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Opinions - Page 34

  • Défendre la plus belle langue du monde!

    En 1814, au congrès de Vienne Talleyrand avait gagné une grande bataille diplomatique grâce à la langue française et à l’esprit qu’elle aiguisait en lui.

    "Le 8 octobre 1814, les ambassadeurs des grandes puissances étaient réunis chez Metternich. Il s'agissait d'annoncer à l'Europe l'ouverture du Congrès. On délibérait sur une déclaration portant qu'elle aurait lieu le 1er novembre. Talleyrand demanda qu'on y ajoutât ces mots: Elle sera faite conformément aux principes du droit public. Cette proposition souleva une tempête.

    " Non, monsieur! disait Hardenberg, debout, les poings fermés, presque menaçant. Non, monsieur! Le droit public, c'est inutile. " M. de Humboldt criait: "Que fait ici le droit public?

    -Il fait que vous y êtes", répliqua Talleyrand. Les deux envoyés prussiens se calmèrent. Tout le monde parut décontenancé. " Pourquoi dire que nous agirons selon le droit public? fit observer Hardenberg. Cela va sans dire. — Si cela va bien sans le dire, répondit encore Talleyrand, cela ira encore mieux en le disant“.  [2]

    Hurler est l’affaire des loups. C’est le propre des langues que de dire le monde et les choses; le langage est la maison de l’être. Il y a trop de sans-abris.

    La langue française n’est certes pas seule à dire l’être, mais dans certains registres, celui du sentiment amoureux, de la lucidité, de la diplomatie, elle est bonne candidate aux premiers prix et elle dépasse d’un infini le basic English dans lequel les plus grandes langues du monde tendent à se dissoudre comme dans un liquide corrosif.

    [1] http://www.newyorker.com/culture/culture-desk/the-construction-of-a-twitter-aesthetic

    [2] http://agora.qc.ca/documents/talleyrand_au_congres_de_vienne

  • BON A SAVOIR: retraités, réveillez-vous!!!

    17 millions de retraités sont politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle.

    Par Thierry Benne.

    Un article de l’Iref-Europe

    Savez-vous que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir admis parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités ?

    Savez-vous que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il n’y a pas un seul représentant des retraités ? Savez-vous que le Comité de Suivi des Retraites (CSR) ne compte parmi ses membres absolument aucun retraité ?

    Le mur de l’indifférence nationale

    Début 2016, quelques milliers d’intermittents du spectacle s’opposent par des grèves bien ciblées à toute réforme de leur régime dérogatoire, qui ne sera remis en cause qu’à la marge bien qu’il accroisse chaque année d’un milliard d’euros le déficit de l’assurance-chômage.

    Ces derniers temps, ils ne sont pas 300 milliers en Guyane à se faire entendre, mais ils contraignent Paris à envoyer d’urgence une délégation interministérielle, laquelle fait acte de repentance avant d’ajouter de nouvelles et coûteuses promesses à celles déjà nombreuses non tenues par le passé.

    De même voici quelques jours, il a suffi d’une poignée d’assureurs influents, relayés par quelques associations de titulaires de contrats d’assurance-vie, pour faire plier en une seule journée ceux des candidats qui voulaient augmenter encore la fiscalité sur l’assurance-vie sur les contrats déjà souscrits.

    Or, le sait-on, ils sont 17 millions à n’avoir depuis des lustres rien obtenu, alors que leur sort est largement aussi digne d’intérêt que celui de professions qui font porter les plus ordinaires de leurs revendications par la grève, le chantage ou les groupes de pression.

    17 millions de retraités (pensionnés directs + par réversion) politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle dont on ne sait encore si elle a atteint son étiage, tellement la médiocrité et les coups bas s’y étalent avec une morne complaisance.

    17 millions de retraités tous victimes du parfait désintérêt de la quasi-totalité des candidats, qui certes parlent à l’occasion des retraites, mais quasiment jamais des retraités et qui, jusqu’à présent, sont bien trop occupés à s’étriper dans de vaines querelles pour se soucier de ce que peuvent bien vouloir ceux qui représentent quand même un bon tiers du corps électoral.

    La garantie du maintien d’un juste pouvoir d’achat

    Pourtant, lorsqu’on prend la peine de les écouter, les retraités ne demandent pas la lune. Ils veulent simplement que, comme on le leur avait solennellement promis à plusieurs reprises, leur pouvoir d’achat soit préservé et qu’ils ne constatent plus au fil des ans l’érosion continue et angoissante de leurs retraites :

    en face d’indices officiels jamais audités et qui, à force d’avoir été manipulés et de ne couvrir qu’une partie sans cesse plus restreinte de leurs dépenses, ne signifient plus grand chose ;

    en face aussi de prélèvements fiscaux qui ont depuis longtemps dépassé le seuil du raisonnable, sans que les pensions, ni les indices n’en tiennent le moindre compte ;

    en face enfin de restes à charge en matière de santé qui ne cessent de croître (directement ou indirectement au travers des cotisations des mutuelles qui s’aggravent avec l’âge), comme au fur et à mesure des déremboursements dont la liste ne cesse de s’allonger.

