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Opinions - Page 36

  • Toute ma tristesse…

    pour les anciens combattants de la France qui ont servi avec honneur le drapeau Français

    pour leurs morts,

    pour leur famille

    pour leurs amis

    pour leurs alliés

    de les voir comparés aux génocidaires khmers rouges et aux assassins du communisme qui a fait plus de 130 millions de morts en 90 ans

     

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    JE DEMANDE QU'UNE PÉTITION SOIT MISE EN ROUTE POUR RETIRER LA NATIONALITÉ FRANÇAISE A MACRON qui ne mérite pas qu'on lui donne son prénom !

  • Adios le calendos!

    Camembert "fabriqué en Normandie": le coup gueule de Périco Légasse !

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Les producteurs de camembert de Normandie AOP exigent que soit mis un terme à une tromperie qui fait passer un produit industriel pour un fromage de terroir. Périco Légasse dénonce un scandale alimentaire.

    Périco Légasse est rédacteur en chef de la rubrique vin et gastronomie à l'hebdomadaire Marianne.

    FIGAROVOX. - De nombreux industriels utilisent la mention "fabriqué en Normandie" pour étiqueter leur camembert. Quelle différence avec l'appellation d'origine "camembert de Normandie"?

    Périco LEGASSE. - Le camembert "fabriqué en Normandie" est un leurre grossier et sa non-interdiction est en train de virer au scandale alimentaire. Comme le dit la loi, le seul camembert à avoir le droit d'user du terme Normandie est le "camembert de Normandie" dont l'appellation d'origine protégée (AOP) certifie qu'il s'agit d'un fromage normand élaboré avec du lait provenant de Normandie, c'est-à-dire de vaches élevées et nourries sur des pâturages de la région normande. À l'inverse, le camembert "fabriqué en Normandie" n'est soumis à aucune norme, aucune règle, puisque cette mention interdite par la loi signifie seulement que le fromage a été fabriqué dans une usine située dans le département du Calvados ou de la Manche, mais en aucun cas que le lait utilisé provient de ce territoire. Ce subterfuge a pour but de faire croire au consommateur qu'il achète un fromage normand, ce qui est faux car le lait utilisé pour le fabriquer peut provenir de n'importe quelle région du monde. On peut en effet fabriquer du camembert générique avec du lait importé de Pologne, de Roumanie ou du Brésil.

    Si seuls les camemberts d'appellation d'origine protégée ont le droit d'user du nom Normandie, en quoi la mention "fabriqué en Normandie" est-elle illégale?

    Reconnu en fromage d'appellation d'origine contrôlée depuis le décret du 29 décembre 1986, puis celui du 18 septembre 2008, confirmés par le décret n°2013-1059 du 22 novembre 2013, signé par Jean-Marc Ayrault et Stéphane Le Foll, le "camembert de Normandie" est protégé par la loi. Seule l'AOP peut donc user du terme Normandie.

     "Les AOP sont protégées contre toute utilisation commerciale, directe ou indirecte".

    Article 13 du règlement européen UE 2081/92.

    À ce titre, l'article 13 du règlement européen UE 2081/92, validé par le parlement de Strasbourg et par la France, dispose très précisément que "les AOP sont protégées contre toute utilisation commerciale, directe ou indirecte, d'une dénomination enregistrée pour des produits non couverts par l'enregistrement dans la mesure où cette utilisation permet de profiter de la dénomination protégée", en l'occurrence le mot Normandie, et que l'usurpation, l'imitation ou l'évocation d'une indication géographique fausse ou fallacieuse quant à la provenance, l'origine, la nature ou les qualités substantielles du produit figurant sur le conditionnement ou l'emballage est interdite.

    Cette directive européenne prévoit-elle des sanctions?

    La balle est donc à cette heure dans le camp du gouvernement et nous verrons bien si la République va enfin prendre ses responsabilités.

