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Officiel - Page 11

  • Des appellations qui changent tout le temps

    Que veut dire DDM? DLUO?

    La mention " à consommer de préférence avant le... " correspond à une Date de Durabilité Minimale (DDM), appelée auparavant Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO). Elle s’applique aux produits qui sont secs, stables, lyophilisés, stérilisés, congelés. Cette date est destinée à prévenir le consommateur qu’après, le produit ne répondra plus aux critères organoleptiques d’origine, les qualités gustatives et nutritionnelles peuvent être diminuées. Par exemple les biscottes seront peut-être un peu moins croquantes, les bonbons un peu plus secs ou collants ou un peu moins de goût, mais en aucun cas il n’y aura un risque sanitaire.

    Quels aliments peut-on consommer sans risque après la DDM?

    Certaines denrées alimentaires peuvent être consommées sans risque pour la santé après la DDM indiquée par le fabricant, mais il faut veiller à les stocker dans de bonnes conditions.

    Pâtes et riz

    Ils peuvent être consommés jusqu’à un an après leurs dates, par contre il faut faire attention à leur stockage : au sec, dans une boîte hermétique.

    Pain

    Il peut être consommé bien après la date, à condition qu’il n’y ait pas de moisissure dessus bien évidemment. S’il est trop dur pour le consommer tel quel, vous pouvez réaliser des toasts, de la chapelure, du pain perdu, ou des croûtons pour la soupe (avec un peu d’ail frotté dessus, un vrai délice).

    Chips, crackers, oléagineux, céréales, gâteaux, café …

    Ces aliments peuvent être consommés des mois après leurs dates, toujours à condition d’être bien conservés (au sec et dans un récipient fermé).

    Miel, sucre, épices, sel …

    Ils sont très stables et vont pouvoir être conservés … ad vitam aeternam. Même après des années, ces produits ne seront pas toxiques !

    Boîtes de conserve

    Elles se gardent des années après leurs dates, il faut juste vérifier qu’il n’y ait ni rouille ni gonflement de la boîte ! Pour optimiser leur conservation, il faut les mettre à l’abri de l’humidité, dans un endroit sec.

    Produits lyophilisés

    Soupes en sachet, purées de pomme de terre en sachets, lait en poudre … tous ces produits peuvent être conservés longtemps du moment que leur emballage n’est pas gonflé, ouvert ou encore abîmé.

    Chocolat

    Il peut être consommé jusqu’à 2 ans après sa DDM ! Attention la pellicule blanche qui peut se déposer dessus n’est pas de la moisissure ou un produit toxique, cela signifie juste qu’il a perdu un peu de son goût d’origine.

    Produits surgelés

    À condition que la chaîne du froid ait bien été respectée, ils peuvent se garder des mois après leur DDM. Le seul risque que vous encourrez, c’est la perte légère de leur texture ou de leur goût.

    Boissons gazeuses, sodas

    Ils sont riches en additifs et conservateurs ce qui vous permet de les consommer entre 4 et 9 mois après leur DDM.

    Moutarde, ketchup, confitures

    Si le produit n’est pas ouvert il peut être conservé des mois après leurs dates limites. S’ils sont ouverts, il faut les placer au frais, ils sont encore consommables, mais toujours vérifier leur goût et s’ils sont exempts de moisissure. En moyenne, la mayonnaise se garde 2 à 3 mois, le ketchup 6 mois environ et la moutarde jusqu’à 1 an environ. Par contre, pour la mayonnaise maison pas plus de 24 h.

    Crème et lait UHT, stérilisé

    S'ils ne sont pas ouverts, ces produits peuvent être consommés jusqu’à 2 mois après leur DDM. Mais s’ils sont ouverts, les placer au réfrigérateur et les consommer dans les 4 jours.

    Huiles

    Elles peuvent être consommées après leur DDM, mais leur goût risque d’être altéré, même si ce n’est pas toxique.

    Fromages

    Ils s’affinent avec le temps, ils peuvent donc être consommés au-delà de la date limite. Certains fromages comme le roquefort ou le camembert contiennent naturellement des champignons NON pathogènes donc même après leur DDM ils peuvent être consommés. Pour les fromages à pâte dure comme le gruyère, s’il y a présence de moisissure en surface, il faut la retirer avant de consommer le produit. Mais s’il y en a même dans le cœur du produit, il vaut mieux éviter de le consommer.

    Ces informations sont fournies à titre indicatif, si vous avez le moindre doute sur un aliment (boite de conserve déformée, odeur désagréable, couleur anormale, absence de "pop" à l'ouverture d'un bocal...), ne prenez pas le risque de tomber malade, jetez-le (ou compostez-le, si le produit le permet).

