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actualité - Page 14

  • Attention, danger!

    Photo: ail des ours

    Après la mort d'un sexagénaire, l'Anses alerte sur les risques d'intoxication aux plantes

    L'Anses met en garde contre les dangers, potentiellement mortels, de la cueillette. Avec les beaux jours, attention à ce que vous cueillez dans la nature et mangez, recommande l'agence sanitaire.

    Au mois de mai, les centres antipoison du Grand Est ont recensé vingt cas d’intoxication par du colchique, que des promeneurs avaient pris pour de l’ail des ours ou du poireau sauvage.

    Au mois de mai, les centres antipoison du Grand Est ont recensé vingt cas d’intoxication par du colchique, que des promeneurs avaient pris pour de l’ail des ours ou du poireau sauvage.

    L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a recensé plusieurs cas d'intoxication grave ces dernières semaines en France. L'agence alerte donc, lundi 1er juillet sur les risques de cueillir et de manger des plantes non comestibles. Récemment encore, un homme est mort à cause d'une erreur de jugement : un sexagénaire qui croyait ramasser du persil tubéreux dans son jardin, l'a mangé. Il s'agissait en fait d'une plante toxique, l'oenanthe safrané, qui ressemble beaucoup au persil tubéreux. La confusion est courante.

    Plus de 250 cas d'intoxication par an

    Se tromper de plante provoque souvent des douleurs bénignes, abdominales, des vomissements, des diarrhées. Mais des symptômes plus graves peuvent également être constatés. Au mois de mai 2019, les centres antipoison du Grand-Est ont recensé vingt cas d’intoxication par du colchique, que des promeneurs avaient pris pour de l’ail des ours ou du poireau sauvage. Là le risque est plus grand : vertiges, perte de cheveux, arrêt cardiaque ou même coma.

    Au total, les pouvoirs publics recensent plus de 250 cas d'intoxication par an à cause de telles méprises. Les confusions les plus fréquentes sont les suivantes : manger des bulbes de narcisses que l'on a pris pour un oignon, des feuilles d'arum confondues avec de l'oseille ou des épinards, de la vérâtre consommée à la place de gentiane, ou de la belladone au lieu de raisin.

    L'Anses conseille donc de ne surtout pas ramasser et consommer une plante, une fleur ou un bulbe si vous n'êtes pas sûr de vous.

    Le mieux encore est d'aller sur mon site de plantes bio

     

     

    par exemple: acheter des fleurs de plantes, ici "fleurs de sureau"

     

  • Glace de framboises, rapide

    Pour 6 personnes :

    500 g de framboises surgelées ou du jardin à surgeler la veille (Vous pouvez garder fraîches quelques framboises pour la déco)

    80 g de sucre en poudre ou moins

    1 verre d’eau, 1 blanc d’œuf; Jus de 1 citron

    Mixer les framboises surgelées jusqu’à ce qu’elles soient bien réduites. Dans un bol, dissoudre le sucre dans l’eau, puis ajouter ce sirop aux framboises, mélanger avec le mixeur.

    Ajouter le jus de citron et le blanc d’œuf, mixer 3 minutes. Placer la préparation au congélateur pendant 1 heure minimum.

    Si vous en avez gardé, mettre des framboises fraîche en déco.

    Faites pareil avec des myrtilles.

    Vous pouvez arroser le mélange, avant re-congélation, d'une lichette d'Armagnac.

    Si vous voulez du croquant, rajoutez -dans le mélange et avant congélation- des fruits secs: amandes, noix de cajou, de macadamia, pistaches, etc.

  • Le temps des cerises....

    Clafoutis de cerises

    350 g de cerises dénoyautées, 4 œufs

    20 cl de lait écrémé ou lait végétal (d’amande par exemple)

    60 g de fécule de maïs; 50 g de sucre de canne; de la vanille nature

    1 pincée de sel

    Préchauffer le four à 210°C.

    Dans un grand récipient, mettre les œufs, le lait, le sucre de canne et la pincée de sel, qeulques gouttes de vanille bourbon liquide, mélanger le tout.

    Ajouter la fécule de maïs, mélanger à nouveau jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.

    Dans un plat en verre bien beurré et recouvert de sucre, mettre les cerises dénoyautées, puis verser le mélange dessus.

