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Officiel - Page 36

  • La CSA lance l’appel d’offres pour une télé locale à Toulouse

    Selon nos informations, les sages du CSA (Conseil supérieur de l’Audiovisuel), réunis en collège mi-mai, ont acté le principe du lancement d’un appel d’offres pour une télévision locale à Toulouse, pour réattribuer la fréquence hertzienne numérique de TLT, disparue des écrans en juillet 2015. L’appel d’offres était encore en rédaction ces derniers jours et sera publié de manière imminente par le CSA.

    TELEVISION LOCALE LA CHAINE TLM

    Le calendrier devrait être le suivant: publication de l’appel d’offres en juin, liste des candidats à la rentrée, audition des candidats à l’automne et décision du CSA à la fin de l’année 2016. La télé locale pourrait commencer à émettre à Toulouse en janvier ou février 2017.

    La mairie de Toulouse voulait attendre

    Ce calendrier et la décision du CSA ne vont pas vraiment dans le sens de la mairie de Toulouse. Jean-Luc Moudenc et son équipe souhaitaient prendre du temps, notamment pour réfléchir à un nouveau modèle économique de télévision locale: TLT était l’une des plus anciennes télés locales de France mais elle fut aussi un gouffre financier pour les collectivités locales notamment la mairie de Toulouse. La défaillance les uns après les autres des actionnaires privés avait même conduit CTV (la société d’économie mixte gestionnaire de la participation de Toulouse dans TLT) à devenir actionnaire principal de la chaîne. Si l’on y ajoute les participations du Conseil Régional (1,5 millions d’euros sur 3 ans via un contrat d’objectifs et de moyens), la télé locale n’avait plus grand chose de privée, fonctionnant surtout avec de l’argent public.

    Échaudée par cette expérience malheureuse, la mairie de Toulouse a fait savoir qu’elle ne voulait pas participer au tour de table du futur projet, ni en tant qu’actionnaire, ni même en tant que partenaire via un contrat d’objectifs et de moyens (COM). Tout au plus Jean-Luc Moudenc était-il prêt à faire acheter des espaces publicitaires par la ville et la métropole pour soutenir la nouvelle chaîne.

    Mais la décision du CSA et l’entrée dans la danse du Conseil régional pourraient l’inciter à changer de chanson.

    Télé locale ou télé régionale ?

    Christophe Musset, patron de Médias du Sud qui possède les chaînes locales TV Sud à Montpellier, Nîmes et Perpignan, a été le premier à déclarer son intérêt pour la reprise de la fréquence de TLT. Son projet consisterait à fédérer ses différentes chaînes, diminuant les coûts, en partageant les grilles de programmes et en créant ainsi un réseau à l’échelle… d’une télé régionale ! Il emploie même depuis plusieurs mois un journaliste pigiste pour couvrir l’actualité toulousaine et montrer aux élus son intérêt pour la capitale régionale.

    Un intérêt qui, très récemment, a dépassé les murs du Capitole et atteint ceux du Conseil régional. Juste après son élection en décembre dernier, entre le nom de la région, les assises du rail, le plan Marshall pour le BTP et la gestion d’une majorité complexe et d’une opposition remuante, la nouvelle présidente PS de la Région Carole Delga avait d’autres chats à fouetter. Mais, sous la pression de certains élus de sa majorité, le dossier est remonté sur le dessus de la pile. Carole Delga veut “un média régional qui redonne du lien pour faire connaître les initiatives et les talents sur tout le territoire“ et estime publiquement que “France 3 ne remplit pas ce rôle actuellement“.

    La candidature TV Sud et la perspective d’y trouver une télé régionale intéresse désormais beaucoup l’hôtel de région. Prise de participation? COM? Comment l’aide financière de la région pourrait-elle se matérialiser ? Il est encore trop tôt pour le savoir.

    Cette perspective pourrait faire bouger les lignes à la mairie. Dans l’entourage de Jean-Luc Moudenc, on se méfie d’un projet inféodé au Conseil régional. Quitte à avoir une télé privée à Toulouse, autant qu’elle parle de Toulouse plutôt que de la région, se dit-on au Capitole. Le principe de la non-participation financière de la ville et de la métropole au projet pourrait donc être sacrifié. On pèse davantage sur les orientations lorsque l’on met de l’argent sur la table!

