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Blog - Page 230

  • Mât de cocagne

    Lorsque j'étais enfant, il y avait encore, toujours des mats de cocagne dans les baloches du coin. Juché sur les épaules de mon père, je voyais des “grands“ y grimper… ou plutôt tenter d'y grimper, sous les rires ou les quolibets… cela faisait rire mon père et je riais en m'accrochant à oreilles. Je me dis aujourd'hui, qu'il a sans doute tenté d'y grimper quand il était jeune.

    Car, le mât de cocagne est un jeu traditionnel assez populaire autrefois par chez nous, qui consiste à grimper en haut d'un poteau pour attraper un ou plusieurs des objets qui y sont suspendus le plus haut possible, entourés de rubans tricolores flottants. Le sommet est muni d'une roue de charrette ou de bicyclette à laquelle sont suspendus les lots à gagner, friandises, saucisses, saucissons, jouets, objets divers.

    Le mât de cocagne, désigne un mât rond, lisse et élevé, planté en terre, dressé pendant les réjouissances publiques; il porte à son sommet des objets de toutes sortes, des prix qui appartiennent à celui ou ceux qui parviennent à grimper jusqu'en haut sans secours. Ce mât est soigneusement savonné, ce qui complique encore la difficulté des ascensions. Ce divertissement populaire a été, il semble, introduit pour la première fois à Paris en 1425, ainsi qu'on le voit par le Journal d'un bourgeois de Paris sous Charles VII

    J'ai trouvé des infos sur le net qui disent que ce jeu est ou était pratiqué dans les fêtes populaires d'Europe, en particulier en France, en Espagne et dans les îles Britanniques, ainsi qu'en Amérique du sud. Cela fait du monde!

    "Quand on monte au mât de cocagne, il faut avoir les braies propres !" (Quand on s'expose, on s'assure d'être bien propre avant)

    Si pour grimper au mat on se confronte à une lutte, cocagne peut se rapprocher ou être associée au mot italien cuccagna; en fait, il apparait un peu ironique d'appeler cette activité mât de cocagne car le pays de Cocagne c'est le pays de la profusion de biens à portée de main. Et le poteau savonné n'était pas du tout facile à se laisser envahir pour récupérer le saucisson convoité.

    La foule est toujours nombreuse pour assister à la tentative d'un courageux qui, bravant les quolibets et les glissades, cherche à décrocher bouteille ou gibier. On est prêt à applaudir la réussite du candidat (tout en espérant plus ou moins ouvertement l'échec de son entreprise?).

    Le pays d’abondance avait le même nom ou presque dans beaucoup de langues européennes, comme en anglais "the Land of Cockaigne", ou "Cokaygne", en italien "cuccagne". Les Flamands l’appelaient tantôt "Het Luilekkerland" (Pays des douces friandises), tantôt "Kokanje", mais aussi "Cockaengen".

    L’étymologie du nom a été très discutée donc, mais, je me fait tout à fait chauvine: les "coques" ou "coquaignes" désignent aussi des petits pains de pastel fabriqués dans le Lauragais en Languedoc à partir d'une plante appelée le pastel, dont était extraite une teinture bleue (d'où le bleu pastel). Elles firent la fortune de ce pays et lui donnèrent le surnom de Pays de cocagne. Cette couleur est aussi dite " bleu de Cocagne ". L'expression remonterait au début du XIIIe siècle et évoque déjà toute la richesse symbolisée par le pastel dans l'économie du Lauragais et de l'Albigeois où la plante fut cultivée et sa teinture commercialisée.

    Mais, dans certains récits (et aussi l'imaginaire des anciens) les frontières terrestres du Pays de Cocagne sont faites de montagnes de bouille ou de gelée. Une fois arrivé dans cette contrée paradisiaque, on peut s’attendre à ce que les cailles nous tombent toutes rôties dans le gosier, comme le fait le soldat situé à gauche du tableau, bouche grande ouverte, et néanmoins protégé par un toit couvert de tartes. On y voit des oies qui viennent se jeter toutes cuites sur les plats, des cochons qui accourent vers nous lardés d’un couteau et des cactus formés de galettes, des œufs à la coque qui courent…

    Ici les soldats ont déposé leurs armes, les agriculteurs leur fléau, les étudiants se couchent sur leurs livres, pour une trêve perpétuelle sous les auspices d’une nature généreuse. Le pays de Cocagne peut être vu comme une expression de l’aspiration à la prospérité universelle, à la paix et à l’égalité, un paradis terrestre, une utopie.