     

    Or voici quelques jours, le sondage Ipsos Sopra Steria vient de confirmer qu’on est hélas encore bien loin du compte puisque 88% des retraités français s’y plaignent sur ces dix dernières années de la baisse continue de leur pouvoir d’achat.

    Les retraités veulent aussi que leur conjoint survivant ne soit plus en butte à des tracasseries sans fin lorsque sont opposées à ses demandes de réversion des conditions disparates, ubuesques et parfaitement injustes, alors que, le plus souvent, au regard des montants en cause le conjoint survivant n’aura presque que sa dignité à opposer à la misère.

    Ils trouvent scandaleux, alors qu’elles ne sont plus en état de travailler, que des veuves en soient réduites à une survie difficile, des sommes proprement ridicules de quelques centaines d’euros par mois leur étant versées dans le cadre de la réversion, malgré les cotisations payées, alors que de leur côté certains actifs dans la force de l’âge parviennent à cumuler, grâce à un assistanat particulièrement généreux, des allocations qui, mises bout à bout, passent facilement le millier d’euros par mois.

    Ils demandent notamment, qu’en dehors et par-delà les conditions du minimum vieillesse de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), on ne trouve plus dans nos campagnes de veuves d’agriculteurs qui, passées sous les radars de la protection sociale, s’éteignent doucement avec 300 euros par mois et même parfois moins.

    Il serait temps en effet que le bon sens corrige enfin notre étrange presbytie sociale nous incitant à nous précipiter au secours de toutes les misères accourues de la terre entière (un étranger retraité sans jamais avoir travaillé, ni cotisé en France peut – au titre de l’ASPA précitée et sous certaines conditions- percevoir individuellement environ 800€ par mois, et jusqu’à € 1 230 en couple), en oubliant toutes celles qui sont chez nous et dont nous nous détournons misérablement.

    Tout cela parce que nos retraités ne sont pas des agitateurs sociaux et qu’aucune de leurs associations, aucun mouvement ne dispose présentement ni des ressources nécessaires pour informer tous les ayants droit, ni du poids suffisant pour faire bouger les choses.

    Les sommes en cause sont probablement fort modestes, car les victimes de notre ingratitude ont appris depuis fort longtemps à se satisfaire de peu, mais leur pudeur, comme leur grande discrétion, ne peuvent en rien être un encouragement à continuer honteusement à ne rien faire.

    L’accès à une représentation officielle dans les institutions et les caisses de retraite

    En outre, à côté de ces réformes d’urgence, de solidarité et de dignité, il y a un double impératif de justice et de démocratie sociale que notre pays piétine depuis des décennies avec un bonne conscience consternante.

    Il s’agit tout simplement de la représentation officielle des retraités dans toutes les institutions ou les caisses de retraite les concernant. Ce n’est en effet certainement pas à la gloire de nos hommes et de nos penseurs politiques, de nos instituts d’études politiques, du Conseil d’Orientation des Retraites et des autres cercles d’influence qu’aucun d’eux ne se soit jamais soucié, sauf en matière d’impôts et de cotisations supplémentaires, d’accorder aux seniors la place qui leur revient dans la vie de la Nation.

    Notre monde politique tout entier peut être en effet particulièrement fier d’avoir, sans rien dire, sans rien faire, réussi à exclure fort discrètement 17 millions de retraités des débats et des choix qui les concernent. Ainsi, et sans prétendre du tout à la moindre exhaustivité :

    combien de gens savent que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), pas un seul représentant des retraités ne siége ès qualités, alors qu’on a trouvé le moyen de réserver deux sièges à la protection des oiseaux ?

    combien de gens savent que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir ressenti la nécessité d’admettre parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités dont il " oriente " et indirectement commande pourtant le sort, sans jamais véritablement les consulter ?

    combien de gens savent que le Comité de Suivi des Retraites, (CSR) certes plus récemment mis en place, ne compte lui aussi parmi ses membres absolument aucun retraité, comme si les actifs étaient les mieux placés pour juger des retraites qu’ils ne touchent pas ?

    combien de gens se doutent qu’il n’y a pas le moindre ministère, pas le moindre secrétariat d’État pour s’occuper distinctement des retraités, alors qu’ils représentent un bon quart de la population du pays et que leurs pensions mobilisent près de 15% du PIB national ?

    Mais rassurons-nous pour les Caisses de retraite, ce n’est pas pire mais pratiquement pareil. Extrêmement rares sont les Caisses de retraite – qu’elles œuvrent au plan géographique ou au plan professionnel – qui admettent à leur Conseil d’administration un ou deux, exceptionnellement trois, administrateurs retraités ; et on doit célébrer comme un événement sans précédent l’accession toute récente dans une caisse libérale d’une administratrice représentant les intérêts des conjoints bénéficiaires d’une pension de réversion.

    Pourtant, de par son titre, l’Assurance-Vieillesse se répartit normalement entre une assurance donnant lieu à cotisation de la part des actifs et une pension de vieillesse allouée aux retraités. Les cotisations des uns et les pensions des autres sont indissolublement liées ; il n’y a absolument aucune légitimité à quasiment exclure les retraités des caisses de retraite, alors que le bon sens et la justice commanderaient une parité de bon aloi entre les cotisants et les allocataires.