    Cette réglementation frappe de plein fouet l'expression "fabriqué en Normandie", en conséquence de quoi, conformément à l'article 10, lorsque les pouvoirs publics constatent qu'un produit agricole ou une denrée alimentaire portant une dénomination protégée ne répondent pas aux exigences du cahier des charges, ils ont l'obligation de prendre les mesures nécessaires au respect de la loi. Or cette situation demeure dans l'impunité puisque le ministère de l'Agriculture, dont dépend l'INAO, garant officiel des appellations d'origine, refuse de saisir la répression des fraudes (DGCCRF) parfaitement compétente pour sanctionner l'infraction. En fait, le ministre de l'Agriculture tarde à protéger l'AOP camembert de Normandie malgré les interpellations de l'organisme de défense et de gestion détenteur de l'appellation. Face à ce silence, réuni à Caen en assemblée générale, le 9 décembre 2016, l'ODG du Camembert de Normandie a voté une résolution demandant aux pouvoirs publics de prendre, conformément à la loi, les dispositions qu'exige la situation pour faire cesser ce scandale. La balle est donc à cette heure dans le camp du gouvernement et nous verrons bien si la République va enfin prendre ses responsabilités.

    Qu'y a-t-il de scandaleux dans cet usage illégal de dénomination?

    Si les industriels veulent fabriquer du "camembert de Normandie", libre à eux. C'est le cas de Gillot, Graindorge, Réaux, Jort, Moulin de Carel, Pré Saint Jean, Petite Normande ou Isigny-Sainte-Mère.

    Une volonté évidente de tromper le consommateur. Si les industriels veulent fabriquer du "camembert de Normandie", libre à eux de respecter le cahier des charges de l'AOP. C'est le cas des camemberts Gillot, Graindorge, Réaux, Jort, Moulin de Carel, Pré Saint Jean, Petite Normande ou Isigny-Sainte-Mère, dont le lait cru provient bien du terroir normand. Le problème est que ce lait-là est plus cher et qu'il ne doit en aucun cas être thermisé ou pasteurisé (afin de prolonger sa date limite de vente en grandes surfaces). Pour contourner l'obstacle, et continuer à bénéficier de l'image du nom Normandie sans en avoir les contraintes, certains industriels n'hésitent pas à user du subterfuge "fabriqué en Normandie" pour faire croire aux consommateurs néophytes que ce camembert est normand. Le risque de confusion étant flagrant pour les non initiés, il s'agit tout simplement d'un détournement d'identité par ceux qui veulent le beurre et l'argent du beurre plus la vache et le pré. Induire ainsi le consommateur en erreur à une époque où les efforts de traçabilité de la part du législateur, du producteur et du transformateur sont constants, est particulièrement immoral. Comment des groupes laitiers, dont quelques-uns sont propriétaires de marques de camemberts de Normandie AOP, peuvent-ils ainsi abuser de la confiance de leur clientèle? C'est pourtant l'impunité qui règne jusqu'à présent et le silence de Stéphane Le Foll sur la question est aussi assourdissant que stupéfiant.

    Pour être encore plus clair, en quoi consisterait cette tromperie sur un autre produit protégé par une appellation d'origine?

    Imaginez un négociant en vin qui commercialiserait des bouteilles dont l'étiquette mentionnerait "Vin vinifié à Bordeaux" ou "Vin élaboré en Bourgogne" mais dont les raisins, ou une partie des raisins, ayant servi à remplir les cuves, proviendraient du Languedoc, de la vallée du Rhône, d'Italie ou d'Espagne, le scandale serait retentissant et la sanction immédiate. Personne n'imagine d'ailleurs une hypothèse aussi fantaisiste, même pas les pires fraudeurs. Eh bien en Normandie cette situation perdure sans que ceux dont le devoir est de faire respecter la loi et l'intérêt du consommateur ne s'offusquent.

    Où en est la situation à l'heure qu'il est?

    L'éviction de Jean-Charles Arnaud de l'INAO constituerait une faute politique.

