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Officiel - Page 37

  • Grippe aviaire sur nos canards

    L’assemblée générale de la fédération départementale de son syndicat. Avec au cœur des débats, la grippe aviaire et la situation des éleveurs contraints de geler leur production.

    Jeudi, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a indiqué "être d'accord avec le Premier ministre Manuel Valls pour réajuster le plan de sauvetage de l'élevage. Nous allons discuter pour apporter des réponses supplémentaires", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

    Il a affirmé qu'"entre les crises sanitaires qui frappent les palmipèdes, les crises de marché qui touchent les secteurs du lait et du porc, un ajustement du plan sera bien sûr nécessaire", précisant que le secteur bovin, affecté par une centaine de cas de fièvre catarrhale ovine (FCO), sera également concerné.

    A l'effondrement quasi généralisé des prix agricoles - lait, viande de porc et céréales - s'ajoutent les crises sanitaires qui frappent les élevages, comme les canards touchés par la grippe aviaire et les bovins par la fièvre catarrhale.

    Gel de production

    Les éleveurs d'oies et de canards de dix-huit départements sont ainsi sous le coup d'un gel de production pour plusieurs mois en raison de l'épizootie de grippe aviaire - une première en France.

    M. Le Foll doit recevoir mardi les professionnels de la filière du foie gras pour caler avec eux les dispositions qui seront mises en œuvre: durée du "vide sanitaire" nécessaire à compter du 1er avril pour venir à bout de l'épizootie et mesures de compensation aux élevages. Le même jour, le préfet de la région Bretagne recevra également les professionnels du porc.

     

    Toulouse, toulousain, société, santé, cuisine, gastronomie, Occitanie

     

     

     

     

     

     

  • Aïe, mon saucisson

    Les chorizos et les saucissons secs sont-ils des produits à risque?

    D'après certaines études, il est patent que, même après séchage, les produits de saurisserie restent des véhicules potentiels de Salmonella. La détection d’une mêlée contaminée appelle à un renforcement des contrôles avant mise sur le marché des lots de produits finis.

    Le taux de contamination estimé des saucissons secs de porc produits en France par Salmonella spp. était de 1,0 % (Intervalle de confiance à 95%, 0,0-4,7%). L’échantillon contaminé de saucisson sec pur porc, de par son process de fabrication et ses caractéristiques physico-chimiques, cumulait différents facteurs favorisant la croissance de Salmonella:

    une aw (activité de l’eau) relativement élevée pour un produit de petit calibre, due à une durée de séchage très courte (cinq jours, au lieu des une à deux semaines habituelles), qui reflète la présence d’une quantité d’eau libre favorable à la croissance de Salmonella ;

    un pH de 7, qui correspond à un pH optimal pour la croissance de Salmonella; le pH d’un saucisson est généralement autour de 5,6-5,8; un pH plus élevé peut correspondre à un défaut d’étuvage et/ou de séchage (durées trop courtes).

    Les résultats de ce plan soulignent les risques de contamination des saucissons secs de porc par Salmonella. À titre d’information, la Mission des urgences sanitaires de la DGAL a recensé en deux ans, au cours de la période 2012-2013, quatorze alertes issues d’autocontrôles sur différents types de saucissons secs de porc contaminés par Salmonella (fuet catalan, rosette, saucisson au jambon, saucisse sèche, saucisson au Beaufort…).

    Dans une récente note de service de la DGAL (DGAL/SDSSA/2015-1137 du 23-12-2015 Statut: Rectifiee) concernant le "Plan de surveillance de la contamination des saucissons secs et chorizos de porc par Salmonella spp. au stade de la production – 2016", on découvre que:

    Saucissons secs et chorizos, sont des produits à risque mais que fait-on à part surveiller, que donnent les contrôles? Qu’ont donné les quatorze alertes issues d’autocontrôles?