    Certes sans doute n’en sommes-nous pas encore là, mais l’attribution aux retraités d’une représentation d’un tiers – et non pas seulement de quelques sièges de figuration chichement accordés – dans tous les conseils d’administration où leur sort se décide et se joue n’aurait rien d’une injustice.

    De plus, cette mesure d’application simple et immédiate ne coûterait pratiquement rien et enverrait à tous les retraités, en dehors même de leurs options politiques, un signe fort et positif que l’État commence à reconnaître leur véritable existence et ne les considère plus, presque à regret et en oubliant leurs cotisations passées, comme les prédateurs exagérément voraces de quelque 15% du PIB national.

    Mais comme jusqu’à présent, il ne s’est trouvé aucun candidat assez avisé pour ne plus considérer les retraités comme des pestiférés de la représentation sociale, aucun candidat assez habile pour saisir l’avantage électoral et moral qu’il aurait à faire progresser leurs droits, tous leurs droits, aucun candidat assez courageux pour prendre à bras le corps l’intégralité de ce problème et convaincre l’électorat à la fois de sa capacité et de sa volonté de le résoudre, c’est à tous les retraités qu’il appartient désormais de faire valoir leurs justes prétentions par tout moyen.

    Or, même s’il n’est pas négligeable, le droit de vote n’est qu’un de ces moyens, affaibli qu’il est par son intermittence, alors que la nécessité de la constitution d’un collectif extra-partisan permanent regroupant et dépassant les représentations en place apparaît inéluctable. Il faut en effet :

    que l’État consacre officiellement la garantie du pouvoir d’achat des retraités, dans des conditions telles que ces derniers recouvrent un minimum de sérénité sur leur avenir financier, alors que l’âge et la maladie accroissent inévitablement leur dépendance

    que la République inscrive enfin dans les textes la légitimité et la dignité des retraités en leur donnant le droit de s’exprimer officiellement et d’influer sur les choix fondamentaux qui les concernent

    qu’elle reconnaisse la spécificité des seniors en créant un ministère ou à tout le moins un Secrétariat d’État spécifiquement dédié aux retraites et aux retraités et qui ne soit plus noyé dans l’immense " machin " du ministère des Affaires sociales et de la Sécurité sociale, qui depuis des décennies les ignore largement

    et qu’elle établisse dans son effort de solidarité la priorité de ceux qui tirent leurs pensions d’un effort contributif antérieur – fût- il insuffisant – sur ceux qui, sans avoir jamais rien versé, ont actuellement tous les droits, ou presque.

    Conclusion : une nécessaire prise de conscience

    La nation ne peut, sur ces questions, continuer à marcher la tête à l’envers, au seul prétexte qu’elle a toujours fait comme cela. On a vu en effet où nous a mené cette mesquine politique de gribouille, qui cumule le mépris et la discrimination en retranchant indûment les seniors de notre démocratie sociale.

    Pourquoi donc ces élites qui ne cessent de brandir à tout bout de champ l’anathème arrogant de l’exclusion ne se sont–elles pas aperçues qu’elles-mêmes se trouvaient en plein déni vis-à-vis des droits les plus élémentaires de ceux à qui elles doivent leur existence, tout autant que leur éducation et même bien souvent une partie de leur propre réussite ?

    Au-delà d’une pitoyable arrogance, elles ajoutent ainsi bien tristement l’ingratitude à la cécité et à l’injustice. Le droit à une pension et à une réversion décente, une juste représentation dans les institutions et caisses de retraite, une entité ministérielle justement dédiée au quart de la population du pays, le maintien loyal et sans chausse-trappes du pouvoir d’achat, voilà en quelques mots les revendications des retraités.

    On peut certes continuer à les ignorer et même – comme France Stratégie – vouloir rogner leurs droits au profit d’une jeunesse qui attend sans doute autre chose pour s’affirmer, mais un jour ou l’autre quand l’élastique aura fini de se tendre, il ne faudra pas se plaindre des effets dévastateurs de sa rupture.

     

  • Supprimer le porc à la cantine comme le veut Mélenchon est dangereux pour nos enfants

    Pour dégoûter les non musulmans de manger du porc, ils sont capables de priver de viande tous nos enfants et ils sont capables de faire courir les rumeurs les plus absurdes sur nos amis les cochons. Certains écrivent absolument n’importe quoi dans  les commentaires sous notre article consacré à la volonté de Mélenchon de supprimer le porc et même toutes les viandes dans les cantines pour éviter les problèmes avec les musulmans.

    Les contrôles sanitaires font que ces animaux n’en sont pas réduits à manger des cadavres ou des excréments! Ce sont de pures sottises que d’affirmer de telles choses.

    Le porc est une viande bonne et peu chère, ce qui est très appréciable pour les budgets serrés… et donc les cantines scolaires, qui s’efforcent de proposer des menus à un prix accessible. Ce n’est pas au contribuable de supporter le surcoût lié à un renchérissement du prix de revient pour les cantines.