    Suite à la résolution votée à Caen par l'assemblée générale de l'ODG Camembert de Normandie sous la présidence de Patrick Mercier, l'affaire est désormais sur le bureau de l'Institut national de l'origine et de la qualité, instance dépendante du ministère de l'Agriculture habilitée à saisir la DGCCRF (et la Commission de Bruxelles) pour faire respecter la loi. L'actuel président de l'INAO, Jean-Charles Arnaud, dont les actions répétées et l'engagement en faveur des fromages au lait cru ont permis de sauver le camembert de Normandie en 2008 (les industriels exigeaient le droit d'utiliser du lait pasteurisé pour fabriquer du camembert AOP…), a donc toute latitude légale pour passer à l'action. Aux dernières nouvelles, il semblerait que le renouvellement de son mandat à la présidence de l'institut soit remis en cause alors qu'il lui avait été demandé de rester à son poste. On sait que la tête de ce grand défenseur de l'appellation d'origine et du patrimoine laitier français a été mise à prix par le lobby laitier. Son départ précipité en dirait long sur l'ampleur de certaines pressions. Nous avons du mal à croire que Stéphane Le Foll lâcherait celui dont il vantait encore hier la compétence et la détermination. L'éviction de Jean-Charles Arnaud de l'INAO constituerait une faute politique.

     

    Quels moyens ont les producteurs et les consommateurs pour faire bouger les choses? Les élus locaux sont-ils concernés?

    Il appartient aussi aux élus locaux et aux parlementaires normands de se mobiliser et d'intervenir auprès de l'État pour préserver un patrimoine agricole menacé par le lobby laitier.

    Tout doit être mis en œuvre, sur le plan associatif, médiatique et même politique, de la part des défenseurs de l'appellation d'origine, pour informer et protéger le consommateur, interpeller l'opinion et les pouvoirs publics afin que la loi soit respectée. Il appartient aussi aux élus locaux et aux parlementaires normands, comme à Hervé Morin, président du Conseil régional, à Jean-Léonce Dupont, à Alain Lambert, à Philippe Bas, à Sébastien Lecornu et à Pascal Martin, présidents des cinq conseils départementaux, de se mobiliser et d'intervenir auprès de l'État pour préserver un patrimoine agricole menacé par un lobby laitier qui, non content d'étrangler les éleveurs, n'hésite plus à contourner la loi pour augmenter ses profits.

    Quelle serait la solution pour que le consommateur ne soit plus trompé, que les producteurs de camembert de Normandie ne soient plus lésés et que les industriels laitiers, dont les intérêts économiques ne sont pas négligeables, y trouvent leur compte?

    Pourquoi n'useraient-ils pas de la formule "fabriqué dans le Calvados", "fabriqué dans la Manche" ou "fabriqué dans l'Orne" qui fait allusion à un territoire normand, mais sans violer l'AOP ?

    Une fois disparu le "fabriqué en Normandie", auquel sont si attachés les industriels du fromage au lait pasteurisé de provenance indéfinie, pourquoi ceux-là n'useraient-ils pas de la formule "fabriqué dans le Calvados", "fabriqué dans la Manche" ou "fabriqué dans l'Orne" qui fait allusion à un territoire normand, mais sans violer l'AOP. En effet, l'indication du département, autre notion géographique, ne contrarie en rien l'appellation d'origine puisqu'elle n'abuse pas du nom protégé Normandie. Tout le monde pourrait cohabiter en bonne intelligence. Mais il y a pire, certains représentants du lobby laitier, avec le soutien de fonctionnaires égarés, ont même suggéré que l'AOP renonce au nom Normandie pour le laisser aux industriels (comme dit Lino Ventura dans les Tontons flingueurs: "Les c… ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît") en échange d'indications du genre "Pays d'Auge" ou "Cotentin"... Une telle forfaiture signerait évidemment l'arrêt de mort de toutes les AOP et c'est sans doute ce que recherchent à terme les industriels. Voir une appellation d'origine renoncer à son identité historique relève du délire et ferait comprendre au monde que la France est un pays bien malade. Honte à ces gens-là!

