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Actualité - Page 58

  • L’usage régulier de solutions hydro-alcooliques est-il dangereux?

    L’utilisation des solutions hydro-alcooliques s’est très largement répandue depuis le début de l’épidémie à coronavirus. Certaines personnes ont exprimé leur inquiétude concernant d’éventuels effets délétères qui pourraient résulter de l’emploi répété de ces produits.

    Cependant, même après des applications répétées, l’absorption d’alcool par la peau ou par inhalation des vapeurs est extrêmement faible voire indétectable. Actuellement, ces solutions sont considérées comme bien tolérées, y compris chez les enfants. Il faut en revanche éviter que ceux-ci ne portent leurs mains à la bouche après application de la solution. Il est conseillé de leur laver les mains au savon dès que possible.

    En ce qui concerne les femmes enceintes, la sécurité d’emploi des gels hydroalcooliques n’a pas été évaluée spécifiquement. Néanmoins, les études disponibles, réalisées sur des populations de professionnels dans des conditions d’utilisation intensive, montrent que la présence d’éthanol est extrêmement faible, voire quasi nulle.

    Quoi qu’il en soit, le lavage des mains est préconisé en première intention dès lors qu’un point d’eau potable est disponible, réalisé avec un savon (les savons liquides sont à privilégier). Il faut alors respecter un temps de lavage minimum de trente secondes, bien rincer puis sécher les mains avec des essuie-mains ou serviettes propres.

    Personnellement, comme je me lave les mains plus de 20 fois par jour (on est cuisinière ou pas!) je passe sur mes mains régulièrement, de l'huile sèche: elle n'est pas poisseuse...

    Vous pouvez en trouver qui n'ont pas de parfum: il ne s'agit pas d'empester telle ou telle fragrance quand vous devez goûter votre préparation!

     

     

  • J'ai été ce que vous êtes, vous serez ce que je suis!

    Plutôt que du covid-19, les personnes âgées mourront plus facilement de dépression aiguë due à la solitude implacable du confinement, de tristesse de ne plus voir personne, de ne plus parler à âme qui vive tout simplement.

    Elles mourront aussi de diminution de leur autonomie du fait de toutes les restrictions dans leurs déplacements. La promenade chaque jour est un impératif pour celles qui sont encore valides.

    Dans les Ehpad déshumanisés, car trop aseptisés, la maltraitance des personnes âgées ne consiste pas seulement à les laisser longtemps dans des couches souillées, à déposer les plateaux repas devant leurs portes, à les piquer au Rivotril, à refuser de les transférer à l’hôpital sous prétexte que les soins sont lourds.

    Elle consiste aussi à faire insidieusement le vide autour d’elles. Pourtant seules les interactions les maintiennent en vie. Ce qui est vrai pour tout le monde.

    Dans certaines maisons de retraite, pourtant au prix exorbitant, on refuse de laisser les personnes âgées handicapées prendre leur déjeuner dans le restaurant de la maison, car la vue d’un déambulatoire ou d’un fauteuil roulant pourrait choquer les valides. Cachez-moi ces vieilles personnes que je ne saurais voir.

    Cette vieille dame dans un Ehpad a de la famille, qui habite tout près et qui pourrait facilement venir la voir plusieurs fois par jour. Mais voilà, l’Ehpad a suspendu temporairement toute visite.

    La vieille dame est toute seule dans sa chambre, elle ne lit plus car ses yeux sont mauvais, n’écoute pas la radio car elle entend mal, ne regarde pas la télévision. Elle a les yeux fixés sur la porte en attendant qu’elle s’ouvre sur n’importe qui ou n’importe quoi.

    Même le divertissement au sens pascalien lui est interdit.

    Fixer la porte, c’est son unique occupation, en attente de visites qui ne viennent pas. Si elle ne commence pas à avoir des visions, des hallucinations, car fixer toujours le même point y est propice, elle aura de la chance.

    C’est son fils déjà à la retraite qui le relate. Il est catastrophé. Un ami lui a dit qu’il fallait qu’il s’impose car nul n’a le droit de l’empêcher de voir sa mère et il ne doit pas se laisser faire. Mais il ne sait pas ce qu’il va décider. Il a une forme de soumission.

    Ce n’est pas étonnant avec le matraquage des médias. Il a peur de s’imposer dans l’Ehpad. Peur du "qu’en-dira-t-on". Peur de pulvériser la quiétude ouatée des lieux. La quiétude sur ordre, qui dissimule un certain nombre de scandales.

