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Officiel - Page 12

  • Promenade en famille?

    Attention aux tiques

    Elles pullulent dans les forêts et même votre jardin!

    Cas en forte augmentation! Les facteurs de cette augmentation sont la présence de beaucoup plus de visiteurs en forêt pendant les années de pandémie Covid 19, alors que l'activité des tiques n'a pas été particulièrement élevée depuis 2020. Les mois de mars à juillet sont les mois avec la plus forte activité de tiques en moyenne sur de nombreuses années.

    Rappels sur la maladie de Lyme

    La maladie de Lyme, ou « borréliose de Lyme », est une maladie bactérienne qui touche l'être humain et de nombreux animaux. La bactérie responsable de l'infection est un spirochète du genre Borrelia, Borrelia burgdorferi. Les espèces réservoirs sont des souris, des écureuils ou des cervidés.

    Les Borrelia pathogènes semblent surtout transmises aux humains par des tiques du genre Ixodes.

    Chez l'homme, trois grands types de manifestations initiales existent (ou coexistent), avec une symptomatologie à dominante nerveuse, arthritique ou dermatologique. Le traitement repose sur l'antibiothérapie.

    Il est recommandé de prendre des précautions pour minimiser le risque d'exposition aux tiques par l'application des mesures suivantes:

        appliquer un répulsif contenant du DEET sur la peau exposée;

        porter des vêtements imprégnés avec un insecticide approprié;

        porter des pantalons longs et des chemises à manches longues;

        enlever les tiques dès que possible;

        rester au centre de sentiers pédestres.

    En cas de fièvre, de rougeur de la peau (en forme d'anneau) ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consultez rapidement un médecin.

    Source: ProMED.

  • Alzheimer: les téléphones portables pourraient être responsables de son apparition précoce

    La recherche, depuis un quart de siècle, a conduit à l’élaboration de l’hypothèse calcique quant à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Elle serait ainsi provoquée entre autres par un excès de calcium intracellulaire, ce qui lancerait les mécanismes responsables des pertes de mémoire caractéristiques de la maladie. Même si des doutes existaient depuis longtemps sur les effets néfastes des téléphones portables sur notre corps, et notamment notre cerveau, jamais une étude n’avait pu mentionner l’exposition aux objets connectés parmi les causes d’Alzheimer. Récemment, des scientifiques sembleraient avoir pu établir le lien entre des diagnostics « précoces », chez des individus âgés de 30 à 40 ans, et l’exposition aux champs électromagnétiques pulsés, générés électroniquement par nos téléphones portables. Si elle est confirmée, cette découverte impliquerait que le nombre de cas d’Alzheimer pourrait doubler d’ici 25 ans, alors que notre génération, bien plus exposée aux ondes, avance en âge.

    Selon l’OMS, la démence est la maladie la plus coûteuse du XXIe siècle pour la société. On estime le coût mondial à 1300 milliards de dollars américains, en 2019. Il devrait s’élever à 1700 milliards de dollars américains d’ici 2030, ou à 2800 milliards de dollars américains si l’on tient compte de la hausse du coût des soins. En effet, 55,2 millions de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée dans le monde. Selon les estimations, ce nombre devrait atteindre les 78 millions en 2030 et 139 millions en 2050, avec le vieillissement de la population. D’ailleurs, chaque année, on dénombre près de 10 millions de nouveaux cas. C’est pourquoi l’étude de cette maladie, des causes à l’origine, est d’une importance capitale, afin de mettre en place des campagnes de santé publique préventives, autant que faire se peut.

    Depuis près de 25 ans, les chercheurs étudient l’effet du calcium sur la maladie d’Alzheimer. Le lien ? Le calcium agit au niveau de nos synapses, c’est-à-dire les connexions électrochimiques qui se créent entre nos neurones. Celles-ci s’appuient sur des neurotransmetteurs pour former le maillage de notre réseau cérébral. Notamment, le glutamate est indispensable au fonctionnement du système nerveux, mais peut devenir toxique lorsqu’il est en excès, du fait d’un taux de calcium intracellulaire trop élevé. La défaillance de nos synapses est impliquée dans la maladie d’Alzheimer.

