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recette - Page 12

  • Mélatonine = danger

    "La mélatonine n’est pas un traitement de choix des troubles du sommeil: d’efficacité incertaine au-delà d’un effet placebo, elle expose à des effets indésirables, en particulier neuropsychiques, cutanés et digestifs". Telle est la conclusion sans appel de la dernière livraison de Prescrire 1, mensuel indépendant de géants de l’industrie pharmaceutique et, corollaire, des pharmaciens d’officine.

    Chacun, ou presque, sait que la mélatonine est  une hormone secrétée principalement par le cerveau et qu’elle a pour fonction principale "d’informer l’organisme de l’alternance jour-nuit, permettant de favoriser l’endormissemen ". Etonnamment, en France, il existe deux mélatonines: selon la dose contenue dans une "unité de prise", elle est considérée comme médicament ou complément alimentaire. Prescrire:

    Quels que soient sa dose et son statut, en cas de mauvais sommeil, la mélatonine n’est pas plus efficace qu’un placebo à court terme. De 2009 à mai 2017, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a recueilli 90 effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine; l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a recueilli plus de 200 effets indésirables liés à la prise de mélatonine quel que soit son statut, entre 1985 et 2016“.

    Placebo et modestie

    Pas plus efficace qu’un placebo? Est-ce si simple? "Des préparations à base de mélatonine sont utilisées en France (sans avoir d’AMM) dans certains troubles du rythme veille-sommeil et sont en vente libre dans de nombreux pays. Circadin® est un médicament sous forme de comprimés à libération prolongée dosés à 2 mg de mélatonine, expliquait la Haute Autorité de Santé il y a près de dix ans.  L’efficacité de Circadin® sur la qualité du sommeil et le comportement au réveil est modeste. C’est pourquoi la commission de la transparence a attribué à Circadin® un Service Médical Rendu suffisant pour une prise en charge par la collectivité, à titre provisoire. Le maintien de ce SMR est lié à l’évaluation de l’impact de Circadin® sur la consommation des hypnotiques de type benzodiazépines et apparentés, qui sera effectuée 18 mois après la date de prise en charge par l’Assurance maladie. Comme pour les autres hypnotiques, la prescription de Circadin® ne doit pas dépasser 3 semaines“.

    Et l’ANSM précisait il y a quelques mois, les indications de Circadin® (traitement court de l’insomnie primaire chez l’adulte de plus de 55 ans) et de la RTU (traitement des troubles du sommeil liés à un syndrome de Rett, un syndrome de Smith-Magenis, un syndrome d’Angelman, une sclérose tubéreuse ou à des troubles du spectre autistique chez l’enfant de 6 à 18 ans). En pratique le Circadin® n’est pris en charge par l’assurance maladie que dans ces cas particuliers pour un montant maximal de prise en charge fixé à 800 € par patient et par an. Dans tous les autres cas le Circadin® n’est pas remboursé et son prix en pharmacie est libre.

    Mais l’ANSM attirait aussi et surtout l’attention des prescripteurs et des pharmaciens sur un récent avis de l’ANSES relatif aux risques liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine. Cet avis d’experts, s’appuyant sur les déclarations d’effets indésirables du dispositif de nutrivigilance et une étude bibliographique, conclut à l’existence de populations et de situations à risque ainsi que de nombreuses interactions médicamenteuses possibles entre la mélatonine et certains médicaments, impliquant des précautions en termes de dose et de durée de traitement.

    Et Prescrire aujourd’hui:

    "Les effets indésirables rapportés sont surtout des troubles neuropsychiques (syncopes, somnolences, maux de tête, convulsions, anxiété, troubles dépressifs), des troubles cutanés de type éruptions diverses et des troubles digestifs (vomissements, constipations, atteintes du pancréas). Des troubles du rythme cardiaque, régressant à l’arrêt de la mélatonine, ont été observés.

    "Les risques d’interactions sont à prévoir avec de nombreux médicaments, avec risque de diminution de leur activité et/ou addition de leurs effets indésirables. Des données anormales observées chez l’animal incitent à la plus grande prudence quant à l’utilisation de la mélatonine pendant la grossesse. Dans tous les cas, quel que soit son statut, la mélatonine n’est pas une substance anodine. Son efficacité est incertaine pour favoriser le sommeil et elle expose à des effets indésirables notables“.