    Mettre au four 45 minutes. Attendre deux minutes avant de démouler. Une astuce ancienne: retournez sur un plat “plat“ le moule avec un chiffon mouillé qui entoure le moule.

    Vous pouvez remplacer les cerises par des myrtilles (photo)

     

  • ... et bien, dansez maintenant!

    Cocanha

    Trois voix, ancrées, timbrées, touchantes, aux percussions sonnantes et trébuchantes. Avec Toulouse comme point de rencontre, le trio chante haut et fort cette langue occitane du quotidien, véritable terrain de jeu vocal.

    Mains et pieds claquent les rythmes de la danse. Les tambourins à cordes pyrénéens installent le bourdon percussif, brut et enveloppant, apportant au chant une pulsation vitale.

    Forte de son ancrage, Cocanha chante une musique "locale" dans la continuité de la création populaire.

    Photo: les filles sont au bord de la Garonne.... on aperçoit le Pont Neuf (qui est le pont le plus ancien de Toulouse... malgré son nom!

     

     

     

     

     

  • Mangez du riz français!

    Le riz rond, c'est pour les desserts et le risotto

    Le riz long, pour la blanquette et autres salades

    Inutile d'acheter du riz venant d'ailleurs…. on ne sait pas comment il est produit, d'une part et, d'autres part, vous ferez augmenter la production du riz Camarguais (qui, à cause des importations d'autres pays ne vont pas tarder à faire faillite) et aux riziéristes de par chez nous! vous avez vu le boulot que ça demande? vous n'en feriez jamais autant…

    On s'en fout des autres paysans d'autres pays! Protégeons les nôtres!

    D'ailleurs, autrefois, on n'avait que ce riz Camarguais en France… berkkk les riz parfumés qui empestent la cuisine! Non mais, du riz qui pue dans notre blanquette nationale….

    Surtout, pas de sachet cuisson, le pire du pire!

     

    Protectionnisme européen: le riz va-t-il devenir un produit de luxe?

    L’Union européenne, en taxant le riz en provenance d’Asie, risque fort de faire grimper les prix, au détriment du consommateur européen.

    Le protectionnisme est une politique économique qui vise à protéger les producteurs, au sein d’un même État, pays ou groupe de pays, afin qu’ils ne subissent pas la concurrence des producteurs et importateurs étrangers. À cette fin, plusieurs mesures peuvent être prises, mais la plus commune est de freiner l’importation du ou des produit(s) visé(s) par des normes contraignantes, des frais douaniers, des démarches plus longues ou difficiles ou toute autre chose pouvant décourager les producteurs et importateurs visés. Cette mesure est souvent invoquée afin de protéger l’agriculture bio, mais aussi l’ensemble de l’agriculture, dans certains cas.

    En Europe, suite à une plainte de l’Italie et de l’Espagne, cette politique a été sollicitée auprès de l’Union européenne. La raison de la plainte? Les deux pays affirment fermement que l’importation du riz en provenance du Cambodge et de la Birmanie affecte dangereusement tous les agriculteurs européens.

    Cette affirmation se fonde sur les statistiques suivantes, recueillies récemment: l’importation des deux pays a augmenté de 89% sur les 5 dernières récoltes uniquement, encore bien plus sur les dernières années, ce qui a entraîné une diminution de 29 à 61% du marché du riz européen dans les différents pays de l’Union, rendant ainsi la vie difficile aux agriculteurs des différents pays producteurs européens.

    Il y a plusieurs producteurs de riz en Europe; les principaux sont l’Espagne, la France, le Portugal, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et la Hongrie. Cependant, la production totale de tous ces pays ne permet pas de combler la consommation annuelle européenne. Par conséquent, l’importation est nécessaire afin de fournir une quantité suffisante sur le marché dans toute l’Europe. Mais l’Italie et l’Espagne affirment que ce riz importé menace le commerce européen, notamment par ses prix relativement plus bas.

    La décision de l’Union européenne par rapport à cette plainte est tombée en ce mois de janvier 2019. Sans plus attendre, l’Union européenne va imposer une taxe d’importation sur le riz en provenance du Cambodge et de la Birmanie. Cette taxe, appliquée pour les 3 prochaines années au moins, s’élève à 175 euros par tonne de riz pour cette première année, puis s’élèvera à 150 euros la deuxième année et 125 euros lors de la troisième.