    Dans ce contexte, une étude inédite, publiée dans la revue Current Alzheimer Research, établit un premier rapprochement entre les cas précoces de maladie d’Alzheimer et l’exposition aux champs électromagnétiques pulsés générés électroniquement (CEM) par nos smartphones. Ils produisent des forces électriques et magnétiques qui agissent sur les cellules du corps en activant les canaux calciques voltage-dépendants (VGCC), et induisent une augmentation du calcium intracellulaire.

    Surexposition aux CEM et excès de calcium

    Le professeur Martin L. Pall, de la Washington State University, auteur principal de l’article, étudie ce phénomène depuis une décennie. Il explique dans un communiqué: “Les champs électromagnétiques agissent via des pics électriques et des forces magnétiques variant dans le temps à une échelle de temps de la nanoseconde. Ces pics sont considérablement augmentés à chaque augmentation de la modulation d’impulsions produite par des téléphones portables, des compteurs intelligents, des villes intelligentes et des radars dans les véhicules autonomes“.

    Les champs électromagnétiques pulsés générés électroniquement (CEM), utilisés pour la communication sans fil, produisent donc des forces électriques et magnétiques activant des canaux calciques voltage-dépendants (VGCC). L’activation des VGCC engendre une augmentation rapides des taux de calcium intracellulaire. Ces augmentations ont été démontrées dans des modèles animaux de la maladie d’Alzheimer et ont mis au jour l’implication de deux voies qui mènent à la maladie d’Alzheimer. Chacune des deux voies produisant des effets physiopathologiques suite à une exposition aux CEM est importante dans l’étiologie de la maladie d’Alzheimer : la voie de signalisation excessive du calcium et la voie peroxynitrite/stress oxydatif/inflammation.

    LES PREUVES S’ACCUMULENT CONTRE NOS SMARTPHONES

    Le professeur Pall résume dans son article les 18 types de preuves liant excès de calcium, surexposition aux ondes et diagnostic précoce d’Alzheimer.

    Parmi ces preuves, des études génétiques et pharmacologiques humaines montrent qu’une activité élevée des VGCC entraîne une augmentation de l’incidence de la maladie d’Alzheimer. Par conséquent, ce n’est pas seulement le calcium qui est important. L’activité VGCC, directement augmentée par l’exposition aux champs électromagnétiques, est également importante dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

    Dans un deuxième temps, 12 évaluations récentes de l’exposition aux CEM professionnellement ont révélé une incidence plus élevée de la maladie d’Alzheimer. Certaines études suggèrent que les CEM raccourcissent la période de latence normale de 25 ans de la maladie d’Alzheimer. De plus, une durée d’exposition plus longue aggraverait les troubles, car cela s’ajouterait à la neurodégénérescence dite normale de notre cerveau. En d’autres termes, plus nous sommes exposés longtemps à nos téléphones, ce qui est le cas pour la génération de 25-30 ans actuelle, plus la maladie se déclarerait tôt et avec des symptômes plus graves.

    Par suite, les auteurs relèvent qu’en 2013 et 2016, des chercheurs ont découvert des changements spécifiques à la maladie d’Alzheimer dans le cerveau de rats exposés à des impulsions électromagnétiques. Ces changements se sont produits dans l’hippocampe, une région du cerveau sur laquelle la maladie d’Alzheimer a un impact destructeur.

    Néanmoins, le professeur Pall note que le bloqueur des canaux calciques VGCC, l’amlodipine, a réduit 11 changements cérébraux différents et quatre changements de comportement chez les rats, ce qui montre le lien entre les niveaux de calcium et leur impact sur l’apparition de la démence. Il pourrait donc être une voie intéressante dans la lutte contre Alzheimer.

