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occitanie - Page 233

  • Le boudin toulousain

    Le boudin à la viande est une spécialité du sud-ouest. Appelé boudin béarnais en Aquitaine ou galabar dans le Tarn, il s'agit d'un boudin dans lequel la tête du cochon est cuite plusieurs heures au bouillon, avant d'être désossée, coupée en petits morceaux et mélangée au sang de porc. Cette farce est ensuite embossée dans de gros boyaux et cuite à feu très doux dans le bouillon. Ce boudin peut se manger froid, comme du saucisson, ou chaud, poêlé nature ou avec des pommes, des oignons ou des châtaignes.

    Perso, je l'aime à peine cuit avec de l'ail et du persil. Servi sur de la purée. Ou avec des pommes de terre en robe des champs…. parfois, je le cuit à peine et dans la purée je rajoute une fricassée d'oignons. On peut utiliser un confit d'oignon maison, bien sûr.

    Il existe également du boudin à l'oignon que l'on peut également faire cuire ou consommer cru, comme on le fait avec du saucisson.

    Confit d'oignons maison

    Peler vos oignons, les couper en cubes; les faire cuire à feu doux avec de la graisse de canard (ou de l'huile d'olive, si vous insistez); quand c'est bien brun, ajoutez un demi-verre de vinaigre et deux à trois morceaux de sucre; saupoudrez de thym en fleurs, de coriandre moulue, etc… Laissez réduire au maximum et c'est prêt!

    Mettre dans un pot à visser en verre et au réfrigérateur; se conserve environ une semaine.

    L'utiliser avec des côtelettes, côtes d'échine, poissons blancs, dans des pâtes, du riz, sur la purée, etc…

  • Comment hériter plus vite?

    … en dissuadant sa grand-mère de faire le vaccin anti-grippe!

     

    L’épidémie de grippe responsable de 13000 décès

    Précoce et longue, l’épidémie de grippe saisonnière a été marquée cette année par une forte proportion d’hospitalisations ainsi qu’une surmortalité notable. Selon Santé publique France, la mortalité attribuable à la maladie a été estimée à 13 000 décès.

    (il faut savoir qu'il y a 5 ans, elle ne faisait que 3 à 5000 décès maxi en France… le triplement provient du fait que l'on ne vaccine plus les personnes âgées)

    Cette année l’épidémie de grippe a débuté précocement en Ile-de-France au cours de la semaine du 4 au 10 décembre. Elle s’est ensuite propagée en quatre semaines à l’ensemble des régions métropolitaines. Elle a ensuite duré 16 longues semaines pour s’achever dans l’ensemble des régions de métropole fin mars.

    Hospitalisations et cas graves en hausse

    Au cours de l’épidémie, près de 2,4 millions de consultations pour syndrome grippal ont été relevées. Si cela correspond à une ampleur modérée en ambulatoire, le nombre d’hospitalisations pour grippe a été lui le plus élevé depuis 2009-2010. Parmi ces patients hospitalisés, 20% étaient âgés de moins de 5 ans et 53% de 65 ans et plus.

    Le nombre de cas graves de grippe admis en réanimation est également le plus élevé depuis la saison 2009-2010, (2009-2010 est l'arrivée de la grippe dite A H1N1, la fameuse grippe qui a fait si peur au gouvernement de l'époque) avec 2 915 cas depuis le 1er novembre 2017.

    Enfin, l’excès de mortalité attribuable à la grippe est estimé à environ 13 000 décès tous âges confondus. Ces décès concernent des personnes de 65 ans et plus à 93%.

    Un vaccin moyennement efficace

    L’efficacité modérée du vaccin contre le virus de type B/Yamagata, qui a eu un impact important chez les personnes de 65 ans et plus, ainsi que la couverture vaccinale toujours insuffisante (45,6%) chez les personnes ciblées ont contribué à la sévérité de cette épidémie », souligne Santé publique France.

    Pour la saison 2018/2019, la composition vaccinale reste inchangée pour la valence H1N1. Elle sera néanmoins modifiée pour les valences H3N2 et B/Victoria, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Source:  Santé publique France, 25 avril 2018

     

  • Pizza sans pâte

    Quand je fais des régimes….

