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Opinions - Page 37

  • Lutte contre la grippe aviaire: les particuliers aussi doivent recenser leurs volailles

    Dans le cadre de la lutte contre l'influenza aviaire, tous les détenteurs de volailles et de palmipèdes situés dans des zones concernées par le vide sanitaire doivent déclarer leurs animaux en mairie avant le 10 avril 2016. Cette mesure concerne donc toute la région Midi-Pyrénées.

    Poule, oie, canard, pigeon, dinde, pintade, caille, faisan, perdrix, paon... Si vous ne possédez qu'un seul de ces volatiles, vous êtes tenu de le déclarer avant le 10 avril 2016.

    Après les élevages où s'appliquent déjà dépeuplement progressif et vide sanitaire, ce recensement de volailles et palmipèdes chez les particuliers est mis en place dans toutes les zones où s'appliquent des mesures de lutte contre la grippe aviaire. Cette mesure concerne donc tous les départements de Midi-Pyrénées puisque tous se situent dans le périmètre de lutte contre la grippe aviaire défini par arrêté ministériel. Les particuliers doivent déclarer leurs animaux en mairie au moyen d'un formulaire. Une nouvelle procédure qui suscite chez eux sourire ou incompréhension.

    Ils ont bien tort; ils ne se rendent pas compte, la grippe aviaire est transmise par les oiseaux de passage. Derrière le mur de mon jardin, des abrutis ont installé un poulailler avec un coq qui chante toute la journée (alors que c'est interdit par la loi; figurez-vous qu'en effet, un coq en ville doit chanter le matin et le soir... toute la journée c'est interdit! c'est la stricte vérité; votre poulailler de plus ne doit pas avoir plus de 9 poules.... de plus en été, ça pue... peut pas dire d'autres mots, difficile souvent d'ouvrir les fenêtres et profiter de ma terrasse.....)

    Bref, à cause de cela, tout un tas de pigeons viennent s'installer sur les toits et les arbres des maisons alentour;... quand j'étends mon linge -dont l'étendoir est proche du toit-, bonjour les dégâts sur mon linge propre! sans compter les autres nuisances.... on devrait interdire les poulaillers s'il y a des maisons proches d'au moins 100 mètres.... le plaisir des uns est la gêne des autres.... mais, qui s'en soucie?

    Demandez à la Ségolène: les besoins des gens, elle s'en tape comme de toutes les promesses qu'elle a faites!

     

  • Hé, ho, les Français, un peu de mesure!!!!

    N'importe quoi!

    On mange les crêpes comme on les aime! J'ai une recette de gâteau de crêpes qui date de 1973 trouvée dans une fiche recette d'un magazine de mode français bien connu depuis plus de 100 ans…. je sais pas pensé un seul instant que c'était une hérésie!...

    Après tout, les goinfres ne roulent-il pas 3 à 4 crêpes ensemble?

    Les manger en gâteau à couper, pffffit, ils font comme ils veulent, les britiches... rien ne vous empêche d'en faire autant et, s'il le faut, certains Français le font déjà... ils n'en sont pas pour autant de mauvais Français!

    Et si le plus important était que les britiches se mettent encore plus à aimer nos spécialités!

    Hein?

    Et les Français, ils n'aiment pas les pizzas? le couscous? le chili-con-carne?

    Qu'importe le flacon, pourvu qu'on aie l'ivresse...

    J'ai bien mis sur ce blog une recette de cassoulet halal. Tout le monde a le droit de manger des haricots......

     

    Une tragédie culinaire a éclaté à la veille de Mardi Gras sur fond de différentes visions sur la façon de manger des crêpes entre les Français et les Britanniques. Des Français ont été choqués par la manière britannique de les manger et se sont chargés de leur apprendre à respecter ce qu'ils ont dans leurs assiettes.

    "Barbares!" s'écrient des internautes français à la vue d'une telle friandise, qualifiée de crime international par le BuzzFeed France. Les crêpes sur la photo sont placées l'une sur l'autre et sont découpées en morceaux triangulaires, comme si c'était un vrai gâteau.

    Massacre culinaire — voilà comment la photo a été baptisée.

     

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    De plus, le soi-disant gâteau est entouré de pots de confiture, de miel et de Nutella, ce qui rappelle clairement de quel plat il s'agit, que ce n'est en rien un gâteau, maintiennent des Français indignés.

     

    crepegato.jpg

     

     

     

    ​Pourtant, il y a certainement des gens qui n'y trouvent aucun problème et qui s'interrogent sur le fait de savoir comment cette petite chose a pu attiser tout un débat.

    Bon, d'accord, accordons-nous sur le fait qu'on peut en manger comme on veut. Mais n'êtes-vous pas curieux de savoir comment faut-il manger des crêpes, selon les Français, disons… respectueusement? En les repliant, expliquent-ils.

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     http://fr.sputniknews.com/insolite/20160210/1021646713/crepes-france-bretagne.html#ixzz3zqCsTrEC

  • Paméla Anderson nous enquiquine

    Il parait que la dame aux gros tétons va à l'assemblée nationale pour se plaindre du gavage des oies. “C'est pas bien“ dit-elle de notre tradition multi-millénaire!