    Une route encore longue… dans un dossier très politique

    Le lancement de l’appel d’offres n’est donc qu’un premier pas vers le retour d’une chaîne locale à Toulouse. Les négociations seront longues. Même au sein de la majorité de Carole Delga à la région, certains, en l’occurrence les écologistes, souhaitent un rapprochement entre France 3 et le futur opérateur.

    Outre TV Sud, TVPI a aussi fait connaître son intérêt. La publication de l’appel d’offres aura l’avantage de faire sortir tous les concurrents du bois. Et de comparer: projet contre projet et surtout modèle économique contre modèle économique.

    Car l’enjeu est surtout là. Les collectivités locales ont eu leur part de responsabilités dans la disparition de TLT. Il est donc primordial de mettre en place et de soutenir une entreprise viable. A l’heure où la consommation de médias se fait de plus en plus en “picorant“ des contenus sur les réseaux sociaux via leur smartphone ou leur tablette, les contribuables, qui ne sont plus des téléspectateurs captifs assis dans leur canapé devant la télé, auraient sans doute du mal à comprendre que des millions d’euros d’argent public soient de nouveau engloutis dans un projet de télé à la sauce 1990!

    J'ai eu ma propre émission sur TLT de 1989 à 1991... Télé d'amateurs, croyez-moi....  Aux premières émissions, dans l'oreillette, au lieu d'entendre la voix de l'appelant pour lui faire réponse de voyance, bien souvent, il y avait de la musique ou d'autres bruits ou j'entendais le son d'un autre reportage.... Je puis vous assurer qu'il faut être un grand professionnel pour continuer à travailler dans ces conditions!

    J'ai été obligée de laisser l'oreillette pour me concentrer sur la voix qui parvenait dans le studio.... c'était très éprouvant, fatiguant.

    Je n'aime pas faire de la voyance en public... c'est une affaire d'ordre privée qui ne regarde que le consultant et le voyant.....

    (Hélas, le masculin l'emporte sur le féminin... donc acte à contre-coeur).

     

     

     

  • Notre foie gras: le retour :-)

    Le vide sanitaire imposé à toutes les exploitations de palmipèdes pour lutter contre la grippe aviaire prend fin ce lundi. Un soulagement pour les éleveurs, même si la production ne reprendra que mi-août.

    Il y aura bien du foie gras à Noël, mais sans doute plus cher! C'est ce lundi en fin de journée que le vide sanitaire, imposé aux exploitations du Sud-Ouest pour lutter contre la grippe aviaire, va prendre fin. Un soulagement pour les éleveurs de canards et d'oies: on estime en effet le préjudice à 270 millions d'euros. "Entre les mois de février et de mai, j'ai perdu entre 15% et 20% de mon chiffre d'affaires", explique Philippe Peres, éleveur de canard, interrogé par i-Télé. Pour autant, tous ne crient pas encore victoire.

    D'abord parce que si l'élevage de canetons d'un jour peut reprendre après une complète désinfection des élevages, la production a été interdite pendant quatre mois et ne pourra repartir que mi-août. Et celle des oies en octobre. "Durant près de 4 mois, aucun abattage ni activité de transformation ne pourront avoir lieu à partir de palmipèdes de la zone Sud-Ouest qui représente 71% de la production nationale de foie gras", expliquait Marie-Pierre Pé, secrétaire générale du Cifog au Figaro en février.

    Ensuite, parce que les nouvelles normes sanitaires risquent d'être plus contraignantes: vide sanitaire chaque année et interdiction de mélanger des générations d'animaux. Conséquence: les éleveurs devront investir pour accompagner les mesures de biosécurité. Les experts du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras estiment le coût supplémentaire (en plus de 270 millions d'euros) à 220 millions d'euros. "Notre production doit être fiable au niveau sanitaire, reconnaît Dominique Graciet, président de la Chambre d'agriculture de la nouvelle région Aquitaine, cité par France Info. Il faut passer par des vides sanitaires réguliers. Cela suppose d'avoir plus de bâtiments pour pouvoir travailler dans des conditions sanitaires normales et acceptables".