     

     

  • Les allées Jean-Jaurès deviendront les ramblas de Toulouse

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    Le haut des allées sera réaménagé lors de la construction du parking souterrain.

    Le maire de Toulouse a annoncé hier la transformation des allées Jean-Jaurès en ramblas. Déjà dans les tuyaux, le projet est anticipé en raison du creusement d'un nouveau parking. Les choses s'accélèrent pour les allées Jean-Jaurès. La transformation de cette grande artère du centre-ville de Toulouse en ramblas, à l'image de la célèbre promenade barcelonaise, déjà envisagée par la précédente municipalité, a été décidée récemment et annoncée hier, à l'occasion des vœux à la presse, par Jean-Luc Moudenc. Le projet, qui fait partie des études de Joan Busquets, l'architecte-urbaniste en charge du centre-ville et des abords de la gare, n'était pas envisagé avant 2020 et donc un éventuel second mandat. Mais le maire de Toulouse et président de la métropole a dû arbitrer plus tôt que prévu, a-t-il expliqué, en raison de la construction prochaine d'un parking souterrain en haut des allées Jean-Jaurès.

    Le 18 février, les élus de la métropole désigneront le candidat retenu pour une vaste délégation de service public qui porte sur l'exploitation des parkings des Carmes, de Jean-Jaurès, de Saint-Étienne, de Marengo, de la Cartoucherie, de Victor-Hugo (avec sa réhabilitation) mais aussi sur la construction d'un second parking sous les allées Jean-Jaurès. A l'occasion de ce chantier-là, l'aménagement en surface pourrait être mené de front, a avancé en substance Jean-Luc Moudenc.

    À quoi ressembleront ces futures ramblas?

    Le maire les a dessinées à grands traits : une vaste esplanade centrale, le maintien de deux files de circulation de part et d'autre, et la suppression des contre-allées avec leur stationnement, celui-ci devenant souterrain. Plus précisément, le projet reste à déterminer. À tel point qu'il n'est curieusement envisagé, de façon officielle à ce jour, que sur la moitié des allées.

    Le parking en 2020

    Le calendrier et le coût n'ont pas été évoqués. Mais le parking, selon le Capitole, doit voir le jour avant la fin du mandat, en 2020. Jean-Luc Moudenc a précisé que le flux actuel de circulation observé "rend possible cette option ramblas". Voilà pour ceux qui s'inquiéteraient des encombrements automobiles.

    Le projet ramblas fait partie de l'aménagement des abords de la gare Matabiau en vue de l'arrivée de la LGV en 2024. C'est un accès de plus à la gare avec celui de la rue Bayard dont la rénovation commence ce mois-ci pour s'achever mi-2017. "Tout cela, c'est l'extension du centre-ville de Toulouse", a indiqué Jean-Luc Moudenc.

    Le maire a tenu à revenir sur l'aménagement du parvis de la gare dont une vue diffusée récemment (notre édition de mercredi) présente le canal du Midi en partie recouvert d'une esplanade de verre. "L'aménagement sera différent", a assuré Jean-Luc Moudenc. Cette couverture originale du canal, si elle se fait, sera pour plus tard.

    Troisième ligne de métro : un possible recours au privé

    Quel financement pour la troisième ligne de métro dont le tracé a été présenté en décembre pour un coût d'1,7 milliard d'€? À cette question clé, la majorité s'est engagée à répondre à la mi-2016. Y aura-t-il un recours à des financements privés? Pour le vice-président de la métropole en charge des transports et président du syndicat des transports en commun, Jean-Michel Lattes, l'option semble possible, tout au moins pour les extensions envisagées, comme celle reliant l'aéroport. "On mobilise tous les axes financiers", a-t-il avancé hier. Utiliser la capacité financière "des partenaires qui nous sollicitent" est aussi envisagé. Et la participation éventuelle des actionnaires chinois de l'aéroport lui semble une "option possible" techniquement. Sur le prolongement de la ligne B jusqu'à Labège, Jean-Michel Lattes a rappelé la consigne : silence radio pendant les discussions engagées entre la métropole et le Sicoval pour voir si troisième ligne et prolongement peuvent être menés de front. Le président du SMTC a assuré que ces discussions décisives reposaient sur "un travail technique". Dans son esprit, la solution sera donc tout aussi technique. Lors de la présentation de la troisième ligne, une extension jusqu'au centre commercial de Labège a été présentée pour 122 M€ supplémentaires. Un projet qui vient concurrencer le prolongement de la ligne B.