    Dans ce couple, le mari approchait des 90 ans et était depuis bien avant le covid dans un Ehpad, il avait une "longue" maladie. Depuis le covid, son épouse de 86 ans le voyait seulement une heure par semaine. Alors tous les jours elle allait le voir au pied de sa fenêtre, par tous les temps, ce qui parfois représentait un exploit pour cette frêle vieille dame marchant avec difficulté.

    Le jour de la mort de son mari, elle a pu aller le voir, mais elle n’avait pas le droit de le toucher. Il lui a demandé de l’embrasser, mais on le lui a interdit. Il est mort l’heure d’après. De quel droit le personnel soignant s’est-il introduit en gendarme dans l’intimité de ce couple ?

    Le souvenir le plus récent qu’elle ait de lui, c’est une photo prise en cachette des infirmières, une photo volée, où ils se tiennent par la main. Un couple qui a plus de soixante ans de mariage et qui est contraint de se dissimuler.

    Il est vrai que la mort est escamotée à notre époque. Il ne fait pas bon en parler, encore moins la montrer. Et pourtant ce serait apaisant pour tous de la regarder en face. De pouvoir l’évoquer. Une attitude de vérité, une attitude d’hommes et de femmes debout.

    Il serait tellement plus humain de prendre son temps pour saluer la personne juste après son décès. Mais maintenant, la législation l’interdit. Une amie a perdu son mari d’une crise cardiaque, chez eux. Dans l’heure, les services ad hoc sont venus kidnapper le corps, l’envelopper dans une housse étanche et l’enfourner dans une ambulance en direction du funérarium. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle était dépossédée de son mari.

    Dans les hôpitaux, les maisons de retraite, l’habitude des soignants est de dissimuler le corps sous des cartons et de le sortir en cachette de sa chambre.

    Je me souviens du décès d’une vieille tante. Ses proches voulaient lui faire un dernier adieu dans sa chambre. Ils ont dû se lever à quatre heures du matin pour la voir avant six heures du matin car à six heures on la dissimulait sous un empilement d’oreillers et on l’escamotait par une porte arrière avant le réveil des autres vieilles personnes.

    Pour ses proches déjà âgés eux-mêmes, ce dernier rendez-vous, quasi nocturne, avait été extrêmement difficile à avaler.

    Chuut, il ne fallait rien savoir, rien montrer de son décès, il ne fallait rien en dire. Encore moins l’annoncer aux autres malades, cela leur aurait, prétend-on, cassé le moral. Ce qui n’est pas prouvé. Comme si refouler l’idée de la mort, la faire disparaître de l’inconscient personnel ou collectif, la supprimait.

    Mais Épicure ne disait-il pas: "tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et quand la mort est là, nous ne sommes plus ".

    On doit toujours pouvoir dire la vérité, et connaître la vérité ne peut que nous dynamiser.

    À Montpellier, raconte Marie de Hennezel dans son dernier livre "L’adieu interdit", on fait au contraire une haie d’honneur aux personnes qui viennent de décéder. Ce qui réconforte ceux qui restent. Car pourquoi ce tabou sur la mort? Les personnes âgées savent bien qu’elles vont mourir, ce n’est pas la peine de leur mentir ni de se mentir.

    Source:

  • On se pose des questions

    1) Pourquoi ne nous communique-t-on pas les vrais chiffres des décès dus au seul coronavirus?

    2) Pourquoi ne "mettons-nous pas le paquet" sur la recherche de soins adaptés à la maladie à son origine? Pourquoi ne parle-t-on jamais des solutions existantes et expérimentées qui ont donné ou peuvent donner des résultats: antibiotiques, corticoïdes, cortisone, interféron, artemisia etc.? Pourquoi la mise en œuvre du protocole hydroxychloroquine associée à un antibiotique (qui a fait ses preuves pour enrayer l’attaque virale de la covid-19, avant déclaration de son infection) a-t-elle été écartée au profit d’un remdésivir, seul remède reconnu officiellement mais qui n’apporte rien?

    3) Pourquoi nous parle-t-on sans arrêt des tests et de vaccin en se détournant des traitements avant mise sous respirateur par intubation?