    Pour 4 personnes: 8 chipolatas; 2 ou 3 grosses aubergines

    Coulis de tomate maison; 1 cuillère à soupe d'estragon frais haché ou de persil

    Environ 6 cuillères à soupe d'huile; sel et poivre, 45 g fromage râpé, 2 cuillères à soupe huile olive

    Préchauffez le four à 210° (th. 7).

    Coupez dans la partie la plus charnue des aubergines, des rondelles assez épaisses avec la peau. Salez et farinez légèrement ces rondelles.

    Faites chauffer l'huile à feu doux dans une grande poêle. Déposez les rondelles d'aubergines et les faire dorer 3 min de chaque coté.

    Les déposer ensuite sur un plat à four légèrement huilé, arrosées de coulis épais de tomate.

    Dans la poêle, faire griller les chipolatas quelques minutes en les retournant à mi-cuisson. Les retirer avec une écumoire et coupez chaque chipolata en deux.

    Déposer un tronçon de chipolata sur chaque rondelle d'aubergine et nappez chacune d'elles d'une cuillerée de coulis de tomate, saupoudrez de fromage râpé. Faire gratiner 10 min à four très chaud

    Parsemez d'estragon ou de persil avant de servir.

     

  • Traditionnelle soupe à l'oignon

    En fin 1968, j'ai commencé à sortir en “boîte“ de nuit… bon, d'accord, je devais rentrer à 1 heure du matin… de toutes façon, les boîtes de nuit de ce temps-là devaient fermer à deux heures du matin! Mais, on entrait dans la “boîte“ à 22 h environ et aussitôt on allait se déhancher sur la piste de danse. Donc, on en avait pour son argent. Rien à voir avec les jeunes, blasés, d'aujourd'hui!

    Quand la soirée ne s'était pas bien passée ou quand il faisait trop chaud, (l'été à Toulouse!!) on allait dans une brasserie manger la soupe à l'oignon.

    C'est un plat certainement très ancien, puisque l’oignon est utilisé en cuisine depuis l’Antiquité.

    Ce plat réconfortant n’a pas de date de naissance avérée, ni d’inventeur officiel. On en trouve une première trace dans une mazarinade (un pamphlet ou une chanson contre Mazarin, pendant la période de la Fronde). Celle-ci, publiée en 1649, est intitulée “La dernière soupe à l’ognon pour Mazarin“.

    Deux ans plus tard, l’existence de la soupe à l’oignon est aussi attestée par “Le vrai cuisinier françois“, révolutionnaire livre de cuisine "moderne" (en vieux français), marquant la rupture avec la cuisine du Moyen Âge. C'est un ouvrage de François Pierre de La Varenne, dont la première édition date de 1651, propose un "potage d’oignon". "Les oignons, fricassés dans du beurre, sont cuits avec de l’eau et "une croûte de pain", voire des câpres. On laisse le tout "mitonner", c’est à dire mijoter, et on sert avec "un filet de vinaigre".

    Bien des années plus tard, un certain Nicolas Appert, (oui, c'est l’inventeur de la conserve), ou par Alexandre Dumas dans son fameux “Grand dictionnaire de cuisine“ (1873), évoque une version de la recette au XVIIIe siècle.

    Dumas raconte ainsi que l’ex-roi de Pologne, Stanislas (1677-1766) s’arrêta un jour dans une auberge à Châlons, lors d’un voyage entre Lunéville et Versailles. Là-bas, "on lui servit une soupe à l’oignon si délicate et si soignée, qu’il ne voulut pas continuer sa route sans avoir appris à en préparer une semblable. Enveloppé de sa robe de chambre, Sa Majesté descendit à la cuisine et voulut absolument que le chef opérât sous ses yeux. Ni la fumée ni l’odeur de l’oignon, qui lui arrachait de grosses larmes, ne purent le distraire de son attention. Il observa tout, en prit note, et ne remonta en voiture qu’après être certain de posséder l’art de faire une excellente soupe à l’oignon".

    Cette "soupe à l’oignon à la Stanislas" ne contient ni fromage ni bouillon: des morceaux de croûte de pain sont grillés et beurrés. Les oignons sont frits dans le beurre, jusqu’à ce qu’ils soient "d’un beau blond un peu foncé", puis on ajoute les croûtes, "en remuant toujours jusqu’à ce que l’oignon brunisse". Il ne reste plus qu’à ajouter de l’eau bouillante, à assaisonner et à laisser mijoter.