    Finalement, l’un des points principaux relevés par le professeur Pall est que l’âge d’apparition de la maladie d’Alzheimer a diminué au cours des 20 dernières années. Ceci coïnciderait avec l’augmentation des expositions aux CEM liées aux communications sans fil. Des études récentes rapportent des cas d’Alzheimer chez les 30 à 40 ans.  D’ailleurs, un rapport de 2008 a révélé que deux heures d’exposition quotidienne à un rayonnement de station de base de téléphonie mobile de faible intensité entraînaient une “neurodégénérescence massive“ dans le cerveau de jeunes rats. De plus, un tiers des rats sont morts en un mois.

    C’est pourquoi les auteurs de l’étude soulignent clairement: “Les très jeunes personnes exposées aux ondes des téléphones portables ou du Wi-Fi pendant de nombreuses heures par jour peuvent développer une démence numérique“. De manière simple, les données montrent une dégradation inhabituelle de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes.

    Même si le nombre d’études est encore marginal, pour les chercheurs il est urgent de réaliser des examens des signes précoces de la maladie d’Alzheimer chez les personnes vivant à proximité des antennes de type petites cellules depuis un an ou plus. De manière similaire, ces examens devraient être utilisés pour les individus diagnostiqués de la maladie d’Alzheimer à un stade précoce, âgés de 30 à 40 ans et exposés aux champs électromagnétiques. Les auteurs déclarent: “Ces évaluations doivent comparer le rayonnement des tours de téléphonie cellulaire, le rayonnement Wi-Fi, les compteurs intelligents et les niveaux de rayonnement de l’électricité sale avec les contrôles normaux“.

    Ils recommandent également d’analyser les marqueurs cérébraux de la maladie d’Alzheimer et de pratiquer des IRM du cerveau pour les anomalies chez les jeunes qui présentent des signes de démence numérique. Ils concluent : “Les résultats de chacune de ces études devraient être partagés avec le grand public afin que chacun puisse prendre les mesures nécessaires pour réduire l’incidence de l’apparition précoce de la maladie d’Alzheimer“.

    Source: Current Alzheimer Research

  • Pâtes pour 10 millions de français…

    Macron lui a festoyé à Versailles 

    Comme le faisait Louis XVI, pendant que le bon peuple crevait de faim, Emmanuel Macron festoye à "La Lanterne" à Versailles avec ses courtisans.

    Le président de la République Emmanuel Macron n'est pas rentré à l'Élysée après son discours de victoire, ce dimanche 24 avril. Il a pris la direction de la Lanterne, résidence présidentielle à Versailles, pour fêter sa réélection à la présidence de la République. A " La Lanterne ", Emmanuel Macron s'est mis à l'ombre des rois.

    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2020-12-18/quest-ce-que-la-lanterne-cette-residence-ou-emmanuel-macron-sest-isole-pour-se-remettre-du-coronavirus-d4b745fc-90f9-456a-bbba-d76b86c77362

    Pendant que 10 millions de français mangeaient des pommes de terre à l'eau ou des pâtes, Emmanuel Macron a fêté sa réélection au pavillon de " la Lanterne " avec le menu suivant:

    Mises en bouche

    Foccacia aux herbes façon pissaladière,
    Pâté croûte de volaille fermière, citron confit et pignons de pin,
    Socca de pois chiche bio de Cucuron façon Tacos.

    Entrée

    Asperge verte de Mallemort, saumon fumé et condiment mimosa.

    Poisson

    Dos de St Pierre rôti, taboulé de courgettes au basilic, fumet crémé au Curry Madras.

    Viande

    Gigot d'agneau de Haute Provence confit, crumble à l'ail des ours, polenta gratinée et jus réduit.

    Dessert

    Comme un calisson, poire et melon, crème légère aux amandes, tuile glace royale.

    Le tout arrosé de grands crus issus des meilleurs vignobles de France.

    Entouré de ses proches, de plusieurs ministres, des dirigeants de LREM, et d'une cohorte de courtisans, Emmanuel Macron a donc partagé un repas copieux et abondant dans une ambiance joyeuse et festive, comme s'il célébrait la victoire de l'équipe de France au Mondial, dans cette ancienne résidence royale.

