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Officiel - Page 16

  • La baguette en lice pour l’Unesco

    "Le repas français n’est pas imaginable sans pain":

    Avec le concours de chercheurs sur l’alimentation basés à Tours, la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française espère voir son produit emblématique, la baguette de pain, classé au patrimoine immatériel de l’Unesco en 2022.

    Par Guillaume Fischer - valeursactuelles.com

    Choisi par le gouvernement français devant le jeu jurassien le Biou d’Arbois et le toit en zinc parisien, le savoir-faire artisanal et la culture de la baguette française représentent désormais les couleurs nationales pour la cuvée 2022 des classements au patrimoine immatériel de l’Unesco.

    Les conditions pour bénéficier de ce label dispensé par l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture doivent respecter principalement trois critères: l’expertise, la fonction sociale, et la signification culturelle du bien. "Le fait d’avoir été sélectionné constitue déjà un premier motif de satisfaction, assure Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF).

    Car c’est la reconnaissance d’un produit populaire, la baguette, et d’une profession ancestrale, boulanger". Seuls 300 produits dans le monde bénéficient du label de l’Unesco. Si le classement des biens matériels et naturels au patrimoine mondial date de 1972, celui des biens immatériels a seulement 17 ans d’existence.

    Dans ce contexte, la participation de chercheurs de l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA), dépendant de l’université de Tours, a été déterminante pour monter un dossier performant. C’est déjà cette agence de recherche et de développement scientifique unique en France qui avait obtenu en 2010 le classement du repas gastronomique français par l’Unesco. Composée de sept personnes et adossée à l’université de Tours, elle a aussi été la cheville ouvrière de la reconnaissance de la ville, patrie de Rabelais, parmi les quatre cités françaises de la gastronomie.

    Dans le cas présent, le document contient notamment une étude historique et anthropologique précise du savoir-faire et de la consommation de la baguette française. Côté produit, le dossier rappelle en premier lieu que seuls quatre ingrédients y ont droit de cité: farine, eau, sel et levain.

    Au plan du savoir-faire, il met en exergue les étapes indispensables de la fabrication artisanale d’une baguette de pain digne de ce nom: le pétrissage, lent; la fermentation, naturelle; le façonnage, manuel; enfin la cuisson, mesurée. Les aspects sociaux et culturels y figurent également au premier rang".

    La baguette s’identifie parfaitement à la France, constate Dominique Anract, confiant dans l’aboutissement de sa candidature. A preuve, il y a autant de boulangeries, 32 000, que de communes, et autant de goûts différents que de régions. Chacun de nos concitoyens achète sa baguette quotidiennement et le repas français n’est pas imaginable sans pain"

    La baguette: une histoire française

    Si les pains longs, appelé marchands de vin, apparaissent au XIXe siècle à Paris, l’emploi du mot baguette date seulement de 1903. "Pour autant, il n’y a encore aucune norme de poids et de taille, explique Loïc Bienassis, historien à l’IEHA. L’emploi du mot baguette est ainsi plus qu’un usage de langage qu’une norme".

    Après la fluctuation de l’entre-deux guerres, ce type de pain se standardise dans les années 50. "Il devient un produit typiquement français, au même titre que le béret, auprès des visiteurs étrangers, poursuit le chercheur. Il faudra attendre 1960 pour que nos concitoyens s’approprient la baguette, d’abord les Parisiens, puis les habitants des grandes agglomérations, enfin les ruraux vers 1970".

    La montée en gamme de ce pain à croute de 60 cm et de 250 grammes environ est également un élément déterminant de sa notoriété. Adopté par décret ministériel en 1994, le label de tradition française, prescrivant les fondamentaux de la fabrication du pain et excluant ainsi tout additif, a fait grimper en flèche sa consommation.

    Impact d’un éventuel classement

     

    La préservation et la protection de la baguette, qu’induirait une reconnaissance au patrimoine mondial, auraient un impact vertueux sur plusieurs plans. "Elle permettrait d’une part de redorer le blason du métier de boulanger“, assure Dominique Anract, exploitant d’une boulangerie dans le 16e arrondissement parisien.

    L’artisan fait d’autre part valoir la prise de conscience auprès des consommateurs français de la richesse du produit. "Le classement de la baguette permettrait enfin d’en assurer son rayonnement à l’international, explique le boulanger. A la clé, des retombées importantes, avec notamment la création d’une route des pains en France pour les étrangers, sur le même modèle que les routes des vins".