    À bon entendeur salut et les vaches normandes seront bien gardées…

    Idem pour le jambon de Bayonne dont le cahier des charges dit juste un jambon d'une taille et d'un poids prédéfini et de sel venant du pays basque donc vous salez un jambon polonais avec du sel des Pyrénées Atlantiques en Seine et Marne et vous pouvez dire que c'est de jambon de Bayonne.

    Idem pour les "herbes de Provence", qui n'ont plus grand chose de provençal. " 95 % des mélanges dits Herbes de Provence proviennent des pays d'Europe centrale et orientale (Pologne et Albanie en tête), du Maghreb ou de Chine" (source Wikipedia)

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    Recette:

    Sortez le Camembert de sa boite, sortez le papier. Remettez le camembert dans la boîte.

    Faites un trou; remplissez de l'alcool que vous aimez, surtout pensez à l'Armagnac.

    Passez à four très chaud une dizaine de minutes. Servez aussitôt en trempant vos frites dans la crème onctueuse du camembert.

    Vous pouvez tremper autre chose que des frites, bien sûr!

     

     

  • Faut pas pousser.....

    Muret: des latrines contre le presbytère et l’église…

    Latrines adossées à l’église: le Maire PS de Muret aurait-il osé la même chose contre la mosquée?

    On n’ose pas imaginer le tapage que les droidel’hommistes et politiques de tous bords auraient fait… Racisme, mépris…

    Mais les chrétiens et les églises, dans ce pays, sont piétinés par tant de maires socialistes qui passent leur temps à dérouler le tapis rouge aux musulmans…

    Un lecteur (merci T. E.) me signale ceci:

    “Je souhaitais vous faire part de l’initiative du maire de Muret [Haute-Garonne] de réquisitionner le jardin du presbytère de l’église Saint-Jean (destruction du mur en brique) pour en faire un jardin public. Surtout il a fait des toilettes publiques sous les fenêtres de ce presbytère et accolées à l’église… On voit la considération que ce maire (M. [André] Mandement [PS]) a de l’Église catholique et des paroissiens…".

    C’est en effet tout à fait symbolique… mais ces bâtiments (église, presbytère) et ce jardin sont propriétés de la ville et la commune est dirigée par le PS. À quoi s’attendre de bon? Et puisque le curé ne semble pas avoir protesté…

    http://www.christianophobie.fr/breves/muret-latrines-contre-presbytere-leglise?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Christianophobie+%28Observatoire+de+la+christianophobie%29#.WGtsTLF7T-Z

     

    Pour interpeller le Maire de Muret:

    Adresse: 27 Rue Castelvielh, 31605 Muret cedex

    Téléphone: 05 61 51 95 95

    http://www.mairie-muret.fr/contactformulaire-de-contact

     

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  • La gauchiasse: fumistes et fumiers en un seul parti…

    Vente de parts de l’aéroport de Toulouse: quelle imposture, M. Montebourg!

    Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS, a fait part, sur l’antenne Sud Radio et Public Sénat, de sa volonté de revenir sur la privatisation de l’aéroport de Toulouse en cas d’élection à la présidentielle 2017.

    Il a déclaré qu’il n’avait "pas accepté qu’on l’ait privatisé, […] qu’on ait donné la direction de cet aéroport à une entité privée, ce qui pose un problème. "En effet, l’État (donc le Gouvernement socialiste) avait vendu 49,99% de ses actions de la société Aéroport Toulouse Blagnac au groupe chinois Casil. M. Montebourg a d’ailleurs accusé Casil d’avoir "vidé la trésorerie" de l’aéroport.

    C’est ne véritable imposture de la part de M. Montebourg. Quel culot!