    Quant à imposer des repas sans viande, c’est grave car cela provoque des carences alimentaires de façon générale. De plus, certaines personnes comme moi qui suis malade ne peuvent pas se passer de viande rouge, qui fournit le meilleur fer à l’organisme :

    http://jactiv.ouest-france.fr/vie-pratique/forme-sante/je-ne-mange-plus-viande-cest-risque-2906

    "elle est riche en fer: "Nécessaire toute la vie, ce minéral est indispensable chez les jeunes, car il participe activement à la croissance, explique le Pr Patrick Tounian, responsable de l’unité de nutrition pédiatrique de l’hôpital Armand-Trousseau, à Paris. Leurs besoins en fer sont accrus, surtout chez les filles qui en perdent pendant leurs règles. " En cas de carence, ce qui serait le cas chez environ 25 % des jeunes femmes (2), on observe une anémie (fatigue, pâleur, lassitude…), des troubles neurologiques (difficultés scolaires, manque de concentration…) et une diminution des défenses immunitaires (infections à répétition).

    Mais on peut la remplacer, non?

    "Difficilement, met en garde le nutritionniste. Certes, beaucoup d’aliments sont riches en fer : légumineuses, légumes, poisson. Mais la viande, notamment de bœuf, l’est beaucoup plus : 100 g de steak apportent autant de fer que 1 kg de lentilles ou 2 kg d’épinards ! De plus, le fer de la viande, dit ‘héminique’, est mieux assimilé par l’organisme. "En consommer un peu (100 à 150 g, trois fois par semaine), en alternance avec du poisson et des œufs, reste un des meilleurs moyens d’éviter les carences".

    La proposition islamophile de supprimer la viande à la cantine scolaire est donc particulièrement dangereuse et malvenue.

    Il faut que chaque petit(e) Français(e) puisse se voir offrir la chance de manger du porc à la cantine.

    1) s’agissant de l’importance de la consommation de viande pour la santé et son caractère difficilement substituable (sauf à manger des kilos de légumes et grossir ou se faire éclater l’estomac) : l’article de Ouest France, avec un entretien avec un professeur de médecine.

    2) pour le prix du porc, c’est très simple, une belle pièce de filet mignon tourne autour de 7 euros en supermarché. Les autres viandes sont notablement plus cher.

    Un site qui propose à la vente différentes viandes établit ainsi un tarif de 7 euros le kilo pour une cote de porc contre presque 20 euros pour une cote de boeuf ! http://www.viandes-fermieres.fr/tarif-general/boeuf,1.html

    Il est beaucoup plus intéressant donc pour les cantines d’acheter du porc que d’autres viandes.

    Comme ce fut dit aussi, ce n’est pas au contribuable de nourrir tous les enfants vivant en France, il y a déjà beaucoup d’aides pour cela (qui ne se justifient d’ailleurs guère si l’on ne mène pas de politiques identitaires, mais c’est une autre question…), augmenter le prix de revient des menus pour les cantines impliquerait d’alourdir les impôts locaux de tous injustement.

    Il est indispensable que les enfants et adolescents mangent de la viande pour être vigoureux et en bonne santé.

     De plus, vouloir interdire la viande dans les cantines, c’est accélérer le trépas de la profession d’agriculteur français.

    Nous sommes en pleine bataille électorale. JLM prône un discours du vivre ensemble ce que la plupart d’entre nous rejetons. Il est très adroit dans ses discours et manière de pensée. Le fait de vouloir proposer des menus végétariens comme alternative n’est que le début de la destruction de notre cycle alimentaire. Cela permet de jouer sur tous les tableaux. C’est écologique, cela conforte l’islam, cela réduit les coûts financiers etc… mais ce n’est pas ce que nous voulons. La gauche dans son ensemble à tellement besoin de voix pour se maintenir au pouvoir, qu’elle est prête à dire et faire tout et n’importe quoi. A ce rythme, le plat national en France recommandé sera le couscous, tajine et autres plats dans le genre. On s’attaque à tout ce qui est traditionnel rappelant notre manière de vivre depuis des siècles afin de satisfaire un peuple qui ne partage en rien nos coutumes. Non, désolé pour certains qui préfèrent la soumission au combat de nos valeurs, nos ancêtres mangeaient bien plus que nous lorsqu’ils étaient jeune, avec de la viande régulièrement, ne se posaient pas la question de l’utilité ou pas de savoir son intérêt alimentaire. Avec l’immigration extra européenne qui s’impose de plus en plus dans notre pays, nos enfants font les frais de cette politique dévastatrice au profit d’élus politiques qui ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer.

    La France restera la France dans son jus, avec toutes ses traditions qui cela plaise ou non, ceux qui ne sont pas d’accord peuvent partir et aller voir ailleurs si l’air est meilleur. Les compromissions ça suffit, nous devons plus reculer. L’histoire du porc est un symbole pour nos ennemis qui veulent le supprimer définitivement et nous les patriotes c’est aussi notre symbole car il doit vivre avec nous, c’est un plaisir de la déguster sous toutes ses formes autour d’un bon vin bien de chez nous.