    4) Pourquoi les circulaires sur l’administration du procédé euthanasique du Rivotril ont-elles été publiées au détriment de l’utilisation des places vides dans les hôtels pour aménagement des respirateurs artificiels avec rappel du ban et de l’arrière-ban de tous les soignants possibles, y compris les médecins libéraux et militaires?

    5) Pourquoi le plan de prévention et de lutte contre le risque de pandémie, proposé par l’ex-ministre de la santé de M. Douste-Blazy, le 13 octobre 2004, a-t-il été abandonné, sans raison valable?

    6) Pourquoi nous fait-on miroiter l’apport d’un vaccin contre la covid dans les mois qui viennent alors que l’on sait que la mise au point définitive d’un vaccin opérationnel et agréé demande entre 3 et 9 ans?

    7) Pourquoi n’a-t-on pas publié les résultats des effets secondaires possibles (notamment infections bactériennes) de masques portés sur le visage pendant des heures, voire ré-utilisés pendant des jours?

    8) Pourquoi ces mesures de confinement incohérentes (un seul exemple: boucheries et boulangeries restent ouvertes alors que leur fréquentation est multipliée par 10 voire 100 par rapport aux magasins de vêtement ou aux librairies) ont-elles été prises? Pourquoi un gouvernement peut-il prétendre connaître quels sont les besoins essentiels à satisfaire de chacun d’entre nous?

    9) Pourquoi les frontières n’ont-elles pas été fermées pour au moins 6 mois?

    10) Pourquoi empêche-t-on les gens d’aller se promener en plein air (forêt, campagne, bord de mer, campagne) sans regroupement et en respectant les gestes, dit “barrières”, ou encore d’aller cultiver leur jardin?

    11) Dans l’examen de la balance coût/risque, pourquoi s’acharner à sauver coûte que coûte quelques dizaines de milliers de morts par un endettement colossal? Qui remboursera cette dette quand l’économie de la France sera exsangue (20% d’un PIB de 2 500 milliards = 500 milliards, soit pour 500 000 décès 1 000 000 d’euros ou pour 50 000 décès 10 000 000 d’euros le coût du décès !)?

    12) Enfin, si l’OMS indique que le masque permet de protéger le porteur en bonne santé (c’est ce qu’assure Véronique Merle, médecin hygiéniste au CHU de Rouen et professeure de santé publique, à actu.fr: "Je ne sais pas d’où vient cette rumeur du masque chirurgical qui ne protégerait que dans un sens. […] Le masque chirurgical, en papier ou en tissu, protège les autres… Mais aussi celui qui le porte!"), de deux choses l’une: ou cette affirmation de protection est exacte et alors il ne sert à rien de confiner l’ensemble de la population, dans la mesure même où chacun est désormais tenu de porter un masque dès qu’il sort de chez lui (transport, travail, magasin, air libre) ou elle est inexacte et il conviendrait dans ces conditions de mettre en place un confinement intégral, pourquoi ces demi-mesures ont-elles été prises?

    13) Pourquoi n’avons-nous jamais eu d’informations sur l’application du couvre-feu puis des confinements et re-confinements aux "territoires perdus de la République"?

    14) Pourquoi ne parle-t-on jamais des difficultés des personnes portant des lunettes à devoir supporter un masque étant donné l’embuage des verres qui gêne considérablement la vue?

    Voir plus bas, mon astuce*

    15) Pourquoi aucun député n’a-t-il posé aucune question prioritaire de constitutionnalité (QPC)  des inégalités de traitement, en matière de confinement, des différents types de commerce?

    Patrick Verro

    source:

    MON ASTUCE

    Lorsque je mets le masque, je tourne la bride sur elle-même avant de la poser derrière l'oreille d'un part et j'appuie bien le masque sur le visage pour bien l'appliquer (voir photo)

    Je n'oublie pas bien sûr AVANT de plier le barrette avant de poser le masque sur le nez sinon, chaque fois que vous parlez, le masque descend....

    On ne met pas son masque sur le menton (bactérie), on le laisse pendre sur une oreille et on attrape le cordonnet pour le remettre en place

    Vous éviterez ainsi de mettre des virus sur vos mains

    On passe ses mains au gel AVANT la pose et APRÈS avoir retiré le masque

  • Espèce de courge!

    Deux recettes!!!