    Je tiens en effet à rappeler qu’en juillet 2014, lorsqu’il était ministre de l’Économie, c’est lui qui avait décidé, de concert avec son collègue Michel Sapin, de céder la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac!

    Emmanuel Macron avait ensuite procédé à la vente elle-même, aboutissement du processus lancé par Arnaud Montebourg.

    Maintenant que la vente a eu lieu, et sentant bien qu’il doit donner des gages à l’aile gauche du PS en vue de la Primaire socialo-socialiste, M. Montebourg prétend qu’il était contre. Il se déclare proche du peuple mais n’hésite pas à prendre les gens pour des imbéciles! A moins qu’il veuille nous faire croire que c’est sous la contrainte qu’il a avait cosigné le communiqué de presse reproduit ci-dessous:

    http://tmensemble.fr/2016/12/06/vente-de-parts-de-laeroport-de-toulouse-imposture-m-montebourg

    Je tiens à rappeler un message passé sous silence par le PS local et trop peu repris dans la presse: j’ai toujours dit que si j’avais été le ministre en charge, je n’aurais pas accepté cette vente des parts de l’État, que j’y étais opposé.

    Contraints de faire avec cette décision de "privatisation" prise par Arnaud Montebourg, nous nous étions unis entre collectivités locales dans un travail de discussion avec l’État, puis avec les candidats au rachat de ses actions, pour défendre les intérêts du territoire.

    Et nous avions réussi à obtenir des garanties pour que le nouvel actionnaire ne puisse pas avoir les mains totalement libres.

    Grâce à ce travail, aucune décision importante sur l’avenir de l’aéroport ne peut désormais être prise sans notre aval: nous disposons, depuis peu, d’une minorité de blocage sur les décisions stratégiques, ce qui n’était, pas le moins du monde, prévu par le Gouvernement…

    Il me semblait important de rétablir un certain nombre de vérités face à cette piètre pratique électorale mensongère. Arnaud Montebourg n’a pas su redresser notre économie; il est bien mal parti pour redresser sa crédibilité politique.

    Jean-Luc MOUDENC

    Maire de Toulouse

    Président de Toulouse Métropole

    Président de France Urbaine

  • Toulouse: vivez le parcours du combattant en fauteuil roulant

    Trottoirs non surbaissés, absence de rampes d'accès, couloirs trop étroits, un parcours vous permet de vous mettre dans la peau d’une personne à mobilité réduite.

    Plus de 10 ans après la loi de 2005 sur l'accessibilité des lieux publics, le quotidien des personnes à mobilité réduite ressemble toujours à un parcours du combattant. Trottoirs à franchir, des rampes d’accès inexistantes, des couloirs trop étroits leur empoisonne souvent la vie.

    A l'occasion des 7eme rencontres "Ville et Handicap", L'Association des Paralysées de France a mis en place sur la place du Capitole, un parcours de sensibilisation sur lequel vous pouvez, vous-même, vous mettre dans le quotidien d'un handicapé en fauteuil roulant.

     

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    Comment tourner?

     

    PETIT RAPPEL:

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  • Nous et notre gastronomie: ce que les autres ne nous prendront jamais!

    La gourmandise est un vilain défaut…. mais pas trop.

    De tous les péchés capitaux que nous somme de respecter l’Église, la gourmandise est le plus toléré, le plus accepté. Normal, le Français, s'il ne connait pas son latin, sait dire: “carpe diem, mes amis! à la fortune du pot et qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse“. Même s'il faut toujours boire avec modération, cela s'oblige à être dit, la loi l'exige; il y a toujours une obligation quelque part….

    Si la goinfrerie a toujours suscité la réprobation générale (surtout de ceux qui ont déjà la panse et la bourse bien garnie), car signifiant pour ces grincheux un manque de maîtrise de soi, une incapacité à se tenir, la gourmandise, lorsqu’elle se lie aux arts de la table, rejoint le domaine de la civilité et du savoir-vivre. Bah, demandez à l'Unesco.