    La filière porcine doit se maintenir dans la tradition Française, Christine à dit une chose importante récemment dans un article sur RR, nous sommes arrivés à une situation devenu incontrôlable, le pays est réellement divisé en deux blocs et quelque soit l’élu le 7 mai, les affrontements sont malheureusement inévitable. La semaine prochaine sera un avant goût de ce qui nous attend. En attendant défendons avec courage le fait de manger de la viande car cela reste un plaisir immense et continuons le combat pour le porc !!!!!

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/04/18/supprimer-le-porc-a-la-cantine-comme-le-veut-melenchon-est-dangereux-pour-nos-enfants/

     

  • Tant de ces “restos“ de merdemalbouffe en France: comme cela est-il possible?

    Une jeune étudiante de Bordeaux a croqué dans une limace présente dans sa portion de patates achetée chez McDonald’s.

    Mauvaise surprise pour Mélanie, une étudiante à Bordeaux. Mardi, elle a acheté un menu à emporter dans un restaurant McDonald’s. De retour chez elle, elle commence à déguster ses patates mais la bouchée ne passe pas une information révélée par Sud Ouest. Une limace est coincée dans une de ces patates. Elle recrache alors et constate bien qu’un gastéropode est présent dans sa portion.

    Après avoir été malade toute l’après-midi, elle retourne chez McDonald’s " sans faire de scandale " dit-elle, pour présenter sa découverte et espérer un dédommagement. On lui propose de la rembourser et de lui offrir un autre menu. Un peu faible selon elle, mais surtout elle raconte avoir été mécontente par le peu d’attention qu’on lui a alors accordée.

    Contacté par Sud Ouest, le restaurant précise "qu’une enquête serait menée en interne, et auprès de notre fournisseur. Il faut rappeler le caractère exceptionnel de cet incident, alors que la vigilance sur la qualité des produits est une des priorités de l’entreprise".

    Sur son site, McDonald’s ne précise pas le nom du ou des fournisseurs de frites mais indique :

    En usine, les fournisseurs réalisent plus de 50 contrôles qualité depuis la pomme de terre jusqu’aux frites.

    Cela étant, en 2015, le principal fournisseur de frites de McDonald’s était McCain.

    Conseil à Mélanie: ce n'est pas parce qu'on est étudiant qu'on doit bouffer de la merde: se faire un sandwich français et quelques feuilles d'endives ou une banane, ce sera toujours meilleur que cette bouffe agrochimique

  • Macron= Saint Concon

    Macron en Algérie: un crime contre la vérité

    En Marche pour caresser un certain électorat

    Bernard Domeyne  est docteur en histoire.

    En visite en Algérie, Emmanuel Macron a qualifié la présence française dans le pays (1830-1962) de "crime contre l'humanité". Une ficelle électoraliste aussi grosse que honteuse.

    "C’est un crime. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie, et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes"

    Voici ce qu’a affirmé, en Algérie, Emmanuel Macron, candidat autoproclamé à la Présidence de la République Française, lors d’une interview au média local Echorouk News.

    Lyautey et Goering, même combat!

    Crime contre l’humanité. Si les mots ont un sens, cela veut dire que l’on met sur le même plan qu’Adolf Hitler, Joachim von Ribbentropp, Hermann Göring, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Alfred Rosenberg, les Français Jacques Cartier, Joseph-François Dupleix, Louis Antoine de Bougainville, Thomas Robert Bugeaud, et les maréchaux Joseph Simon Gallieni et Hubert Lyautey entre autres. Et bien entendu les penseurs de ce crime contre l’humanité, Colbert, Duplex, Jules Ferry et tant d’autres…

    Il conviendra donc, si l’on suit ce bel esprit, de débaptiser toutes les rues, tous les lycées Jules Ferry, les places Lyautey, les avenues Gallieni…

    Avec ces propos dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont navrants, on voit bien où le candidat autoproclamé veut en venir: au vote des musulmans des banlieues, bien sûr. Un électorat à caresser dans le sens du poil.

    Ces propos révèlent qui est Emmanuel Macron, que beaucoup fantasment comme un homme providentiel, au-dessus des querelles partisanes… C’est clairement un héritier de François Hollande, un socialiste qui a inspiré le quinquennat, et il sera prêt, lui aussi, à crier, " reviens, Léonarda ! " et à faire dans la contrition pour s’attirer les bonnes grâces des indigènes de la république, qui, c’est sûr, veulent beaucoup de bien à la France…

    Des crimes de guerre largement partagés

    Puisqu’il s’agit de l’Algérie, il convient toutefois de rappeler quelques vérités historiques. Que jusqu’en 1818, l’un des repaires des pirates barbaresques qui infestaient la Méditerranée depuis trois siècles, était précisément le port d’Alger, célèbre pour son marché aux esclaves, et que deux pays occidentaux, avant la France, avaient fait la guerre au Dey d’Alger pour faire cesser – outre la piraterie – ce qui était, précisément, un crime contre l’humanité, l’esclavage subi par les chrétiens et les chrétiennes. Les États-Unis, on le sait peu, ont fait la guerre aux barbaresques de 1801 à 1805, puis à nouveau en 1815 ; les Anglais en 1818, toujours pour libérer les esclaves chrétiens.