    Les produits avec une " Date limite de consommation " (à consommer jusqu'au)

    La date de limite de consommation (DLC) ou la mention " à consommer jusqu’au " est indiquée par les fabricants sur l'emballage des produits périssables, à risque bactériologique. Elle est sous la forme jour/mois/année. La date limite de consommation est valable pour les aliments dont l'emballage n'a pas encore été ouvert et sous réserve que les aliments aient été conservés dans de bonnes conditions en respectant la température de conservation et sans rupture de la chaine de froid.

    Il faut généralement consommer ces produits avant qu’ils atteignent leur DLC, mais certains peuvent néanmoins être mangés après leur DLC, permettant ainsi de limiter le gaspillage alimentaire.

    Quels aliments peut-on consommer après la DLC?

    Yaourts

    Les yaourts sont naturellement riches en bactéries non pathogènes. Bien conservés au frais et si leur opercule n’est pas bombé, ils peuvent être consommés jusqu’à 3 mois après leur DLC. Attention toutefois prévient l'ANSES, ceci ne s'applique pas aux desserts lactés frais.

    Jambon cru

    Dans de bonnes conditions de conservation, il peut être consommé jusqu’à deux semaines après ouverture.

    L’exception des œufs

    Les œufs n’ont ni DLC, ni DDM mais une DCR (Date de Consommation Recommandée). Elle est fixée à 28 jours après la ponte de l’œuf. Après la DCR, l’œuf est encore consommable pendant quelques semaines si la coquille n’est pas fendue, ni lavée et qu’il est conservé au frais.

    Pour vérifier si un œuf est encore consommable, il faut réaliser le test du verre d’eau. Pour cela, mettre l’œuf dans un verre d’eau :

        S’il reste au fond, il est encore consommable.

        S’il remonte légèrement, il est encore consommable, mais cuit.

        S’il flotte, il vaut mieux éviter de le consommer.

    Peut-on vendre des produits alimentaires périmés?

    Les produits qui comportent une DLC ne peuvent en aucun cas être vendus par un commerçant lorsque cette date est dépassée. Il est en effet interdit de proposer un produit à la vente le lendemain de la DLC sous peine d'une amende voire d'une peine de prison, tout dépend s'il s'agit d'une simple négligence ou d'une vente avec intention de tromper.

    Par contre, vendre un produit dont la DDM est dépassée ne constitue pas une infraction

     

  • Il y a le ciel, le soleil et la mer…

    De nombreuses études ont recensé les micro-organismes présents sur les plages du monde entier. Dans les zones tempérées, le sable des plages (bordées d'eau douce ou d'eau de mer) contient des quantités significatives de plusieurs agents pathogènes, en particulier d'origine fécale. Selon une étude, la concentration en bactéries provenant des excréments est 2 à 38 fois plus élevée dans le sable que dans l'eau, selon les sites.

    Par exemple, une étude portant sur 53 plages californiennes a identifié, entre autres :

        des entérocoques dans 94 % des échantillons ;

        des Escherichia coli (E.coli, 68 %) ;

        des salmonelles (15 %) ;

        des Staphylococcus aureus (14 %) dont certains résistant à la méticilline (3 %) (une autre étude portant sur trois plages de Californie du sud a identifié ces germes dans 53 % et 2,7 % des échantillons de sable, respectivement) ;

        des Campylobacter jejuni (13 %).

    D'autres travaux ont  enrichis cette liste avec d'autres bactéries (Vibrio sp., Pseudomonas aeruginosa, Shigella sp. par exemple), mais également des virus (entérovirus, norovirus, adénovirus, poliovirus, virus de l'hépatite A, papillomavirus des verrues plantaires), des protozoaires (Giardia sp., Cryptosporidium sp.), des larves et des œufs de nématodes (Ascaris sp., Toxocara sp.), des levures et des champignons (par exemple Aspergillus sp., Chrysosporium sp., Fusarium sp., Candida sp., mais aussi Trichophyton sp. et Microsporum sp., les agents des teignes).

    Au-delà des E.coli résistant à la méticilline, certains de ces micro-organismes étaient également résistant à divers anti-infectieux, dont des Enterococcus fæcium, Vibrio sp.  et Candida kruzei

    Ces études concordent pour signaler que les concentrations de ces pathogènes sont plus élevées dans la partie de la plage qui est battue par les vagues et, en particulier, la frange située au plus haut de cette zone. Les experts émettent l'hypothèse que cette frange est plus riche en matières organiques (algues par exemple) déposées par le ressac. Il s'agit aussi de l'endroit le plus fréquenté par les oiseaux marins, qui sont une source connue de contamination du sable. Il a été démontré que les micro-organismes, en particulier d'origine fécale, peuvent s'y multiplier et donc y rester de manière pérenne.