    La tolérance, complice de l’Église cela va s'en dire, a contribué à faire accepter les plaisirs de la table…. d’autant que de nombreux ordres religieux sont à l’origine de recettes et de friandises raffinées. Cela explique la dichotomie entre pays protestants et pays catholiques dans le rapport à la nourriture. La gastronomie s’inscrit ainsi dans la géographie et c’est une véritable géopolitique du goût qui se dessine.

    Cette géopolitique est tout autant sociale que territoriale. Les princes et les cours ont contribué au développement de la bonne chère, à la promotion des plats fins et des mets raffinés. Ce faisant, en étant prêts à payer cher pour avoir de bons cuisiniers et de bons produits, ils ont permis à la cuisine de poursuivre ses progrès.

    Jusqu’au XVIIIe siècle, gourmet désigne l’amateur de vin, et friand l’amateur de bonne chère. C’est au XVIIIe siècle que gourmet commence à désigner l’amateur de la chère, et qu’il va de pair avec la gourmandise. C’est le lent travail de civilisation de la table et des mœurs qui a permis de faire entrer la gourmandise parmi les arts libéraux, ce qui lui vaut le qualificatif d’art de la table. Autour de la gourmandise se codifient les manières de préparer les plats et les manières de les manger. De même qu’il y a des propos autorisés à table, et d’autres, prohibés. La gourmandise tisse ainsi des liens avec la littérature, l’esprit intellectuel, les bons propos. La table n’est plus uniquement le lieu où l’on mange et où l’on boit, mais aussi le lieu où l’on parle, et où les choses de l’esprit peuvent se développer; les boissons vineuses facilitant la commodité de la conversation.

    Mais c'est véritablement le XVIIe siècle qui connaîtra l'avènement de la "haute cuisine française", grâce à une révolution culinaire historique en Europe: l'abandon des épices médiévales et l'introduction dans la cuisine aristocratique des "épices des pauvres", ail, poireau et autres herbes et échalotes, ainsi que des graisses dites populaires, beurre et huile. Il n'est pas anodin de constater que cet anoblissement des goûts provinciaux coïncide avec l'ordonnancement des régions et la constitution d'une nation centralisée mise en œuvre par Colbert.

    Au milieu du XVIIIe siècle, le restaurant permettra la démocratisation de cette haute cuisine, vulgarisée dans de nombreux ouvrages culinaires publiés au XIXe siècle, qui verra l'apparition d'une nouvelle figure, véritable incarnation de la classe bourgeoise et de sa "folie" pour les arts de bouche, le gastronome.

    Sous l'Empire, après la disparition de la figure du Roi, quand il s'agira d'incarner la nation, les spécialités gastronomiques seront naturellement choisies. En 1804, un député à la Convention proposera de réaliser un "jardin patriotique"  où les provinces seraient symbolisées par leur production alimentaire. En 1808, une géographie gastronomique de la France sera, pour la première fois, réalisée: bouteilles, volailles, poissons, ruches ou terrines symboliseront différentes provinces françaises pour apprendre aux citoyens à identifier la République comme "entière, une et indivisible". Le terroir français est à la fois une construction culturelle, imaginaire et politique née d'un climat et d'une situation géographique particulière. Le terroir regroupe à la fois un lieu géographique et les caractéristiques humaines propres à son art de vivre (architecture, cuisine, us et coutumes).

    La gastronomie française possède des caractéristiques qui la rendent identifiable dans le monde entier. Une inscription dans la durée, tout d'abord, avec une hiérarchisation des plats construite comme une grammaire gustative où se succèdent entrée, plat principal, fromage et dessert. Le mariage des mets et des vins ensuite, mariage qui a donné naissance à la fonction spécifique de sommelier. Enfin, à table, les Français parlent de nourriture. Ce discours né de la convivialité donne un primat au goût et au plaisir plutôt qu'à la valeur nutritionnelle des plats et a engendré une abondante littérature qui lui est dédiée.

