Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Futur - Page 12

  • Toulouse avance

    Toulouse : le plus petit pacemaker au monde a été implanté

    En collaboration, 3 chirurgiens du CHU de Toulouse et de la Clinique pasteur ont posé un pacemaker 10 fois plus petit que ce qui se fait actuellement. Une dernière génération de stimulateurs cardiaques qui représente un cap technologique.

    3 chirurgiens du CHU de Toulouse et de la Clinique Pasteur ont réalisé la première implantation du plus petit pacemaker au monde. Une première dans le domaine des nouvelles technologies médicales.

    Les premiers résultats sont très concluants. Des études, au long terme, doivent confirmer la réduction significative des complications après l'implantation. Le système de fixation, à l’image d’un petit grappin, démontre l’ingéniosité de la proposition. Le secteur est en pleine révolution. Le marché concurrentiel. Et c'est Medtronic qui a lancé le plus petit stimulateur cardiaque au monde.

    Plus de sondes

    De la taille d’une grosse pilule, le dispositif Micra TPS n’utilise pas de fils électriques ou de sondes pour administrer les stimulations mais est fixé à l’intérieur du ventricule droit grâce à des ancres souples et flexibles. Celles-ci peuvent être rétractées au cours de la procédure d’implantation sans risquer de provoquer de traumatisme au niveau du tissu cardiaque. Il est possible de repositionner ce dispositif au cours de l’implantation et de l’extraire ni nécessaire. Des études, déjà lancées, évalueront sur le long terme la sécurité d’utilisation et l’efficacité du dispostif.

    Invisible car dix fois plus petit…

    L’absence de déplacement du dispositif a été mise en avant. L’étude, qui se poursuit dans le cadre d’une évaluation à long terme, fait également état d’un plus faible nombre de complications majeures en comparaison avec des systèmes de stimulation classiques.

    Sur la durée de vie du dispositif, les scientifiques confirment une "douzaine d’années" en utilisation normale. Avec sa taille représentant moins d’un dixième des stimulateurs cardiaques habituels, ce dispositif est suffisamment petit pour être introduit dans le réseau veineux et pour être implanté directement dans le cœur. Il offre, au passage, l’avantage esthétique d’être invisible.

     

     

  • Canal du Midi: on replante les arbres, enfin!

    Canal du Midi : 5800 arbres replantés d'ici l'hiver prochain

    La lutte contre le fléau du chancre coloré qui détruit les platanes du Canal du Midi continue par l'abattage et la replantation. Cette méthode coûte cher mais mécénats et donateurs sont au rendez-vous. "La guerre contre le chancre" en quelques chiffres.

    Dans un communiqué, Voies navigables de France affiche un réel contentement concernant l'opération replantage des platanes atteints par la maladie.

    14 000 arbres abattus

    Pour lutter contre ce fléau, 4100 platanes ont été abattus en 2015, ce qui porte à près de 14 000 le bilan des abattages depuis 2006.

    5 800 arbres replantés

    A l'issue de l'hiver 2015-2016, ce seront 4100 arbres qui auront été replantés.Si l'on ajoute les 1700 arbres qui devraient être replantés durant l'hiver 2016-2017, ce seront donc, au total, 5800 arbres replantés à l'issue de l'hiver prochain.

    Le chêne chevelu constitue l'essence récurrente sur le canal du Midi mais il est accompagné d'essences complémentaires comme l'érable plane, le tilleul à grandes feuilles, le peuplier blanc, le micocoulier, le pin parasol et la végétation des lagunes (pin d'Alep, tamaris, murier blanc,...).

    1,8 millions d'euros: 60 entreprises mécènes et 5800 donateurs individuels

    Depuis deux ans et demi, plus de 1,8 millions d'euros ont été récoltés au global dans le cadre du mécénat.

    Auprès du grand public, on comptabilise 5800 donateurs individuels pour 435 000 euros récoltés.

     

  • Les allées Jean-Jaurès deviendront les ramblas de Toulouse

    jean-jo.jpg

     

     

     

     

    Le haut des allées sera réaménagé lors de la construction du parking souterrain.