    En avril dernier nous rappelions que l’on vendait chaque année en France environ 1,4 million de boîtes de mélatonine, présente dans diverses formes de compléments alimentaires. Et nous demandions si Agnès Buzyn oserait en finir avec la vente libre. La question, à la lecture de Prescrire, n’a rien perdu de son actualité.

     

    1 "Mélatonine: bilan des notifications d’effets indésirables en France" Rev Prescrire 2018 ; 38 (421): 835-836. (pdf, réservé aux abonnés) ©Prescrire 1er novembre 2018

  • Boulettes de poulet piquantes

    500 g de cuisses de poulet désossées, cuites.

    1 peu de gingembre; 1 gousse d'ail

    + ou moins, 2 cuillères à soupe de maïzena; 1 cuillère à soupe d'huile d'olive, 1 œuf

    De la sauce tomate maison: 1 boîte de tomates entières au jus; 150 g d'oignons, un peu de graisse de canard. Faites cuire les morceaux d'oignon et, quand c'est bien brun, versez la boîte de tomate; écrasez-les dans la poêle avec un pignon. Ajoutez thym, laurier, sel et poivre et un morceau de sucre. Pour qu'elle soit piquante, ajoutez du piment d'espelette.

    Si ce n'est fait, commencez par enlever la chair du poulet des os puis coupez grossièrement les morceaux.

    Coupez votre ail en petits morceaux. Passez -éventuellement- votre poulet au mixeur en ajoutant l'œuf et l'ail finement coupé. Ajoutez le gingembre coupé en dés. Formez des boulettes avec la paume de vos mains.

    Faites dorer vos boulettes dans une poêle. Rajoutez-les à la sauce tomate ou servez à part.

    Vous pouvez piquer vos boulettes dans des broches en bois et servir avec la tomate dans un ravier à part, pour l'apéritif.

     

  • Nourriture et belle peau

    Mais que mettre dans son assiette pour garder un teint éclatant et une peau élastique

    Pour avoir une jolie peau, il est important de bien boire de l'eau pour favoriser son hydratation. Les aliments les plus bénéfiques à la santé de la peau contiennent souvent des oméga-3, de la vitamine E, des antioxydants…

    Des fruits et légumes contenant des bêta-carotènes

    Les carotènes sont des antioxydants qui protègent la peau des dommages des radicaux libres et de l’exposition au soleil. De nombreux fruits et légumes orange, jaunes ou rouges sont riches en bêta-carotènes (abricot, mangue, carotte, papaye, courge, patate douce…) mais aussi des légumes verts à feuille (épinards, blettes, choux verts…).

    De l’huile d’olive

    L’huile d’olive est riche en acides gras mono-insaturés qui réduisent l’inflammation et le stress oxydatif. Dans le cadre de l’étude SUVIMAX, des chercheurs ont étudié près de 3000 hommes et femmes âgés de 45 à 60 ans. Chez les personnes qui consommaient le plus d’acides gras mono-insaturés, la peau du visage vieillissait moins au soleil.

    L’huile d’olive est une source de lipides privilégiée dans le cadre du régime méditerranéen, elle peut aussi bien servir à l’assaisonnement qu’à la cuisson.

    Du thé vert

    Le thé vert, en plus de vous hydrater, favorise une jolie peau grâce à ses polyphénols. Ceux-ci protègent la peau de la lumière du soleil et stimulent la circulation. Dans un essai clinique de 12 semaines, 60 femmes ont été séparées en deux groupes au hasard : certaines ont bu une solution avec des polyphénols du thé vert, contenant l’équivalent de 1402 mg par jour de catéchines et les autres un placebo. La peau de celles qui avaient bu des catéchines était mieux protégée des radiations du soleil et mieux irriguée, d'où un meilleur apport en oxygène et nutriments. L’absorption des catéchines favorisait aussi l’hydratation et l’élasticité de la peau. Les doses de catéchines testées correspondaient à l'équivalent de 2,5 L de thé vert environ par jour.

    Le chocolat noir

    Le chocolat noir, riche en cacao, peut aussi vous aider à garder une jolie peau, grâce à ses molécules anti-oxydantes, aux effets anti-inflammatoires, qui favorisent la protection de la peau.