    En réalité, Alexandre Dumas propose bien d’autres sortes de soupes à l’oignon dans son livre de cuisine, comme le "potage de santé aux oignons", le "potage d’oignons au blanc, en maigre", le "potage à l’oignon, au lait" ou encore le "potage à l’oignon Vuillemot" (la soupe est versée dans une soupière dans laquelle on a déposé du pain beurré, du gruyère est servi à part).

    Ensuite, au XIXe siècle, la soupe à l’oignon est évoquée dans divers livres, comme par exemple le “Guide manuel illustré de la cuisinière de Paris et de la Province“ (1869). Là, on recommande de préparer la soupe avec des oignons et du beurre, puis de tremper "sur des tranches de pain entremêlées de fromage".

    Pareil pour “La Cuisinière assiégée, ou L’Art de vivre en temps de siège“ (1871), on arrose le pain de liquide. Dans cette somme de la cuisine système D, version XIXe siècle, on trouve d’ailleurs aussi une "soupe à l’oignon sans oignon". Avec juste de l’eau et des tranches de pain roussi!

    Et que dit Auguste Escoffier, dans son fameux “Guide culinaire“, dont la première édition date du tout début du XXe siècle? Il décrit notamment un "potage Garbure-Cooper", fait d’oignons blondis dans le beurre et de consommé blanc (à base de bœuf, carottes, navets, poireaux, panais, oignons, clous de girofle, ail, céleri). On garnit "la surface de rondelles de flûtes" avant de "saupoudrer abondamment de fromage râpé" et de faire gratiner vivement.

    C’est à la fin du XIXe siècle, au tournant du XXe, que la soupe à l’oignon semble devenir un plat connu, bien gratiné et souvent typiquement nocturne.

    Dans son “Dictionnaire Gourmand“, Marie Hélène Baylac explique que "les Lyonnais affirment que la soupe à l’oignon est une spécialité de leur ville. En revanche, la gratinée serait parisienne; à la fin du XIXe siècle, elle était à l’honneur dans les restaurants situés autour du carreau des Halles de Baltard […]". L’auteur souligne que la différence entre la soupe lyonnaise et la soupe parisienne n’est pas flagrante: dans les deux cas, les oignons émincés sont cuits dans du beurre "jusqu’à ce qu’ils prennent une belle couleur dorée", on ajoute du bouillon, on pose du pain grillé et du fromage, et on fait griller le tout au four.

    Les travailleurs mais aussi les noctambules autour des Halles de Paris, s’y retrouvaient afin de s'attabler autour d’un fumet brûlant peu onéreux, les premiers pour se donner de la force (Les "forts" des Halles, ces costaux manutentionnaires, avalaient en effet une soupe à l’oignon gratinée de fromage pour se motiver); les seconds pour “se laver l’estomac”, comme on disait, et recommencer de nouvelles agapes".

    Michel Oliver, autre chef, précise dans son livre que "dans de nombreuses régions européennes, on célébrait l’union des jeunes mariés avec une soupe à l’oignon servie au petit matin, histoire sans doute de (re)donner de la vigueur aux époux".

     

    Traditionnellement, ça requinque, ça réchauffe avant de se coucher… Ou d’aller travailler. C’est un plat qui tient au corps!

    Alors, comment préparer cette soupe à l’oignon bien gratinée, à déguster au bout de la nuit (ou n'importe quand)? D’abord, il vous faut bien sûr des oignons. Lesquels? De bons oignons jaunes, c'est mieux, mais d'autres utilisent des tas d'oignons différents: blancs, rouges…. Bref: on a le choix.

    Il s’agit donc de les éplucher et de les émincer finement, de préférence sans trop pleurer.

    Puis, les faire dorer tranquillement, dans une généreuse quantité de beurre. Cela, c'est pour les genss du Nord, enfin, de la langue d'oil. En fonction du nombre de personnes, la quantité peut aller de 100g à près de 250g de beurre par kilo d’oignons! C'est un peu trop beaucoup, si je puis m'exprimier ainsi.

