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toulouse - Page 287

  • Choix de votre saumon

    Pourquoi le saumon bio est-il plus pollué que les autres?

    Réponse: c'est parce que plus l’alimentation est proche des conditions sauvages, plus elle est contaminée. Explications.

    Le magazine 60 millions de consommateurs a mené en octobre/novembre 2016 différentes analyses sur du saumon frais et du saumon fumé. Selon leurs résultats, la contamination en métaux (mercure et arsenic) est plus forte pour les pavés de saumon frais bio que pour les conventionnels. Les saumons bio contenaient aussi des résidus de 4 pesticides, non retrouvés dans les autres saumons. Pour les experts consultés par le magazine, cette pollution ne vient pas de l’environnement mais de l’alimentation des poissons d’élevage bio (nourris avec des farines et des huiles de poisson). Nous avons demandé son avis à notre spécialiste en toxicologie, le Pr Jean-François Narbonne. Il a établi une comparaison entre le saumon sauvage, celui d'élevage et le bio, par type de contaminants. Et il explique pourquoi le poisson bio est plus contaminé que les autres.

    Les contaminants organiques

    On note une plus faible valeur en PCB dans le saumon du Pacifique que dans le saumon d’élevage. Ceci est normal puisque le Pacifique est en moyenne plus propre que l’Atlantique et la Méditerranée et à plus forte raison que la Baltique dont l’exportation des poissons sauvages est carrément interdite. Cependant on note que la teneur dans le saumon d’élevage est très inférieure aux valeurs limites européennes (70 ng/g pour les PCB-NDL) et que la valeur rapportée est de 3 fois inférieure à celle indiquée dans l’étude Calipso, preuve de l’efficacité des valeurs limites exigées dans les huiles de poisson servant à la fabrication des aliments pour poisson.

    Pour le DDE seul résidu de pesticide retrouvé dans le saumon d’élevage, elle est très faible et à la limite de de la valeur de quantification. Les données de la littérature donnent pour la somme DDT et métabolites quelques ng/g pour les saumons sauvages des mers propres et quelques dizaines de ng/g pour ceux de mers plus contaminées ou d’élevages européens. Pour le DDT comme pour les PCB il faut noter une très forte diminution des concentrations dans les compartiments de l’environnement ainsi que chez l’homme (-60% en 30 ans pour les PCBs).

    Pour ce qui concerne les PBDE, les concentrations relevées dans le saumon sont identiques à celles des autres espèces comme le bar, l’anchois ou le maquereau, mais elles sont 10 fois inférieures à celles notées pour l’anguille (Calipso).

    Il faut remarquer que la mise en place des premières valeurs limites des POP dans les huiles de poissons destinées à la fabrication des aliments destinés à l’élevage dès 2002, ont entraîné une forte diminution de la contamination des poissons carnivores comme le saumon. Les techniques pour respecter les valeurs limites sont d’une part le mélange d’huiles de poissons issues de différentes zones et d’autre part l’application de techniques de décontamination. Enfin la substitution partielle des huiles de poisson par des huiles végétales a contribué aussi la forte diminution des teneurs en POP dans les saumons d’élevage.

    Ainsi de façon apparemment paradoxale, les saumons issus de la filière bio, recevant une part majeure d’huiles de poissons dans leurs aliments, sont plus contaminés (de 2 à 4 fois plus) que les saumons issus des élevages conventionnels.

    Les différences côté graisses

    Le saumon sauvage est très peu gras (un poisson à moins de 2% de lipides est considéré comme non gras) le saumon d’élevage est un peu plus riche en graisses que les données Calipso (données aussi sur saumon d’élevage mais avec plusieurs échantillons). Ainsi le saumon d’élevage est vraiment une source d’oméga-3 alors que le saumon sauvage présente peu d’intérêt de ce point de vue. On peut noter la richesse relative en acides gras trans (exprimée en pourcentage des lipides) dans le saumon sauvage (8,4%) par rapport au saumon d’élevage (2,9%).