    Les Français achètent en moyenne 29 euros par an de foie gras

    A l'issue d'une réunion avec une cinquantaine de représentants de la filière palmipède, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé, ce vendredi, la mise en place d'un plan d'investissement de 220 millions d'euros sur cinq ans pour venir en aide aux 18 départements du Sud-Ouest touchés par la crise aviaire. Les premières avances d'indemnisation pour les éleveurs, à hauteur de 50% de l'estimation des pertes, seraient distribuées en mai et juin. Le ministre envisage également la possibilité d'une "avance supplémentaire au mois d'octobre et un calage sur 2016-2017". Pour Dominique Graciet, Stéphane Le Foll a fait des "annonces de nature à rassurer". "Il reste à peaufiner le plan d'intervention de l'Etat sur les investissements pour les nouveaux bâtiments et auprès des entreprises, on va le surveiller", a-t-il ajouté.

    En dépit de cette bonne nouvelle, cette période d'inactivité ne sera pas sans conséquences pour le portefeuille du consommateur qui consacre chaque année en moyenne 29 euros à l'achat de foie gras, particulièrement en fin d'année. "Sur le marché français, le prix de vente au public du foie gras sera orienté à la hausse, reconnaît Christophe Barrailh. Il y aura 9 millions de canards en moins sur le marché national pour l'année 2016, soit sur un quart du volume habituel annuel". Le prix à payer pour assurer l'avenir de cette filière qui joue un rôle important dans l'économie, avec un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros et un excédent commercial de 58 millions.

     

  • Lundi de Pentecôte à Moissac

    En 1888, à Moissac, (Tarn-et-Garonne) vivait un horloger, Dominique Claverie. Il n'avait pour héritier que de vagues parents éloignés. Il décida de faire don à la ville de tous ses biens avec la seule condition d'utiliser cette rente annuelle à décerner un prix de vertu à une jeune fille de la commune. Bon, d'accord, de nos jours, c'est dur à trouver.

    On appelle cette fête, celle de la Rosière que Moissac fête depuis ce temps-là. Une rosière doit faire acte de candidature (cela facilite les recherches). La rosière de l'année sera désignée par un jury composé d'élus de marins et de membre du Comité des fêtes ce qui se déroule le mercredi précédent l'Ascension. La lauréate est choisie pour sa gentillesse, son éducation et son implication dans la vie active.

    Aussi surprenant que vous le pensez, Moissac possède un réel passé de ville portuaire avec une communauté très active de marins, allant des négociants en grains aux maîtres de bateaux ou aux simples matelots. A Moissac, les gens de rivière étaient dits: “gens de marine“.

    Les fêtes se déroulent durant trois jours, avec la Rosière, bien sûr. Elle est vêtue d'une robe de mariée. (j'espère qu'on lui offre pour son mariage ensuite!).

    Il y a des bals, une fête foraine. On plante un arbre de “mai“. Il  y a une procession de notables qui se dirigent solennellement vers le Tarn et le Canal pour bénir les eaux.

    Bref, la routine de baloche.

     

  • Vote pour le nom de la région

    C'est fait. J'ai voté.

    Sur le site. Ben, ce n'est guère facile....

    Vous ne pouvez pas voter anonymement. Ils vous envoient un code par mail. Un autre par téléphone.

    Cela me fait penser à ma banque lorsque je demande une carte virtuelle pour payer. Vraiment sécurisé!

    Le seul problème?

    Perso, j'ai choisi mon nom de région: Occitanie

    Je voulais juste voter pour ce nom seul

    Le robot refuse.

    Il faut voter les autres noms

    Moi, je trouve cela très nul!

    Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?

    Ces assimilés-ponctionnaires passent leur temps à "se taper le cul par terre" (Cheveux longs et idées courtes...)

    mais je devrais écrire: barbe-longue et idées courtes.... parce que, trop de barbus partout, ça me tape sur le système.....

    Soi-disant que cela fait plus "viril", désormais

    Il y a peu de temps, on disait que "ceux qui portent la barbe ont quelque chose à cacher"...

    Moi, je dis que c'est toujours vrai. Mais, comme les mecs sont tous "copié-collé", je pense qu'ils sont devenus ce que j'ai toujours pensé: des moules, incapables de réfléchir et d'agir par eux-mêmes.