    Soupe de potimarron

    Ingrédients : Pour 4 personnes :

    1 kg de potimarron, 1 pincée de cannelle, sel,

    lait entier ou écrémé si vous faites régime

    Il est inutile de l'éplucher car sa peau est fine mais, vous ferez bien de le laver dans de l'eau bicarbonatée ou, perfectionniste? Mettre un peu de bicarbonate dans une coupelle et avec un papier absorbant plié en 4 et mouillé d'un peu d'eau vous obtenez une pâte que vous frottez sur la peau: sûr que les produits chimiques disparaissent!

    Lavez, épépinez et coupez le potimarron en morceaux.

    Mettez-le dans un faitout avec la cannelle et le sel et ajoutez un demi-verre d'eau. Faites cuire à feu très doux jusqu'à ce que le potimarron s'écrase très facilement à la fourchette (environ 30 min). En cocotte minute, vous attendez que la soupape chuchotte, vous éteignez le gaz et vous laissez la vapeur disparaître seule, SANS RETIRER LA SOUPAPE. Attendez 10 minutes avant d'ouvrir, et c'est cuit.

    Mixez et ajoutez du lait jusqu'à obtention de la consistance souhaitée.

     

    Velouté de potiron

    Pour 4 personnes:

    1 belle tranche de potiron, lait, sel, poivre.

    Épluchez, épépinez et coupez en petits morceaux le potiron.

    Mettez-le dans une casserole et recouvrir au 3/4 de lait.

    Ajoutez du sel et du poivre.

    Faites cuire à feu vif jusqu'à ébullition et poursuivre celle-ci pendant 5 minutes.

    Couvrez et poursuivez la cuisson à feu très doux pendant environ 40 minutes. Pour économiser du gaz, mettre dans la cocotte minute, voir recette ci-dessus.

    Passez ensuite au mixeur, rectifiez l'assaisonnement et servez.

    Vous pouvez ajouter si vous aimez une pincée de cannelle ou de 'quatre épices'.

    Variante: remplacez le lait par du bouillon maison. Remplacez une partie du lait par de la crème fleurette.

  • Uniquement des conserves de légumes en verre!

    Vous avez déjà remarqué que je vous signale chaque fois d'acheter des aliments en pots de verre. Voici pourquoi:

    Même si les aliments qu’elles contiennent sont sains le plus souvent, les boîtes de conserve pourraient rendre certains de ces aliments cancérigènes. Beaucoup de ces boîtes métalliques sont tapissées de bisphénol A.

    Cet agent de conservation s’est révélé cancérigène chez les animaux et on a extrapolé sur les humains sans peine. Puisque dans le doute, dit le proverbe…

    Le bisphénol A, aussi appelé BPA, est associé aux cancers du sein et de la prostate.

    Une récente étude de Environmental Defense Canada a analysé 200 boîtes d’aliments en conserve aux États-Unis et découvert que près des deux tiers de ces boîtes révélaient la présence de BPA.

    De même, le vernis qui est disposé sur l'acier est de fabrication chimique et il est plutôt dangereux.

    Faites vos propres bocaux de conserves ou achetez des bocaux en verre.

    Vous pouvez voir facilement à travers le verre les l'état des légumes. Préférez les légumes non cuisinés.

    Perso, je rince longuement les légumes en bocaux de verre; faites-le toujours même si certains toqués de la toque (chefs) disent de conserver le liquide de cuisson pour faire une sauce. Aberrant!

    Poêlée haricots verts, flageolets

    Par exemple, il m'arrive d'acheter des bocaux de  375 ml de haricots verts et de flageolets; je rince bien les légumes.

    Je met une cuillère de graisse de canard dans une poêle noire

    (bien culottée, depuis le temps que je l'ai, diamètre 28)

    et 50 à 80 g d'oignons en cubes que je fais bien roussir (STOP: en Occitanie, on fait bien brunir les oignons (je n'ai pas dis: charbonnés) car ils vont colorer le bouillon ou le plat, être moins forts que simplement fondus (vos jeunes enfants vous diront merci)

    Quand ils commencent à prendre des couleurs, rajouter 80 g de lardons de cansalade; sur feu moyen, en remuant toujours. Versez dans la poêle vos haricots verts et flageolets, un verre de bouillon maison et laisser cuire environ 10 mn à feu moyen, en surveillant le tout.

    Accompagnez de saucisse de Toulouse bien grillée, de côtes d'échine, (autrefois, à Toulouse, on les appelait: “baticol“) de poulet, steaks, etc.

    Avant de servir, saupoudrez de persil haché frais.