    Au débit de la Ve République, la Lanterne a d'abord été la résidence des Premiers ministres

    Le pavillon, construit sous Louis XVI, touche le parc du château de Versailles. Le domaine de quatre hectares est situé à tout juste une demi-heure de Paris. Elle a d'abord vu défiler bien des premiers ministres, adeptes du faste caractérisant cette luxueuse demeure, avant de devenir une "résidence présidentielle" depuis 2007. Car Nicolas Sarkozy estimait que ce luxueux domaine lui était plus adapté qu'à " son collaborateur François Fillion".

    En 2017, au soir du premier tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron avait privilégié "La Rotonde" pour festoyer. Nicolas Sarkozy avait lui choisi " le Fouquet's " pour fêter sa réélection aux frais des français en 2007.

    Francis GRUZELLE
    Journaliste et écrivain
    Carte de Presse 55411

    Consulter ces articles pour un complément d'information:

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/elections/pr%C3%A9sidentielle-2022-emmanuel-macron-va-f%C3%AAter-sa-victoire-%C3%A0-la-r%C3%A9sidence-de-la-lanterne-%C3%A0-versailles/ar-AAWxWef?ocid=uxbndlbing

    https://www.sudouest.fr/elections/presidentielle/emmanuel-macron-fete-sa-victoire-a-versailles-a-la-residence-d-etat-de-la-lanterne-10718098.php

     

    Dans la chanson révolutionnaire

    Ha, ça ira, ça ira,

    les aristocrates à la lanternes

    Ha, ça ira, ça ira,

    les aristocrates, on les pendra…

    La lanterne en question n'est pas le château évoqué ci-dessus mais les lanternes qui illuminaient les rues, le soir venu.

  • Rappel de confiserie contaminée…

    par la bactérie Salmonella au Royaume-Uni et dans plusieurs pays européens Médecine des voyages

    Auteur : Jacques MORVAN

    Au Royaume-Uni, l'entreprise Ferrero a rappelé des lots de Kinder Surprise en raison d'un risque de contamination par la bactérie Salmonella.

    Les produits fabriqués en Belgique sont concernés, sont concernés les Kinder Surprise 20g et 20g x 3m, de toutes les dates de péremption entre le 11 juillet 2022 et le 7 octobre 2022. La Food Standards Agency, ainsi que Food Standards Scotland, ont conseillé aux clients de rapporter ces produits dans les magasins où ils ont été achetés.

    Plusieurs cas de salmonellose ont été signalés chez de jeunes enfants. Les enquêtes menées par la UK Health Security Agency, Public Health Scotland, Public Health Wales et Public Health Agency Northern Ireland ont trouvé un lien entre les cas signalés de salmonellose à travers le Royaume-Uni et le produit fabriqué par Ferrero.

    D'autres pays sont également concernés : près de 100 personnes seraient touchées au Royaume-Uni, en Irlande, en France, en Allemagne, en Suède et aux Pays-Bas. L'Italie vérifie également si certains de ses résultats d'analyse sont liés à l'épidémie de Salmonella Typhimurium monophasique.

    RAPPELS SUR LA SALMONELLOSE :

    La plupart des personnes infectées par Salmonella développent de la diarrhée, de la fièvre et des crampes d'estomac 6 heures à 6 jours après avoir été exposées à la bactérie. La maladie dure généralement de 4 à 7 jours et la plupart des personnes se rétablissent sans traitement. Chez certaines personnes, la maladie peut être si grave que le patient doit être hospitalisé. L'infection à Salmonella peut se propager des intestins à la circulation sanguine, puis à d'autres parties du corps.

    Les enfants de moins de 5 ans, les adultes de 65 ans et plus et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont plus susceptibles de souffrir d'une maladie grave.

    Sources : Food Safety News.

  • C’est confirmé: les "faux sucres" sont liés à un risque accru de cancer, jusqu’à 13%

    La nutrition est reconnue comme un facteur de risque important dans le développement de l’obésité et des maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète ou le cancer. Elle est un facteur d’autant plus crucial que les comportements nutritionnels, modifiables au niveau individuel, peuvent faire l’objet de politiques de santé publique. Certes, consommer trop de sucre est néfaste pour la santé, mais le remplacer par des édulcorants serait tout aussi nuisible à notre santé. Ils induiraient des risques accrus de développer des cancers, selon une étude récente menée sur plus de 100 000 adultes.