    Nous, à Toulouse, quand j'étais jeune, je la faisais à l'huile d'arachide ou, devinez quoi? à la graisse de canard, bien sûr!

    Laissez les oignons confire tranquillement, jusqu’à ce qu’ils aient une belle couleur brun foncé. Les autres, du nord, ils font juste colorer leurs oignons! ça donne une soupe clairasse. Non, non, l'oignon, cela doit se cuire à très brun…. Cela donne une couleur sombre, appétissante au bouillon.

    Les oignons deviennent bruns et vous les remuez constamment pour ne pas qu'ils brûlent, sur feu moyen. Si les oignons attachent au fond de la casserole, ajouter une ou deux cuillérées à soupe d’eau froide.

    Si on a besoin de remplir le “coffre“, on peut saupoudrer d'une cuillère de farine, cela épaissira la soupe et donnera l'illusion du bien manger. Vous rajoutez de l'eau en bouteille (pour ne pas avoir du chlore et des molécules médicamenteuses) ou du bouillon de gélatine faite avec des os et que vous avez mis de côté ou congelé. C'est pas mal non plus avec un fond de veau ou bien si ayant fait un pot-au-feu deux jours plus tôt, vous avez gardé du bon bouillon.

    Vous pouvez ajouter selon votre goût, 40 cl de porto, 3 gousses d’ail écrasées, un bouquet garni (un poireau, du thym, du laurier, des queues de persil), et bien sûr du sel et du poivre. Après ébullition, le tout cuit 1h à feu doux.

    Pour 4 personnes, 600 g d’oignons 1,2 litre d’eau, avec 60 ml de porto (très facultatif, ajoutez du bon vin de chez vous, c'est du pareil au même! -et n'oubliez pas de faire chabrot!), peut-être une pointe de vinaigre balsamique pourquoi pas, mais, ce n'est pas dans la recette traditionnelle. Faites en fonction de vos préférences.

    Pour l’étape du gratinage, il faut que le pain ait une certaine densité, pour ne pas tomber au fond du bol. D’où l’importance de ne surtout pas utiliser une baguette fraîche, mais plutôt du pain rassi ou grillé.

    Perso, je la met dans mon toupin à cassoulet mais, vous pouvez la mettre à gratiner dans des bols individuels, remplis environ aux ¾.. On coupe de gros cubes de vieux pains ou de baguette grillée (un centimètre d’épaisseur ce qui permet une séparation entre le bouillon et le gruyère, pour ne pas qu’il tombe au fond et pour faire une bonne couche de gratin. On saupoudre de fromage et on fait gratiner à la salamandre ou dans le four bien chaud quelques minutes. Le temps de voir le dessus bien croûté.

    Certains mettent une tranche entière de pain de campagne. Dans tous les cas, on saupoudre très généreusement de fromage râpé, gruyère ou emmental, puis on fait griller avec la fonction grill du four. Info importante: le gruyère ne doit pas être mélangé à la soupe: sinon, comment va-t-il faire la bonne croûte?

    Veillez surtout au dosage du sel... Vérifiez bien l'assaisonnement…. Le bouillon et le fromage peuvent être déjà très salés. Attention à ne pas brûler les oignons, sinon la soupe sera amère, et n’oubliez pas le bouquet garni! La qualité des produits, et notamment de l’emmental va jouer: s’il est pauvre en matière grasse, la soupe ne gratine pas.

    Une soupe ratée sera acide, trop liquide, fade, sans couleurs; (il faut une couleur ambrée assez foncée). Une bonne soupe à l’oignon a une texture liée. Il n’y a pas trop d’eau. Elle est un peu sucrée mais pas trop, avec un côté gourmand, généreux. Bien sûr, soupe réconfortante été comme hiver. Il parait que les touristes disent que c’est un plat français emblématique, tout comme les escargots ou les cuisses de grenouilles.

    Se conserve 3 jours au réfrigérateur (sans le pain ni le fromage). Sinon, consommez-la le lendemain au plus tard.