    Le chiffre: 1 million

    Jean-Michel Lattes a estimé à 1 million les passagers supplémentaires qui ont utilisé le métro de nuit (jusqu'à 3 heures du matin en fin de semaine) depuis son entrée en vigueur en novembre 2014.

     

     

  • Toulouse ville accessible - La ville reçoit deux prix européens pour sa politique

    Remise Prix Access City Award 2016 Troisieme Prix ville de Toulouse

    Un peu plus de quinze jours après la fin du mois du handicap organisé par la ville de Toulouse, celle-ci vient de recevoir deux prix européens décernés pour l'accessibilité à Toulouse. Une situation qui ravit la municipalité et Daniel ROUGE, adjoint au Maire en charge des politiques de solidarité, qui a reçu le prix au nom de la ville lors d'une cérémonie a Bruxelles.

    Une 3e place et une mention spéciale Smart City

    Marianne THYSSEN, Commissaire européenne en charge de l'emploi, des affaires sociales, des compétences et de la mobilité des travailleurs remis le 8 décembre 2015, à la ville de Toulouse, quatrième plus grande agglomération de France le troisième prix des villes Access City Award 2016, à l'adjoint au maire, Daniel ROUGE

    Une cérémonie de remise des prix qui concluait la conférence pour la Journée européenne des personnes handicapées 2015 qui avait débuté la veille à Bruxelles. Une conférence qui Remise Prix Access City Award 2016 Premier Prix ville de Milan s'est concentrée cette année sur les enfants et les jeunes en situation de handicap.

    Un 3e prix qui concernait lui domaines de l'environnement du bâti, les transports, les technologies de l'information, la communication et les services et équipements publics. Un premier et second prix remporté par la ville de Milan (Italie) et Wiesbaden (Allemagne).

    Toulouse qui obtient également la nouvelle mention spéciale de "Ville intelligente", pour ses sites web conviviaux sur l'accessibilité et comportant, par exemple, des informations concernant les passages piétons possédant une signalisation sonore pour les personnes souffrant d'une déficience visuelle ainsi que l'emplacement des stationnements réservés aux personnes handicapées.

    À noter aussi la récompense attribuée à la ville de Vaasa en Finlande et à Kapsovár en Hongrie, pour leurs efforts en faveur de l'amélioration de l'accessibilité pour les personnes handicapées et les personnes âgées.

    L'adjoint au maire, Daniel Rougé qui à adressé ses félicitations aux équipes de la Ville de Toulouse et de Toulouse Métropole précisant que " C'est grâce à l'implication de tous et à une coordination efficace des services que nous avons décroché ces deux titres qui placent Toulouse et sa Métropole sur le podium européen des villes les plus engagées en matière d'accessibilité ".

    Précisant que ce prix remporté pour la première fois " qu'une ville remporte deux prix européens dans cette catégorie. C'est un motif de fierté pour tous, car cette performance récompense les actions engagées au bénéfice de nos concitoyens en situation de handicap et constitue une formidable motivation pour amplifier le travail déjà réalisé ".

    Avec plus de 250 villes européennes à avoir participé depuis sa création en 2010 a ce prix. Le prix vise à encourager les villes de plus de 50 000 habitants à partager leurs expériences et à améliorer l'accessibilité au profit de tout le monde. Un prix qui rentre dans l'une actions prévues dans la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées dont l'objectif est de créer une Europe sans entraves pour les personnes handicapées.