    Compte tenu des effets délétères de la consommation excessive de sucre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de limiter la consommation de sucres à moins de 10% de l’apport énergétique quotidien. Alors, pour conserver le goût sucré et addictif des produits, tout en réduisant leur teneur en sucre ajouté et les calories correspondantes, nombre d’industriels de l’agroalimentaire ont recours, de plus en plus, aux édulcorants artificiels. De manière surprenante, on en retrouve également dans des produits alimentaires qui ne contiennent pas de sucre ajouté à l’origine (les chips aromatisées par exemple).

    Ainsi, l’aspartame, un édulcorant artificiel bien connu, est par exemple présent dans plusieurs milliers de produits alimentaires à travers le monde. Sa valeur énergétique est similaire à celle du sucre (4 kcal/g), mais son pouvoir sucrant est 200 fois plus élevé. Il faut donc une quantité beaucoup plus faible d’aspartame pour obtenir un goût comparable. Mais l’innocuité de ces additifs alimentaires fait l’objet de débats.

    En effet, depuis les années 1940, plusieurs études ont démontré le lien entre édulcorants et cancers chez la souris. Mais depuis quelques décennies, ces études sont remises en cause, notamment lorsque nous passons au modèle humain. C’est pourquoi une équipe de l’INSERM, l’INRAE, l’Université Sorbonne Paris Nord et du Cnam, au sein de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN), ont mené une étude sur plus de 100 000 volontaires, afin d’établir, ou non, un lien entre cancers et édulcorants. Leurs résultats sont publiés dans PLOS Medicine.

    Une vaste étude de cohorte de Nutrinautes

    Dans cet objectif, les chercheurs se sont appuyés sur des données communiquées par 102 865 adultes participants à l’étude NutriNet-Santé, une cohorte en ligne initiée en 2009 par cette même équipe. Effectivement, l’étude porte sur un groupe de sujets suivis pendant plusieurs années, réalisée sur une large population d’adultes volontaires (qui deviennent en s’inscrivant des "Nutrinautes"), dont l’objectif est d’étudier les relations nutrition-santé. Les données pour la présente étude couvrent la période de 2009 jusqu’à janvier 2021.

    Les Nutrinautes sont suivis grâce au site Internet NutriNet-Santé pendant toute la durée de l’étude. Ils peuvent fournir, aisément et gratuitement, toutes les informations nécessaires pour que les chercheurs puissent avancer dans leurs programmes de recherche, en consacrant quelques minutes par mois à répondre aux différents questionnaires relatifs à l’alimentation, l’activité physique et la santé. L’étude a déjà donné lieu à plus de 200 publications scientifiques internationales. Un appel au recrutement de nouveaux Nutrinautes est encore lancé afin de continuer à faire avancer la recherche sur les relations entre la nutrition et la santé.

    Dans le contexte de l’étude, les volontaires ont eux-mêmes déclaré leurs antécédents médicaux, données sociodémographiques, activité physique, ainsi que des indications sur leur mode de vie et leur état de santé. Ils ont également renseigné en détail quant à leurs consommations alimentaires, en transmettant aux scientifiques des enregistrements complets sur plusieurs périodes de 24 heures, incluant les noms et marques des produits. Cela a permis d’évaluer précisément les expositions aux additifs des participants, et notamment les apports en édulcorants. C’est ainsi que les données ont été séparées en 3 groupes: les non-consommateurs, les consommateurs modérés et les gros consommateurs d’édulcorants (79 milligrammes par jour).