    J’ai grandi sous la présidence du Général de Gaulle. J’ai 59 ans. Je ne suis pas d’origine pied-noir. Alors que les armateurs nantais et bordelais s’enrichissaient dans le commerce triangulaire, mes aïeux crevaient de faim dans les Hautes-Alpes. Je ne me sens, contrairement à Emmanuel Macron, en tant que Français, coupable de rien, de rien du tout, et je n’ai d’excuses à faire à personne.

    Jacques Cartier, Bougainville, Lyautey… Le père Bugeaud et sa casquette… Tous ces héros ont peuplé mon enfance. Car jamais personne ne pourra me faire avaler – car il s’agit bien de cela – que ces héros, dont certains, je pense à Gallieni et Lyautey, ont sauvé la France et son empire durant la Guerre de 1914-18, sont des criminels contre l’humanité. Jamais leur image de pourra être associée aux bouchers des camps d’Auschwitz et de Treblinka.

    Une ambition pour la France?

    Je ne suis pas en train de dire que la France n’a rien à se reprocher. Notre pays n’a pas su mener la décolonisation, celle de l’Indochine, celle de l’Algérie. Des crimes de guerre ont été commis. Mais ces crimes de guerre ont été largement partagés : le Viet-Minh et le FLN aussi ont du sang sur les mains, du sang français, comme l’armée française a sur les siennes du sang vietnamien et algérien.

    C’était il y a longtemps. Les sujets, les enjeux, désormais, sont ailleurs. Il serait peut-être temps d’en parler.

     Il paraît que M. Macron serait un philosophe. Qu’il serait un littéraire. En tout cas, ce n’est sûrement pas un historien.

     Pour qu’Emmanuel Macron devienne Président de la République, il faudrait qu’à côté de l’ambition et du sens des affaires qu’on apprend à l’École Nationale d’Administration, il ait aussi de l’ambition pour la France ; une vision.

     Cela s’appelle le sens de l’histoire.

    http://www.causeur.fr/macron-algerie-crime-humanite-colonisation-42701.html

  • Toute ma tristesse…

    pour les anciens combattants de la France qui ont servi avec honneur le drapeau Français

    pour leurs morts,

    pour leur famille

    pour leurs amis

    pour leurs alliés

    de les voir comparés aux génocidaires khmers rouges et aux assassins du communisme qui a fait plus de 130 millions de morts en 90 ans

     

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    JE DEMANDE QU'UNE PÉTITION SOIT MISE EN ROUTE POUR RETIRER LA NATIONALITÉ FRANÇAISE A MACRON qui ne mérite pas qu'on lui donne son prénom !

  • Adios le calendos!

    Camembert "fabriqué en Normandie": le coup gueule de Périco Légasse !

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Les producteurs de camembert de Normandie AOP exigent que soit mis un terme à une tromperie qui fait passer un produit industriel pour un fromage de terroir. Périco Légasse dénonce un scandale alimentaire.

    Périco Légasse est rédacteur en chef de la rubrique vin et gastronomie à l'hebdomadaire Marianne.

    FIGAROVOX. - De nombreux industriels utilisent la mention "fabriqué en Normandie" pour étiqueter leur camembert. Quelle différence avec l'appellation d'origine "camembert de Normandie"?

    Périco LEGASSE. - Le camembert "fabriqué en Normandie" est un leurre grossier et sa non-interdiction est en train de virer au scandale alimentaire. Comme le dit la loi, le seul camembert à avoir le droit d'user du terme Normandie est le "camembert de Normandie" dont l'appellation d'origine protégée (AOP) certifie qu'il s'agit d'un fromage normand élaboré avec du lait provenant de Normandie, c'est-à-dire de vaches élevées et nourries sur des pâturages de la région normande. À l'inverse, le camembert "fabriqué en Normandie" n'est soumis à aucune norme, aucune règle, puisque cette mention interdite par la loi signifie seulement que le fromage a été fabriqué dans une usine située dans le département du Calvados ou de la Manche, mais en aucun cas que le lait utilisé provient de ce territoire. Ce subterfuge a pour but de faire croire au consommateur qu'il achète un fromage normand, ce qui est faux car le lait utilisé pour le fabriquer peut provenir de n'importe quelle région du monde. On peut en effet fabriquer du camembert générique avec du lait importé de Pologne, de Roumanie ou du Brésil.

    Si seuls les camemberts d'appellation d'origine protégée ont le droit d'user du nom Normandie, en quoi la mention "fabriqué en Normandie" est-elle illégale?

    Reconnu en fromage d'appellation d'origine contrôlée depuis le décret du 29 décembre 1986, puis celui du 18 septembre 2008, confirmés par le décret n°2013-1059 du 22 novembre 2013, signé par Jean-Marc Ayrault et Stéphane Le Foll, le "camembert de Normandie" est protégé par la loi. Seule l'AOP peut donc user du terme Normandie.