    Les contaminants inorganiques

    Pour les teneurs en métaux, on note que la teneur en cadmium (Cd) dans le saumon est très faible, ce qui est aussi vrai en général pour les autres espèces de poissons. Ceci est d’ailleurs confirmé par l’étude EAT2 où le poisson ne contribue que pour 1% à l’exposition alimentaire au Cd. La situation est la même pour le zinc (Zn). Par contre pour le mercure (Hg) le poisson est le contributeur majeur (70% dans EAT2) à l’exposition alimentaire. Cependantle saumon est une espèce peu contaminée surtout en comparaison des autres espèces carnivores. Les résultats montrent qu’il n’y a pas de différences notables entre le saumon d’élevage et le sauvage. Pour l’arsenic (As) organique, les poissons contribuent fortement à l’exposition alimentaire (30% EAT2). Dans l’étude Calipso, les teneurs moyennes dans le saumon sont proches des celles relevées pour la moyenne des espèces consommées (EAT2), par contre la valeur donnée pour le saumon d’élevage est 4 fois inférieure.

    Dans le saumon on trouve aussi des teneurs notables en arsenic mais qui restent inférieures aux limites réglementaires. L’étude EAT2 montre que les poissons sont les contributeurs majeurs de l’exposition à l’As (30 à 40%), on passe à plus de 50% de contribution si on inclue les crustacés et mollusques. Les poissons d’élevage sont contaminés via leur nourriture, dans ce cas par les farines de poisson. Ainsi les niveaux de contamination des poissons sont relatifs au pourcentage de protéines issues de la pêche durable et en relation inverse avec le taux de protéines végétales contenues dans les aliments.

    Dans le saumon, l'antidote du mercure

    Vous trouverez des gélules de sélénium ici: www.biotine-sep.com

    Les poissons et les produits de la mer sont les contributeurs majeurs à l’apport alimentaire en sélénium (Se). Seuls les abats d’animaux terrestres ont des teneurs supérieures en sélénium. Ainsi le saumon élevage comme le saumon sauvage est riche en sélénium(100 g de filet apportent plus de la moitié de l’AJR). Le sélénium étant l’antidote de la toxicité du mercure (par interaction au niveau des sélénoprotéines comme la GPX) on note dans le saumon un rapport mercure/sélénium particulièrement favorable de 1/57 (en moles).

    Les substances utilisées en élevage

    La substance la plus courante utilisée comme additif dans l’alimentation des saumons est l’astaxanthine proche du carotène pour colorer la chair. Les teneurs retrouvées sont en général situées entre 4 et 8 mg/kg, la limite autorisée étant de 25 mg/kg d’aliment. Avec une teneur moyenne de 5 mg/kg il faudrait manger 400 g de saumon par jour pendant plusieurs années pour arriver à la dose journalière tolérable (DJT) de 30 µg/kg/j (basée sur l’effet toxique sur la rétine).

    L’éthoxyquine est un antioxydant rajouté aux aliments pour éviter la dégradation des farines et des huiles de poisson contenant des acides gras polyinsaturés très sensibles à l’oxydation. Des campagnes de contrôles sont effectuées régulièrement et leurs résultats montrent que la plupart des teneurs sont inférieures au seuil de quantification (0,02 mg/kg). La teneur maximale mesurée est de 0,17 mg/kg. A cette concentration maximale, l’ingestion de 300 g de filet de saumon donnerait une dose d’exposition correspondant à 15% de la DJT (0,005 mg/kg/j). L’éthoxyquine est aussi utilisé en élevage d’animaux terrestres et on retrouve des résidus dans les produits laitiers qui sont les principaux contributeurs à l’exposition alimentaire (0,033 mg/kg et 72 % respectivement EAT2).

    Pour ce qui concerne les substances utilisées comme biocides, la présence significative de résidus dans la chair de saumon a été signalée pour le diflubenzuron. Il s’agit d’un biocide utilisé pour lutter contre le pou de mer, qui parasite les élevages. Le traitement se fait par ajout dans l’eau ou dans la nourriture. Des campagnes de recherche de résidus dans la chair des saumons sont régulièrement effectuées et la plupart des échantillons sont inférieurs au seuil de détection (0,01 mg/kg). La teneur maximale observée est de 0,026 mg/kg, très inférieure à la LMR de 1 mg/kg. L’ingestion de 300 g de filets à la concentration maximale détectée donnerait une exposition de 1% de la DJT (0,0124 mg/kg/j).

    Il faut signaler les grands efforts réalisés par les éleveurs pour mettre en place des techniques alternatives (poisson nettoyeurs, vaccination, calibrage des cages et des filets…) pour réduire et même rendre exceptionnels le recours aux biocides.