    A quand la demande d'inscription de notre chocolatine?

     

  • Bon à savoir!

    Le Conseil de l’Europe rappelle que le pass viole les droits fondamentaux

    Le Conseil de l’Europe qui regroupe tous les États européens, à l’exception de la Biélorussie, du Kosovo et du Vatican est le parrain de la Cour européenne des droits de l’homme. Le 27.01.2021 dans sa résolution 2361/2021, il rappelle entre autres, que « personne ne peut être vacciné contre sa volonté́, ou sous la pression ».

    « Les 47 États membres sont invités à̀ signaler avant la vaccination que la vaccination n’est pas obligatoire et que les personnes non vaccinées ne doivent pas subir de discrimination.

    La discrimination est également expressément interdite en cas de risques sanitaires existants ou si une personne ne souhaite pas être vaccinée

    Les fabricants de vaccins sont tenus de publier toutes les informations sur la sécurité́ des vaccins.

    La plus importante organisation de défense des droits de l’homme en Europe a désormais établi des normes et des obligations, ainsi que créer des lignes directrices en vertu du droit international, qui doivent être appliquées par les 47 États membres, y compris l’UE en tant qu’organisation.

    Les discriminations, par exemple sur le lieu de travail ou les interdictions de voyager pour les personnes non vaccinées, sont donc exclues dans toute procédure judiciaire, contre toute autorité́, tout employeur, tout fournisseur de voyages, tout responsable de maison…

    Cette résolution n‘est pas contraignante pour les états, mais rappelle les droits fondamentaux de notre civilisation sur lesquels pourront s’appuyer les juges pour récuser toute tentative d’y porter atteinte.

    Covid-19 : le vaccin jugé peu efficace sur les personnes immunodéprimées
    https://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-le-vaccin-juge-peu-efficace-sur-les-personnes-immunodeprimees

     

  • Eliminez les plastiques alimentaires et les conservateurs

    Des conservateurs alimentaires répandus pourraient nuire au système immunitaire

    Au cours des dernières décennies, l’utilisation d’additifs et produits de conservation a connu un véritable boom dans l’industrie alimentaire. Aujourd’hui, des milliers d’aliments transformés sont stabilisés grâce à des conservateurs et améliorés via des exhausteurs de goût. Des données récentes recueillies à grande échelle ont toutefois montré que certains de ces produits, en plus de leurs effets nocifs précédemment connus peuvent également, impacter négativement le système immunitaire. Alors que la modification des réglementations alimentaires se montre extrêmement lente, les chercheurs tirent un véritable signal d’alarme sur le danger de ces substances.

    Un conservateur alimentaire utilisé pour prolonger la durée de conservation d’environ 1250 aliments transformés répandus peut nuire au système immunitaire, selon une nouvelle étude de l’Environmental Working Group (EWG).

    Les chercheurs de l’EWG ont utilisé les données de l’Agence de protection de l’environnement sur la toxicité (ToxCast), pour évaluer les risques pour la santé des produits chimiques les plus couramment ajoutés aux aliments, ainsi que les produits chimiques permanents connus sous le nom de PFAS, qui peuvent migrer vers les aliments à partir de l’emballage.

    L’analyse des données ToxCast par l’EWG a montré que le conservateur tert-butylhydroquinone, ou TBHQ, s’est avéré nocif pour le système immunitaire à la fois dans les tests sur animaux et dans les tests non animaux, connus sous le nom de tests de toxicologie in vitro à haut débit. Cette découverte est particulièrement préoccupante pendant la pandémie de coronavirus.

    “La pandémie a attiré l’attention du public et des scientifiques sur les facteurs environnementaux qui peuvent avoir un impact sur le système immunitaire. Avant la pandémie, les produits chimiques susceptibles de nuire à la défense du système immunitaire contre les infections ou le cancer ne recevaient pas suffisamment d’attention de la part des agences de santé publique. Pour protéger les populations, cela doit changer“ déclare Olga Naidenko, auteur principale de la nouvelle étude.

