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recette - Page 13

  • Carnosine

    Vous voulez une belle peau sans rides?

    Imaginez un aliment naturel qui empêche la peau de se rider, de se distendre, de vieillir, aussi bien sur le visage (paupières, joues, lèvres) que sur les cuisses ou sous les bras.

    Et tandis que vous vous verriez, année après année, votre visage rester jeune dans le miroir de votre salle-de-bain, vos artères, vos yeux et vos reins, sans que vous ne vous en aperceviez, arrêteraient eux aussi de vieillir!

    Vos artères, qui devenaient de plus en plus rigides, ou étaient même en train de se boucher, garderaient leur souplesse, leur élasticité. Ce qui vous permettrait d'avoir plus d'énergie, d'être moins essoufflé, tandis que s'éloignerait le risque d'infarctus ou d'AVC.

    Hé bien il se trouve que cet étonnant aliment existe, et se trouve même dans la plupart des viandes que vous consommez: il s'agit d'un acide aminé appelé "carnosine".

    Si vous mangez régulièrement de la viande, vous consommez donc sans le savoir de la carnosine. Mais deux faits très simples expliquent pourquoi elle n'exerce pas cet effet anti-âge de façon visible:

    – D'abord, votre apport maximum par jour par voie alimentaire est de 25 à 50 mg, alors que les effets cités ci-dessus ne s'observent qu'avec 1000 à 1500 mg.

    – Ensuite, vous avez dans votre tube digestif une "enzyme", c'est-à-dire une substance qui détruit la carnosine. Cette enzyme s'appelle la carnosinase.

    Pour observer les effets anti-âge, il est donc nécessaire de prendre de la carnosine sous forme de complément alimentaire.

    Comment agit la carnosine?

    Les tissus comme la peau, les artères, les membranes des yeux ou des reins sont endommagés par l'oxydation et la glycation.

    L'oxydation s'apparente à la "rouille" ou au "rancissement" dans le cas des graisses.

    Notre corps est constamment attaqué par des molécules "carnivores" agressives appelées "radicaux libres", responsables de l'oxydation. Ces radicaux libres ont pour origine:

    – le tabac, l'alcool en excès, et la pollution atmosphérique (particules fines, ozone...);

    – le stress, qui produit du cortisol;

    – les pollutions chimiques et les radiations, y compris du soleil;

    – et le simple phénomène de la respiration: lorsque vous respirez, vous absorbez de l'oxygène qui vient "brûler" vos nutriments pour produire de l'énergie cellulaire. Comme un moteur produisant de la fumée, cette combustion entraîne la production de radicaux libres.

    L'oxydation fait perdre leurs propriétés à vos cellules, qui s'intoxiquent puis meurent. Dans le pire des cas, l'oxydation provoque des mutations de votre ADN, et débouche sur des tumeurs cancéreuses.

    Or il se trouve que la carnosine a un puissant pouvoir anti-oxydant. Lorsque vous la consommez en quantité suffisante (1000 à 1500 mg par jour), elle est capable de stopper la destruction de milliards de cellules dans votre corps, chaque jour. Préservées, ces cellules continuent donc à fonctionner et à se diviser, ce qui explique que vos tissus (peau, artères, reins, membrane des yeux) vieillissent moins vite.

    Mais ce n'est pas tout. Il se trouve que la carnosine est une des rares substances à avoir aussi des effets anti-glycation.

    Il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation

    La glycation est un phénomène nettement moins bien connu du grand public que l'oxydation.

    Et pourtant, pour une stratégie anti-âge efficace, il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation.

    La glycation est un phénomène qui est provoqué, non par des radicaux libres, mais par la simple présence de glucose (sucre) dans l'organisme. Plus vous avez de sucre dans le sang, plus la glycation est importante, et plus vous vieillissez. C'est pourquoi une maladie comme le diabète peut être assimilée à un vieillissement accéléré.

    Qu'est-ce au juste que la glycation?

    Il s'agit du phénomène, à l'échelle microscopique, de "caramélisation". Si vous prenez de la viande, la roulez dans le sucre, et que vous la mettez à cuire, le sucre va fondre et se lier aux protéines de la viande pour former une couche dure caramélisée.