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  • Grippe aviaire: 63 foyers ont été détectés dans 6 départements du Sud-Ouest

    À ce jour, 63 foyers de grippe aviaire hautement pathogène pour les volailles ont été détectés dans 6 départements du Sud-Ouest de la France: 12 foyers en Dordogne, 27 dans les Landes, 1 en Haute-Vienne, 10 dans les Pyrénées-Atlantiques, 10 dans le Gers et 3 dans les Hautes-Pyrénées.

    Des mesures draconiennes sont prises dès qu'un foyer est détecté

    La Préfecture des Hautes-Pyrénées, dans un communiqué, fait le point sur le développement de la grippe aviaire et sur les mesures prises.

    Une maladie très contagieuse; déclaration obligatoire

    La grippe aviaire est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse. Elle affecte les oiseaux chez lesquels elle peut provoquer, dans sa forme hautement pathogène, des atteintes importantes pouvant aboutir rapidement à la mort. Elle fait partie des dangers sanitaires de première catégorie, sa déclaration est donc obligatoire.

    Toutes les espèces d’oiseaux, domestiques ou sauvages sont sensibles à cette maladie.

    Ces souches européennes n'affectent pas l'homme

    Selon l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), les souches identifiées sont d’origine européenne et non asiatique comme celle détectée il y a quelques années, hautement pathogènes pour les volailles, non pathogènes pour l’homme.

    Les mesures

    L’apparition d’un foyer de grippe aviaire hautement pathogène entraîne la détermination d’un périmètre réglementé composé d’une zone de protection (rayon de 3 km autour d'un foyer et d’une zone de surveillance (rayon de 10 km autour d'un foyer)

    Ajout de mesures complémentaires dans les 8 départements du Sud-Ouest

    Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire, il a été décidé d’ajouter des mesures complémentaires en vue de protéger les élevages avicoles sur une zone plus large du territoire et rassurer les partenaires européens et les pays tiers.

    En conséquence, un nouveau cadre de lutte contre la grippe aviaire a été adopté par arrêté ministériel en date du 17 décembre 2015 avec la mise en place d’une zone de restriction comprenant 8 départements du Sud-ouest (Dordogne, Landes, Hautes-Pyrénées, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Gironde et Haute-Vienne)

     

  • Poches en plastique du commerce: elles vont disparaître... mais;

    Paraît que les Parigots ils disent: sachet… toujours faire les marioles… dans un sac on met des choses comme dans nos poches. Donc, des poches comme emballages, c'est normal quoi, non?!!

    C'est l'une des mesures phares de la loi pour la transition énergétique portée par Ségolène Royal et promulguée le 18 août dernier. L'interdiction de la distribution de sacs plastique aux caisses des magasins et supermarchés, dont l'entrée en vigueur était prévue au 1er janvier 2016, a finalement été repoussée de trois mois. La Commission européenne a demandé des précisions sur le décret qui doit être publié afin de fixer les modalités de cette interdiction. Concrètement, que prévoit ce texte?

    • Quels sacs seront interdits?

    L'article 75 de la loi de transition énergétique, qui modifie le code de l'environnement, stipule qu'"il est mis fin à la disposition, à titre onéreux ou gratuit, à compter du 1er janvier 2016, de sacs de caisse en matières plastiques à usage unique destinés à l'emballage de marchandises au point de vente". En clair, sont visés les sacs donnés ou vendus quelques centimes lors du passage en caisse au supermarché et dans les commerces. Le projet de décret soumis à la consultation publique précise qu'il s'agit des "sacs, avec ou sans poignées, composés de plastique", et en définit les dimensions - "d'un volume inférieur à 10 litres, ou d'une épaisseur inférieure à 50 microns" - qui correspondent aux normes de fabrication les plus répandues. Il s'agit en fait des sacs les plus fragiles et les plus difficiles à recycler. Les sacs plus épais et réutilisables, comme les cabas vendus aux caisses, ne seront pas interdits. Un marquage devra toutefois être apposé sur ces contenants pour indiquer "que le sac peut être réutilisé et ne doit pas être abandonné dans la nature".