    Le maire de Toulouse a annoncé hier la transformation des allées Jean-Jaurès en ramblas. Déjà dans les tuyaux, le projet est anticipé en raison du creusement d'un nouveau parking. Les choses s'accélèrent pour les allées Jean-Jaurès. La transformation de cette grande artère du centre-ville de Toulouse en ramblas, à l'image de la célèbre promenade barcelonaise, déjà envisagée par la précédente municipalité, a été décidée récemment et annoncée hier, à l'occasion des vœux à la presse, par Jean-Luc Moudenc. Le projet, qui fait partie des études de Joan Busquets, l'architecte-urbaniste en charge du centre-ville et des abords de la gare, n'était pas envisagé avant 2020 et donc un éventuel second mandat. Mais le maire de Toulouse et président de la métropole a dû arbitrer plus tôt que prévu, a-t-il expliqué, en raison de la construction prochaine d'un parking souterrain en haut des allées Jean-Jaurès.

    Le 18 février, les élus de la métropole désigneront le candidat retenu pour une vaste délégation de service public qui porte sur l'exploitation des parkings des Carmes, de Jean-Jaurès, de Saint-Étienne, de Marengo, de la Cartoucherie, de Victor-Hugo (avec sa réhabilitation) mais aussi sur la construction d'un second parking sous les allées Jean-Jaurès. A l'occasion de ce chantier-là, l'aménagement en surface pourrait être mené de front, a avancé en substance Jean-Luc Moudenc.

    À quoi ressembleront ces futures ramblas?

    Le maire les a dessinées à grands traits : une vaste esplanade centrale, le maintien de deux files de circulation de part et d'autre, et la suppression des contre-allées avec leur stationnement, celui-ci devenant souterrain. Plus précisément, le projet reste à déterminer. À tel point qu'il n'est curieusement envisagé, de façon officielle à ce jour, que sur la moitié des allées.

    Le parking en 2020

    Le calendrier et le coût n'ont pas été évoqués. Mais le parking, selon le Capitole, doit voir le jour avant la fin du mandat, en 2020. Jean-Luc Moudenc a précisé que le flux actuel de circulation observé "rend possible cette option ramblas". Voilà pour ceux qui s'inquiéteraient des encombrements automobiles.

    Le projet ramblas fait partie de l'aménagement des abords de la gare Matabiau en vue de l'arrivée de la LGV en 2024. C'est un accès de plus à la gare avec celui de la rue Bayard dont la rénovation commence ce mois-ci pour s'achever mi-2017. "Tout cela, c'est l'extension du centre-ville de Toulouse", a indiqué Jean-Luc Moudenc.

    Le maire a tenu à revenir sur l'aménagement du parvis de la gare dont une vue diffusée récemment (notre édition de mercredi) présente le canal du Midi en partie recouvert d'une esplanade de verre. "L'aménagement sera différent", a assuré Jean-Luc Moudenc. Cette couverture originale du canal, si elle se fait, sera pour plus tard.

    Troisième ligne de métro : un possible recours au privé

    Quel financement pour la troisième ligne de métro dont le tracé a été présenté en décembre pour un coût d'1,7 milliard d'€? À cette question clé, la majorité s'est engagée à répondre à la mi-2016. Y aura-t-il un recours à des financements privés? Pour le vice-président de la métropole en charge des transports et président du syndicat des transports en commun, Jean-Michel Lattes, l'option semble possible, tout au moins pour les extensions envisagées, comme celle reliant l'aéroport. "On mobilise tous les axes financiers", a-t-il avancé hier. Utiliser la capacité financière "des partenaires qui nous sollicitent" est aussi envisagé. Et la participation éventuelle des actionnaires chinois de l'aéroport lui semble une "option possible" techniquement. Sur le prolongement de la ligne B jusqu'à Labège, Jean-Michel Lattes a rappelé la consigne : silence radio pendant les discussions engagées entre la métropole et le Sicoval pour voir si troisième ligne et prolongement peuvent être menés de front. Le président du SMTC a assuré que ces discussions décisives reposaient sur "un travail technique". Dans son esprit, la solution sera donc tout aussi technique. Lors de la présentation de la troisième ligne, une extension jusqu'au centre commercial de Labège a été présentée pour 122 M€ supplémentaires. Un projet qui vient concurrencer le prolongement de la ligne B.