    Les poissons gras

    Les poissons gras comme les sardines, le hareng, le saumon ou encore le maquereau sont riches en acides gras oméga-3 qui protègent des radiations UV et limitent l’inflammation de la peau. Les poissons contiennent aussi de la vitamine E, un antioxydant bon pour la peau.

    L’huile de lin

    Une petite étude allemande de 2011 a trouvé qu’une complémentation en huile de lin est bénéfique à la santé de la peau. 13 femmes ont été complémentées en huile de lin pendant 12 semaines, ce qui a eu comme effet de réduire la sensibilité et la rugosité de la peau. En parallèle, son hydratation et sa souplesse étaient améliorées. L’huile de lin peut servir à assaisonner les salades. Attention cependant, elle est très sensible à l'oxydation. Achetez toujours de petites bouteilles, à conserver impérativement au frais.

    Le soja

    Le soja contient des isoflavones qui sont intéressantes pour la peau des femmes. Au cours du vieillissement, les taux d’œstrogènes diminuent chez les femmes, ce qui a des conséquences sur la peau. Ainsi, après la ménopause, la peau a tendance à s’amincir, à perdre du collagène. Le déficit d’œstrogènes favorise les rides et la sécheresse de la peau. Une isoflavone, la génistéine, se lie aux récepteurs bêta des œstrogènes et améliore la santé de la peau. Dans une revue de 2017 parue dans Nutrients, les chercheurs de l’université de Messine en Italie décrivet un essai clinique qui montre que des isoflavones en compléments limitent les rides et améliorent l’élasticité de la peau.

    Si certaines femmes doivent éviter, par précaution, les compléments à base d'isoflavones de soja, elles peuvent néanmoins inviter le soja, sous toutes ses formes, dans leur cuisine.

     

  • Les atouts du brocoli pour la santé

    Le brocoli est un légume contenant de la vitamine C, des antioxydants et des composés bénéfiques à la santé: les isothiocyanates, dont le célèbre sulforaphane.

    De manière générale, les personnes qui mangent beaucoup de légumes crucifères comme le brocoli ont moins de risque de souffrir de certains cancers comme le sein, la prostate ou le côlon, des bénéfices potentiels attribués aux isothiocyanates. Des bénéfices qui dépendent du mode de préparation du brocoli

    Plus précisément, le brocoli contient des molécules appelées glucosinolates et une enzyme, la myrosinase, qui est impliquée dans les mécanismes de défense de la plante contre les herbivores. La myrosinase permet de transformer les glucosinolates en sulforaphane. Mais pour que l’activité de l’enzyme s’enclenche, il faut que le brocoli soit croqué par un herbivore - ou coupé par le couteau du cuisinier.

    La myrosinase est très sensible à la chaleur.  Des études ont montré que les méthodes habituelles de cuisson du brocoli, comme faire bouillir ou cuire au micro-ondes, réduisent beaucoup les quantités de glucosinolates dans le légume. La cuisson vapeur apparaît comme une meilleure option.

    Alors comment faire si on ne veut pas manger son brocoli cru? Comme en Chine les aliments sont souvent sautés, des chercheurs chinois ont voulu savoir quel était le meilleur moyen de cuisiner le brocoli en sauté. L’équipe a découpé le brocoli en tout petits morceaux pour stimuler l’enzyme myrosinase et divisé les échantillons en trois groupes: l’un est resté cru, l’autre a été sauté pendant quatre minutes et le dernier lot est resté découpé en petits morceaux pendant 90 minutes puis sauté pendant quatre minutes. L’étape de pause de 90 minutes devait permettre au brocoli de produire ses composés bénéfiques avant d’être cuit.

    Les chercheurs ont trouvé que le brocoli qui avait reposé 90 minutes avant d’être cuit avait presque trois fois plus de sulforaphane que celui qui avait été cuit immédiatement. Par ailleurs, l’activité de la myrosinase diminuait de 80 % en trois minutes de cuisson et la destruction de l’enzyme conduisait à la diminution des sulforaphanes. Mieux vaut donc éviter les longues cuissons! L’étude est parue dans la revue Journal of Agricultural and Food Chemistry.