    Faire bonne chère consiste aussi à savoir parler de ce que l’on mange. Autour de la table se développe la littérature gastronomique. La langue est épurée afin de permettre de décrire ce que l’on mange et ce que l’on boit. Le métier de chroniqueur gastronomique apparaît et gagne ses galons de noblesse. De nos jours, il ne s’agit pas d’avoir uniquement un fin palais, mais aussi un esprit vif. Comme toujours, à travers l’histoire gastronomique et culinaire, ce ne sont pas seulement des mets et de la table que l’on parle, mais l’on étudie des thèmes fondamentaux et constructeurs du fonctionnement d’une société à travers sa façon de penser et de se comporter. En explorant son rapport à la table, on aborde frontalement son rapport au divin, à l’économie et à ses représentations culturelles et sociales.

    Un texte écrit avec un mélange d'autres trouvés sur le net. Je me suis beaucoup intéressée à l'histoire de la cuisine française. C'est également notre ROMAN NATIONAL

    que tout ceux et celles qui s'installent sur nos terres feraient bien de prendre en compte, de l'accepter et de le protéger comme nous-mêmes les protégeons, du simple fait qu'ils se sont senti obligés de venir ici se mettre à l'abri (quel que soit la ou les choses qu'ils ont voulu fuir!!!).

     

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    Le livre de Taillevent

     

  • Les aliments transformés

    Lorsque vous avez la flegme de cuisiner, vous achetez des aliments transformés par les sociétés agro-alimentaires, on appelle cela: un aliment ultra-transformé. Il existe une classification NOVA, permet de faire la différence entre des aliments selon leur degré de transformation.

    Voici une version simplifiée.

    Groupe 1: Aliments non transformés ou peu transformés

    Les aliments non transformés sont ceux obtenus directement à partir de plantes ou d'animaux (par exemple: légumes, fruits, œufs, lait) et achetés pour être consommés sans altération après avoir été prélevés dans la nature.

    Les aliments peu transformés sont des aliments naturels qui ont été lavés, triés, fractionnés ou broyés, séchés, fermentés, pasteurisés, refroidis, congelés ou soumis à d’autres transformations sans ajout de substances à l’aliment original. Le but des transformations appliquées aux aliments peu transformés est de les conserver, et rendre leur stockage possible et parfois diminuer le temps de préparation (tri, nettoyage), faciliter leur digestion ou les rendre plus goûteux.

    Exemples: Légumes, tubercules, racines ou fruits nature, emballés, coupés, réfrigérés ou surgelés. Riz en vrac ou en sachet, précuit ou pas ; maïs entier ou égrené ; graines de blé ou d’autres céréales séchées, polies, ou moulues (farine, gruau, couscous…) ; pâtes fraîches ou sèches faites de farine de blé et d’eau ;  tous les types de haricots ; lentilles, pois chiches et autres légumes secs ; fruits séchés jus de fruits frais ou pasteurisés sans sucre ou autres substances ajoutés ; champignons frais et secs ; plantes aromatiques, épices fraîches ou sèches ; viande fraîche ou séchée de bœuf, porc, volaille et autres espèces ; lait pasteurisé, UHT, en poudre ; œufs frais et en poudre, yaourt à base de lait et ferments lactiques, sans sucre ni ajout de lait en poudre ; thé, tisanes, café ; eau du robinet, eau de source et eau minérale.

    Groupe 2: Ingrédients culinaires transformés

    Ce sont des substances extraites d'aliments naturels ou de la nature elle-même par des procédés tels que le pressage, le broyage, le concassage, la pulvérisation, et le raffinage. Le but du traitement est d'obtenir des ingrédients utilisés en cuisine, à la maison ou au restaurant pour assaisonner et faire cuire les aliments bruts ou peu transformés et créer avec eux des plats variés et agréables tels que les soupes et potages, salades, plats de riz et haricots, légumes cuits ou grillés, pain, tartes, gâteaux, desserts faits maison.