    DEUX EDULCORANTS MAJEURS DANS LES RISQUES ACCRUS DE CANCERS

    À travers le jeu de données, les chercheurs ont examiné trois édulcorants: l’aspartame, l’acésulfame de potassium et le sucralose. Pourquoi spécifiquement ces trois faux sucre? Car ce sont les plus utilisés, que se soit de manière individuelle ou dans les produits industriels.

    contribution edulcorants

    Dans un premier temps, l’aspartame (E951) est environ 200 fois plus sucré que le sucre de table. Il est utilisé comme édulcorant de table dans une grande variété d’aliments et de boissons, notamment les céréales, les yaourts, les desserts glacés, la gélatine, les bonbons, la gomme sans sucre, les jus, les sodas light et de nombreux autres produits. Ensuite, l’acésulfame potassium (E950) est généralement utilisé en combinaison avec d’autres édulcorants non nutritifs et se retrouve fréquemment dans les sodas sans sucre. Enfin, le sucralose (E955) est 600 fois plus sucré que le sucre. Il est très polyvalent, soit en remplacement soit en association avec le sucre dans la cuisine et la pâtisserie. On le trouve dans de nombreux aliments et boissons hypocaloriques, comme dans les produits de boulangerie et autres desserts, les fruits en conserve, les produits laitiers et les sirops. Le sucralose peut également être utilisé comme édulcorant de table.

    Après avoir recueilli les informations sur le diagnostic de cancer au fil du suivi (2009-2021), les chercheurs ont effectué des analyses statistiques, afin d’étudier les associations entre la consommation d’édulcorants et le risque de cancer. Ils ont également tenu compte de nombreux facteurs potentiellement confondants tels que l’âge, le sexe, le niveau d’éducation, l’activité physique, le tabagisme, l’indice de masse corporelle, la taille, la prise de poids au cours du suivi, le diabète, les antécédents familiaux de cancer, ainsi que les apports en énergie, alcool, sodium, acides gras saturés, fibres, sucre, aliments complets et produits laitiers. Charlotte Debras, première auteure de l’étude, explique dans un communiqué: " On ne peut pas exclure totalement des biais liés aux modes de vie des consommateurs, mais la prise en compte de multiples facteurs a permis de limiter ces biais ".

    Ainsi, la présente étude révèle que, plus que les deux autres édulcorants, l’aspartame apparait comme l’édulcorant étant associé à un risque accru de cancer du sein, avec une probabilité de 22% supérieure pour les plus grands consommateurs. De manière globale, les taux de cancer étaient 15% plus élevés pour les grands consommateurs d’aspartame et de 12% plus élevés pour les consommateurs modérés. De manière similaire, les taux de cancer sont de 13% plus élevés pour les grands consommateurs d’acésulfame de potassium et de 12% pour les consommateurs plus modérés. Enfin, le sucralose semble présenter l’association la moins forte avec le cancer: les taux n’étaient pas plus élevés pour les gros consommateurs et 3% plus élevés pour les faibles consommateurs.

    Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’INSERM, détaille: " Ce qu’on observe, c’est une association entre une plus forte consommation d’édulcorants et le risque accru de cancer, et notamment du sein et des cancers liés à l’obésité ".

    Quel est le mécanisme derrière ces résultats?

    Néanmoins, cette étude ne démontre qu’une association, elle ne permet pas de parler de corrélation. Charlotte Debras ajoute donc que " des recherches supplémentaires dans d’autres cohortes à grande échelle seront nécessaires pour venir reproduire et confirmer ces résultats ".

    C’est pourquoi, à l’heure actuelle, les chercheurs ont déjà entrepris d’autres mesures chez les participants de l’étude. Mathilde Touvier explique: "On est en train de réaliser des dosages de biomarqueurs, dans leur sang, leurs urines, de paramètres liés à l’inflammation, de perturbation du métabolisme". Le microbiote intestinal est également étudié. Il faudra aussi prendre en compte l’activité physique et d’autres comportements comme le tabagisme.

    Mathilde Touvier conclut: "Ces résultats ne soutiennent pas l’utilisation d’édulcorants en tant qu’alternatives sûres au sucre et fournissent de nouvelles informations pour répondre aux controverses sur leurs potentiels effets néfastes sur la santé. Ils fournissent par ailleurs des données importantes pour leur réévaluation en cours par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et d’autres agences de santé publique dans le monde".

     

    Cette étude pourrait mettre fin au débat ancien sur les édulcorants, par des résultats sans équivoque, mais elle va d’abord le ré-enflammer, tant les intérêts financiers de l’industrie agroalimentaire mis en jeu sont importants. Les objectifs de santé et les objectifs économiques restent donc, malheureusement, divergents.