    Pour conserver le maximum de composés bénéfiques du brocoli, plusieurs options s’offrent à vous:

    • mangez le cru,
    • préférez la cuisson vapeur au bouillon ou au micro-ondes,
    • laissez reposer les morceaux de brocoli finement découpés avant la cuisson, idéalement pendant 90 minutes, sinon au moins 30 minutes,
    • cuisez le moins longtemps possible.

    MA RECETTE

    Je fais tremper le brocoli en gros morceaux dans de l'eau avec du bicarbonate de soude durant au moins 10 mn. Je le découpe en bouquets. Je mets au fond de ma cocotte-minute avec 1 verre et demi d'eau. Vous pourrez utiliser cette eau pour une soupe ou pour la soupe si votre brocoli va faire soupe.

    J'allume le gaz après avoir fermé avec la soupape. Dès que celle-ci tourne, j'arrête le gaz et je laisse la soupape en place; en moins de dix mn, la vapeur à cuit mes bouquets.

    Je les mets dans mon sautoir avec de la crème fraîche liquide et du curcuma ou du safran, du sel, du poivre. Je fais cuire à feu très bas 5 mn de plus.

    On peu rajouter du parmesan ou du fromage râpé.

    POUR LA SOUPE

    Vous détaillez en bouquet en laissant un peu plus de tige. Mettre dans la cocotte-minute comme ci-dessus.

    Mettre brocolis et eau de cuisson (quand on fait une soupe, on ajoute plus d'eau dans la cocotte-minute) dans un mixer dont le bol est EN VERRE; la chaleur de la cuisson va entraîner les molécules de plastique dans votre soupe!!!!

    Donner une pulsion d'une minute, ajoutez de la crème fraîche liquide, salez, poivrez.

    Versez sur des croûtons grillés maison et ajoutez du parmesan ou fromage râpé.

    NUTRITION: pour épaissir les sauces ou soupe, je rajoute une cuillère de lécithine de soja à la fin (ne plus faire cuire votre appareil car la lécithine perd ses propriétés thérapeutiques en cuisant, donc rajoutez à la fin, au moment de servir).

    Pour avoir de la lécithine bio, c'est ici

    www.biotine-sep.com

  • Filet mignon façon blanquette

    Archi-rapide - Vous pouvez utiliser des filets de poulet

    Les ingrédients pour 4 personnes :

    1 beau filet mignon, 150 g de champignons de Paris

    1 ou 2 carottes fane ou du jardin;  30 g de graisse de canard (ou de beurre)

    15cl de crème liquide entière, 1 gousse d'ail, 1 branche de thym

    1 feuille de laurier,  sel fin

    6 tours de moulin à poivre, quelques grains de fleur de sel

    Taillez le filet mignon en gros cubes (plus ils sont gros, plus longtemps durera la cuisson, à vous de voir); épluchez les carottes et les tailler en biseaux.

    Epluchez les champignons et les tailler en quartiers.

    Mettre les carottes à cuire dans une petite marmite, avec un morceau de graisse de canard (beurre), du sel et ajouter de l'eau jusqu'à mi-hauteur. Laissez cuire jusqu'à complète évaporation de l'eau.

    Dans une autre poêle chaude, mettre le reste de graisse et y colorer très légèrement les morceaux de veau. Assaisonnez la viande de sel et de poivre.

    Dans une cocote ou marmite des carottes, mettre la viande, ajoutez les champignons, une gousse d'ail, une feuille de laurier et une branche de thym. Poursuivre la cuisson 5 à 8 mn. Goûtez un morceau pour voir si c'est assez cuit.

    Ajoutez la crème et portez à ébullition. Laisser reposer ensuite 3mn en dehors du feu.

    Terminer avec un peu de fleur de sel et quelques pluches d'herbes

     

     

  • Soignez-vous très bien avec des H.E.

    Maladie de Lyme, H.E. anti-infectieuses

    Trois huiles essentielles auraient une activité remarquable contre la bactérie Borrelia burgdorferi  responsable de la maladie de Lyme.

    Et si des huiles essentielles pouvaient aider à traiter la maladie de Lyme? Dans un article paru dans Frontiers in Medicine, des chercheurs de l’université Johns Hopkins (Baltimore) ont obtenu des résultats très encourageants avec certaines huiles essentielles.