    Le cas du saumon bio

    En ce qui concerne les poissons issus des élevages "bio", on se trouve devant un dilemme relatif à la notion de "bio" pour les animaux. Pour les herbivores terrestres, la notion de bio vient des végétaux constituant l’alimentation qui doivent être produits suivant le cahier des charges du bio, excluant en plus les végétaux OGM. Pour un poisson carnivore comme le saumon, l’alimentation est constituée de poissons situés à un niveau inférieur du réseau trophique. Ces poissons sont évidemment exposés aux contaminants naturels (par exemple les métaux issus de la croûte terrestre, en particulier via les activités volcaniques) et aux contaminants anthropogéniques persistants (comme les POP pouvant persister dans les écosystèmes pendant plus de 100 ans) et participent donc aux processus de bioamplification.

    En élevage l’alimentation la plus "naturelle" est donc réalisée à partir de poissons non consommés par l’homme collectés par ce que l’on dénomme pêche minotière. Ainsi on produit d’une part des huiles et d’autre part des protéines ou "farines" servant à la fabrication des aliments destinés à l’élevage des carnivores. Ainsi plus l’alimentation est proche des conditions sauvages, plus elle est contaminée.

    Le moyen de diminuer la pression sur les ressources halieutiques et de diminuer le coût des aliments est de remplacer les huiles et protéines issues de la pêche par des ingrédients provenant des végétaux. Pour un carnivore la substitution ne peut être que partielle. De plus comme pour les animaux terrestres, les protéines de bonne valeur biologique sont majoritairement issues du soja dont la production mondiale est en grande partie OGM. Un aliment pour animal bio doit donc être la plus proche des conditions naturelles et doit exclure les OGM. Ainsi dans les aliments pour élevages bio, les protéines et huiles de poisson sont encore importantes, la substitution partielle est faite par des plantes non OGM (comme les pois ou le blé). Ces différents éléments expliquent la différence de contamination entre saumons issus d’élevages bio ou conventionnels.

    Conclusion

    La contamination du saumon d’élevage est donc à replacer dans le cadre général de la contamination des poissons vivants dans des mers plus ou moins polluées par l’homme depuis plus de 200 ans, mais aussi contaminées par des sources naturelles (volcanisme par exemple). La consommation de saumon d’élevage doit se faire en tenant compte des recommandations nutritionnelles édictées par les Agences nationales (l’ANSES en France) pour la consommation des poissons. L’élevage des poissons est à replacer dans le cadre des alternatives à la surpêche industrielle ou artisanale. Il se trouve confronté aux mêmes problèmes que les élevages des animaux terrestres tant sur le plan de l’environnement que du consommateur.

     

  • Mon millas préféré

    J'achète mon millas chez “Pilou“, le meilleur boucher du Nord de Toulouse. Si vous passez dans le coin, allez le voir: toutes ses viandes sont de très haut niveau et de plus, beaucoup moins chères qu'au Géant Casino de Fenouillet. Adresse? à Gagnac sur Garonne. Mais, attention, il faut faire une sacrée queue dans la boutique...

    Son millas, c'est une anthologie gustative. Il est juste parfumé avec un arrière petit-goût d'alcool. Comme je n'ai pas le palais goûteur (sauf pour le cassoulet!) je dirais qu'il est arrosé d'Armagnac. Il se présente en plaquette et vous commandez la largeur qu'il vous faut. Comme à la fin d'un bon repas il peut être bourratif, la plaquette que j'ai achetée, je l'ai coupée en deux puis encore en deux; cela nous a fait deux délectables desserts.

    Le premier “passage“ à clôt mon confit aux lentilles (confit qui vient de chez Pilou, of course comme disent les angliches) et l'autre, c'était hier soir, un mignon de porc (de chez Pilou, bien évidemment, hé, vous suivez ce que je raconte?) grillé avec des pommes sarladaises que j'ai faites sauter à la graisse de canard, of course et bis répétita.

    Hier soir, dans une poêle inox que j'utilise uniquement pour mon millas, j'ai fais fondre 40 g de beurre et j'ai saupoudré ce dernier de sucre cassonade, chauffer à feu moyen.

    J'y ai déposé mes deux plaquettes de millas en saupoudrant également de cassonade, j'ai fait rôtir 3 mn de chaque côté en arrosant du beurre fondu sur chaque pavé; puis, avant d'éteindre, j'ai arrosé d'un demi-verre de crème fraîche liquide (à la bisto de naz“ comme on dit à Toulouse. J'ai remonté le feu et quand la crème à bouillu, j'ai arrêté tout et servi sur assiette chaude. Déposé en premier chaque morceau de millas que j'ai arrosé de la sauce crémeuse.