     

  • Pommes dauphines maison

    Pour 4 personnes

    450 g de pommes de terre; 130 g de farine; 75 g de beurre

    100 g d'eau; 4 œufs

    Sel; Huile de friture (perso je prends de l'huile de pépins de raisins)

    Commencez par faire cuire vos patates 30 minutes dans l'eau bouillante salée. Percez-les de part en part avec une bois de brochettes, elles n'éclateront pas à la cuisson. Portez à ébullition 10 cl d'eau avec le beurre dans une autre casserole.

    Salez un peu puis versez toute la farine d'un coup. Remuez à l'aide d'une cuillère en bois. Ajoutez ensuite les œufs un par un puis mélangez à nouveau.

    Pelez vos pommes de terre puis écrasez-les en purée avec une fourchette. Ajoutez ensuite la purée à la pâte obtenue précédemment puis salez à nouveau.

    Formez ensuite des petites boulettes avec la paume de votre main mouillée. Plongez vos boules dans l'huile de friture bouillante environ 1 minute et retirez lorsqu'elles sont bien dorées. A servir avec toutes les viandes grillées qui vous passent pas la tête.

    Vous pouvez aussi épicer de cannelle en poudre, de 4-épices ou d'une pointe de girofle ou muscade en poudre, etc.

     

  •  Boulettes à la saucisse de Toulouse

    500 g de chair à saucisse de Toulouse (a Toulouse, on trouve de la chair à saucisse toute prête, déjà aillée et persillée. Si vous n'en trouvez pas, achetez de la vraie de vraie saucisse et ouvrez le boyau avec un couteau pour récupérer la viande).

    Ail, persil frais, 1 œuf

    Sel, Poivre, de la farine, chapelure

    Huile de pépin de raisins (elle est d'un goût neutre qui est intéressant si vous avez bien aromatisé votre viande.

    1 cuillère à café de moutarde, thym, curcuma, cumin (facultatif)

    Commencez par travailler votre chair à saucisse. Dans un saladier, mélangez la chair à saucisse, le thym, curcuma, moutarde, cumin selon votre goût, le sel, le poivre et l'œuf. Formez un mélange homogène. Pour épaissir, rajoutez de la chapelure.

    Mouillez vos mains. Roulez vos boulettes dans la paume mouillée de vos mains puis badigeonnez-les de farine.

    Faites cuire dans une poêle les boulettes avec l'huile en bonne quantité. Faites bien dorer.

    Vous pouvez les servir chaude avec une sauce tomate à l'oignon ou ajoutez à un plat de riz ou de pâte.

    Froide, et à condition de les avoir réalisées assez petites, à déguster à l'apéritif en les trempant dans une sauce au yaourt liquide pimenté ou moutardée, par exemple. Laissez tomber le ketchup: c'est du sucre a l'état pur (enfin, presque).

     

  • Les escrocs pullulent,

    … les autorités administratives laissent faire!

    Aussi, pour les pouvoirs publics -qui sont parfaitement au courant (depuis les années 70) du système organisé d'escroquerie généralisée par ces marabouts laissent faire?

    Voilà comment cela se passe: le “cabinet“ est en place de façon définitive, grâce à la complicité du propriétaire qui est parfaitement au courant puisque l'escroquerie est en place durant de nombreuses années:

    Un personnage africain s'installe dans l'appartement; il passe une annonce, toujours la même et sous le même nom; le personnage reste en place tant qu'il n'a pas grugé quelqu'un d'une très forte somme. Puis, il disparaît sans laisser de trace.

    Un autre personnage vient s'installer dans l'appartement; prends le nom et fait de la pub, la même, dans les mêmes journaux. Il attend une bonne poire; l'escroque et s'en va; un autre prends la place.

    Ils jouent sur le fait que les “blancs“ ne savent pas distinguer un noir d'un autre. Simple comme bonjour. Et il y aura toujours un con… de Français pour se faire avoir… plus de 40 ans que ça dure… le truc est imparable: si on arrête le personnage en place, l'escroqué ne peut pas l'identifier comme il faut, l'autre est libéré… j'ai même ouï-dire qu'il y avait des accords entre des gouvernements de pays en question et le gouvernement français pour qu'on n'emmerde pas trop ces escrocs… quand j'ai appris cela, j'avais une preuve, le nom d'un député qui avait raconté cela dans un article, à la suite d'une série d'escroqueries de ce genre… me souviens plus du nom du député… mais, je vous assure que je l'ai lu. Vraiment!