    Les mecs d'aujourd'hui n'ont pas confiance en eux. Ils ne vivent qu'en se copiant les uns, les autres...

    Pas d'imagination. Ceux qui en ont, quittent la France pour créer leur entreprise ailleurs. Loin de ce pays bloqué et livrés aux casseurs et à la plus bête gauchiasse du monde.

    Allez voir mon autre blog et vous comprendrez.....

     

     http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2016/05/15/rennes-la-verite-5801953.html

     

  • Le jardin japonais de Compans-Caffarelli rebaptisé du nom de Pierre Baudis

    Mercredi 11 mai, le jardin japonais de Compans-Caffarelli sera rebaptisé du nom de l'ancien maire de Toulouse, Pierre Baudis.

    "Un hommage légitime" selon Jean-Luc Moudenc.

    C’est un nouvel hommage à la famille Baudis que s’apprête à rendre la Ville de Toulouse, mercredi 11 mai 2016.

    100 ans après la naissance de Pierre Baudis

    À 11 h, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, dévoilera en effet la plaque de baptême du jardin japonais ainsi qu’un buste, réalisé par le sculpteur Sébastien Langloys, en hommage à Pierre Baudis, en présence des représentants de la famille de Pierre Baudis et de l’artiste qui a réalisé le buste.

    “J’ai souhaité rendre hommage à Pierre Baudis le 11 mai 2016, jour du centenaire de sa naissance, en accolant son nom à celui du jardin japonais, a détaillé l’édile, dans un communiqué daté du 10 mai. Labellisé "jardin remarquable", le jardin japonais a été créé en 1983 à la suite d’un voyage qu’il avait effectué à Tokyo. Il permet aux Toulousains de voyager dans la culture asiatique et de profiter de ce havre de paix et de sérénité à quelques minutes du centre-ville…

    "Un hommage légitime"

    Maire de Toulouse de 1971 à 1983, Pierre Baudis "avait été visionnaire en développant les zones vertes et les bases de loisirs qui font partie de Toulouse, une ville à la qualité de vie régulièrement plébiscitée" souligne également le maire de Toulouse.

    Et de conclure: "Donner le nom de Pierre Baudis à l’un des plus beaux jardins de Toulouse est un hommage légitime que je rends avec fierté et émotion à cet homme qui a contribué à construire cet art de vivre toulousain qui participe du rayonnement de notre ville“.

  • Toulouse prépare un grand évènement culturel et historique pour 2018

    Un comité d'organisation piloté par le premier adjoint au maire de Toulouse Jean-Michel Lattes est déjà à l’œuvre et se donne 3 ans pour préparer cet événement. On vous dit lequel.

    En 2018, la Ville rose va commémorer un des événements majeurs de son histoire: la fin du siège de Toulouse et la défaite de l’armée de Simon de Montfort, envoyée dans le midi par le roi de France au prétexte officiel de combattre l’hérésie cathare mais pour la mission officieuse de mater les pouvoirs locaux encore indépendant vis-à-vis de Paris.

    Une bataille dont les conséquences politiques sont restées minces, ne faisant que retarder l’annexion du Languedoc et du Midi toulousain à la couronne de  France, mais dont la symbolique reste vivace. Elle a gravé sur l’ADN de Toulouse cette propension à la défiance vis-à-vis de Paris ; pour les chantres de l’identité occitane, elle sonne toujours comme une victoire collective des valeurs occitanes et d’une Occitanie qui, s’il elle n’a jamais existé en tant qu’État, n’a cessé de constituer une unité culturelle.

    “Commémorer la fin du siège de Toulouse n’est pas évoquer simplement l’issue d’une bataille mais de porter sur le devant de la scène les valeurs occitanes. Tel sera le but d’un cycle d’évènements que nous voulons mettre en place autour de la culture occitane tout le long de l’année 2018, explique Jean-Michel Lattes, premier adjoint au maire de Toulouse chargé notamment de la délégation pour la culture occitane“.

    L’élu toulousain a pris la tête, au début de l’été 2015, d’un comité chargé de l’organisation de cette année occitane 2018 impliquant, outre la mairie de Toulouse, l’association Convergences occitanes et les commerçants de la ville.