    Je me suis retenue de parsemer de copeaux de chocolat à 81% dont la plaquette me faisait de l'œil sur la table. En effet, tous les soirs, vers les 8h30, nous dégustons un carré de ce chocolat (il vient de chez Lidl et il est soyeusement délectable!). C'est pour tous les bienfaits du chocolat très noir: j'en ai mis des tas de notes ici; à trouver avec la boîte à outils "recherche".

    Mais, bon, comme j'ai décidé d'entamer mon super régime “calorie-base“ à partir de la première semaine de janvier, quand j'aurais finis les restes de fin d'année, je me prépare mentalement à faire “moins“.

    Ce régime que j'ai inventé il y a plus de dix ans, nous a fait perdre respectivement 21,5 kg à ma fille et 19 à moi-même en quatre mois, tous en allant au restaurant deux fois par semaine et en mangeant notre folie habituelle: des glaces à la chantilly.

    Quand je me décide à faire ce régime convenablement, je perds rapidement 6 à 8 kilos. C'est ainsi qu'il y a deux ans, sans me casser la tête et en ne le faisant qu'une partie de la journée, j'ai perdu 10 kg en 8 mois.

    J'avais déjà mis ce régime en notes sur d'autres blogs: il a fait le tour du net et, bien sûr, personne ne sait que c'est moi qui l'ai inventé… cependant, il fonctionne bien. En fait, ce n'est pas un régime... une façon de manger.

    Sauf, qu'il vaut mieux être en vacances quand on le fait.

    Ou être sédentaire comme moi.

     

  • Gâteau d'hiver aux pruneaux et potiron

    Ingrédients (pour 6/8 personnes)

    1 kg de potiron; 6 cuillères à soupe de Maïzena; 1 cuillère à soupe de farine de froment ou de maïs; 2 v erres de lait; 1 verre de crème fraîche liquide

    3 œufs; 120 g de sucre; 30 g de beurre fondu, 3 cuillères à soupe de rhum

    Vanille en bâton ou autre; 1 grosse pomme et 12 pruneaux d'Agen dénoyautés

    Préchauffez le four à Th 7 pendant 15 mn.

    Faites cuire le potiron 10 mn à la cocotte minute coupé en cubes. Mélangez farine + lait + crème fraîche. Battre les 3 œufs et les ajouter à la préparation avec le sucre, le beurre fondu, le rhum (ou Armagnac) et la vanille.

    Pelez la pomme et la couper en fine lamelles. Mélanger le tout avec les pommes et les pruneaux.

    Beurrez et farinez un plat à tarte (en terre si possible) et versez la pâte.

    Mettre au four et cuire environ 45 à 60 mn.

    Peut se manger tiède ou froid. 

  • Légumineuses: pourquoi et comment en manger

    Peu coûteux, nourrissants, bons pour la santé, les légumes secs. Les légumineuses sont les plantes de la famille des Leguminosae ou fabacées. Elles sont en général cultivées pour leurs graines.

    En nutrition et en alimentation, les légumineuses sont les fèves et graines de soja, les haricots blancs (lingot, mogette), rouges (azuki), mungo, pinto; les lentilles brunes, vertes, vertes du Puy, blondes ou corail ; le lupin et les pois (cajan, cassés, chiches, secs). En botanique, entrent dans cette famille les flageolets, les petits pois et les haricots verts qui sont souvent considérés à tort comme des légumes.

    Pourquoi consommer des légumineuses

    Elles sont riches en protéines

    Les légumineuses constituent une excellente source de protéines: 100 g de légumineuses apportent autant de protéines que 100 g de viande, de poisson ou d’abats  sans apporter de graisses saturées.

    Mais, ces protéines ne sont pas toujours idéalement équilibrées puisqu’elles manquent souvent d’acides aminés soufrés comme la méthionine. C’est la raison pour laquelle, afin de se procurer des protéines végétales de bonne qualité, les végétariens les associent aux céréales, qui, elles, contiennent ces acides aminés, comme on le fait dans d’autres cultures (haricots et maïs en Amérique centrale et Amérique du Sud, couscous/pois chiches en Afrique du Nord). Malgré tout, le soja renferme 25 % de protéines plutôt bien équilibrées et il faut rappeler que les légumes verts à feuilles apportent des protéines d’excellente qualité.