    Ce processus, qui ne prend que quelques secondes dans une poêle à haute température, se produit lentement dans votre corps, à chaque instant, et au niveau microscopique (niveau cellulaire). Après plusieurs dizaines d'années, cette caramélisation, appelée "glycation" en langage médical, est suffisamment forte pour commencer à devenir visible et même gênante car potentiellement cause de maladies graves.

    En effet, les protéines glyquées se soudent ensemble, dans un processus connu sous le nom de liaisons croisées. Au fur et à mesure que des protéines tissent des liens croisés, les tissus de l'organisme deviennent de plus en plus raides et durs.

    Prenez le cas de votre peau par exemple. Votre peau est soutenue par un matelas de chair appelé derme. Le derme se trouve sous votre épiderme, et c'est lui qui donne à votre peau un aspect moelleux et élastique. Il est composé de fibres de collagène (une gélatine ferme), et d'élastine.

    Avec le temps, les molécules de sucre de votre sang viennent se lier à ces protéines. Fibres de collagène et d'élastine deviennent rigides, puis cassent sous l'effet de la glycation, ce qui entraîne des rides, un relâchement de l'épiderme, une sécheresse cutanée et des difficultés de plus en plus grande à cicatriser.

    Le même phénomène a lieu au niveau des artères, qui deviennent rigide, des cellules des reins, ou de la cataracte.

    La glycation des protéines s'accélère fortement chaque fois que vous consommez des sucres et quand vous mangez des aliments grillés: viandes grillées (surtout au barbecue), fritures, huiles cuites à plus de 180 °C et même légumes brunis à la cuisson.

    C'est pourquoi on peut avoir 40 ans, être rayonnante et compter ses rides sur les doigts d'une main si on mange peu sucré, pas trop cuit, et si on prend de la carnosine... et être extrêmement ridée et relâchée à 45 si l'on ne prend pas soin son organisme et de son alimentation.

    De même, des jumeaux qui ont le même patrimoine génétique et la même apparence à la naissance, peuvent paraître d'un âge radicalement différent quand ils vieillissent. A 45 ans, l'un peut avoir l'air 10 ans plus vieux que l'autre, pour ces mêmes raisons.

    Pourquoi la carnosine n'est-elle pas plus connue?

    La carnosine a été découverte en 1900 en Russie. C'est un dipeptide qui contient deux acides aminés, l'alanine et l'histidine.

    La majeure partie des recherches sur la carnosine ayant été réalisée en Russie, celles-ci ne sont disponibles que depuis peu pour les scientifiques occidentaux.

    Plusieurs études récentes ont toutefois démontré l'intérêt de la carnosine contre le vieillissement des tissus, ce qui laisse penser que la médecine générale et le grand public pourraient prochainement se tourner massivement vers ce nutriment.

     

    Dans la revue scientifique Biochemistry par exemple, des chercheurs italiens ont exposé en culture des tissus de cristallin de rat à une solution de guanidine, une substance connue pour former la cataracte, ou à une solution de guanidine et de L-carnosine. Les résultats ont montré que la guanidine rendait les cristallins complètement opacifiés alors que dans la solution de guanidine et de carnosine, les cristallins étaient 50 à 60 % moins opacifiés.(1)

    Des scientifiques ont également montré que la carnosine protège les protéines cellulaires de deux façons différentes. D'abord, grâce à son pouvoir antioxydant, la carnosine empêche la formation de sucres oxydés ou radicaux glycosyles également appelés produits de glycation avancés (AGE pour Advanced Glycosylation End-product).(2)

    Ensuite, la carnosine se lie à des groupes carbonyles potentiellement dangereux qui attaquent des protéines enfoncées dans la membrane cellulaire, se lient à elles et les neutralisent.

    Ces processus ont tous deux d'importantes implications pour les traitements antiâge: la carnosine ne fait pas qu'empêcher la formation de liaisons croisées nuisibles, mais elle élimine aussi celles qui se sont précédemment créées, restaurant ainsi un fonctionnement normal de la membrane(3).

     

    Ces avancées scientifiques indiquent que la supplémentation quotidienne en carnosine, qui n'est pratiquée que par une minorité bien informée aujourd'hui, se généralisera demain lorsque les grands médias commenceront à en parler.

    C'est en effet un pilier central de toute stratégie efficace de réduction des effets de l'âge, et ce sans aucun risque d'effets secondaires négatifs (la carnosine est, je le rappelle, un simple aliment naturel).

     (1) Biochemistry, 2009, 48(27):6522-6531.