    • Et dans le cas particulier des sacs "dégradables"?

    Le projet de loi prévoit également l'interdiction des sacs plastique dit "oxo-fragmentable", qui est certes dégradable - il se désagrège en fines particules - mais "non assimilable par les micro-organismes et non compostable conformément aux normes en vigueur". Le texte pointe la nocivité de ces résidus pour l'environnement.

    • Les sachets pour les fruits et légumes en vrac sont-ils concernés?

    "Les sacs fournis comme emballage primaire pour les denrées alimentaires en vrac ne sont pas considérés comme des sacs de caisse", stipule le projet de décret. D'après la loi, toutefois, les sacs "fruits et légumes" à usage unique devront également disparaître à compter du 1er janvier 2017. À une exception: "les sacs compostables en compostage domestique et constitués, pour tout ou partie, de matières biosourcées" resteront autorisés.

    C'est-à-dire des poches fabriquées à partir d'épluchures ou autres déchets organiques pouvant être collectés pour faire du compost. Cette mention devra être indiquée sur le sac, tout comme la "valeur chiffrée de sa teneur biosourcée". La teneur minimale de matières biosourcée devra être de 30% à partir du 1er janvier 2017, 40% à partir du 1er janvier 2018, 50% à partir du 1er janvier 2020 et 60% à partir du 1er janvier 2025.

    • Quels commerces devront appliquer cette loi?

    Tous les commerces "de biens, de denrées ou de services" sont concernés par la loi. La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) et l'Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs (UNFD), évaluaient l'an dernier à 300 millions d'euros le surcoût de cette disposition et mettaient en garde contre une hausse des prix pour les fruits et légumes.

    La Fédération de la plasturgie, elle, a estimé que l'interdiction menace quelque 3000 emplois en France. Alors qu'il était initialement envisagé que les commerçants puissent écouler leurs stocks de sacs en plastique après l'entrée en vigueur de la loi, cette possibilité n'a finalement pas été retenue dans le dispositif final, a récemment confirmé le ministère de l'Environnement.

    Le sac plastique en chiffres

     

    • 17 milliards de sacs plastiques sont encore consommés chaque année en France, dont huit milliards sont abandonnés dans la nature, selon le ministère de l'Environnement. Dans le détail, 5 milliards sont distribués en caisse et 12 milliards sont utilisés pour les fruits et légumes.
    • 700 millions de sacs jetables sont distribués dans les grandes surfaces alimentaires. Des progrès ont été réalisés: ce nombre est passé de 10,5 milliards en 2002 à 600 millions à ce jour.
    • 80% des sacs en plastique consommés en France sont importés. Ce taux s'élève à 90 % pour les sacs "fruits et légumes" qui sont quasi intégralement importés depuis l'Asie.
    • 1 seconde, 20 minutes et 100 à 400 ans : les trois chiffres-clés de la durée de vie d'un sac plastique. Sa fabrication, en plus d'être très simple, est extrêmement rapide: 1 seconde. Son utilisation commence au moment où il est distribué chez le commerçant et se termine chez le particulier. En moyenne, elle dure 20 minutes. Après, le sac est en général jeté. Il met entre un et quatre siècles pour se dégrader dans la nature, rappelle l'Agence régionale de l'environnement de Haute-Normandie (Arehn) dans un dossier spécial.
    • 5 grammes - Il s'agit du poids actuel d'un sac en plastique. Il a perdu 75 % de son poids en 15 ans pour des performances inchangées: il peut transporter jusqu'à 10 kilos.