     "Les AOP sont protégées contre toute utilisation commerciale, directe ou indirecte".

    Article 13 du règlement européen UE 2081/92.

    À ce titre, l'article 13 du règlement européen UE 2081/92, validé par le parlement de Strasbourg et par la France, dispose très précisément que "les AOP sont protégées contre toute utilisation commerciale, directe ou indirecte, d'une dénomination enregistrée pour des produits non couverts par l'enregistrement dans la mesure où cette utilisation permet de profiter de la dénomination protégée", en l'occurrence le mot Normandie, et que l'usurpation, l'imitation ou l'évocation d'une indication géographique fausse ou fallacieuse quant à la provenance, l'origine, la nature ou les qualités substantielles du produit figurant sur le conditionnement ou l'emballage est interdite.

    Cette directive européenne prévoit-elle des sanctions?

    La balle est donc à cette heure dans le camp du gouvernement et nous verrons bien si la République va enfin prendre ses responsabilités.

    Cette réglementation frappe de plein fouet l'expression "fabriqué en Normandie", en conséquence de quoi, conformément à l'article 10, lorsque les pouvoirs publics constatent qu'un produit agricole ou une denrée alimentaire portant une dénomination protégée ne répondent pas aux exigences du cahier des charges, ils ont l'obligation de prendre les mesures nécessaires au respect de la loi. Or cette situation demeure dans l'impunité puisque le ministère de l'Agriculture, dont dépend l'INAO, garant officiel des appellations d'origine, refuse de saisir la répression des fraudes (DGCCRF) parfaitement compétente pour sanctionner l'infraction. En fait, le ministre de l'Agriculture tarde à protéger l'AOP camembert de Normandie malgré les interpellations de l'organisme de défense et de gestion détenteur de l'appellation. Face à ce silence, réuni à Caen en assemblée générale, le 9 décembre 2016, l'ODG du Camembert de Normandie a voté une résolution demandant aux pouvoirs publics de prendre, conformément à la loi, les dispositions qu'exige la situation pour faire cesser ce scandale. La balle est donc à cette heure dans le camp du gouvernement et nous verrons bien si la République va enfin prendre ses responsabilités.

    Qu'y a-t-il de scandaleux dans cet usage illégal de dénomination?

    Si les industriels veulent fabriquer du "camembert de Normandie", libre à eux. C'est le cas de Gillot, Graindorge, Réaux, Jort, Moulin de Carel, Pré Saint Jean, Petite Normande ou Isigny-Sainte-Mère.

    Une volonté évidente de tromper le consommateur. Si les industriels veulent fabriquer du "camembert de Normandie", libre à eux de respecter le cahier des charges de l'AOP. C'est le cas des camemberts Gillot, Graindorge, Réaux, Jort, Moulin de Carel, Pré Saint Jean, Petite Normande ou Isigny-Sainte-Mère, dont le lait cru provient bien du terroir normand. Le problème est que ce lait-là est plus cher et qu'il ne doit en aucun cas être thermisé ou pasteurisé (afin de prolonger sa date limite de vente en grandes surfaces). Pour contourner l'obstacle, et continuer à bénéficier de l'image du nom Normandie sans en avoir les contraintes, certains industriels n'hésitent pas à user du subterfuge "fabriqué en Normandie" pour faire croire aux consommateurs néophytes que ce camembert est normand. Le risque de confusion étant flagrant pour les non initiés, il s'agit tout simplement d'un détournement d'identité par ceux qui veulent le beurre et l'argent du beurre plus la vache et le pré. Induire ainsi le consommateur en erreur à une époque où les efforts de traçabilité de la part du législateur, du producteur et du transformateur sont constants, est particulièrement immoral. Comment des groupes laitiers, dont quelques-uns sont propriétaires de marques de camemberts de Normandie AOP, peuvent-ils ainsi abuser de la confiance de leur clientèle? C'est pourtant l'impunité qui règne jusqu'à présent et le silence de Stéphane Le Foll sur la question est aussi assourdissant que stupéfiant.

    Pour être encore plus clair, en quoi consisterait cette tromperie sur un autre produit protégé par une appellation d'origine?

    Imaginez un négociant en vin qui commercialiserait des bouteilles dont l'étiquette mentionnerait "Vin vinifié à Bordeaux" ou "Vin élaboré en Bourgogne" mais dont les raisins, ou une partie des raisins, ayant servi à remplir les cuves, proviendraient du Languedoc, de la vallée du Rhône, d'Italie ou d'Espagne, le scandale serait retentissant et la sanction immédiate. Personne n'imagine d'ailleurs une hypothèse aussi fantaisiste, même pas les pires fraudeurs. Eh bien en Normandie cette situation perdure sans que ceux dont le devoir est de faire respecter la loi et l'intérêt du consommateur ne s'offusquent.

    Où en est la situation à l'heure qu'il est?

    L'éviction de Jean-Charles Arnaud de l'INAO constituerait une faute politique.