    Si cette décision est prise pour protéger les agriculteurs européens, qu’en est-il des agriculteurs asiatiques et de nous, les consommateurs?

    Pourra-t-on encore se permettre d’acheter du riz?

    De plus en plus de pays sont soumis à cette taxe d’importation, notamment le Vietnam ou encore la Thaïlande, et ce durcissement en matière d’importation aura forcément des conséquences, bien sûr sur les pays exportateurs et les agriculteurs, mais aussi sur nous, consommateurs.

    En France, le riz est l’un des féculents les plus achetés et consommés: en moyenne, un français consomme 5,38 kg de riz par an, et 90% de la population en mange. Tout comme les pâtes ou les pommes de terre, il s’agit donc d’une des bases de notre alimentation, et celle-ci a déjà subi une augmentation des prix, entre 2008 et 2009, de près de 22% au total des deux années.

     Alors que va-t-il se passer maintenant? Va-t-on à nouveau se retrouver avec des prix plus hauts encore qu’ils ne le sont déjà? Il est fort probable que cela se produise, puisque les cultivateurs hors de l’Europe devront compenser les pertes par des prix d’importation plus hauts, du moins s’ils ne veulent pas pâtir de cette décision.

    Par conséquent, le riz pourra-t-il toujours être considéré comme un produit que tout le monde pourra retrouver dans sa cuisine ou non? Déjà aujourd’hui, pour certaines marques ou pour le riz bio, les prix sont assez élevés et peuvent atteindre jusqu’à plus de 5 euros le kilo, alors que des marques premier prix ou importées peuvent parfois être trouvées à 1 euro du kilo, voire moins.

    Ce dernier cas ne se présentera plus avec l’application des frais de douane, et ce n’est pas pour rien: les prix en magasins sont plus élevés que le prix de l’achat avant import, ce qui veut signifie que si l’importateur augmente ses prix, les magasins font de même!

    Bien sûr, il n’est pas possible d’estimer l’ampleur exacte de cette nouvelle mesure économique, car elle est encore trop récente, mais on peut noter que la taxe s’élève à 17,5% du prix de vente d’un riz à 1 euros/kg, alors imaginez le pourcentage sur les revenus de ces importateurs.

    Si la statistique date, il faut savoir que la moyenne du prix par tonne de riz en 2014, selon la douane française, était de 330 euros. En retirant les 175 euros de taxes il ne reste que 155 euros par tonne pour les exportateurs, soit une baisse de revenus de plus de 50%.

    Une fois que les agriculteurs auront déduit les salaires, produits, outils, etc. auront-ils encore un quelconque bénéfice? Probablement pas. Pour cette raison ils devront probablement augmenter les prix de vente pour l’exportation, ce qui entraînera une hausse des prix plus ou moins conséquente pour nous aussi.

    L’Union européenne va-t-elle revoir sa décision et prendre en compte les cultivateurs de l’Asie du Sud et, surtout, les consommateurs? Ou va-t-elle conserver sa mesure, quitte à laisser le prix du riz exploser et devenir un produit de luxe? Les prochains mois nous le dirons très probablement.

    Et si …

    Et si cette mesure avait été prise en Amérique, serait-elle soutenue et bien vue comme ici en Europe par beaucoup, ou serait-elle plutôt contestée, critiquée et condamnée, comme souvent pour ce pays? Bien sûr, la réponse est dans la question…

    Par ailleurs, le ministère du Commerce a tout de même critiqué cette mesure en affirmant qu’elle était "une arme destinée à tuer les agriculteurs cambodgiens", car ceux qui vivent de ces importations risquent de voir leur bénéfice grandement diminuer et se retrouver ainsi en position de précarité. Il a donc invité l’Union européenne à revoir sa décision "sur base des règles de commerces internationales et de la bonne coopération traditionnelle entre les pays concernés".

    Théophile Gacogne

     

  • Y'en a un max qui vont déménager!!!

     

    Vous n'imaginez pas combien de profiteurs occupent des logements en rez-de-chaussée ou adaptés “personnes handicapées“!!! tellement que c'est indécent!