    À noter que cette partie de la plage est également celle préférée des enfants pour jouer et faire des châteaux de sable. Cela peut expliquer qu'ils soient les plus à risque d'infection (voir ci-dessous).

    Ces entretiens ont révélé une association positive entre les problèmes digestifs (nausées et vomissements, diarrhée, maux de ventre, suffisamment intenses pour perturber la vie quotidienne) et le fait d'avoir creusé le sable ou d'y avoir été enfoui. Pour les personnes qui avaient creusé, la probabilité de troubles digestifs était multipliée par 1,13 (IC95% [1,02 ; 1,25]) et celle de diarrhée par 1,20 (1,05-1,36). Pour celles qui y avaient été enterrées, ces risques étaient multipliés par 1,23 (1,05-1,43) et 1,24 (1,01-1,52) respectivement. Le risque d'autres types de problèmes de santé n'était pas augmenté.

    Il a été également noté des variations du risque digestif selon le littoral (sur l'un d'entre eux, le risque de diarrhée était doublé pour les personnes enterrées dans le sable) et un risque plus élevé sur les plages marines et chez les enfants de moins de 10 ans.

    En 2012, la même équipe a répété l'enquête, cette fois en prélevant des échantillons de sable des plages où étaient menés les entretiens

     Avec 2 plages (Rhode Island et Alabama), 4 999 entretiens et 144 échantillons, elle a confirmé les résultats de la première et révélé que l'augmentation de troubles digestifs et de diarrhée était associée à la concentration d'entérocoques dans le sable (mesurées par PCR et par mise en culture). L'augmentation du risque était particulièrement forte chez les enfants de moins de 5 ans: risque 9,5 fois plus élevé pour les troubles digestifs et 5,2 fois plus élevé pour les diarrhées (contre 5,5 fois et 4,3 fois pour les 55 ans et plus). De fait, les jeunes enfants sont plus fréquemment enterrés dans le sable que les sexagénaires…

    Les résultats de ces deux enquêtes rejoignent ceux de travaux plus anciens portant sur les risques digestifs après une baignade (contamination par l'eau,.

    Ces études sont intéressantes, mais n'ont porté que sur le risque aigu : 10 à 12 jours après l'exposition, une durée insuffisante pour certaines pathologies d'apparition progressive.

    Deux bactéries dangereuses : le bacille de Whitmore et Vibrio vulnificus (choléra)

    Sur certaines plages tempérées ou tropicales, des cas de deux infections bactériennes potentiellement graves et transmises par contact avec le sable ont été recensés.

    Les baigneurs doivent faire attention à ne pas entrer dans l'eau avec des blessures ouvertes, et les mangeurs de fruits de mer doivent faire cuire les coquillages.

    Vulnificus est parfois trouvé dans les coquillages en France et de rares cas d'infection sont régulièrement signalés (une vingtaine entre 1995 et 2017).

    Les risques sanitaires liés au sable sont considérablement plus importants sur les plages tropicales et subtropicales que sur celles des zones tempérées. Néanmoins, sur celles-là, une attention particulière doit être apportée aux jeunes enfants qui manipulent le sable pour creuser, faire des châteaux de sable ou s'enterrer, en particulier dans la zone battue par les vagues. Leur risque de troubles digestifs est significativement augmenté.

    Enfin, à la mer, avant de consommer des aliments avec les mains, il est préférable de se laver les mains si elles ont été en contact avec le sable.

  • La FRANCE qui gagne!

    Heureusement, le sport français brille et nos athlètes se sont distingués ce week-end. Kevin Mayer, le décathlonien montpelliérain, a remporté le championnat du monde pour la deuxième fois et ajoute un nouveau titre à son très prestigieux palmarès.

    "J’aimerais être une légende un jour", déclare-t-il à l’AFP. Tu y es presque, Kevin. Ce week-end de juillet se conclut également par la dernière étape d’un Tour de France de légende. Le Danois Jonas Vingegaard remporte l’édition 2022.

     

    Mais les Français David Gaudu, Valentin Madouas, Romain Bardet, Thibaut Pinot sont dans les vingt premiers. Haut les cœurs. Collectivement, la France épate toujours. Les volleyeurs, champions olympiques à Tokyo l’été dernier, ont remporté la Ligue des nations face aux États-Unis, dimanche à Bologne, en Italie.

     

    L’équipe féminine de football poursuit son excellent parcours lors de ce championnat d’Europe. Nos Bleues affronteront nos meilleures ennemies allemandes en demi-finale ce mercredi. On ajoute à cela l’impressionnante série de victoires du XV de France lors de la tournée d’été au Japon.

     

    La bande de Dupont et de Ntamack reste invaincue depuis un an et n’en finit plus d’éblouir le monde de l’Ovalie.

    Vive le Capitaine toulousain!