     

    Marabouts médiums, astrologues et autres voyants capables de tout contre rémunération... Au regard des annonces qu'ils sèment dans les boîtes aux lettres, ils semblent être légion dans l'Orléanais. Les policiers constatent cette prolifération de publicités. Le diocèse d'Orléans réaffirme ses différences.

    Les boîtes aux lettres orléanaises regorgent de leurs petites annonces. Vous avez sûrement trouvé celles de M. Madi. Grâce à lui, "si votre femme ou votre mari est parti(e), il (elle) reviendra et courra derrière vous comme le chien derrière son maître".

    Encore plus "balèze", il y a le professeur Madou (qui promet de résoudre tous les problèmes) ou Diaby "aux dons surnaturels" et aux 25 ans d'expérience. Il y a aussi M. Keilaty, à Montargis, ou M. Lamine qui prend même les "cas désespérés" tout en proposant une "facilité de paiement".

    Pas convaincu ? Il vous reste professeur Souaré, l'astrologue international, M. Gassam qui "rend invulnérable toute personne désireuse de l'être", maître Simakan (il parle espagnol !) ou, en dernier recours, le professeur Ibrahim qui réussit "là où les autres ont échoué". La liste est loin d'être exhausive!

    Avis de grosse compétition sur le marché du marabout et du guérisseur aux pouvoirs héréditaires ; marché qui paraît empièter sur les plates-bandes du catholicisme.

    Ce prêtre du diocèse d'Orléans confirme qu'un "certain nombre" de croyants consultent "ces gens" et que "certaines de ces personnes, chez les guérisseurs", renvoient même parfois vers l'Église en disant : "Ça me dépasse".

    "Le prêtre catholique reçoit une mission,

     il est accompagné par une équipe,

     il se forme et c'est gratuit !"

    Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans

    Dans cet univers, évoluent aussi "des francs-tireurs". Dans un territoire voisin  du Loiret, un prêtre exorciste aurait officié pendant cinquante ans sans mission officielle de sa hiérarchie...

    Alors que "le prêtre exorciste catholique reçoit une mission, il est accompagné par une équipe, il se forme et c'est gratuit", insiste Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans. Voilà la "différence" avec ces exorcistes freelance, ces marabouts et autres voyants aux promesses mirifiques.

    "Si tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros"

    La situation est parfois plus tendue... Un autre prêtre du diocèse se souvient d'un jour où il s'est mis en colère. Une paroissienne était entrée en contact avec un marabout et, afin d'évaluer ses honoraires, ce dernier lui aurait dit : "Tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros". Était-ce un début d'escroquerie?

    L'automne dernier, deux retraités orléanais de 69 et 74 ans ont eu moins de chance. Ils avaient un différend avec un garagiste. Et le couple a pu compter sur ce marabout d'une quarantaine d'années pour les aider à se délester de 15.000 euros, sans l'ombre d'un résultat probant. L'affaire est allée jusqu'en correctionnelle...

     Les victimes ne présentaient apparemment pas de vulnérabilité particulière. Elles étaient juste un peu en détresse et sont tombés sur l'escroc qui avait démarché jusqu'à Blois (Loir-et-Cher).

    Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte.

    Cet hiver, les policiers orléanais ne répertoriaient pas d'autres plaintes pour escroquerie en lien avec la voyance  "Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte. Il y a une forte acceptation morale", regrette la police nationale d’Orléans.

     

    Les forces de l'ordre ne sont pas dupes : "Il y a plein d'annonces qui prospèrent,

    il est essentiel de sensibiliser les citoyens sur ce démarchage. S'il y avait des plaintes, il pourrait y avoir des réponses pénales."

    En octobre 2012, justement à la suite d'une plainte et d'un jugement devant le tribunal correctionnel d'Orléans, trois ans de prison, dont un ferme, ont été prononcés à l'encontre d'un faux voyant... mais vrai escroc. L'accusé a été contraint de rembourser la victime dans son intégralité.

    https://www.larep.fr/orleans/insolite/religion-spiritualite/2018/04/28/quelles-differences-y-a-t-il-entre-un-pretre-exorciste-catholique-et-un-marabout_12812320.html