    La Mairie de Toulouse et la métropole lancent enfin le recensement du logement accessible : succès du CIAH 31

    Les associations du CIAH 31, emmenées par Odile Maurin et le Dr Catherine Cousergue, réclamaient depuis de longues années le respect par les communes et intercommunalités ayant une Commission d'accessibilité de leurs obligations: 1ère victoire contrela métropole toulousaine

    Pour rappel, selon l'article L. 2143-3 du Code général des collectivités territoriales, les commissions communales et intercommunales d'accessibilité, sous  responsabilité des communes et des  intercommunalités, ont l'obligation depuis 2005 d'organiser un système de recensement de l'offre de logements accessibles aux personnes handicapées et aux personnes âgées.

    En effet, comment proposer à une personne en situation de handicap ou une personne âgée qui devient dépendante, un logement accessible et/ou adapté, si on ne répertorie pas les caractéristiques des logements en matière d'accessibilité et d'adaptation des logements proposés tant dans le parc public que dans le parc privé ?

    Malheureusement, cette obligation n'est toujours pas respectée, et ceci dans la très grande majorité des communes et intercommunalités.

    C'est pourquoi, le CIAH 31, représenté par Odile MAURIN, et le Docteur Catherine Cousergue, n'ont eu de cesse d'interpeller les  collectivités et de leur proposer des solutions depuis plusieurs années. Lassées de ne rien voir venir, nos associations ont mis  en demeure les 3 plus gros intercommunalités de la Haute-Garonne, Toulouse Métropole, la communauté  d'agglomération du Muretain, le Sicoval de respecter leurs obligations.

    Au début, les intercommunalités ont proposé de contractualiser avec Soliha 31 qui venait d'acquérir le dispositif ADALOGIS dont la grille d'analyse paraissait pertinente à nos associations, d'autant qu'elle prenait en compte plusieurs forme de handicap et incluait pas mal de paramètres d'analyse du niveau d'accessibilité d'un logement. Mais Soliha a voulu se limiter à proposer de recenser 100 logements par an ce qui était ridicule au vu du retard existant. Nous avons alors averti que nous allions saisir les tribunaux si rien ne bougeait et nous nous préparions à cela après plusieurs mises en demeure.

    Finalement, la mairie de Toulouse et Toulouse Métropole nous ont annoncé avant l'été 2018 qu'ils prenaient l'engagement de réaliser sur une période de 2 ans le recensement de 10 000 logements sur la métropole, et sur le territoire de plusieurs communes, ceci en partenariat avec 6 des plus importants bailleurs de la  métropole sur 6 communes de la métropole dont Toulouse. Pour cela, la mairie de Toulouse a recruté une dizaine d'agents pour réaliser ce recensement qui a commencé cet été. Odile Maurin a pu ces jours-ci avoir une présentation assez fine de la grille d'analyse de ce recensement pour s'assurer qu'elle est conforme à nos attentes et qu'elle permettra ainsi de rapprocher réellement l'offre de la demande.A terme la grille devrait permettre des requetes affinées permettant de chercher un type de logement précis sur un secteur limité.

    Il y avait urgence car la demande non satisfaite devient de plus en plus importante.

    Les dernières études de la CIL, Conférence intercommunale du logement, où l'association HANDI-SOCIAL représente les associations de personnes handicapées, on fait ressortir les points suivants :

    - le 1er motif de demande de mutation dans le parc social est à 17% le handicap ou problème de santé, avec une surreprésentation de ce public parmi les demandeurs de mutations de plus de 3 ans

    Une nouvelle victoire pour le CIAH 31, victoire qui nous rappelle, que malheureusement, rien ne bouge tant qu'on n'instaure pas un rapport de force, ce qui est vraiment dommage.

    Yanous actualité du handicap : https://www.yanous.com/news/actualite/actualite1810.html

     

    Mardi 23 octobre - Logement - Toulouse va recenser, pas les autres.