     

  • 16 septembre 2014

    Manuel Valls:

    l'immigration est une chance, une opportunité pour la France

    Répété plusieurs fois par Hollande

     

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    Y'a plus qu'à rire... jaune!

  • Concernant l'article sur le voile et la gastronomie française

    il l'a écrit mieux que moi!

    Le problème, avec ce texte, c'est qu'il est long.... et l'on sait bien que les sous-cultivés ont un grave problème de compréhension de lecture... mais, bon, je l'indique pour ceux et celles  qui ont plus de deux neurones...

     

    https://www.contrepoints.org/2012/03/16/73495-hommes-femmes-differences-ressemblances-cerveau

     

     

  • Le voile et la gastronomie française

     Lorsque l'on regarde autour de soi, que l'on voit la fin de nos libertés… on finit par tenter de répondre à certaines questions de société. Qui sont redevenues contemporaines….

    J'ai tenté de comprendre cette histoire de voile sur la figure des femmes; la religion a récupéré sans vergogne ce geste si féminin. Les femmes d'il y a plusieurs générations ont porté le voile depuis l'aube de l'humanité. Et pourquoi?

    Il est désormais scientifiquement prouvé que l'homme moderne tel que nous le connaissons, à commencé par se propager en Afrique: le berceau de l'homme debout, c'est d'après les paléontologues une région comme Éthiopie, Les plus lointains ancêtres de l'homme (les australopithèques) sont apparus il y a 4 millions d'années. Mais, je ne fais pas la genèse de l'apparition de l'homme ici-bas.

    Que je sache cependant, ceux qui ont inventé des religions et cultes dont on nous bassine la cervelle ce qui réduit l'intelligence humaine en esclavage, n'étaient même pas de ce monde quand l'homme (la femme est sous-entendue) s'est levé pour regarder par-dessus les herbes folles de la savane qui les empêchaient de voir les arbres à cueillette.

    Donc, vaille que vaille, l'homme et la femme se sont mis debout; le plus souvent, ils bringuebalaient dans la savane africaine qui était plus ou moins désertique. Dans certains coins, déjà, ce n'était pas terrible…

    Et qu'y a-t-il dans les déserts? Du sable. Et pas d'arbres pour le bloquer et le laisser en place. Et que fait le sable qui tournoie, emporté par le vent? il cingle la figure; cingle plutôt sauvage! ça fait mal, faut pas être grand clerc pour l'imaginer.

    Et la femme de ce temps-là, elle est comme la femme d'aujourd'hui; elle ne veut pas avoir mal, pour commencer et, tant que faire, elle pense à se protéger le visage... intuitivement, elle se  dit que ce n'est pas bon pour la beauté de son visage, ce soleil, ce vent de sable irritable et toujours violent...

    Donc, elle pose de la graisse de mouton ou autre bestiau sur son visage... après les peaux de bête, la maline a appris à tisser… donc, elle est là, comme cela, avec sa robe à la dernière mode, cheveux au vent… mais de la graisse sur la figure… le premier cosmétique….

    Comme cela ne se suffit pas, car les rides s'installent quand même, et si elle est moche, on ne lui donnera pas son cuissot de mamouth (!) et elle protège ses petites quenottes, la demoiselle des cavernes.

    Elle s'inventera une protection pour économiser sa beauté: elle pose un fin tissu sur la tête, pour d'abord couvrir les cheveux et les protéger ainsi de l'ardent soleil et, quand la tempête de sable s'approche, elle couvre son visage. Du sable dans les yeux, sur ses lèvres pulpeuses rougie aux baies des rares buissons du coin et sur ses jolies petites quenottes: non, merci!

    Pendant ce temps-là que font les hommes qui vont à leurs côtés, dans le désert, eux aussi entourés par un vent de sable? Ils en font autant! Montrez-moi un seul mec, même un qui dit "qu'il en a" qui marche dans un vent de sable torride du désert, sans se protéger les yeux, la bouche, le visage, et je le traite de fou furieux, de suicidaire. Je ne serais pas la seule au monde, croyez-moi!