    (2) Hipkiss A.R., "Carnosine, a protective anti-aging peptide?", Int. Biochem. Cell. Biol., 1998, 30(8):863-8.

    (3) Hipkiss A.R. et al., "A possible new role for the anti-aging peptide carnosine", Cell. Mol. Life Sci., 2000, 57(5):747-53.

  • La soupe au chorizo

    Un vieux morceau de chorizo qui traîne?...

    Cette soupe peut être consommée en hiver comme en été et présente l'avantage d'être très facile à préparer. Vous pourrez adapter son goût en fonction de votre tolérance au piment du chorizo...

    Ingrédients pour 4 personnes

    400 g de chou vert; 200 g de pommes de terre

    100 g de carottes (deux ou trois); 2 gousses d'ail

    1 l d'eau, Sel; 1/2 chorizo ou 250 g (piquant ou non)

    Commencez par effeuiller le chou et ôter son trognon. Détaillez vos légumes en petits morceaux. Faites de même pour l'ail.

    Dans un grand faitout, versez l'eau, l'ail, les carottes et les pommes de terre. Salez le tout puis portez à ébullition.

    Laissez frémir le feu pendant 20 minutes puis ajoutez le chou. Laissez cuire 10 minutes de plus.

    Faites poêler le chorizo coupé en rondelles environ 3 minutes sans huile, il va dégager du gras. Ajoutez le chorizo à la soupe et versez une louche de bouillon pour dégager les sucs et reversez. Servez bien chaud. Vous pouvez lier le bouillon avec un œuf battu en omelette pour donner encore plus de protéine si vous souhaitez une bonne soupe du soir dans un repas léger.

  • Pas bête la blette!

    La blette est un légume riche en minéraux et en oligo-éléments tout en étant peu calorique: elle a donc une densité nutritionnelle intéressante et une densité calorique faible. Voici ce qu’elle peut faire pour votre santé.

    On sait que consommer quotidiennement des fruits et légumes permet de prévenir certaines pathologies comme le diabète, l’obésité et les maladies cardiovasculaires.

    La blette est un légume riche en fibres, ainsi qu’en antioxydants comme le bêta-carotène et la chlorophylle, mais aussi en minéraux tels que le calcium, le magnésium et le potassium. Consommer ce légume permet donc de se protéger contre diverses maladies.

    Elle aide à diminuer la pression artérielle

    Grâce à ses teneurs intéressantes en calcium, magnésium et potassium, la blette permet d’améliorer la pression artérielle. Mais c’est aussi grâce à sa teneur en nitrate. Des études ont en effet révélé que les légumes riches en nitrate alimentaire, comme la blette, permettent de réduire la pression artérielle, d’inhiber l’agrégation plaquettaire et préserver ou améliorer le dysfonctionnement des cellules vasculaires [1, 2].

    Elle baisse la glycémie

    La blette contient un antioxydant nommé acide alpha-lipoïque qui aurait des effets bénéfiques sur la glycémie. Des études ont montré que cet antioxydant permettait d’abaisser la glycémie, d’augmenter la sensibilité à l’insuline et de prévenir les changements causés par le stress oxydatif chez les patients diabétiques.

    Ils ont également vu des effets protecteurs sur le foie des diabétiques [3].

    Cependant, l'acide alpha-lipoïque étudié a été administré par voie intraveineuse. Certaines études ont suggéré que la prise orale n'est pas suffisamment efficace.

    Elle est intéressante pour les os

    Comme les autres légumes verts à feuilles, la blette est une très bonne source de vitamine K. Des études ont montré qu’un bon apport en vitamine K pouvait améliorer la santé osseuse en améliorant l’absorption du calcium et en réduisant son élimination par voie urinaire. [4]

    Elle améliore le transit intestinal

    Les fibres que la blette contient peuvent avoir un effet régulateur sur le transit intestinal. Elles vont permettre de lutter contre la constipation, en douceur. Par ailleurs les fibres nourrissent les bonnes bactéries intestinales. Cet effet prébiotique peut rejaillir sur la santé générale.

    Références:

     [1] Br J Clin Pharmacol. 2013 Mar;75(3):677-96. doi: 10.1111/j.1365-2125.2012.04420.x. Vascular effects of dietary nitrate (as found in green leafy vegetables and beetroot) via the nitrate-nitrite-nitric oxide pathway. Lidder S, Webb AJ.