    Toulouse Métropole va entreprendre le recensement des appartements accessibles parmi 10.000 du parc social de six organismes HLM de son territoire. Pour cela, il aura fallu que le Collectif Inter-Associatif du Handicap 31 la mette en demeure préalablement à une action en justice, de même que deux autres collectivités locales. "Au début, explique le CIAH 31, les intercommunalités ont proposé de contractualiser avec Soliha 31 qui venait d'acquérir le dispositif ADALOGIS dont la grille d'analyse paraissait pertinente à nos associations, d'autant qu'elle prenait en compte plusieurs formes de handicap et incluait pas mal de paramètres d'analyse du niveau d'accessibilité d'un logement. Mais Soliha a voulu se limiter à proposer de recenser 100 logements par an ce qui était ridicule au vu du retard existant. Nous avons alors averti que nous allions saisir les tribunaux si rien ne bougeait et nous nous préparions à cela après plusieurs mises en demeure." La loi du 11 février 2005 a confié aux Commissions communales ou intercommunales d'accessibilité l'organisation d'un "système de recensement de l'offre de logements accessibles aux personnes handicapées et aux personnes âgées", mais peu de municipalités et intercommunalités l'ont effectué. Les deux autres communautés d'agglomération mises en demeure, le Muretain (26 communes au sud-ouest de Toulouse) et le Sicoval, qui regroupe 36 communes du Lauragais, n'ont pas fait part de leurs intentions

     

  • DANGER!

    Le sud de la France est confronté à une épidémie sans précédent du " virus du Nil ", originaire d’Ouganda

     [..] Le pourtour méditerranéen connaît depuis début juillet une épidémie sans précédent d’infections par le virus du Nil occidental: 24 cas recensés dans trois régions (Paca, Corse et Occitanie), selon le dernier bilan de Santé publique France. La maladie est transmise par le moustique du genre Culex. On dénombre 550 cas en Italie et plus de 300 en Grèce.

    Connu depuis 1937, le virus du Nil occidental – ou virus West Nile – sévit chaque année entre juin et novembre en Europe du Sud. Il a été décelé en France pour la première fois en 1962. "L’épidémie de 2018 est la plus importante jamais constatée dans notre pays", souligne le Dr Marie-Claire Paty, épidémiologiste à Santé publique France. Une situation conforme à ce qui est observé en Europe du Sud, où la circulation du virus est plus précoce et plus importante que d’habitude: 550 cas ont été enregistrés en Italie et 302 en Grèce. Selon le Dr Paty, "les années chaudes sont favorables au virus, qui est désormais probablement installé à demeure dans le sud de la France".

    Les oiseaux constituent le réservoir principal du virus West Nile. Le moustique s’infecte en piquant un oiseau contaminé, puis transmet le virus lors d’une nouvelle piqûre à un autre oiseau ou à un hôte accidentel, comme l’homme ou le cheval. Mais ces derniers ne peuvent servir de réservoir et infecter à leur tour d’autres moustiques. Il n’y a donc aucune transmission possible du cheval à l’homme, ni de l’homme à l’homme. […]

     

    "Les personnes âgées de plus de 50 ans sont plus à risque de présenter des symptômes sévères", indique le Dr Samer Aboukais, médecin à l’agence régionale de santé Paca. À ce jour, six personnes ont été atteintes d’une forme neuro-invasive nécessitant une hospitalisation. Elles sont en voie de guérison, selon l’ARS. Quatre-vingt cinq personnes sont mortes en Italie et en Grèce depuis le début de l’épidémie, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

    En raison du risque de transmission de la maladie, l’exposition au virus du Nil occidental est une contre-indication au don de sang. Dans les six départements touchés par l’épidémie, l’Établissement français du sang a mis en place début août un test de dépistage sur tous les prélèvements. "La mesure a déjà été mise en place en 2015 et 2017, mais c’est la première fois qu’elle est en vigueur pour une durée aussi longue", précise le Dr Christophe Besiers, directeur médical adjoint à l’EFS. Ce dépistage systématique devrait s’arrêter fin novembre, période prévue pour la fin de l’épidémie. Ailleurs en France, la maladie est recherchée par questionnaire: toutes les personnes ayant séjourné dans un département français ou un pays étranger touché (principalement les pays du pourtour méditerranéen, mais aussi les États-Unis et le Canada) sont invitées à le signaler. Le prélèvement sera alors reporté de 28 jours ou orienté vers un don non thérapeutique.

    Le Figaro