    Elles regorgent de minéraux et vitamines

    Toutefois, la densité nutritionnelle des légumineuses ne se résume pas seulement à leur forte teneur en protéines puisque par définition, les légumineuses sont des graines dans lesquelles les éléments de réserve de la future plante ont été concentrés. On retrouve donc en quantité appréciable des vitamines du groupe B, des minéraux comme le magnésium (30 à 50 mg pour 100 g) ou encore le fer (2 à 3 mg pour 100 g). Ce dernier est moins absorbé que le fer des aliments d’origine animale, mais il est un peu mieux assimilé que celui des céréales complètes.

    Les légumineuses sont aussi les championnes du potassium. La teneur en potassium des légumes secs est supérieure à celle des fruits et des légumes. Tout comme les fruits secs, 100 g de légumes secs apportent environ 1 g de potassium, un minéral dont presque tout le monde manque.

    Elles aident à faire le plein de fibres

    Les légumineuses sont riches en fibres (jusqu’à 25 % de leur poids), plus ou moins solubles (cellulose, hémicellulose, pectines), intéressantes dans la prévention de la constipation mais également pour la régulation du taux de sucre sanguin.

    Elles ne contiennent pas de gluten

    Si vous présentez une intolérance au gluten (maladie coeliaque) ou une sensibilité au gluten, les légumineuses sont des alliées de choix pour remplacer les céréales, en flocons, en farine ou entières.

    Tout n'est pas bon dans le légume sec

    Les légumes secs contiennent des facteurs antinutritionnels qui font partie de l’arsenal de défense de la plante contre les insectes et les parasites. Ainsi, les légumes secs renferment-ils des inhibiteurs de protéases qui neutralisent les enzymes chargées de dégrader les protéines de l’alimentation.

    Ils peuvent aussi contenir des lectines qui réduisent les capacités digestives et entraînent des troubles gastro-intestinaux (diarrhées, nausées), voire selon des chercheurs, inflammation et auto-immunité (lire plus loin). Leurs tanins réduisent la disponibilité des protéines et inhibent certains systèmes enzymatiques. Les phytates limitent l’absorption de fer, calcium, manganèse, cuivre et zinc. Inhibiteurs de protéases et lectines sont en grande partie éliminés à la chaleur.

    Malgré tout, ces facteurs antinutritionnels pourraient posséder des propriétés bénéfiques. Les inhibiteurs de protéases et les phytates pourraient protéger de certains cancers, tandis que les tanins font partie d’une classe d’antioxydants qui s’opposent aux radicaux libres.

    Elles ont un index glycémique (IG) bas

    Contrairement à une idée reçue, les légumes secs n’augmentent pas sensiblement le taux de sucre sanguin. Dans les légumes secs, l’amidon est le principal responsable de l’élévation du taux de sucre dans le sang. Mais, l’amidon des légumineuses est surtout présent sous forme d’amylose, une forme que le corps digère lentement. Les légumineuses ont donc un index glycémique bas.

    De plus, une part non négligeable de l’amidon (20 %) n’est pas du tout digestible. Ainsi, les glucides des légumes secs sont absorbés lentement: la montée de la glycémie est lente, étalée dans le temps, d’autant que les fibres solubles freinent l’augmentation du taux de glucose dans le sang.

    Comment les consommer ?

    Conseils et astuces

    Ajoutez-les à vos salades (pois chiches, haricots verts, haricots rouges), à vos soupes. Utilisez-les en accompagnement des plats principaux.

    Vous pouvez les mixer comme on le fait des pois chiches en Orient pour obtenir du houmos, ou simplement des purées de haricots verts ou de lentilles.

    N’hésitez pas à avoir recours aux légumineuses en boîte, en bocal ou en Doypack. Elles vous permettront de varier les plaisirs sans passer des heures devant vos fourneaux.

    Si vous consommez pas, ou peu, de viande, accompagnez-les de céréales (pâtes, riz) pour avoir un apport en protéines végétales équilibré. En ce qui concerne les cassoulets et les petits salés en boîte, attention, ils sont très salés et contiennent souvent de la viande de mauvaise qualité.

    C'est pour cela qu'on doit se cuire soi-même son cassoulet! En boîte? mais quelle profonde horreur!

    L'idéal est d'en consommer une à deux fois par semaine minimum.