    On va envoyer Marion Cotillard devant le Congrès américain pour leur dire de sucrer les rodéos: c'est pas bien dans les rodéos de monter sur les vaches et les taureaux car ça leur fait mal au dos: la preuve, il leur faut moins de 8 secondes pour se débarrasser des trublions! En plus, ils nous font rire les coweboyes avec leur tradition vieille de 250 ans copiée auprès des corridas ou des courses de vaches landaises.

    Ils nous gavent ces amerloques coincés!

    Je pense qu'on doit se cotiser pour offrir à chacun de nos députés des poupées gonflables aux nichons de bonnets Fou G puisqu'ils sont en manque de nénés à tripoter.

    Ainsi, en faisant cela chaque jour dans leur bureau doré par les ors de la République, ils pourront jouer du piano sur les nichons de plastique bien malléables, tout en dégustant des tartines de foie gras au bon pain de France ou toutes nos autres cochonnailles bien de chez nous et faire descendre chaque bouchée du bonheur d'être français avec le bon pinard de chez nous.

    Té même, en faisant une commande groupée, on leur passera des bouteilles de champ' pas trop chères et pendant qu'ils en croqueront, ils cesseront de nous augmenter les impôts et autres prélèvements obligatoires!

     

  • Si votre intelligence vous y pousse.....

     

    www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/le-vrai-du-faux/2015/12/09/29003-20151209ARTFIG00012-ces-promesses-pour-nos-regions-que-le-front-national-ne-pourra-pas-tenir.php?m_i=B54B8s36zmymVSlhXHSqjIqmA0y0cjfvoHVNkRw8fOCXRlkRZy8kfRoBNC2O7D9mJX7YnQjaXnlHT53sjMDjUhqpXDDyVpKcbHX6ob70&a2=20151209092414&a3=763-3943424-883911#xtor=EPR-300-[actualites]-20151209

     

     

  • Il y a des gens, comme ça, qui vous aident à supporter la médiocrité ambiante...

     

    http://institutdeslibertes.org/nous-souffrons-tous-dun-deficit-dadmiration

     

     

  • Cessez de lire la presse française: ils mentent sans vergogne .... avec notre pognon!

    Une amie m'a envoyé ceci: les bras m'en tombent!

     

    http://www.eric-verhaeghe.fr/journal-de-guerre-nouvelles-interdites-de-belgique/

     

     

  • Spécial pour mon ami Yoshi

    Un article d'un sommelier français

     

    La démonstration Vinexpo

     En 2015, une formation à la dégustation du saké était proposée à Vinexpo. Était-ce une provocation dans ce salon du vin ? Non, parce que le vin et le saké ne sont pas concurrents. Une formation à la dégustation des sodas ou de la bière aurait été beaucoup plus provocatrice. On lit ici et là que le saké est un vin de riz. Rien n’est plus faux. Le riz est une céréale, quand le raisin est un fruit. Le raisin fermente de lui-même, quand le riz doit être étuvé pour pouvoir fermenter. Dans sa méthode de fabrication, le saké s’apparente plutôt à la bière, issue de la fermentation céréalière. Le saké est donc plutôt une bière de riz.

    Devant nous, six verres à vin. À la tribune, six maîtres saké, venus présenter leurs produits. Plus deux Français, parlant japonais, pour traduire en anglais leurs propos. Des serveurs nous présentent les bouteilles avant chaque dégustation. Les étiquettes sont belles. J’ignore si elles sont faites pour cela, mais la calligraphie nippone est, en elle-même, esthétique. La dégustation se poursuit pendant deux heures, où nous avons à la fois un enseignement théorique sur le saké et un apprentissage de la manipulation du goût du saké.

     

    C’est là que surgit le premier hiatus culturel. Nous dégustons le saké dans des verres à vin, alors que normalement il se déguste dans des coupes en porcelaine. Est-ce que procéder ainsi nuit à ses qualités organoleptiques ? Je l’ignore. Surtout, nous dégustons le saké comme du vin. Sa robe, ses arômes de nez et de bouche. Nous appliquons à un produit étranger à notre culture les normes culturelles qui nous sont propres. Est-ce la meilleure façon de comprendre le saké ?