    Exemples: Huiles végétales; graisses de noix de coco et graisses animales (y compris beurre, graisses d’oie, lard); sucre de table, sirop d'érable (100%), mélasse et miel; sel de table.

    Groupe 3: Aliments transformés

    Il s’agit de produits relativement simples, fabriqués essentiellement avec des aliments naturels ou peu transformés auxquels on a ajouté du sel, du sucre ou d’autres substances d’usage culinaire commun comme l’huile ou le vinaigre. Le but ici est de prolonger la durée de consommation de l’aliment et modifier ses caractéristiques organoleptiques.

    Exemples: Conserves de légumes, légumes secs, fruits en boîtes et bocaux ; noix et graines salées ; poisson fumé ou salé, jambon fumé ou salé ; sardines et thon en boîte ; fromages, pains fabriqués à partir d’ingrédients utilisés pour les préparations culinaires (farine de blé, levure, eau, sel, sucre, beurre….) ; vin, bière, cidre.

    Groupe 4: Aliments ultra-transformés

    Ce sont des produits alimentaires et des boissons dont la fabrication comporte plusieurs étapes et techniques de transformations et qui font appel à une variété d’ingrédients dont beaucoup sont utilisés exclusivement par l'industrie. Le but du traitement ici est de créer des aliments et boissons à plus ou moins longue durée de vie, pas chers, faciles à utiliser, attractifs et agréables au goût et qui sont prêts à être consommés ou chauffés. Des produits typiquement consommés sous forme de snacks et desserts ou de repas rapides, qui remplacent les plats qu’on préparerait à partir d’ingrédients naturels.

    Ces produits font appel à toute une gamme d'"additifs", un terme qui englobe les additifs réglementaires mais aussi ""les arômes et toutes les substances alimentaires qui ne sont pas habituellement utilisées en cuisine et que les industriels utilisent pour imiter les qualités organoleptiques d’un aliment brut et de leur préparation culinaire ou pour masquer des défauts du produit fini“.

    Exemples: Confiserie, biscuits, gâteaux, crèmes glacées, boissons gazeuses, jus sucrés et produits laitiers sucrés, saucisses, nuggets de poulet, poisson pané et autres plats congelés prêts à consommer, chips, produits secs comme les préparations pour gâteaux, soupes en sachets, nouilles instantanées, sauces et "vinaigrettes", et une infinité de produits comme les snacks emballés, les céréales du petit déjeuner, les barres de céréales, les "energy drinks", les pizzas surgelées ou pas, les substituts du sucre, édulcorants, sirops (sauf sirop d’érable 100%). A noter que pains et produits de boulangerie deviennent ultra-transformés quand, en plus de farine de blé, levure, eau et sel, ils comprennent des substances non utilisées dans les préparations culinaires comme les graisses végétales hydrogénées, les protéines de petit lait, le gluten, les émulsifiants et d’autres additifs.

    Source: Monteiro CA, Cannon G, Levy RB, et al. Ultra-processing and a new classification of foods. In: Neff R, ed. Introduction to US food system. Public health, environment, and equity. San Francisco: Jossey Bass A Wiley Brand, 2015:338–9.

    Bien évidemment, moins vous vous nourrissez sainement et autant votre santé se détériorera. Lorsque l'on a la vingtaine, on croit toujours avoir le temps de faire attention à sa nutrition. Dès que l'on dépasse les 45 ans, là, les ennuis plus ou moins graves de santé commencent.

    Lorsque vous approcherez de la soixantaine, vous penserez, TOUS, qu'à 45 ans, on est un gamin. Demandez à n'importe qui autour de vous qui flirte avec la trentaine d'années s'il pensait que sa vie serait celle là, lorsqu'il avait 15 ans…..

    C'est toujours trop tard, en matière de nutrition pour bien faire.....