    Précautions

    Certains chercheurs comme le Pr Loren Cordain (université du Colorado), un pionnier du régime paléo, mettent en garde contre le rôle que pourraient jouer les lectines dans le déclenchement ou le développement de maladies auto-immunes telles la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques. Selon eux, les lectines de certains aliments (légumineuses: soja, cacahuètes - mais aussi blé ou tomates) favorisent le passage de fragments de protéines à travers la barrière intestinale, en s'attachant à un récepteur particulier (EGF) à la manière d'un cheval de Troie. Ces fragments de protéines (de lait, de céréales) peuvent ensuite déclencher ou exacerber de l'auto-immunité. Cette mise en garde est surtout basée sur des travaux expérimentaux. Les études d'observation n'ont jusqu'ici pas trouvé que les personnes qui consomment beaucoup de soja, pour prendre cet exemple, ont un risque plus élevé de maladie auto-immune. Néanmoins, en Amérique du Nord, certaines associations de malades atteints de sclérose en plaques déconseillent par prudence légumes secs, blé et tomates.

    Astuces pour améliorer leur digestibilité

    Les faire tremper une nuit pour ramollir la coque et amorcer la germination. Les faire cuire ensuite à petit feu, à l’étouffée ou à la vapeur douce (la cuisson est plus rapide).

    Pour diminuer les gaz (fermentation liée aux sucres prisonniers dans l’enveloppe), vous pouvez les broyer (soupe), les faire tremper et, mieux, les faire germer.

    Le mieux est de faire cuire avec de la sauge ou du romarin.

    Le trempage (jeter l’eau ensuite) et mieux encore la germination améliorent aussi l’absorption du calcium et magnésium ainsi que le taux de vitamines

     

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    Mon cassoulet!

     

  • Très, très bon à savoir pour une vaisselle à la main économique et très propre...

    Comment faire une vaisselle à la main hyper économique

    Je suis stupéfaite de voir qu'aucune aide à la personne n'est capable de faire une vaisselle dans les règles de l'art économique! je n'arrive pas à croire que ce simple geste du quotidien est devenue une aberration totale de dépenses d'eau et de produit vaisselle...

    Bon sang, mais c'est si compliqué que cela de comprendre que mettre son liquide vaisselle sur l'éponge et faire couler advertam aeternam le robinet cela dépense autant qu'une baignoire pleine?

    Je n'ai pas de lave vaisselle.... nous ne sommes pas nombreux à table....

    mais, cela veut dire quoi? de faire une petite vaisselle dans le lave-vaisselle?

    Non, ce n'est pas économique!

    Si vous suivez mes indications en bas de page vous saurez que vous économiserez énormément d'eau avec une bassine d'eau savonneuse et pas du tout du liquide à vaisselle dans un bol!!!!

    Quant à ceux qui utilisent un lave-vaisselle pour deux ou trois assiettes: comment lavez-vous vos casseroles, votre plat à four, votre poêle en fer, votre lèche-fritte du four?

    Si vous faites comme j'imagine, non, non, ne m'invitez pas à manger chez vous!!!....

    J'ai un four pyrolyse  neuf depuis deux ans et demi: je n'ai pas utilisé la pyrolyse une seule fois et mon four est hyper propre!

     

    Pour ceux et celles que cela intéresse, voici une recette de fabrication de son produit vaisselle

    Pour 1 L. de produit

    1 savon de Marseille / Alep (sans huile de palme) – 100 g.*

    entre 0.8 et 1 L. d’eau

    2 C. à soupe de vinaigre blanc

    2 C. à soupe de cristaux de soude – à ne pas confondre avec la soude caustique vous risquez de vous brûler gravement (ou, à défaut, de produit vaisselle biologique)*

    Une vingtaine de gouttes d’huiles essentielles, au choix: teatree, citron, eucalyptus, thym, orange…

    (optionnel) 1 C. à soupe de lécithine de soja ou tournesol *

    Attention!

    Pas de savon glycériné (faut de quoi, vous aurez un dépôt gras sur votre vaisselle). Vous pouvez utiliser également du savon noir, pour un résultat plus liquide, mais veillez à mettre moins d’eau au préalable, le savon noir n’ayant pas les propriétés solides du savon d’Alep ou de Marseille.

    Si l’eau de votre région est particulièrement calcaire, mettez davantage de vinaigre dans la recette ou bien ajoutez un peu de vinaigre dans votre eau de rinçage.

    La lécithine est optionnelle, mais elle permet d’éviter que le produit biphase (séparation de la phase aqueuse et de la phase solide), ce qui arrive parfois selon les ingrédients utilisés. A défaut de lécithine, si votre produit se sépare, il suffit soit de repasser un petit coup de mixer, soit de bien secouer la bouteille avant de l’utiliser. Dans tous les cas, cela n’entraîne pas de perte de qualité du produit.