    TBHQ et PFAS : des produits particulièrement pointés du doigt

    Le TBHQ est un conservateur omniprésent dans les aliments transformés. Il est utilisé dans les aliments depuis de nombreuses décennies et ne sert à rien d’autre que d’augmenter la durée de conservation d’un produit. En utilisant de nouveaux résultats de tests non animaux de ToxCast, l’EWG a découvert que le TBHQ affectait les protéines des cellules immunitaires à des doses similaires à celles qui causent des dommages dans les études traditionnelles. Des études antérieures ont montré que le TBHQ pourrait influencer le bon fonctionnement des vaccins contre la grippe et pourrait être lié à une augmentation des allergies alimentaires.

    À l’aide de ToxCast, l’EWG a analysé toutes les études accessibles au public qui montrent comment les PFAS migrent vers les aliments à partir des matériaux d’emballage ou des équipements de transformation. Il s’agit de la première compilation connue de recherches disponibles sur la migration des PFAS des emballages vers les aliments. En 2017, des tests à l’échelle nationale ont montré que de nombreuses chaînes de restauration rapide utilisaient des emballages alimentaires, des sacs et des boîtes enduits de produits chimiques hautement fluorés.

    Des études épidémiologiques humaines montrent que le PFAS supprime la fonction immunitaire et diminue l’efficacité des vaccins. Des recherches récemment publiées ont également trouvé un lien entre des niveaux élevés de PFAS dans le sang et la gravité de la COVID. Étonnamment, pour la plupart des PFAS, les résultats de ToxCast ne correspondaient pas aux données de tests sur les animaux et les humains précédents. Cela illustre les limites de cette nouvelle méthode de test chimique. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre comment les PFAS nuisent au système immunitaire.

    La nécessité de mettre à jour les réglementations

     

    L’approche de la Food and Drug Administration en matière de réglementation des additifs alimentaires ne tient pas compte des dernières données scientifiques sur les méfaits pour la santé des additifs qui peuvent être légalement ajoutés aux aliments transformés fabriqués aux États-Unis.

    L’année dernière, le GTE a publié le Food Additives State of the Science ; une liste des additifs connus pour augmenter le risque de cancer, nuire au système nerveux et perturber l’équilibre hormonal de l’organisme.

    Les produits chimiques liés à des dommages pour la santé peuvent être légalement ajoutés aux aliments emballés car la FDA permet souvent aux fabricants de produits alimentaires de déterminer quels produits chimiques sont sûrs. Des additifs -comme le TBHQ- ont été approuvés par la FDA il y a des décennies, et l’agence ne considère pas les apports récents de la science pour réévaluer la sécurité des produits chimiques alimentaires.

    Les aliments transformés peuvent être préparés sans ces ingrédients potentiellement nocifs, les acheteurs doivent donc lire attentivement les étiquettes. Le TBHQ est souvent, mais pas toujours, inscrit sur l’étiquette des ingrédients. Il sera répertorié s’il a été ajouté au produit lors de la fabrication. Mais il peut également être utilisé dans les emballages alimentaires, notamment les emballages plastiques, auquel cas il peut migrer vers les aliments.

    La base de données Food Scores de l’EWG aide les consommateurs à trouver des produits fabriqués avec des alternatives plus saines. L’EWG recommande que les tests d’immunotoxicité soient prioritaires pour les produits chimiques dans les aliments et les matériaux en contact avec les aliments afin de protéger la santé publique de leurs effets néfastes potentiels sur le système immunitaire. L’EWG appelle également la FDA à combler le vide réglementaire qui permet aux additifs alimentaires potentiellement dangereux de rester sur le marché.

    Sources: IJERPH

  • Cocorico!!!

    La baguette sera la candidate de la France pour le patrimoine de l’Unesco

    Et la chocolatine alors???

    La baguette de pain française va-t-elle entrer au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco? Elle a en tout cas passé une première étape en étant choisie pour être la candidate de la France, au détriment des toits de zinc de Paris et d’une fête vinicole en Arbois, a appris l’Agence France presse ce vendredi 26 mars, confirmant une information du journal Le Parisien. Le ministère avait jusqu’au 31 mars pour déposer son dossier. La décision finale appartiendra à l’Unesco qui ne se prononcera pas avant l’automne 2022.

    Le ministère rappelle que le nombre de boulangeries est “en constante baisse, notamment dans les communes rurales“.