    [2] Therapeutic effects of inorganic nitrate and nitrite in cardiovascular and metabolic diseases. S. A. Omar, A. J. Webb, J. O. Lundberg & E. Weitzberg. From the Department of Physiology and Pharmacology, Karolinska Institutet, Stockholm, Sweden; and Cardiovascular Division,Department of Clinical Pharmacology, King’s College London British Heart Foundation Centre, London, UK.

    [3] Food & Nutrition Science Regular Papers. Effects of Chard (Beta vulgaris L. var cicla) on the Liver of the Diabetic Rats: A Morphological and Biochemical Study. Ozlem OZSOY-SACAN, Omür KARABULUT-BULAN, Sehnaz BOLKENT, Refiye YANARDAG, Yasemin OZGEY

    [4] Dietary vitamin K intake is associated with bone quantitative ultrasound measurements but not with bone peripheral biochemical markers in elderly men and women. M. Bulló, R. Estruch, J. Salas-Salvadó

     

    Comment choisir la blette, la préparer et la cuisiner pour préserver ses atouts santé?

    Pour trouver une bonne blette, il faut que les côtes soient bien blanches et fermes.

    Les feuilles doivent être d’un beau vert brillant et profond et elles ne doivent pas être déchirées.

    La blette se conserve très bien 2-3 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur. Pour une conservation optimale, vous pouvez l’envelopper dans un linge humide.

    Pour la garder plus longtemps (au réfrigérateur ou au congélateur), vous pouvez précuire les côtes pendant 5 minutes à l’eau bouillante.

    Avant de cuisiner la blette, il faut un minimum de préparation:

    Séparer les côtes des feuilles.

    Rincer soigneusement la blette à l’eau puis la sécher avec un linge propre. Un panier à salade peut être utile pour sécher les feuilles.

    La blette peut être consommée crue, mais ayant une saveur particulière, elle est consommée le plus souvent cuite.

    Il y a différents modes de cuisson:

    A l’autocuiseur: 10 minutes de cuisson pour les côtes et à peine 5 minutes pour les feuilles.

    A l’eau bouillante: 15 minutes; vous pouvez agrémenter l’eau à l’aide de bouillon, de citron ou d’aromates.

    Au micro-ondes: il faut entre 5 et 7 minutes pour les feuilles avec un peu d’eau et d’huile d’olive.

    A la poêle: pendant 5 à 10 minutes faites revenir les feuilles avec un peu d’ail, d’oignon, d’huile et d’eau.

    Comment l’associer?

    Vous pouvez cuisiner les feuilles et les côtes ensemble ou séparées.

    Les feuilles de blette se mélangent très bien à des omelettes, en accompagnement d’une viande ou d’un poisson, dans une tarte sucrée ou salée, ou bien dans une farce.

    Pour les côtes, vous pouvez les mettre dans une soupe, avec de la crème, en gratin, en salade dans une quiche ou tarte. Ou avec une sauce tomate à l'oignon et des dés de cansalade.

    La blette se marie très bien aux tomates, aux sardines, aux anchois et à la crème.

     

  • Parkinson: ou l'on rejoint un des mes film-textes

    Les poissons ont de la personnalité - voir fin d'article

     

    QUE CONNAIT-ON DE LA MALADIE?

    La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui touche plus de 160 000 personnes en France. Dans 10 à 20 % des cas, on peut associer le déclenchement de la maladie à certains facteurs de risque comme une susceptibilité génétique, l’exposition à des pesticides ou à des toxines.

     

    L’origine de la maladie de Parkinson reste un mystère mais certains mécanismes ont été identifiés : agrégation de protéines toxiques dans les neurones, stress oxydatif, inflammation notamment. Elle se caractérise par la destruction progressive de neurones particuliers au sein du cerveau, ceux qui produisent la dopamine. Or le rôle de cette molécule est fondamental car les systèmes qui la fabriquent régulent la motricité (la programmation du mouvement), les émotions et la motivation (la prise de décision), d’où la présence de symptômes moteurs et non moteurs chez les patients.

    Lenteur (difficulté à initier le mouvement), raideurs (rigidité des muscles) et tremblements sont les trois symptômes sur lesquels repose le diagnostic de la pathologie. Et contrairement aux idées reçues, la lenteur des mouvements, aussi appelée akinésie ou bradykinésie, est le principal symptôme de la maladie. Les tremblements au repos ne sont présents que chez 30 % des patients environ. A côté de ces symptômes figurent également des signes « non moteurs » comme des douleurs dans les membres, une fatigue et surtout des troubles neuropsychiques (dépression, apathie, problèmes dans la prise de décision ou comportementaux…).

    Quels traitements pour la maladie de Parkinson?

    Il n’existe pas de traitement capable de guérir les patients atteints de Parkinson. Le traitement principal est la L-dopa par voie orale, le précurseur de la dopamine. Dans certains cas, et lorsque les médicaments deviennent moins efficaces, on peut avoir recours à une méthode chirurgicale peu invasive, la stimulation cérébrale profonde. Mais on peine encore à traiter tous les symptômes de la maladie, et le traitement donne souvent des effets secondaires indésirables. Surtout on ne sait toujours pas freiner la progression des lésions cérébrales qui en sont à l’origine.

     

    LA RECHERCHE MEDICALE

    C’est pourquoi les chercheurs ont besoin de modèles animaux fiables mimant fidèlement le développement de la maladie, afin de comprendre les mécanismes en jeu. (Attention! avec un animal, on peut seulement reproduire certains symptômes des maladies)

    L’équipe a choisi de travailler sur un petit poisson, le zebrafish, un poisson d’eau douce particulièrement intéressant d’un point de vue expérimental : son élevage est simple et il est de très petite taille, ce qui nécessite peu de place (l’institut possède entre 15 000 et 20 000 poissons); les larves éclosent en 5 à 7 jours (poisson vraiment adulte au bout de 2-3 mois; les embryons et les larves sont transparents, on peut donc étudier leur développement et observer le fonctionnement de leur cerveau en temps rée ; la manipulation génétique est facile car les œufs sont gros (0,8 mm) et on peut y faire aisément des injections ; ils ont la capacité à se régénérer (cerveau, cœur…)…

    Les chercheurs possèdent en fait déjà des poissons qui reproduisent certains symptômes de la maladie de Parkinson mais il faut les améliorer. Les zebrafish ont bien des neurones à dopamine mais l'anatomie du cerveau de ce poisson présente des différences notables avec celui des mammifères, dont l’homme. Pour pouvoir utiliser le zebrafish comme modèle d’étude de la maladie de Parkinson et ainsi mieux comprendre le développement de la maladie, Philippe Vernier et son équipe vont tout d’abord comparer les réseaux de neurones producteurs de dopamine chez l’homme et le zebrafish normal, qui sont impliqués dans des fonctions comme le contrôle moteur ou la prise de décision. Ces chercheurs ont pour cela des techniques d’imagerie et des logiciels extrêmement sophistiqués : ils sont capables de visualiser tous les neurones d’un poisson en temps réel et de faire ensuite une reproduction en 3 dimensions. Comme les larves de poisson deviennent rapidement opaques, les chercheurs ont mis au point des techniques pour les décolorer.

    Les chercheurs développent également des tests pour étudier les comportements, et donc les fonctions cognitives, de poissons normaux et de poissons reproduisant des symptômes de la maladie de Parkinson. On a tendance à dire qu’un poisson n’a pas de mémoire, ce qui est faux. Le test qui nous a été présenté consiste à entraîner un poisson de façon à ce qu’il aille chercher de la nourriture, dans certaines conditions uniquement. Le poisson est placé dans un aquarium, en face de lui deux couleurs, et c’est uniquement en allant vers le vert qu’il trouvera de la nourriture.

    Ils étudieront également, chez le poisson reproduisant certains symptômes de Parkinson, la propagation d’agrégats protéiques qui sont observés au niveau des neurones de certains patients atteints de la maladie. Cette étude leur permettra d’étudier les conséquences sur le cerveau et le comportement des zebrafish, et également d’améliorer le modèle animal.

    Les chercheurs pensent qu’un tel modèle animal pourrait leur apporter des données précieuses sur les processus physiologiques impliqués dans la maladie de Parkinson. Il pourrait ensuite être utilisé pour tester l’efficacité de molécules thérapeutiques.

     

  •  Les bases de l’alimentation des paysans de chez nous

    Les viandes: comme l’écrit Pariset: "la viande de boucherie est chère, en été, le bœuf manque absolument, on mange beaucoup d’agneau". Le cassoulet, Dieu le Saint-Esprit, toulousain donc, contient de l'agneau. Remarquez également l’importance de l’élevage des brebis dans le Lauragais, avec une race spécifique, pour la laine, les agneaux, le lait. La laine est l’or blanc du Lauragais qui, aux 16 et 17e siècle est beaucoup plus chère que le pastel, lequel, au niveau de la production des coques, est très bon marché. L’agneau est, avec le porc la principale viande consommée.

    Pariset ajoute: “On fait, pour l’été, de grosses provisions de salé de porc d’oie, de canard et autres volailles", c’est grâce au maïs que l’élevage des porcs et canards a permis de très grands progrès dans l’alimentation humaine, son rôle est beaucoup plus important que celui du pastel qui n’a enrichi que les grands propriétaires et surtout les grands commerçants, ceux que l’on appelle les princes du pastel (Assézat ou Bernuy).

    Le maïs est suivi d’un progrès alimentaire pour la masse de la population que les hommes soient riches ou pauvres. La fête du porc mérite un article spécial, à venir.

    Pour les volailles, nous connaissons de nombreux plats typiquement Lauragais comme "la poule au pot de cocagne", "le vieux coq au vin", "le canard musqué aux olives", "le poulet à la braise" ou "le poulet à la pierre".

    RECETTE DE COQ AU VIN TRADITIONNELLE

    Ingrédients pour 8 personnes

    Coq(s) (1,8 kg);  1 oignon jaune, Cansalade: 150 g; champignon(s) de Paris (petits): 150 g

    1.6 kg  de carottes, Vin rouge: 1 l; Huile d'olive ou graisse canard: 45 g

    Sel fin, 1 cuillère à soupe rase de fécule de maïs ou farine

    Poivre de Moulin; 2 gousses d'ail

    Flambez la volaille pour ôter tout duvet persistant. (allumez le gaz et passez la volaille à travers les flammes, tournez bien pour brûler toutes les plume). Posez celle-ci sur le flanc et prendre la cuisse à pleine main, inciser entre la cuisse et la carcasse jusqu'au sot-l'y-laisse. Chez nous, on appelle cela le "curou".

    Dégagez la cuisse et répéter pour l'autre cuisse. Fendre la cage thoracique en travers puis la désolidariser pour extraire le “bateau“. Posez la poitrine sur la planche. Enlevez les os de la colonne vertébrale et fendre le bateau en 2. Demandez à votre boucher si vous n'êtes pas capable.

    Épluchez l'oignon, les champignons et les carottes. Émincez les carottes et l'oignon en fines lamelles. Coupez les champignons de Paris en quartiers.

    Dans une cocotte chaude, faites suer la cansalade (les lardons), ajoutez les oignons et cuire à bien brun. Les retirer et réserver.

    Dans la même cocotte, mettre les morceaux de coq et faites-les colorer environ 2 min sur chaque côté. Ajoutez les lardons et l'oignon, mouillez au vin rouge, ajoutez le sucre, une pincée de sel, le poivre du moulin, l'ail. Faitese bouillir puis baissez le feu et faites cuire à frémissement pendant 1 h 30.

    Pendant ce temps, dans une poêle chaude, faites cuire les champignons de Paris avec un filet d'huile d'olive et 1 pincée de sel. Réservez.

    Dans une autre poêle, mettre les carottes, 1 pincée de sel, 1 cuillère à café de sucre, 10 g de beurre. Mouillez à mi-hauteur avec de l'eau, couvrir et cuire jusqu'à absorption totale de l'eau. Vérifiez la cuisson avec un couteau.

    Lorsque la volaille est cuite, la retirer de la cocotte, prendre -et faire refroidir rapidement- 3 cuillères à soupe de sauce, ajouter la farine. Bien mélanger, faites bouillir et remettre cette préparation dans la cocotte pour lier la sauce (elle doit être "nappante").

    Dressez le coq au vin dans un plat, disposez les carottes et les champignons dessus et nappez de sauce.

    Il est préférable d'utiliser un vin très tannique pour cette recette: Cahors, Buzet, St Chinian….

     

  • Parlons, encore, cassoulet….

    Cassole cul cône tronqué: c'est un faux!

     

    … et non, toujours pas ma recette. Mais des tas de bons conseils à suivre.

     

    Le cassoulet se prépare dans une cassole. Qu'on dit partout.