    Suite à la résolution votée à Caen par l'assemblée générale de l'ODG Camembert de Normandie sous la présidence de Patrick Mercier, l'affaire est désormais sur le bureau de l'Institut national de l'origine et de la qualité, instance dépendante du ministère de l'Agriculture habilitée à saisir la DGCCRF (et la Commission de Bruxelles) pour faire respecter la loi. L'actuel président de l'INAO, Jean-Charles Arnaud, dont les actions répétées et l'engagement en faveur des fromages au lait cru ont permis de sauver le camembert de Normandie en 2008 (les industriels exigeaient le droit d'utiliser du lait pasteurisé pour fabriquer du camembert AOP…), a donc toute latitude légale pour passer à l'action. Aux dernières nouvelles, il semblerait que le renouvellement de son mandat à la présidence de l'institut soit remis en cause alors qu'il lui avait été demandé de rester à son poste. On sait que la tête de ce grand défenseur de l'appellation d'origine et du patrimoine laitier français a été mise à prix par le lobby laitier. Son départ précipité en dirait long sur l'ampleur de certaines pressions. Nous avons du mal à croire que Stéphane Le Foll lâcherait celui dont il vantait encore hier la compétence et la détermination. L'éviction de Jean-Charles Arnaud de l'INAO constituerait une faute politique.

     

    Quels moyens ont les producteurs et les consommateurs pour faire bouger les choses? Les élus locaux sont-ils concernés?

    Il appartient aussi aux élus locaux et aux parlementaires normands de se mobiliser et d'intervenir auprès de l'État pour préserver un patrimoine agricole menacé par le lobby laitier.

    Tout doit être mis en œuvre, sur le plan associatif, médiatique et même politique, de la part des défenseurs de l'appellation d'origine, pour informer et protéger le consommateur, interpeller l'opinion et les pouvoirs publics afin que la loi soit respectée. Il appartient aussi aux élus locaux et aux parlementaires normands, comme à Hervé Morin, président du Conseil régional, à Jean-Léonce Dupont, à Alain Lambert, à Philippe Bas, à Sébastien Lecornu et à Pascal Martin, présidents des cinq conseils départementaux, de se mobiliser et d'intervenir auprès de l'État pour préserver un patrimoine agricole menacé par un lobby laitier qui, non content d'étrangler les éleveurs, n'hésite plus à contourner la loi pour augmenter ses profits.

    Quelle serait la solution pour que le consommateur ne soit plus trompé, que les producteurs de camembert de Normandie ne soient plus lésés et que les industriels laitiers, dont les intérêts économiques ne sont pas négligeables, y trouvent leur compte?

    Pourquoi n'useraient-ils pas de la formule "fabriqué dans le Calvados", "fabriqué dans la Manche" ou "fabriqué dans l'Orne" qui fait allusion à un territoire normand, mais sans violer l'AOP ?

    Une fois disparu le "fabriqué en Normandie", auquel sont si attachés les industriels du fromage au lait pasteurisé de provenance indéfinie, pourquoi ceux-là n'useraient-ils pas de la formule "fabriqué dans le Calvados", "fabriqué dans la Manche" ou "fabriqué dans l'Orne" qui fait allusion à un territoire normand, mais sans violer l'AOP. En effet, l'indication du département, autre notion géographique, ne contrarie en rien l'appellation d'origine puisqu'elle n'abuse pas du nom protégé Normandie. Tout le monde pourrait cohabiter en bonne intelligence. Mais il y a pire, certains représentants du lobby laitier, avec le soutien de fonctionnaires égarés, ont même suggéré que l'AOP renonce au nom Normandie pour le laisser aux industriels (comme dit Lino Ventura dans les Tontons flingueurs: "Les c… ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît") en échange d'indications du genre "Pays d'Auge" ou "Cotentin"... Une telle forfaiture signerait évidemment l'arrêt de mort de toutes les AOP et c'est sans doute ce que recherchent à terme les industriels. Voir une appellation d'origine renoncer à son identité historique relève du délire et ferait comprendre au monde que la France est un pays bien malade. Honte à ces gens-là!

    À bon entendeur salut et les vaches normandes seront bien gardées…

    Idem pour le jambon de Bayonne dont le cahier des charges dit juste un jambon d'une taille et d'un poids prédéfini et de sel venant du pays basque donc vous salez un jambon polonais avec du sel des Pyrénées Atlantiques en Seine et Marne et vous pouvez dire que c'est de jambon de Bayonne.

    Idem pour les "herbes de Provence", qui n'ont plus grand chose de provençal. " 95 % des mélanges dits Herbes de Provence proviennent des pays d'Europe centrale et orientale (Pologne et Albanie en tête), du Maghreb ou de Chine" (source Wikipedia)

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    Recette:

    Sortez le Camembert de sa boite, sortez le papier. Remettez le camembert dans la boîte.

    Faites un trou; remplissez de l'alcool que vous aimez, surtout pensez à l'Armagnac.

    Passez à four très chaud une dizaine de minutes. Servez aussitôt en trempant vos frites dans la crème onctueuse du camembert.

    Vous pouvez tremper autre chose que des frites, bien sûr!