    “En 1970 on comptait 55.000 boulangeries artisanales (une pour 790 habitants) contre 35.000 aujourd’hui (une pour 2.000 habitants), souvent au profit de la vente de baguettes produites industriellement“, ajoute-t-il.

    Des mesures de sauvegarde sont envisagées par les ministères de la Culture et de l’Agriculture, “à travers notamment la mise en place d’actions de sensibilisation auprès du grand public, visent à freiner cette baisse en valorisant davantage la filière artisanale“.

    France Bleu

    Moins de charges salariales, moins d'impôts et tout cela s'arrangera vite!

     

    Toulouse, toulousain, histoire, Occitanie, société,

  • Surveillance des vaccins

    Cas d'événements thrombo-emboliques signalés non investigués (embolie pulmonaire, thrombose) rapportés en France (données cumulées au 4 mars 2021)

        vaccin COMIRNATY : 24 cas d'embolies pulmonaires, 31 cas de thromboses veineuses profondes, 8 thrombopénies pour un nombre cumulé d'injections de 4 566 776 (cf. rapport n° 8 - page 14) ;

        vaccin MODERNA : 3 cas d'embolies et thromboses périphériques sur un total de 242 797 doses injectées (cf. rapport n° 5 - page 8) ;

        vaccin ASTRAZENECA : 1 cas de thromboses multiples pour un total de 454 545 premières injections réalisées.

    État des lieux des effets indésirables associés au lot ABV5300, en France

    En Autriche ainsi que dans d'autres pays européens, seul le lot ABV5300 a initialement été suspendu, suite au décès d'un patient et à un cas d'embolie pulmonaire survenus après l'administration d'une dose de ce lot.

    Ce lot a été distribué dans 17 pays en Europe. La France en a reçu 316 800 doses depuis le 9 février 2021 et près de la moitié de ces doses ont déjà été administrées.

    Au total, 183 cas d'effets indésirables médicalement confirmés et associés au lot ABV5300 ont été enregistrés en France depuis le début de la vaccination par le vaccin AstraZeneca Dans un communiqué du 13 mars 2021, l'ANSM précise que, parmi ces cas, aucun décès, ni situation de mise en jeu du pronostic vital, ni cas de thrombose ou de thrombopénie, n'a été mis en évidence en France.

    En revanche, l'injection d'une dose issue du lot ABV5300 est associée (selon le quatrième rapport de surveillance - du 26 février au 4 mars 2021) aux signalements suivants :

        un cas de cyanose des extrémités avec désaturation à 86 %, vomissements et fièvre (effets vasculaires) ;

        un cas d'hypoxie suivie, le lendemain, de malaise avec désaturation et hypertension (effets respiratoires, thoraciques et médiastinaux).

    Le quatrième rapport de surveillance du vaccin ASTRAZENECA porte sur les données de pharmacovigilance françaises recueillies en quatrième semaine d'utilisation, soit du 26 février au 4 mars 2021. 
    Depuis le début de la vaccination avec ce vaccin, utilisé majoritairement en ville, le profil de sécurité est dominé par des syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées).
    Au total, 3 013 cas d'effets indésirables ont été analysés sur 454 545 injections réalisées au 4 mars 2021.
    Sur la dernière période analysée (26 février au 4 mars), 1 020 cas attribuables à la vaccination ont été retenus, survenus dans 2/3 des cas chez des femmes. Un peu plus d'un quart (27,8 %) de ces effets indésirables sont considérés graves (1 décès chez une personne cumulant plusieurs comorbidités, 12 hospitalisations). La majorité des cas (62,5 %) se rapporte à des troubles généraux et anomalies au site d'injection (cf. Tableau II). 
    Le décès rapporté en France en semaine 4 est survenu après injection d'une dose du  lot ABV5045. 

    Ne pas négliger la gravité potentielle des effets pseudo-grippaux 
    Les syndromes pseudo-grippaux peuvent entraîner des complications sévères (désaturation, méningisme, fièvre à 41°C, convulsion, perte de connaissance avec chutes traumatiques, délire/hallucinations, cyanose des extrémités, hypothermies, etc.), en particulier dans certaines populations.
    Dans ce quatrième rapport, les auteurs proposent d'accroître la vigilance dans les populations susceptibles de voir leurs comorbidités décompenser : 

    • exacerbations de dyspnées et d'asthmes,
    • troubles du rythme,
    • poussées hypertensives hors syndrome grippal,
    • réactions anaphylactiques/urticaires,
    • hypotensions,
    • hypothermies,
    • lymphopénies,
    • déséquilibres diabétiques,
    • myo-péricardites/péricardites.