    La maladie de Lyme

    La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est la maladie à transmission vectorielle la plus courante en France avec environ 29000 cas par an, selon l’agence Santé publique France. C’est une morsure de tique qui transmet la bactérie Borrelia burgdorferi. Alors que la majorité des patients peuvent être soignés avec un traitement antibiotique lors de la phase aiguë de Lyme, 10 à 20% d’entre eux continuent à souffrir de symptômes chroniques comme: fatigue, douleurs musculaires et articulaires. Une fois la maladie installée, elle peut se propager à différents organes: cœur, articulations, système nerveux. Il est plus facile de guérir de la maladie aux stades précoces que lorsqu’elle a commencé à progresser en phase chronique : les antibiotiques sont alors souvent en échec.

    Dans cet article, les chercheurs ont évalué l’activité de 34 huiles essentielles contre B. burgdorferi en phase stationnaire de culture. Les huiles essentielles sont des liquides volatiles et concentrés extraits de plantes. Des études ont montré que certaines avaient des propriétés antimicrobiennes.

    Toutes les huiles essentielles n’étaient pas efficaces mais cinq d’entre elles se distinguaient car elles étaient plus efficaces que la daptomycine, un médicament pourtant connu pour son activité contre B. burgdorferi.: l’origan, la cannelle, le clou de girofle, la citronnelle et la menthe. Les huiles d’origan et de cannelle éradiquaient complètement B. burgdorferi en phase stationnaire de croissance avec seulement 0,05 %de concentration. Les chercheurs ont travaillé avec des bactéries en phase stationnaire pour modéliser les bactéries persistantes dans l’organisme.

    3 huiles essentielles prometteuses

    Les trois huiles les plus actives (origan, cannelle et clou de girofle) avaient une activité remarquable contre B. burgdorferi même à faible concentration (0,125%). Le carvacrol était la molécule qui semblait la plus active dans l’huile d’origan; il était efficace contre les bactéries en phase stationnaire de croissance. Le carvacrol pourrait détruire les membranes microbiennes. L’huile d’origan réduisait la taille des colonies de micro-organismes agrégées en biofilms. Les symptômes chroniques pourraient s'expliquer par le fait que des bactéries ne sont pas détruites par les antibiotiques et persistent dans l’organisme. De manière générale, les antibiotiques sont peu actifs contre les bactéries lorsqu'elles forment des biofilms, des écosystèmes microbiens organisés qui peuvent adhérer aux tissus. Or ici certaines huiles essentielles avaient une très bonne activité contre les biofilms.

    Des essais in vivo et cliniques chez l'homme sont nécessaires pour confirmer ces résultats. Mais de nombreux patients utilisent déjà les huiles essentielles de manière empirique. Dans son livre Lyme les solutions naturelles, Judith Albertat explique ainsi qu'elle a pu améliorer son état général avec plusieurs huiles essentielles "dynamisées, dispersées, diluées". Le Dr Richard Horowitz, auteur de Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées, fait lui aussi appel, pour soigner ses patients, à des huiles essentielles, en plus des traitements classiques. Il existe des contre-indications et des précautions d'emploi avec les huiles essentielles.

    Dès que je me sens un peu enrhumée ou fiévreuse voici mon ordonnance

    Pour le rhume: deux ampoules toutes les deux heures de granions de zinc et l'huile ci-après

    Pour syndrome grippal: dans 30 cc d'huile d'olive: une quinzaine de gouttes des H.E. suivante:

    origan, cannelle, clou de girofle, thym rouge. Parce que le mélange est un peu difficile au goût, je double l'HE de cannelle ou bien je rajoute HE de citron qui est aussi antibactérienne.

    Vous trouverez des H.E. excellentes et BIO sur mon site

     

     

  • Carnosine

    Vous voulez une belle peau sans rides?

    Imaginez un aliment naturel qui empêche la peau de se rider, de se distendre, de vieillir, aussi bien sur le visage (paupières, joues, lèvres) que sur les cuisses ou sous les bras.

    Et tandis que vous vous verriez, année après année, votre visage rester jeune dans le miroir de votre salle-de-bain, vos artères, vos yeux et vos reins, sans que vous ne vous en aperceviez, arrêteraient eux aussi de vieillir!