     

     

  • L’épizootie de grippe aviaire se propage dans le Sud-Ouest

    Un nouveau foyer de grippe aviaire a été confirmé dans les Pyrénées-Atlantiques ce vendredi 11 décembre. Il fait suite à deux nouveaux cas (un dans le Gers et un troisième dans les Landes) détectés ce mercredi 9 décembre. À ce jour, cela porte à 13, le nombre de foyers de cette épizootie apparue, pour la première fois depuis 2007, le 25 novembre dans la basse-cour d’un particulier, à Biras, à une quinzaine de kilomètres au nord de Périgueux (Dordogne).

    Afin de protéger et de limiter la propagation de la maladie des mesures de biosécurité sont mises en place.

    Chronologie.

    • 11 décembre, Arrosès (64): un foyer H5N9 a été confirmé dans un élevage de 1.500 canards des Pyrénées-Atlantiques, le premier dans ce département.
    • 9 décembre, Horsarrieu (40): la souche H5N9 est décelée dans un élevage comprenant 4.000 pintades, 12.600 poulets, 3.500 chapons et 960 canards. C’est le troisième cas recensé dans les Landes.
    • 9 décembre, Manciet (32): un foyer H5N2 est détecté dans un élevage de 8.300 canards.
    • 9 décembre, Les Billangues (87): un foyer de H5N1 est confirmé dans un élevage de volailles.
    • 9 décembre, Nantheuil (24): un élevage de 1.000 canards s’est révélé positif dans le cadre de la surveillance mise en place pour la sortie d’animaux de la zone réglementée.
    • 9 décembre, Bosset (24): suite de signes cliniques, le virus est détecté sur un élevage de 630 canards.
    • 8 décembre, Montignac (24): confirmation d’un foyer de H5N1 sur un élevage d’environ 30 canards, oie et poulets.
    • 6 décembre, Doazit (40): à la suite d’une mortalité anormale de 700 pintades, un deuxième foyer du virus H5N9 est confirmé dans les Landes dans un élevage de 4.000 pintades, 8.800 poules, 4.550 chapons et 7.200 pintadeaux.
    • 6 décembre, Josse (40): un premier cas est détecté dans les Landes dans un élevage de 500 canards en gavage.
    • 4 décembre, Cénac-et-Saint-Julien (24): confirmation comme foyer dans un élevage de 1.000 canards et 4.000 poules. L’élevage était situé dans la zone de surveillance de Domme.
    • 30 novembre, Dommes (24): un foyer de la souche H5N2 est décelé sur un élevage de 1000 oies
    • 28 novembre, Saint-Paul-La-Roche (24): les virus H5N1 et H5N9 sont confirmés dans un élevage de 14.000 canards
    • 24 novembre, Biras (24): un foyer d’influenza aviaire (H5N1) est décelé dans une basse-cour de 32 poules. C’est le premier cas de grippe aviaire en France recensé depuis 2007.

    Mesures de protection

    En cas de suspicion, l’élevage est mis sous surveillance. Les services vétérinaires réalisent une enquête épidémiologique et procèdent à de prélèvements.

    Si le résultat des analyses confirme la présence du virus, toutes les volailles et les œufs de l’exploitation sont détruits sur place. Le nettoyage et la désinfection de l’exploitation sont suivis d’un vide sanitaire de 21 jours.

    Les périmètres de protection (rayon de 3 km) et de surveillance (rayon de 10 km) sont instaurés autour du foyer.

    Des mesures de biosécurité sont également encouragées.

    Pas de risque avec la consommation de produits

    Dès la détection du premier cas, les pouvoirs publics et notamment Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, ont insisté sur le fait que "ce virus n’a aucune conséquence en termes de consommation de tout ce qui est issu des produits de la volaille". Ils rappellent que "l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire".

    http://www.lesillon.info/2015/12/11/3299-epizootie-grippe-aviaire-propage-dans-sud-ouest.html

     

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