    Le chiffre: 1 million

    Jean-Michel Lattes a estimé à 1 million les passagers supplémentaires qui ont utilisé le métro de nuit (jusqu'à 3 heures du matin en fin de semaine) depuis son entrée en vigueur en novembre 2014.

     

     

  • Toulouse avance!

    A Toulouse, le CNRS planche sur une batterie au sodium pour remplacer le lithium

    Le centre interuniversitaire de recherche et d’ingénierie des matériaux (Cirimat), laboratoire toulousain commun au CNRS et à l’université Paul-Sabatier, est partie prenante d’un projet visant à développer des batteries de nouvelle génération, utilisant le sodium plutôt que le lithium. Après deux ans de recherche, un premier prototype vient d’être mis au point". La prochaine étape est d’optimiser et de fiabiliser les procédés en vue d’un futur déploiement industriel ", précise un communiqué.

    Offrant des performances comparables, ce nouveau type de batterie affiche surtout l’avantage d’utiliser une ressource bien moins rare que le lithium. L’abondance du sodium pourrait ainsi aboutir à une forte réduction des coûts de production des batteries.

    Ce projet est soutenu par le Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E). Regroupant dix-sept laboratoires, trois établissements publics et une quinzaine d’industriels cette structure est portée par le CNRS et coordonnée par les professeurs Jean-Marie Tarascon (Collège de France) et Patrice Simon (université Toulouse III - Paul-Sabatier). Ce dernier est chercheur au Cirimat, qui mobilise plus de 200 personnes pour une quarantaine de brevets déposés.

     

    L’INP de Toulouse conçoit une compresse chirurgicale absorbable par le corps humain

    Le laboratoire de génie chimique de l’INP de Toulouse, spécialisé dans la chimie verte, a créé une compresse pouvant être laissée dans le corps humain ; ainsi que la machine pour commercialiser cette innovation.

    C’est une invention qui va simplifier la vie des chirurgiens et diminuer le stress des patients. Une compresse chirurgicale innovante, pouvant être laissée dans le corps humain, vient d’être conçue par des chercheurs de l’Institut national polytechnique (INP) de Toulouse.

    Issue des recherches en chimie verte, la nouvelle compresse est hémostatique, capable d’arrêter le saignement des tissus qui suturent difficilement, et est biorésorbable". Nous avons réussi à éliminer le solvant traditionnellement employé dans des compresses. Pour cela, nous avons fabriqué des tissus de cellulose avec un gaz sous forte pression, du CO2 supercritique ", explique Jean-Stéphane Condoret, chercheur laboratoire de génie chimique de l’INP de Toulouse.

    Près de 109 enseignants-chercheurs de ce laboratoire travaillent précisément sur cette chimie du futur. En 2005, aux côtés de leurs confrères du Cermav [1] de Grenoble, ils ont breveté un procédé d’oxydation de la cellulose basée sur l’utilisation du CO2 supercritique. Ce brevet avait été acquis en 2006 par la société rhônalpine Sofradim Production, qui avait lancé des études avec les deux laboratoires pour industrialiser le procédé et permettre la fabrication de dispositifs médicaux hémostatiques biorésorbables.

    Commercialisation en décembre

    Dans le cas de la nouvelle compresse, les chercheurs de l’INP avaient conçu et implanté dès 2008 une machine pré-industrielle de haute technologie qui avait permis de réaliser des produits tests pour homologation. Valider la possibilité d’industrialiser un nouveau produit est l’une des expertises du laboratoire de génie chimique de l’INP de Toulouse, qui apporte son appui technologique à 500 entreprises dont un tiers de PME-PMI.

    " C’est le produit et son procédé qui sont innovants aujourd’hui ", assure le chercheur. Ces études nous ont pris dix ans ". La compresse sera commercialisée en décembre par le groupe américain Medtronic, l’un des leaders mondiaux dans le domaine des technologies médicales. L’INP de Toulouse possède un portefeuille actif de 100 brevets, dépose en moyenne douze nouveaux brevets par an et gère actuellement 750 contrats de recherche partenariale, représentant chaque année 21.5 millions d’euros de ressources externes.

    Notes

    [1] Centre de recherches sur les macromolécules végétales