    Vos artères, qui devenaient de plus en plus rigides, ou étaient même en train de se boucher, garderaient leur souplesse, leur élasticité. Ce qui vous permettrait d'avoir plus d'énergie, d'être moins essoufflé, tandis que s'éloignerait le risque d'infarctus ou d'AVC.

    Hé bien il se trouve que cet étonnant aliment existe, et se trouve même dans la plupart des viandes que vous consommez: il s'agit d'un acide aminé appelé "carnosine".

    Si vous mangez régulièrement de la viande, vous consommez donc sans le savoir de la carnosine. Mais deux faits très simples expliquent pourquoi elle n'exerce pas cet effet anti-âge de façon visible:

    – D'abord, votre apport maximum par jour par voie alimentaire est de 25 à 50 mg, alors que les effets cités ci-dessus ne s'observent qu'avec 1000 à 1500 mg.

    – Ensuite, vous avez dans votre tube digestif une "enzyme", c'est-à-dire une substance qui détruit la carnosine. Cette enzyme s'appelle la carnosinase.

    Pour observer les effets anti-âge, il est donc nécessaire de prendre de la carnosine sous forme de complément alimentaire.

    Comment agit la carnosine?

    Les tissus comme la peau, les artères, les membranes des yeux ou des reins sont endommagés par l'oxydation et la glycation.

    L'oxydation s'apparente à la "rouille" ou au "rancissement" dans le cas des graisses.

    Notre corps est constamment attaqué par des molécules "carnivores" agressives appelées "radicaux libres", responsables de l'oxydation. Ces radicaux libres ont pour origine:

    – le tabac, l'alcool en excès, et la pollution atmosphérique (particules fines, ozone...);

    – le stress, qui produit du cortisol;

    – les pollutions chimiques et les radiations, y compris du soleil;

    – et le simple phénomène de la respiration: lorsque vous respirez, vous absorbez de l'oxygène qui vient "brûler" vos nutriments pour produire de l'énergie cellulaire. Comme un moteur produisant de la fumée, cette combustion entraîne la production de radicaux libres.

    L'oxydation fait perdre leurs propriétés à vos cellules, qui s'intoxiquent puis meurent. Dans le pire des cas, l'oxydation provoque des mutations de votre ADN, et débouche sur des tumeurs cancéreuses.

    Or il se trouve que la carnosine a un puissant pouvoir anti-oxydant. Lorsque vous la consommez en quantité suffisante (1000 à 1500 mg par jour), elle est capable de stopper la destruction de milliards de cellules dans votre corps, chaque jour. Préservées, ces cellules continuent donc à fonctionner et à se diviser, ce qui explique que vos tissus (peau, artères, reins, membrane des yeux) vieillissent moins vite.

    Mais ce n'est pas tout. Il se trouve que la carnosine est une des rares substances à avoir aussi des effets anti-glycation.

    Il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation

    La glycation est un phénomène nettement moins bien connu du grand public que l'oxydation.

    Et pourtant, pour une stratégie anti-âge efficace, il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation.

    La glycation est un phénomène qui est provoqué, non par des radicaux libres, mais par la simple présence de glucose (sucre) dans l'organisme. Plus vous avez de sucre dans le sang, plus la glycation est importante, et plus vous vieillissez. C'est pourquoi une maladie comme le diabète peut être assimilée à un vieillissement accéléré.

    Qu'est-ce au juste que la glycation?

    Il s'agit du phénomène, à l'échelle microscopique, de "caramélisation". Si vous prenez de la viande, la roulez dans le sucre, et que vous la mettez à cuire, le sucre va fondre et se lier aux protéines de la viande pour former une couche dure caramélisée.

    Ce processus, qui ne prend que quelques secondes dans une poêle à haute température, se produit lentement dans votre corps, à chaque instant, et au niveau microscopique (niveau cellulaire). Après plusieurs dizaines d'années, cette caramélisation, appelée "glycation" en langage médical, est suffisamment forte pour commencer à devenir visible et même gênante car potentiellement cause de maladies graves.

    En effet, les protéines glyquées se soudent ensemble, dans un processus connu sous le nom de liaisons croisées. Au fur et à mesure que des protéines tissent des liens croisés, les tissus de l'organisme deviennent de plus en plus raides et durs.