    Râpez votre savon (étape non nécessaire si vous utilisez du savon noir) :

    1. Mettez-le dans une casserole, couvrez-le d’eau et faites-le fondre à feu doux-moyen, en touillant très régulièrement, jusqu’à obtenir un mélange homogène :
    2. Ôtez la casserole du feu et ajoutez ensuite, en mélangeant à chaque fois, les autres ingrédients. D’abord, le vinaigre blanc :
    3. Puis la soude en cristaux :
    4. Et enfin, les huiles essentielles (10 teatree, 10 citron, 5 eucalyptus chez moi) :
    5. Mélangez bien le tout et mettez en bouteille une fois le mélange stable :

    Se conserve extrêmement bien malgré l’absence de conservateurs de synthèse, mais libre à vous de diviser les doses par deux pour un premier essai. Ce produit maison est un excellent dégraissant et un formidable anti-bactérien (au potentiel boosté selon les huiles essentielles utilisées).

    Avis aux non-initiés: ce produit vaisselle mousse moins qu’un produit classique du commerce. Je sais, psychologiquement, c’est dur, mais ça ne change pas grand chose à son efficacité.

    Ce ‘produit vaisselle maison n’est également pas un ‘liquide’ vaisselle: sa consistance est davantage proche d’une crème dense, parfois solide selon le savon utilisé, ce qui en fait un produit plus concentré que ses compagnons du commerce. Libre à vous de le diluer davantage pour en faire un ‘liquide’ vaisselle, quitte à perdre un peu de son pouvoir dégraissant.

    Dans ce cas, pour un résultat plus facile à utiliser, mettez-le en pot à large couvercle plutôt que dans un flacon à bec verseur et prélevez à chaque utilisation un peu de produit à l’aide de l’éponge ou d’une spatule.

    Maintenant: comment faire une vaisselle à la main économique

    Pour obtenir la sacro-sainte mousse et faire des économies de produit et d'eau ne faites pas comme une majorité de Français incultes et mal éduqués par leur mère, à savoir : verser le produit à même les assiettes et couverts sales, robinet grand ouvert pendant toute la vaisselle.

    Saviez-vous que, de la sorte, le débit est d’environ 15 L. d’eau par minute? En 15 minutes, vous aurez utilisé 225 L. d’eau. Au prix ou elle coûte….

    Le mieux est de prévoir deux bacs différents (ou une bassine) Dans le premier, vous aurez rempli d’eau au préalable et  versé le liquide vaisselle. En ayant prévu une eau assez chaude qui dégraisse bien pour commencer et faciliter votre nettoyage à l'éponge. De plus, cela mousse bien. Il faut très peu de ces produits vaisselle qui sont hyper-concentrés.

    Si, lorsque vous videz la bassine à la fin de votre travail il y a trop de mousse à faire partir, surtout ne faites pas couler l'eau des heures: prenez du savon de Marseille, lavez-vous les mains au-dessus de la mousse; cette dernière va disparaître en un clair d’œil.

    Vous avez auparavant déposé dans votre bac, ou mieux une bassine: les assiettes, les couverts et les verres. Les autres ustensiles à laver sont en attente sur le côté de la bassine.

    Lavez d'abord les verres et posez-les dans l'autre bac: robinet d'eau claire fermé pour commencer.

    Lavez soigneusement les couverts et non pas en les passant de l'eau savonneuse à l'eau claire: il peut rester de la nourriture entre les dents des fourchettes par exemple. Posez les couverts dans le bac, toujours robinet fermé.

    Lavez ensuite les assiettes avec l'éponge et passez-les dans le bac de rinçage: alors, là, maintenant seulement ouvrez le robinet d'eau claire courante pour rincer rapidement les pièces de vaisselle déjà lavées.

    Trempez ensuite et au fur et à mesure toutes les autres pièces de la vaisselle en procédant de la même façon: on ne rince jamais à l'eau claire que plusieurs pièces. Pendant que vous tournez et retournez par exemple un bol sous l'eau claire, l'eau qui continue de couler va faire un pré-rinçage des autres pièces du bac.

    Rincez votre vaisselle à l'eau un peu chaude: elle sèchera plus vite et finira de dégraisser.

    Si vous ne lavez pas votre vaisselle immédiatement, plongez-là dans suffisamment d'eau pour éviter que les aliments ne sèchent et soit difficiles à ôter ensuite. De plus, les odeurs de cuisine seront amorties.

    Pour faciliter le nettoyage des plats ou casseroles, vous pouvez verser une cuillerée à café de bicarbonate de soude dans l'eau de trempage. Ce n'est pas mal non plus pour les plaques du four.

