusqu’à jour tant attendu, le 25 décembre, fête de la naissance du divin enfant, Jésus.

    Faire une crèche est aussi un grand moment à partager avec ses enfants. Chaque santon est important : Marie, Joseph, l’âne et le bœuf, mais aussi les rois mages, le petit ange, le berger avec ses moutons, le ravi, et j’en passe…

    On peut ajouter aujourd’hui des personnalités comme le professeur Raoult, ou choisir des crèches plus ludiques comme celle de Playmobil.

    Le soir du réveillon, tout le monde se met sur son " 31 ", les femmes se maquillent et se font belles. Certains membres de la famille viennent de loin, ils ont fait le chemin pour partager cette soirée unique.

    Le repas du réveillon doit être exceptionnel. Le menu est composé de mets spécialement choisis pour l’occasion, des huîtres, les toasts de foie gras et d’œufs de lump, le boudin blanc, la dinde farcie aux marrons, sans oublier les desserts incontournables, la bûche glacée et les treize desserts de Provence : les noix et noisettes, les clémentines ou mandarines, les figues, les dattes, les raisins secs…

     

    Le clou de la soirée sera la remise des cadeaux au pied du sapin, à minuit pétante. Mais avant les cadeaux, on aura pris soin de déposer le santon de l’enfant Jésus dans la paille de la crèche, entre Marie et Joseph.

    Puis les enfants se précipitent sur les cadeaux et cherchent leur nom sur les papiers cadeaux. Ils ont des étoiles dans les yeux. C’est une grande joie. Les adultes s’embrassent pour se remercier mutuellement. C’est un état de grâce très particulier.

    La soirée se finira en chansons et en musique. Et tous se coucheront avec la joie dans leur cœur.

    Je remercie tout spécialement mes parents, qui ne sont plus de ce monde, de m’avoir fait vivre ces moments de bonheur en famille.

    Dites-moi dans les commentaires quels étaient vos cadeaux de Noël dans l’enfance et racontez-nous vos anecdotes.

    Je souhaite un merveilleux réveillon de Noël à Riposte laïque et tous ses sympathisants !

     

    Louis Davignon

    Source:

  • COVID-19, quand les symptômes persistent:

    que sait-on des formes longues de la maladie?

    Alors que la première vague de l’épidémie de Covid-19 en Europe commençait à décroître, un nombre croissant de patients a fait état de symptômes de la maladie tardifs ou résurgents. Jusqu’à présent, seules quelques études descriptives ponctuelles ont porté sur ce sujet, et aucune n’a encore émis d’hypothèses quant aux dérèglements physiologiques à l’origine de ces manifestations. Très invalidants, ces symptômes pouvaient survenir après une apparente rémission.

    Les réseaux sociaux se sont fait l’écho de ces signalements et plusieurs équipes médicales ont mis en place des consultations afin de prendre en charge les patients concernés. En mai 2020, nous avons ouvert à l’Hôtel Dieu de Paris une consultation appelée " post Covid ", spécifiquement destinée à ces patients atteints par de telles " formes longues " de Covid-19.

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  • La saison du millas

    C'est hyper calorique: comme nous luttons comme toujours contre le poids, on mange que lui, il fait le repas.

    J'ai une poêle en inox que j'ai réservé pour lui. Voici mon millas à la crème fraîche.

    400 g de millas pas épais; un verre de crème fraiche liquide; 50 g de beurre; cannelle en poudre ou vraie vanille en poudre;

    D'abord, pour deux personnes, achetez une belle tranche de millas pas trop épaisse, environ 8 mn à 1 cm max. Il en faut tout de même environ 400 g.

    Vous savez que le millas peut se déguster sucré ou salé. Lorsque nous l'avalons en un seul repas, je le réalise, bien sûr, sucré.

    Donc, je coupe en deux la tranche puisque c'est pour deux personnes.

    Je fais fondre dans la poêle inox environ 40 à 50 g de beurre de baratte AOP. On doit commencer d'abord à faire chauffer la poêle inox à feu très bas puis, on augmente le feu un peu. C'est comme cela qu'on utilise une poêle inox. J'ai une autre poêle inox d'un diamètre de 30 cm et que je peux mettre au four, éventuellement: vous voyez donc que l'inox passe au four.

    Quand mon beurre est bien fondu mais, attention, avant qu'il soit brun foncé, je pose délicatement mes tranches de millas. Je laisse environ 4 mn à feu doux et durant ce lap's de temps, je saupoudre mes tranches de sucre en poudre (ou de cassonade, cela dépend de mon humeur) et d'un peu de cannelle en poudre (vous pouvez si vous souhaitez choisir de la vanille en poudre: de la vraie, c'est plus cher mais moins trafiqué).

    Je prends du beurre et j'arrose le millas pour le “nourrir“.

    Au bout de 4 minutes (feu très bas, j'ai dis) je retourne mon millas délicatement et cuit l'autre côté, toujours à feu doux, environ 3 mn tout en le saupoudrant de sucre en poudre et cannelle (ou vanille).

    Je retire et pose sur des assiettes chaudes en laissant le beurre dans la poêle. Je remonte le feu légèrement et j'arrose d'un verre de crème fraiche liquide. Je laisse une minute bouillir, je verse cette crème dans un bol et nous dégustons le millas arrosé de la crème au beurre.

    Oui, c'est une vraie bombe calorique mais, c'est si bon!

    Vous pouvez juste faire griller le millas dans le beurre et le servir avec une marmelade de myrtilles ou de framboises et/ou une grosse boule de glace à la vanille!

    Miam et re-miam!