    Mettre quelques tiges courtes de persil dans un verre, et cisaillez avec des ciseaux à lames fines (propres, bien sûr). Perso, j'ai une paire de ciseau "lithographe" réservée à cela.

    Je possède également une balancelle mais je ne l'utilise que lorsque j'ai réussi à faire pousser du persil dans le jardin (je n'y arrive pas souvent!)

  • Ce Saint qui protège des épidémies...

    Roch de Montpellier, ce Saint qui protège des épidémies

    Alors que l’Europe est aujourd’hui au centre de l’épidémie de Coronavirus, Lengadoc Info a demandé à l’abbé Berthe du prieuré Saint-François-de-Sales de Fabrègues, de revenir sur la vie de saint Roch.

    C’est pendant la grande peste noire (1347 – 1352), qui décima un tiers de la population occidentale, que naquit, à Montpellier, saint Roch. Il est le fils d’un dignitaire de la ville, devenu premier consul en 1363 (Montpellier, rattaché à la couronne de France depuis 1349, est une république marchande). Désiré et longtemps attendu par ses parents, il fut baptisé au sanctuaire Notre-Dame des Tables et passa son enfance dans un milieu profondément chrétien. Il fit probablement ses études chez les pères dominicains, avant d’étudier à la très réputée université de médecine.

    Le pèlerinage pour Rome

    Orphelin à 17 ans, riche et instruit, il distribua sa fortune aux pauvres et rejoignit le tiers-ordre franciscain. Après avoir revêtu l’habit de pèlerin, il reçut la bénédiction de l’évêque de Maguelone et prit la route pour Rome. Il arriva à Acquapendente, à quelques jours de marche de la Ville éternelle, en juillet 1367. Il y resta trois mois, car la peste y sévissait. Il mit en pratique l’enseignement médical qu’il avait reçu et obtint de nombreuses guérisons par le simple signe de croix qu’il faisait sur les victimes.

    Ce n’est qu’au début de l’année 1368, qu’il arriva à Rome. Il s’occupa sans doute des malades à l’hôpital du Saint-Esprit, ordre fondé par son compatriote, Gui de Montpellier, avec le même succès, qu’à Acquapendente. Un prélat, guéri par ses soins ou témoin de guérisons miraculeuses, lui fit rencontrer le pape Urbain V, qui s’écria, en le voyant : « Il me semble que tu viens du Paradis » !

    Près de Plaisance, le chien de Roch

    Roch quitta Rome, en 1370, pour s’en retourner vers sa patrie. Au mois de juillet 1371, Il était à Plaisance, où il assista, guérit et réconforta les malades. Mais bientôt atteint par la peste, Roch se rendit péniblement jusqu’à un bois pour y mourir. A cet endroit, une source jaillit et un chien lui apporta chaque jour un pain. Ayant recouvré la santé il retourna à Plaisance, auprès des pestiférés, faisant preuve d’un courage et d’une charité exceptionnelle.

    La prison à Voghera

    Il reprit sa route, mais les terres milanaises étaient le théâtre d’une guerre, qui durera jusqu’en 1375. Pris pour un espion, Roch fut arrêté, et transféré à Voghera. Il pouvait certes être identifié, grâce à la marque en forme de croix qu’il avait depuis sa naissance sur sa poitrine, par son oncle, gouverneur de la ville. Mais, fidèle au vœu d’anonymat de tout pèlerin, Roch ne révéla pas son identité, et demanda à pouvoir reprendre son chemin, en tant qu’ « humble serviteur de Dieu ». Sa requête rejetée, il fut mis au cachot, et cela, durant cinq années. Selon la tradition, il ne dévoila son identité qu’à un prêtre, la veille de sa mort, survenue vraisemblablement le 16 août 1379. Des témoins assurèrent que le cachot s’illumina et que le dernier souhait de Roch, à l’ange venu l’assister, fut d’intercéder pour les gens en souffrance.

    Sa dépouille, gardée dans l’église de Voghera qui lui est toujours dédiée, a été plus tard transportée à Venise. La majeure partie de son corps est toujours à Venise en l’église de la Scuola Grande di San Rocco. Au XIXe siècle, un tibia fut remis solennellement au sanctuaire Saint-Roch de Montpellier, qui possède également son bâton de pèlerin. Honoré comme un saint, il est invoqué contre la peste et les maladies contagieuses.

    Abbé Berthe

    Source: