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toulousain - Page 258

  • Tout est bon dans le cochon!

    Des parasites pour traiter la sclérose en plaques?

    L’ingestion d’œufs vivants d’un parasite intestinal du porc semble avoir un effet positif sur l’évolution de la maladie.

    Il s’appelle Trichuris suis, un parasite intestinal dont l’hôte naturel est le porc, mais qui peut également se plaire dans les entrailles humaines, même s’il ne s’y reproduit pas. Quel intérêt? Eh bien, la seule présence de ce ver dans l’intestin des personnes atteintes de sclérose en plaques aurait des vertus thérapeutiques. C’est du moins ce que semble indiquer une étude pilote présentée au congrès de l’Académie américaine de neurologie 1. Lorsque l’on sait que cette maladie est la première cause de handicap neurologique chez les jeunes des pays industrialisés, la piste mérite d’être suivie. Des travaux antérieurs avaient déjà montré l’efficacité des œufs de ce parasite dans le traitement de maladies inflammatoires chroniques du tube digestif (maladie de Crohn en particulier) 2. Une nouvelle thérapie en vue? Le point avec Patrice Lalive d’Epinay, médecin adjoint au service de neurologie des Hôpitaux universitaires de Genève.

    Utiliser un parasite intestinal pour traiter la sclérose en plaques, est-ce une piste à suivre?

    Patrice Lalive d’Epinay: C’est une piste intéressante. Et des études précédentes ont montré une action de ces parasites contre les maladies auto-immunes du tube digestif. Mais, en ce qui concerne la sclérose en plaques, il ne s’agit que d’une étude préliminaire, certes validée par la Société américaine de sclérose en plaques. Il y a toutefois encore un long chemin jusqu’à ce que ce protocole puisse être validé.

    Ces essais thérapeutiques sont-ils basés sur la théorie hygiéniste selon laquelle des personnes peu exposées aux infections et parasites seraient plus susceptibles de développer des allergies et maladies auto-immunes?

    Une étude israélienne d’Uri Leibowitz a montré, en 1966 déjà, que l’incidence de la sclérose en plaques était liée aux conditions sanitaires dans lesquelles vivaient les gens: plus ces conditions étaient bonnes, plus l’incidence de la maladie était élevée. On observe que les maladies auto-immunes sont très peu fréquentes dans certains pays du Sud, quasi inexistantes à l’Equateur, et beaucoup plus présentes dans le Nord où l’hygiène est plus stricte. Cela a été effectivement mis en relation avec les infections et les parasitoses.

    En quoi les parasites pourraient-ils traiter les maladies auto-immunes et en particulier la sclérose en plaques?

    Je ne parlerais pas de traitement curatif mais plutôt d’une modulation du système immunitaire. Dans les maladies auto-immunes, notre système de défense se trompe de cible et agit contre ses propres constituants comme s’il s’agissait d’éléments étrangers à détruire. Dans la sclérose en plaques, il s’attaque ainsi à la gaine de myéline qui entoure les nerfs. La présence de parasites dans l’intestin modifie cette réponse immunitaire et induit une tolérance aux antigènes impliqués dans la réaction auto-immune.

    Quel est le traitement classique de la sclérose en plaques?

    Les traitements visent toujours à modifier l’inflammation, et sont plus ou moins lourds. Ceux de la première génération ont des effets secondaires au moment de leur administration, mais ne posent pas de problème de sécurité. Ceux de la seconde génération, des immuno-suppresseurs, sont bien tolérés, mais peuvent entraîner un risque d’infections.

    Et le traitement avec le parasite du porc?

    Apparemment, il est bien toléré. Les patients doivent prendre deux mille cinq cent œufs toutes les deux semaines pendant trois mois. Il s’agit de larves immatures duTrichuris suis. Elles colonisent temporairement l’intestin, ce qui semble moduler l’inflammation, puis sont éliminées. Comme l’homme n’est pas l’hôte naturel de ce parasite, il ne se multiplie pas chez lui, et il n’y a pas de risque de contamination des proches, selon l’étude préliminaire. Mais, comme je l’ai dit, il est encore beaucoup trop tôt pour dire si ce traitement est sûr et efficace.

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    1. Multiple Sclerosis Journal, Probiotic helminth administration in relapsing-remitting multiple sclerosis: a phase 1 study, J.O. Fleming.

    2. Trichuris suis therapy in Crohn’s disease, R. W. Summers, D.E. Elliott, 1 J.F. Urban, Jr, R. Thompson, and J.V. Weinstock, 2005.

  • Endives sauce moutarde

    pour 4: 7 ou 8 endives, 1 citron, ½ l de bouillon, 5 cuillères à soupe de crème fraîche liquide, 2 cuillères à soupe de farine ou fécule maïs, 1 cuil à soupe de graisse de canard, des feuilles d'aneth ou 1 cuillère café d'anis ou 1 grain de cardamome, ou autre épice que vous aimez… vous pouvez aussi ajouter une lichette de pastis.

    Lavez, coupez les premières feuilles et creusez le cœur amer des endives, faites les cuire à la vapeur ou dans de l'eau avec le jus du citron. Laissez cuire dans les 20 mn.

    Préparez la sauce dans une sauteuse; faites fondre la graisse de canard avec une cuillère ou plus de farine, ajoutez le bouillon (si c'est un bouillon de légumes, c'est pas bête); mélangez bien sur feu moyen, ajoutez la crème fraîche, de la moutarde diluée dans de l'eau tiède. Assaisonnez selon le goût. Ajoutez la lichette de pastis ou les épices choisies, laisser un peu épaissir la sauce en remuant fortement;

    Égouttez bien les endives pour évacuer l'eau et posez-les délicatement dans la sauce, laissez cuire sans trop secouer une dizaine de minute en surveillant que cela n'attache pas au fond.

    Moi, je trouve que cela accompagne bien la saucisse de Toulouse où n'importe quelle viande grillée ou le confit de canard.

     

  • Le sel dans l’Antiquité

    L’histoire de l’alimentation n’est pas superficielle: comprendre comment les hommes mangent, c’est comprendre comment ils pensent.

    Cette histoire du sel dans l’Antiquité en surprendra plus d’un par l’étendue des thèmes abordés. Car derrière le sel, ce sont les centres de production qui sont analysés, les techniques ainsi que les routes commerciales et les réseaux d’échange, donc le commerce et l’économie.

    Le sel touche aussi aux pratiques alimentaires, avec le salage et les salaisons. L’étudier, c’est donc mieux comprendre les pratiques ancestrales des populations face à la nécessité de conserver les aliments, du moins jusqu’à la maîtrise de la chaîne du froid.

    Mais le sel est également utilisé dans l’industrie. En teinturerie, il sert à fixer les couleurs sur les vêtements. En métallurgie, il permet d’agglomérer l’or et l’argent. On le retrouve aussi pour purifier les sources d’eau, tel Élisée dans la Bible. Quant au vin, on est toujours surpris d’apprendre que les Grecs et les Romains mêlaient le moût avec de l’eau salée. Cela permettait d’accroître la conservation du vin. De nombreux traités ont été écrits pour apprendre aux vignerons et aux maîtres de maison à pratiquer les bons dosages.

    Le sel, comme de nombreux aliments, est présent dans la spiritualité. Aphrodite est née de l’écume du sel. Dans L’Iliade, Achille et Patrocle salent les pièces de viande qu’ils font rôtir avant de les offrir aux dieux. Aliment divin, élément de la vie, le sel est ce qui donne la grandeur de la terre, et ce qui développe l’âme des hommes. Le sel est le signe de l’Alliance. Dieu demande à son peuple de saler tous les aliments qui lui sont offerts. Sans le sel, l’alliance est détournée.

    Cet ouvrage illustre une fois de plus les liens intrinsèques qui existent entre l’alimentation, la spiritualité, l’économie, la culture et la pensée. Comprendre comment les hommes mangent, c’est comprendre comment ils pensent. L’histoire alimentaire n’est pas la superficialité apparente: elle permet d’aller au cœur des hommes et au cœur des civilisations.

    Bernard Moinier et Olivier Weller, Le sel dans l’Antiquité ou les cristaux d’Aphrodite, Les Belles Lettres, 2015.

  • Nouveau Victor Hugo: toujours plus miam!

    Le marché Victor-Hugo doit démarrer un lifting en 2016 les alentours de la halle bougent déjà autour de plusieurs enseignes alimentaires, dédiant résolument cet espace à la gastronomie.

    Comme prévu, les alentours du marché Victor-Hugo seront dédiés à la gastronomie. Cette situation va bien sûr ravir les gourmands qui d'ores et déjà peuvent apercevoir ces nouveaux locaux en travaux. Des enseignes qui viennent remplacer les boutiques de vêtements haut de gamme qui ont fait durant plusieurs décennies la réputation de ce quartier. Les changements de consommation du public, l'arrivée de chaînes comme Zara, la mode et bien sûr la crise ont sonné le glas de ces enseignes, dont seule subsiste pour l'heure l'emblématique boutique de Sonia Fernandez, faute, il faut l'avouer d'avoir trouvé un repreneur au prix demandé.

    Le quartier avait déjà amorcé sa mutation il y a quelque temps avec la disparition de l'enseigne familiale Miceli, spécialisée dans le costume sur-mesure qui avait laissé sa place à la maison de coiffure Seran-Faugère et sa très belle façade signée Deloche.

    L'Espagne au cœur

    Une exception commerciale dans cet ensemble de l'hypercentre de Toulouse dessiné prochainement autour d'un plateau semi-piétonnier par l'urbaniste Joan Busquets.

    Ainsi l'enseigne Valentino, bien connue des modeuses, va laisser la place à la boutique Casa Marcos, une épicerie fine spécialisée dans le jambon ibérique.

    Éric Marcos, le gérant doit ouvrir courant novembre cette première boutique sur Toulouse : «Je distribue beaucoup pour les professionnels, explique-t-il. Cette épicerie proposera des produits de petits producteurs. On pourra aussi déguster sur place». Une terrasse prévue sur le trottoir viendra agrémenter l'ensemble.

    Décidément on ne manquera pas de jambon ibérique sur le quartier puisque la boutique Viandas de Salamanca, déjà ouverte depuis un an fait les délices de cette spécialité. «Il faut croire que la demande est importante. N'oublions pas que l'Espagne est la sœur de cœur de Toulouse», affirme un professionnel.

    Foie gras et pâtisserie

    Plus loin, là où se trouvait il y a encore peu, l'enseigne Bacquié, la boutique Valette Foie Gras, spécialisée dans les produits du terroir dont la truffe et le foie gras depuis 1920, s'apprête à ouvrir, après travaux.

    Sur l'autre trottoir, le café le Glou-Glou, qui depuis plus d'un an est allé encanailler la rue Bayard, doit laisser mi novembre, là aussi, après travaux, la place à une pâtisserie. Un commerce il est vrai bien plus tranquille pour le voisinage !

    Cet ensemble homogène viendra donc rejoindre l'épicerie fine et brûlerie de café Bacquié, qu'on ne présente plus ainsi que la chocolaterie Pillon. Sans oublier l'enseigne Cabiron Macaron, chocolatier confiseur. Et bien sûr le marché Victor-Hugo, considéré comme le ventre de Toulouse qui verra dans ces nouvelles enseignes alimentaires un complément gourmand aux produits proposés.

     

  • Puisqu'on “récupère“ ceuss de Montpellier, autant parler d'eux!

    Selon Que Choisir, le drive Leclerc de Villeneuve-lès-Béziers est le moins onéreux de France.

    "Vous pouvez faire le tour de la France, partout où il y a un E.Leclerc, il est le moins cher" : l'enseigne tient ses promesses, régulièrement affichées et renouvelées cet été à l'occasion de la campagne estivale. Sur 2 618 produits de marques nationales collectés entre le 8 et 30 juin 2015, dans 3 387 magasins de 10 enseignes nationales, Leclerc était moins cher que Carrefour, Casino, Cora, Simply Market... Sûre d'elle, l'enseigne propose même une application de comparateur de prix, “quiestlemoins cher”...

    L'UFC Que Choisir le confirme, dans son enquête annuelle sur la grande distribution publiée dans le numéro d'octobre, avec 295 000 relevés de prix auprès de 3 639 hypers, supermarchés et drives : Leclerc arrive en tête d'un palmarès qui compare le prix d'un panier moyen de 81 produits dans les grandes surfaces, à 381 €, à égalité avec Géant Casino. C'est même en deçà dans la région, avec un panier moyen à 358 € pour le “champion” de France, le drive Leclerc de Villeneuve-lès-Béziers. Leclerc est le mieux placé dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, les Pyrénées-Orientales.

    Un manque de concurrence en Languedoc-Roussillon

    Autres enseignements de l'enquête, qui a sondé 208 enseignes du Languedoc-Roussillon et de l'Aveyron et leurs rayons “épicerie”, “laitages”, “viande/poisson”, “fruits et légumes”, “boissons” et “hygiène/beauté”, classé du moins cher au plus cher : le panier moyen est plus élevé dans la région qu'en France, il est de 414 € contre 410 au niveau national. C'est dans l'Aude et en Aveyron que faire les courses est le moins cher (408 €), dans le Gard (417 €), l'Hérault (418 €) et la Lozère (422 €) qu'on dépensera plus.

    Pour l'UFC Que Choisir, la région se distingue par de fortes disparités : 126 € d'écart entre le panier moyen relevé au Leclerc de Villeneuve-lès-Béziers et au Monoprix de Montpellier, 125 € de différence avec l'Intermarché de Fabrègues...

    Si le panier a été élargi (81 produits contre 77 relevés il y a six mois), l'enquête publiée cet automne est dans la lignée de celle menée l'hiver dernier : la grande surface la moins chère de la région était alors le Leclerc de Béziers, la plus chère, l'Intermarché de Fabrègues. Et le panier moyen de la région déjà plus élevé que le national. L'explication est simple : "Vous êtes dans une région où la concurrence n'est pas très exacerbée", analyse Grégory Caret, directeur de l'observatoire de la consommation à Que Choisir. Pas un hasard si "les prix sont plus bas dans le grand Ouest, marqué par une guerre des groupes Géant et Leclerc", et les prix les plus élevés à Paris et en Ile-de-France, où "le groupe Casino détient les deux-tiers des mètres carrés de vente".

     

  • Variations de pain perdu

    Versez le lait dans une assiette creuse. Ajouter le sucre vanillé et le sucre en poudre. Mélangez pour dissoudre le sucre.

    Battre les œufs et les mettre dans une autre assiette creuse.

    Le pain rassis est coupé en tranches. Trempez les tranches de pain dans le lait afin de les imbiber légèrement puis dans l'œuf battu.

    Faite cuire le pain perdu dans une poêle avec un peu de beurre. Retournez au bout de quelques minutes. Le pain perdu est prêt lorsque les deux faces sont dorées.

    Servir chaud et saupoudré de sucre glace ou de sucre semoule + sucre concassé

    et les tranches sont trempées dans cette préparation. Les tranches sont ensuite cuites, par exemple au four ou à la poêle dans du beurre.

    Accompagné de sucre, ce mets est servi comme une pâtisserie, au petit déjeuner, au goûter ou en dessert.

    Il est aussi possible d'incorporer du fromage dans la préparation, le pain perdu est alors servi comme entrée ou plat au déjeuner ou au dîner, éventuellement accompagné de jambon.

    Le pain perdu à la normande; c'est un pain perdu flambé avec du pommeau de Normandie et servi avec de la confiture de pommes.

    Dans le Nord-Pas-de-Calais, on l'appelle pain crotté, on emploie parfois aussi le terme "pain ferré".

    L'Anjou connaît une variante, le pain perdu au triple sec (Combier ou Cointreau). Je suis persuadée que dans le Gers, c'est l'Armagnac qui est utilisé.

    La Basse-Bretagne connaissait le boued laezh ("nourriture de lait"), c'est-à-dire du lait chauffé avec du pain.

    En Charente, le pain perdu est parfois appelé soupe-rousse probablement à cause de sa couleur une fois cuit.

    Les croûtes au vin (crostini col vino) sont la version traditionnelle italienne du pain perdu. Ce mets rustique et ménager était préparé dans les régions viticoles où le lait faisait défaut et était remplacé par du vin.

    Ce mets nécessite du pain, du vin rouge, des œufs, du sucre et de la cannelle.

    Les tranches de pain sec sont trempées dans du vin rouge puis dans des blancs battus en neige avant d'être mises à cuire à la poêle dans l'huile. Elles sont servies chaudes saupoudrées de sucre et de cannelle.

    Vous pouvez récupérer aussi de gros restes de gâteaux maison, brioches, croissants, etc.

     

    pain perdu.jpg

     

     

     

     

     

     

     

  • C'est la saison!

    Choux de Bruxelles braisés à la saucisse de Toulouse

    250 à 300 g de choux par personne, 1 oignon jaune par personne, 1 tranche de cansalade plate par personne (il faudrait être fou pour prendre de la cansalade fumé, cf. une note figurant déjà dans le blog), 1 morceau de saucisse d'environ 120 à 150 g par personne, 1 cuillère à soupe de graisse de canard, un peu de thym frais ou 1 feuille de laurier fraîche, sel, poivre, curcuma ou coriandre moulue selon votre goût

    Nettoyez les choux de Bruxelles, coupez les feuilles jaunes, coupez en deux ou trois selon la grosseur (vous pouvez aussi utiliser des choux surgelés et inutile de les décongeler) coupez l'oignon en cubes.

    Faites rissoler l'oignon dans de la graisse de canard; lorsqu'il commence à brunir, rajouter la cansalade et faire rissoler à bien brun.

    Rajoutez les choux de Bruxelles frais ou surgelés, ajoutez thym, laurier, curcuma, etc; couvrez et laisser cuire à feu très doux, sous couvercle, durant 25 mn; vérifiez régulièrement pour ne pas que cela brûle. Rectifiez l'assaisonnement. Faites griller à part la saucisse de Toulouse et disposez sur votre assiette chaude.

    Idée: vous pouvez rajouter des marrons cuits à l'eau puis pelés environ 10 mn avant la fin du braisage.

    Ou bien, vous rajouterez des cèpes sautés à l'ail et au thym que vous disposez sur l'assiette de service. Rien n'interdit de mélanger choux, cèpes et marrons!