    Vaccins à ARNm : pas de signal de sécurité 
    L'ANSM a également publié les rapports hebdomadaires relatifs à la surveillance des vaccins à ARNm : 


    Vaccin COMIRNATY : un signal potentiel relatif à la récidive de thrombopénie suite à la seconde dose
    Depuis le début de la vaccination, 8 487 cas d'effets indésirables associés au vaccin COMIRNATY ont été analysés en France, dont 1 528 nouveaux cas signalés entre le 26 février et le 4 mars 2021. Au cours de la semaine 9, la proportion de cas graves reste stable par rapport aux analyses précédentes (24 %). La majorité des cas (graves et non graves) correspondent à des troubles généraux et anomalies au site d'injection. 
    Vaccin Moderna : la surveillance de certains événements indésirables se poursuit
    Largement moins utilisé en France, le vaccin Moderna a été administré à 242 797 français (données au 4 mars), dont 50 544 au cours de la semaine du 26 février au 4 mars 2021 (1re ou 2e dose). 
    Cette cinquième période de surveillance de la sécurité du vaccin MODERNA en France ne montre aucun signal particulier. 
    Depuis le début de la vaccination avec ce vaccin, 302 cas d'effets indésirables ont été analysés, dont 82 en semaine 9 (18 cas correspondent à des effets inattendus).
    La majorité des cas correspond à des réactions retardées locales non graves (plus de 80 %).
    La surveillance attentive des cas d'hypertension artérielle, d'arythmie et de zona se poursuit.
    Pour aller plus loin
    Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19 (ANSM, 12 mars 2021)

    VACCIN MODERNA - Rapport complet n° 5 (ANSM, 12 mars 2021)

  • Le couvre-feu à 18h a-t-il aggravé l'épidémie à Toulouse?

    Image: place du Capitole, à Toulouse

    Plus de trois semaines après la mise en place d’un couvre-feu à 18h, l’utilité de la mesure est de plus en plus interrogée. A Toulouse, le couvre-feu serait même à l’origine d’une reprise de l’épidémie.

    Alors que le couvre-feu à 18h fait peser sur les Français un climat particulièrement morne et anxiogène, la mesure se voit plus en plus critiqué par différents responsables scientifiques et politiques. En Lorraine, où l’épidémie reprend de plus belle, plusieurs personnalités dénoncent une mesure en place depuis presque un mois et totalement inefficiente sur la reprise du virus. La situation serait même encore pire à Toulouse où, raconte La Dépêche, le couvre-feu à 18h est soupçonné par un laboratoire de virologie d’avoir entraîné la reprise de l’épidémie. Le laboratoire, appartenant au CHU de Toulouse, a estimé l’impact de l’application du couvre-feu sur le taux de positivité du virus. " Nous avons atteint les 10 % de positivité au Covid entre le 20 et le 24 janvier ", affirme Chloé Diméglio, docteur en mathématique appliquées et biostatisticienne au laboratoire du CHU, soit dix jours après l’instauration du couvre-feu.

    Une augmentation similaire à celle qui avait suivi Noël

    Dans les semaines qui avaient suivi les fêtes de Noël et de la Saint-Sylvestre, ce taux de positivité avait déjà augmenté, passant de 4 à 8.5%. Les 10% qui suivent la mise en place du couvre-feu constituent une nouvelle augmentation anormale, alors que la mesure était supposée réduire – ou au moins stopper – la progression du virus. " Le fait d’avoir concentré la circulation des personnes aux mêmes horaires est peut-être un effet indésirable du couvre-feu à 18 heures, à Toulouse en tout cas ", avance Chloé Diméglio. Et la scientifique a pensé à d’autres hypothèses avant de condamner le couvre-feu. Le variant anglais ? " Il circule faiblement chez nous ", affirme Chloé Diméglio. " Quant à la galette des rois, j’ai du mal à croire qu’elle a eu un impact plus important que les fêtes de fin d’année ", poursuit-elle. De quoi contribuer à augmenter la grogne qui monte contre les mesures coercitives et uniformisées du gouvernement.

     

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