    Certes, c’est bien le récipient dans lequel on prépare le cassoulet –c’est d’ailleurs là d’où vient le nom, avant on parlait d’un estoufet (ou estoufat, chez moi). La cassole est réalisée en terre cuite d’Issel, une argile du Lauragais, mélangée à d’autres argiles réfractaires non calcaires qui donnent toute la saveur particulière au plat. Là encore, tout le monde est d’accord. En revanche, c’est sur sa forme que les avis divergent.

    Si l’on en croit la Confrérie du cassoulet, Wikipedia et de nombreux sites internet sur le sujet, la cassole est un plat en forme de cône tronqué dont les extrémités sont évasées.

    Et NON

    On trouve dans les archives un journaliste toulousain qui décrit en 1850 la cassole comme un plat rond et ventru, plate du cul, or la cassole promue par la Confrérie est une grésale, plat dans lequel on mettait le “gras au sel” (d’où “grassale” puis “grésale”) qui, elle, passez-moi l’expression, est “étroite du cul”.

    Or, c’est la forme plate qui assure la cuisson uniforme au cassoulet, et dans la grésale, on ne cuit pas avec homogénéité. Et puis, il suffit de réfléchir un petit peu: le cassoulet était cuit soit dans des chaudrons, suspendus au-dessus du feu. Ou posé sur les braises. Avec un fond plat, c'est tout de même plus facile pour la cuisinière, non?

    Chez moi, dans mon enfance, ma mère (née à Bram), ma grand-mère (née à Carcassonne) disait que ce plat s'appelait un “toupin“. Il était en terre, vernissée. Sur mon site: 

    www.tradi-cuisine.com

    vous trouverez comment l'on doit, la première fois, utiliser un plat en terre.

    Où trouver le vrai plat à cassoulet? Guy Sanchez à Bram, fabrique la véritable cassole.

    Enfin, pour finir l'article, quand j'étais enfant, nous habitions des maisons sans cheminée et on n'avait que le four de la cuisinière à charbon pour terminer le cassoulet. On le cuisinait dans une grande marmite, puis on disposait dans le toupin pour finir la cuisson dans le four en question.

    Et figurez-vous que je fais pareil… Mais, surtout pas de chapelure! et pas de grands coups de louche pour remuer l'ensemble: on secoue le plat et c'est ça, qui casse la croûte (des impuretés). On secoue le toupin tous les quarts d'heure et on rajoute un peu de bouillon, à chaque fois, le bouillon de couennes.

    Bis-répétita: pourquoi je m'intéresse au cassoulet?

    Je suis née à Toulouse: cassoulet Le Saint-Esprit

    ma mère est née près de Castelnaudary: cassoulet Dieu le Père

    sa mère, donc ma grand-mère est née à Carcassonne, cassoulet Dieu le fils

    Du côté paternel: tous ibériques…. mais, je préfère les pâtes au riz… On ne fait pas toujours ce qu'on veut!!!! mais, bon, cela, c'est une autre histoire.

     

     la vraie cassole

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  • Faux foie gras

    ben quoi, quoi! il en faut pour toutes les bourses et tous les régimes nutritionnels!....

    Faux foie gras

    Sans cuisson et Sans gluten

    Ingrédients pour 8 tranches :

    250 g de foies de volaille; 125 g de beurre de baratte à la fleur de sel (à température ambiante)

    50 cl de lait, 5 g de graisse de canard, 1 c. à s. de porto blanc

    1 c. à s. de cognac ou Armagnac; Poivre

    Déveiner rapidement les foies de volaille avant de les laisser tremper dans le lait 2 heures au frigo (pour retirer toute amertume et les blanchir un peu).

    Bien les égoutter et jeter le lait. Faites revenir ces foies à la poêle 5 minutes dans la graisse à feu moyen jusqu’à ce qu’ils soient encore un peu rosés à cœur.

    Mixe tout: les foies cuits, le beurre, le porto, le cognac et le poivre.

    Tassez cette préparation dans une jolie terrine de 10 x 7 cm environ de fond et 6 cm de haut

    Couvrir d’un film alimentaire ou un tissu de coton propre et poser un poids bien en contact avec la préparation pour ne pas laisser passer d’air.

    Laisser prendre une nuit au réfrigérateur.

    À déguster sur des toasts tout chauds de pain d’épices cétogène