    Prenez le cas de votre peau par exemple. Votre peau est soutenue par un matelas de chair appelé derme. Le derme se trouve sous votre épiderme, et c'est lui qui donne à votre peau un aspect moelleux et élastique. Il est composé de fibres de collagène (une gélatine ferme), et d'élastine.

    Avec le temps, les molécules de sucre de votre sang viennent se lier à ces protéines. Fibres de collagène et d'élastine deviennent rigides, puis cassent sous l'effet de la glycation, ce qui entraîne des rides, un relâchement de l'épiderme, une sécheresse cutanée et des difficultés de plus en plus grande à cicatriser.

    Le même phénomène a lieu au niveau des artères, qui deviennent rigide, des cellules des reins, ou de la cataracte.

    La glycation des protéines s'accélère fortement chaque fois que vous consommez des sucres et quand vous mangez des aliments grillés: viandes grillées (surtout au barbecue), fritures, huiles cuites à plus de 180 °C et même légumes brunis à la cuisson.

    C'est pourquoi on peut avoir 40 ans, être rayonnante et compter ses rides sur les doigts d'une main si on mange peu sucré, pas trop cuit, et si on prend de la carnosine... et être extrêmement ridée et relâchée à 45 si l'on ne prend pas soin son organisme et de son alimentation.

    De même, des jumeaux qui ont le même patrimoine génétique et la même apparence à la naissance, peuvent paraître d'un âge radicalement différent quand ils vieillissent. A 45 ans, l'un peut avoir l'air 10 ans plus vieux que l'autre, pour ces mêmes raisons.

    Pourquoi la carnosine n'est-elle pas plus connue?

    La carnosine a été découverte en 1900 en Russie. C'est un dipeptide qui contient deux acides aminés, l'alanine et l'histidine.

    La majeure partie des recherches sur la carnosine ayant été réalisée en Russie, celles-ci ne sont disponibles que depuis peu pour les scientifiques occidentaux.

    Plusieurs études récentes ont toutefois démontré l'intérêt de la carnosine contre le vieillissement des tissus, ce qui laisse penser que la médecine générale et le grand public pourraient prochainement se tourner massivement vers ce nutriment.

     

    Dans la revue scientifique Biochemistry par exemple, des chercheurs italiens ont exposé en culture des tissus de cristallin de rat à une solution de guanidine, une substance connue pour former la cataracte, ou à une solution de guanidine et de L-carnosine. Les résultats ont montré que la guanidine rendait les cristallins complètement opacifiés alors que dans la solution de guanidine et de carnosine, les cristallins étaient 50 à 60 % moins opacifiés.(1)

    Des scientifiques ont également montré que la carnosine protège les protéines cellulaires de deux façons différentes. D'abord, grâce à son pouvoir antioxydant, la carnosine empêche la formation de sucres oxydés ou radicaux glycosyles également appelés produits de glycation avancés (AGE pour Advanced Glycosylation End-product).(2)

    Ensuite, la carnosine se lie à des groupes carbonyles potentiellement dangereux qui attaquent des protéines enfoncées dans la membrane cellulaire, se lient à elles et les neutralisent.

    Ces processus ont tous deux d'importantes implications pour les traitements antiâge: la carnosine ne fait pas qu'empêcher la formation de liaisons croisées nuisibles, mais elle élimine aussi celles qui se sont précédemment créées, restaurant ainsi un fonctionnement normal de la membrane(3).

     

    Ces avancées scientifiques indiquent que la supplémentation quotidienne en carnosine, qui n'est pratiquée que par une minorité bien informée aujourd'hui, se généralisera demain lorsque les grands médias commenceront à en parler.

    C'est en effet un pilier central de toute stratégie efficace de réduction des effets de l'âge, et ce sans aucun risque d'effets secondaires négatifs (la carnosine est, je le rappelle, un simple aliment naturel).

     (1) Biochemistry, 2009, 48(27):6522-6531.

    (2) Hipkiss A.R., "Carnosine, a protective anti-aging peptide?", Int. Biochem. Cell. Biol., 1998, 30(8):863-8.

    (3) Hipkiss A.R. et al., "A possible new role for the anti-aging peptide carnosine", Cell. Mol. Life Sci., 2000, 57(5):747-53.