     

    Le mur du saké

     

    L’un des sakés qui nous sont proposés n’est pas filtré. Ce trouble de la boisson illustre bien le mur culturel auquel nous sommes confrontés. Dans le saké nous recherchons les plaisirs du vin, car ces codes nous sont connus, étant ceux de notre culture et de notre environnement familial. Nous plaquons notre identité culturelle sur une boisson qui n’est ni inférieure ni supérieure au vin, mais qui est autre. Il faut boire le saké pour du saké, non pour du vin qui serait fait avec du riz. Plus nous dégustons, plus nous sentons que quelque chose nous échappe. Entre le saké et nous, se dresse un mur culturel. Il y a un monde de civilisation que nous ne pouvons pas réellement connaître. Nous abordons le saké avec nos mots et nos schémas mentaux. Bien sûr, nous pouvons nous en dépouiller, nous pouvons faire l’effort de nous glisser dans les vêtements japonais pour appréhender de l’intérieur, et donc de façon réelle, la spécificité de cette boisson. Mais c’est d’une part loin d’être facile, et d’autre part il y faut beaucoup de temps. Appréhender cette autre culture suppose une désassimilation de la nôtre pour intégrer la culture de l’autre. Les sakés alignés dans leur verre présentent des caractéristiques différentes que nous pouvons percevoir et distinguer. Celui-ci est plus clair, celui-là plus sombre. Dewazakur sent les fleurs, il me rappelle la douce senteur des cerisiers épanouis dans les parcs printaniers. Dasai 23 est poli à 23%. C’est unique et très fin. Dans chaque verre, je sais que se glisse la saveur umami, “savoureux”, cette saveur que les Japonais distinguent en plus de nos acide, sucré, salé et amer. Cet umami qui se retrouve souvent dans la cuisine nippone, notamment le tofu, ainsi que les sushis. Je sais que l’umami existe, il est le fruit du glutamate, donc je peux le percevoir. Comment reconnaître une saveur dont on ignore l’existence ? Encore, et toujours, ce mur de l’altérité culturelle.

    Le goût de l’autre

    Le goût du saké, c’est le goût de l’autre. On peut l’aimer, mais on ne peut pas le comprendre. Nous autres, Européens, même avec le temps, même avec l’aide de l’éternité, nous ne pourrons pas pénétrer pleinement dans le goût du saké et en apprécier totalement toute la plénitude. Et nos amis japonais, comment peuvent-ils comprendre le vin ? Si nous nous heurtons avec tant d’insistance contre ce mur culturel, sur cette altérité indépassable qui se dresse entre nous et les autres, comment les autres peuvent-ils nous percevoir et nous comprendre ? Comment être certain que ce Chablis ou ce Pomerol est compris, au sens plénier, prendre avec, de la même façon par le palais français et le palais nippon ? L’alimentation de terroir approfondit les distinctions culturelles et les dissociations de civilisation. Elle ne bâtit pas des murs, mais elle révèle les réalités existantes. Ce n’est pas parce que l’on se rend compte que l’on ne pourra jamais comprendre pleinement l’autre que l’on va le rejeter ou s’en défier. Au contraire. C’est parce que l’autre est différent qu’il est attirant, et donc que l’on est amené à aller vers lui. C’est parce que le saké n’est pas du vin que l’on cherche à en boire et à mieux le connaître, même si l’on sait que l’on ne pourra jamais complètement surmonter le mur culturel. Ce qui attire dans l’autre, c’est son altérité. Si l’autre était similaire à nous-mêmes, il n’aurait aucun intérêt et nous nous détacherions de lui. C’est pour cela que l’alimentation de terroir a l’avenir devant elle ; cette alimentation qui a la saveur de la terre qui l’a produite et de la culture qui l’a fait naître.

    La saveur culturelle

    C’est tout l’inverse de l’alimentation de série qui fabrique des goûts stéréotypés et unifiés. Des goûts, généralement sucrés, qui peuvent être appréciés partout dans le monde, à Tokyo comme dans le Lubéron. Mais si je peux ne pas aimer la saveur du saké, en revanche je ne peux pas être indifférent à la charge culturelle qu’il diffuse. Dans ce verre de Dasai, il y a plus que du saké et de l’umami. Il y a le mont Fuji et l’insularité, les rizières et les maisons de bois de Kyoto, et Shusaku Endo et sa littérature. C’est la sixième saveur, la saveur culturelle. La plus belle, la plus profonde, la plus recherchée et la plus dense. L’alimentation de terroir est l’unique à transmettre cette saveur de la culture. Et plus l’autre est autre, plus il est différent, plus la saveur culturelle est grande. Il peut même arriver que nous soyons incapables de reconnaître le savoureux et l’amertume, tant le culturel a pris le pas sur toutes les autres saveurs. N’est-ce pas dans cette sensation gustative, fruit tant de l’imagination que du savoir, que nous aimons nous nimber et nous ensevelir ? Dans cet intense plaisir culturel de l’autre en tant qu’autre, dans ce qu’il a de plus haut et de plus grand, de plus profond et de plus dense ? Cette saveur culturelle que l’on peut rechercher des années avant de la percevoir. C’est la sixième saveur qui, pour nous Européens est si présente dans le saké. Et c’est aussi, sûrement, celle-ci que les Japonais recherchent dans nos vins. Cette saveur culturelle qui se manifeste dans nos paysages et nos monuments historiques, et qui contribue, par leur présence et leur histoire, à donner toute la grandeur et la richesse du terroir français.

     Non, déguster un saké n’est pas complètement un échec, si nous sommes capables d’y percevoir non pas la plénitude de l’umami, mais la dilatation de la culture.

    www.contrepoint.org