    Source: PLOS Medicine

  • Rappel hygiène et sécurité des aliments crus

    Recommandations pour prévenir les infections à E. coli responsables du SHU

    Les E. coli responsables du SHU sont présentes dans les intestins de nombreux animaux ruminants (vaches, veaux, chèvres, moutons, daims, etc.) et sont éliminées par les excréments qui peuvent alors contaminer l’environnement (eaux, fumiers, sols) et les aliments. Ces bactéries supportent bien le froid (survie dans un réfrigérateur ou congélateur), mais sont détruites par la cuisson.

    La transmission de la bactérie peut être évitée par des gestes simples, en particulier chez les enfants de moins de 16 ans et les personnes âgées :

    • le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ;
    • les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées à cœur);
    • le lait cru, les fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de moins de 5 ans ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé ;
    • les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites ;
    • les légumes, la salade, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus doivent être soigneusement lavés avant consommation, après épluchage le cas échéant ;
    • les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
    • les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement ;
    • les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés ;
    • les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.) ;
    • enfin, il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, daims, etc., et leur environnement; en cas de contact avec ces animaux le lavage des mains doit être systématique

    Source : Santé Publique France. 

  • Violente épidémie de la bactérie "E. coli en France

    Au 11 mars 2022, 26 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) "liés à des bactéries E. coli présentant des caractéristiques similaires ont été identifiés" chez des enfants de 1 à 15 ans, et "deux enfants sont décédés", a déclaré Santé publique France dans un communiqué. Fin février, l’agence avait fait part du premier décès.

     

    ***

    Les 26 cas recensés "sont survenus dans neuf régions de France métropolitaine: Nouvelle-Aquitaine (6 cas), Hauts-de-France (5 cas), Ile-de-France (4 cas), Pays de la Loire (4 cas), Bretagne (3 cas), Bourgogne-Franche-Comté (1 cas), Grand-Est (1 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) et Auvergne-Rhône-Alpes (1 cas) ", et "22 cas supplémentaires sont en cours d’investigation", précise le communiqué.

    Chez l’enfant, le SHU est causé le plus souvent par une infection avec une bactérie appartenant à la famille des E. coli, qui se manifeste entre trois et dix jours après la contamination par de la diarrhée souvent accompagnée de sang, des douleurs abdominales et parfois des vomissements, qui peuvent évoluer après une semaine environ vers une forme sévère dans environ 10% des cas.

    Chaque année, environ 160 enfants atteints de SHU sont déclarés à Santé publique France, qui a mis en place un dispositif de surveillance (services de néphrologie pédiatrie) de cette maladie depuis 1996.

    On remarquera que Santé Publique France a la prudence d’affirmer qu’"à ce stade, l’investigation épidémiologique n’a pas permis d’incriminer une source de contamination particulière", alors que des chercheurs indépendants, dont le docteur vétérinaire Alain de Peretti, président-fondateur de Vigilance halal ont clairement montré que l’abattage halal est actuellement la principale source de propagation d’E. Coli dans l’alimentation:

    Par idéologie – ou plus simplement par trouille… – les "autorités sanitaires" préfèrent jouer avec la santé et la vie de nos enfants, plutôt que de dénoncer une pratique obscurantiste observée par un nombre croissant de "Français", au fur et à mesure de l’islamisation de notre pays.

    ***

    Sur son blog, le docteur de Peretti vient de s’exprimer aujourd’hui-même sur le problème:

    https://www.facebook.com

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    Le spectacle des viscères et peaux de moutons jetés pêle-mêle dans les poubelles de nos rues, voire à même la chaussée, le jour de l’aïd el kébir en est la triste illustration.

    https://video.lefigaro.fr/figaro

     

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    NB: Entretien avec le Dr de Peretti, le 15 février dernier, sur son dernier livre: "L’islam sans voile. Ouvrez les yeux!"; éditions La Nouvelle Librairie, collection " Cartouche " de l’Institut Iliade

    Henri Dubost