    Une reconstitution historique du siège de Toulouse

     

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    “Nous voulons concocter une série d’animations et d’évènements qui marqueront les esprit d’où notre volonté de travailler à cette année occitane bien en amont. Nous voulons également être dans la transversalité et j’ai le désir d’impliquer de nombreuses délégations municipales dans ce projet“, poursuit Jean-Michel Lattes.

    Parmi les idées qui germent déjà: introduire une série de spectacles en occitan dans les programmations des différents sites culturels de la ville, mener des actions pédagogiques en direction de l’Occitan “et même organiser pourquoi pas un tournoi de Soule, l’ancêtre du rugby et du football dans le Sud-Ouest de la France“, s’amuse déjà Jean-Michel Lattes.

    Au programme également: une reconstitution historique de la fin du siège de Toulouse qui s’est dénoué le 25 juin 1218 avec la mort de Simon de Montfort devant les murs de la ville. Une plaque marque d’ailleurs au 37 allée Jules Guesde, le lieu présumé où le boulet tiré par un mangonneau toulousain a frappé mortellement à la tête le baron si détesté des Toulousains.

    “La volonté d’une reconstitution existe. Il faut encore déterminer un site pour accueillir cette reconstitution. Il pourrait s’agir de la Prairie des Filtres, avance Jean-Michel Lattes“

    Des reconstitueurs chevronnés, rassemblés sous la bannière d’une association nommée pour l’occasion Tolosa 1218-2018, sont déjà actifs au projet. Ils pourraient aboutir à un grand festival de plusieurs jours invitant les Toulousains à (re)découvrir leur ville au moyen-âge à travers spectacles, animations, festivals, concerts, rencontres, expositions, colloques, publications, etc.

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    Blason de Toulouse

  • Lutte contre la grippe aviaire: les particuliers aussi doivent recenser leurs volailles

    Dans le cadre de la lutte contre l'influenza aviaire, tous les détenteurs de volailles et de palmipèdes situés dans des zones concernées par le vide sanitaire doivent déclarer leurs animaux en mairie avant le 10 avril 2016. Cette mesure concerne donc toute la région Midi-Pyrénées.

    Poule, oie, canard, pigeon, dinde, pintade, caille, faisan, perdrix, paon... Si vous ne possédez qu'un seul de ces volatiles, vous êtes tenu de le déclarer avant le 10 avril 2016.

    Après les élevages où s'appliquent déjà dépeuplement progressif et vide sanitaire, ce recensement de volailles et palmipèdes chez les particuliers est mis en place dans toutes les zones où s'appliquent des mesures de lutte contre la grippe aviaire. Cette mesure concerne donc tous les départements de Midi-Pyrénées puisque tous se situent dans le périmètre de lutte contre la grippe aviaire défini par arrêté ministériel. Les particuliers doivent déclarer leurs animaux en mairie au moyen d'un formulaire. Une nouvelle procédure qui suscite chez eux sourire ou incompréhension.

    Ils ont bien tort; ils ne se rendent pas compte, la grippe aviaire est transmise par les oiseaux de passage. Derrière le mur de mon jardin, des abrutis ont installé un poulailler avec un coq qui chante toute la journée (alors que c'est interdit par la loi; figurez-vous qu'en effet, un coq en ville doit chanter le matin et le soir... toute la journée c'est interdit! c'est la stricte vérité; votre poulailler de plus ne doit pas avoir plus de 9 poules.... de plus en été, ça pue... peut pas dire d'autres mots, difficile souvent d'ouvrir les fenêtres et profiter de ma terrasse.....)

    Bref, à cause de cela, tout un tas de pigeons viennent s'installer sur les toits et les arbres des maisons alentour;... quand j'étends mon linge -dont l'étendoir est proche du toit-, bonjour les dégâts sur mon linge propre! sans compter les autres nuisances.... on devrait interdire les poulaillers s'il y a des maisons proches d'au moins 100 mètres.... le plaisir des uns est la gêne des autres.... mais, qui s'en soucie?

    Demandez à la Ségolène: les besoins des gens, elle s'en tape comme de toutes les promesses qu'elle a faites!