    Regardez-les, aujourd'hui encore, avec leurs foulards entortillés sur la tête et le cou… et leurs robes, des tuniques, pour laisser circuler l'air torride de ces contrées, le vêtement le plus adéquat quand la chaleur congestionne les corps, des femmes ou des hommes, sans distinction… (rappelez-vous la canicule de 2003, vous n'avez pas transpiré?)… dites-leur, à tous ces mecs du désert, que ce ne sont pas des mâles car ils se couvrent la tête et s'habillent avec des robes… et vous verrez leur kalach' surgir dans leurs pognes dans votre direction….

    Ce n'est pas pour qu'on ne les reconnaissent pas qu'ils s'encagoulent –les hommes du désert, je parle pas des encapuchonnés des cité de par chez nous-,  ils se mettent des chiffons sur la figure et la tête parce que, eux aussi, ils n'aiment pas le sable dans les yeux, les oreilles, la bouche… humain, n'est-ce pas?

    Avec l'amélioration des techniques de tissage, le tissu qui protégeait le visage des femmes est devenu très fin. Cela devient quoi, une femme qui s'entoure de mousseline colorée et transparente?

    Cela devient une femme sexy qui ondule et louvoie, surtout quand elle danse -et cela même si elle n'a pas la taille fine, il en faut des corps féminins pour tous les goûts masculins. La femme se cache, se fait mystérieuse, se fait câline, se fait désirer… la pauvre, elle se doutait pas que  ce con de mec, il en profiterait pour établir des règles de restriction, d'appropriation...

    Ils lui enfoncent dans le crâne qu'elles sont des sous-êtres; ils  contraignent par la force physique brutale. La brutalité grossière est l'apanage des faibles…. mais, allez leur faire comprendre cela… le tissu qui les protège du soleil et du sable emprisonne aussi leurs neurones et pour faire fonctionner un cerveau tout sclérosé… pour eux, la femme est une ennemie à éradiquer… ils devraient pourtant voir plus loin que leur lopin de désert….

    Supprimez les femmes de la terre: il restera quoi, aux mecs? les chèvres! bééééé-tes à manger du foin: quand vont-ils s'apercevoir que les femmes sont le seul (très)or de la planète? Demandez aux chinois ce qu'ils en pensent: après avoir éradiqué les bébés filles, ils doivent se regarder en rond! Tellement que leur gouvernement à dû assouplir les règles de l'enfant unique! Faut pas perdre l'apanage d'être le pays le plus peuplé de la terre…

    Les chrétiens obligeaient les femmes à se couvrir la tête pour aller à l'église… parce que les curés de toute la barbarie antique et moyenâgeuse se demandaient si la femme avait une âme… très longtemps après le concile qui lui a refilé son âme, les chrétiennes devaient se mettre un foulard à l'église… pour le respect de Jésus… on nous en faisait porter jusque dans les années 70… ne pas oublier! la force de l'habitude? ouf, heureusement que nous avons fait (moi itou, par la force des choses de mes 18 ans) Mai 68: parmi toutes les utopies de quelques enragés des facs, c'est bien la seule chose que la jeunesse de mon temps a fait de bien… me souviens que j'allais à l'école des filles… en passant devant celle des garçons…. imaginez…

    Les mecs, depuis les cavernes,  qui se prennent tous pour des dieux et des prophètes, qui refusent l'inéluctable mort qui les attend, pensent-ils repousser cette dernière en devenant esclavagistes de la femme?

    Si nous avions autant de force dans les muscles que ces crétins poilus, nous aurions quittés ce voile devenu obscurantiste depuis des tas de générations. Notre force est dans notre tête et notre courage; ne nous laissons pas manipuler, réagissons, défendons-nous: nous le devons à nos arrières-petites filles.

    Ceux qui veulent nous faire croire que ce sont des traditions “cultuelles“ sont les derniers cons de la terre: la seule tradition culturelle qui soit intéressante à l'humanité de nos jours, la bonne cuisine française, notre éternelle et sacrée gastronomie,. Le reste, c'est le vent du désert qui passe et repasse et qui voit l'humanité trépasser, sans se casser la tête… plus, que nous le faisons de nos jours.

    Cette explication du voile contre le vent du désert en vaut bien une autre; et si elle vous plait, mesdames, faites circuler. Surtout, utilisez-la comme argument pour lutter contre ces esclavagistes fachos qui, soit disant, en "ont entre les jambes", mais, elles sont bien vides, de plus en plus, sinon on n'aurait pas inventé l'insémination ou les bébés-éprouvettes.

    CQFD

     

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  • Oreillettes maison à l'ancienne

     Au moment de Noël, nous faisions les oreillettes, des quantités énormes pour de sacrés mômes gourmands... comme tous les mômes. Les oreillettes sont des sortes de beignets, cuits dans de l'huile et que l'on mange saupoudrés de sucre.

    Apparemment, on en consomme partout en France sous d'autres noms et réalisé d'autres manières: Merveilles à Bordeaux et de Bugnes à Lyon, il y a aussi les oreillettes provençales et les merveilles ailleurs.

    Comme c'est très long à préparer puis cuire, tous les gosses s'y mettaient... le plus amusant, c'est d'étirer la pâte dans tous les sens puis de la jeter dans la friteuse d'huile bouillante... crrrrrrrrrééé.. ha, ce bruit, délicieux à l'oreille des souvenirs heureux de l'enfance.

    Voici la recette, pas trop difficile à réaliser et pas chère du tout.

    On peut remplacer l'huile de friture par de la graisse de porc, ou encore mieux, par celle d'oie ou de canard (moins d'absorption qu'avec de l'huile)... Elles seront plus légères mais, il vaudra mieux bien absorber la graisse sur du papier absorbant.

    Bain de friture, que certains préfèreront sans goût: huile d'arachide ou de pépins de raisins.

    Les oreillettes doivent être consommées dans les deux jours pour rester craquantes ET moelleuses; une fois sèche, elles sont moins goûteuses et il ne vous reste plus qu'à les casser en morceaux et consommer avec yaourts ou fromages blanc nature ou de les piler fin pour les mettre au fond d'une verrine avec chantilly ou autres..

    Ingrédients Oreillettes

    • 250 g de farine

    • 1 œuf

    • 2 cuillères à soupe de fleur d'oranger (râpez aussi des zestes d'orange ou citron, ou bien frottez-en vos morceaux de sucre, facultatif)

    • 60 gr de beurre

    • 1 cuillère à soupe de sucre

    • une pincée de sel

    Nota: Pour des adultes, ajoutez deux cuillères de rhum à la place de la fleur d'oranger

    Dans un grand saladier, pétrir la farine et le beurre ramollo. (Nous, on avait pas trop de beurre trop cher, alors on arrosait à l'huile d'arachide, environ 2 cuillères à soupe).

    Versez tous les ingrédients au centre du saladier en terminant par l'œuf et mélanger (à la main) jusqu'à obtention d'une pâte souple, non collante.

    Faites une boule et laissez reposer cette pâte pendant au mieux une nuit en la recouvrant d'un linge humide. Ou d'un film alimentaire si vous tenez à ce que la chimie du pétrole vienne souiller votre dessert. Ou laissez-là reposer au minimum deux heures.

    Etalez la pâte  très finement au rouleau, découpez des rectangles ou des ronds avec un verre (à l'ancienne et avec vos enfants) et étirez, étirez, étirez dans tous les sens: parfois, la pâte se déchire: un trou, bistrou! que l'on dit... ou bien, selon la forme que l'on donne: j'ai fait une culotte! Et moi, j'ai une chemise…..Éclats de rire des gosses.

    Pendant ce temps-là, vous aurez fait chauffer le bain de friture à l'huile propre, ne pas récupérer de l'huile qui a servi pour les frites! Faites cuire dans la bassine, comme des beignets.

    Retournez avec l'écumoire quand les bords commencent à dorer puis, récupérez et mettre à égoutter sur du papier absorbant. Saupoudrer de sucre en poudre quand c'est très chaud et de sucre glace avant de servir. Vous pouvez aussi saupoudrer de cannelle.

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, gastronomie, recettes, occitanie, société