    Si votre porcelaine blanche est jaunie, prévoyez, après lavage, un trempage dans de l'eau javellisée pendant une à deux heures puis faites un bon rinçage pour éliminer la Javel.

     

     

     

    Plus de 1000 visites par jour: la tradition, les vieilles recettes cela a du bon!

     

     

     

  • La gauchiasse: fumistes et fumiers en un seul parti…

    Vente de parts de l’aéroport de Toulouse: quelle imposture, M. Montebourg!

    Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS, a fait part, sur l’antenne Sud Radio et Public Sénat, de sa volonté de revenir sur la privatisation de l’aéroport de Toulouse en cas d’élection à la présidentielle 2017.

    Il a déclaré qu’il n’avait "pas accepté qu’on l’ait privatisé, […] qu’on ait donné la direction de cet aéroport à une entité privée, ce qui pose un problème. "En effet, l’État (donc le Gouvernement socialiste) avait vendu 49,99% de ses actions de la société Aéroport Toulouse Blagnac au groupe chinois Casil. M. Montebourg a d’ailleurs accusé Casil d’avoir "vidé la trésorerie" de l’aéroport.

    C’est ne véritable imposture de la part de M. Montebourg. Quel culot!

    Je tiens en effet à rappeler qu’en juillet 2014, lorsqu’il était ministre de l’Économie, c’est lui qui avait décidé, de concert avec son collègue Michel Sapin, de céder la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac!

    Emmanuel Macron avait ensuite procédé à la vente elle-même, aboutissement du processus lancé par Arnaud Montebourg.

    Maintenant que la vente a eu lieu, et sentant bien qu’il doit donner des gages à l’aile gauche du PS en vue de la Primaire socialo-socialiste, M. Montebourg prétend qu’il était contre. Il se déclare proche du peuple mais n’hésite pas à prendre les gens pour des imbéciles! A moins qu’il veuille nous faire croire que c’est sous la contrainte qu’il a avait cosigné le communiqué de presse reproduit ci-dessous:

    http://tmensemble.fr/2016/12/06/vente-de-parts-de-laeroport-de-toulouse-imposture-m-montebourg

    Je tiens à rappeler un message passé sous silence par le PS local et trop peu repris dans la presse: j’ai toujours dit que si j’avais été le ministre en charge, je n’aurais pas accepté cette vente des parts de l’État, que j’y étais opposé.

    Contraints de faire avec cette décision de "privatisation" prise par Arnaud Montebourg, nous nous étions unis entre collectivités locales dans un travail de discussion avec l’État, puis avec les candidats au rachat de ses actions, pour défendre les intérêts du territoire.

    Et nous avions réussi à obtenir des garanties pour que le nouvel actionnaire ne puisse pas avoir les mains totalement libres.

    Grâce à ce travail, aucune décision importante sur l’avenir de l’aéroport ne peut désormais être prise sans notre aval: nous disposons, depuis peu, d’une minorité de blocage sur les décisions stratégiques, ce qui n’était, pas le moins du monde, prévu par le Gouvernement…

    Il me semblait important de rétablir un certain nombre de vérités face à cette piètre pratique électorale mensongère. Arnaud Montebourg n’a pas su redresser notre économie; il est bien mal parti pour redresser sa crédibilité politique.

    Jean-Luc MOUDENC

    Maire de Toulouse

    Président de Toulouse Métropole

    Président de France Urbaine

  • Sécurité Haute-Garonne

    Cette page est accessible directement via l'adresse suivante: http://www.haute-garonne.gouv.fr/saip

    1) Les anciennes sirènes d'alerte du réseau national d'alerte (RNA)

    Sirène SAIP

    Les sirènes d'alerte implantées sur le territoire national qui sonnent pour essai le premier mercredi de chaque mois, à midi, sont héritées de l'ancien réseau national d'alerte (RNA) (environ 4 500 sirènes). Ce réseau a été mis en place à partir de 1948 pour faire face à une attaque aérienne.

    La fin de la guerre froide, le vieillissement du réseau et la multiplicité des risques ont nécessité une modernisation de l’alerte.

    C'est pourquoi le ministère de l'Intérieur procède actuellement au déploiement du système d’alerte et d’information des populations (SAIP).

    La mise en place de ce nouveau système a été l’occasion de revoir l’implantation des sirènes afin de mieux prendre en compte les nouvelles natures de risques et répondre de manière plus pertinente aux besoins actuels de la population.

    2) Qu'est ce que le système d'alerte et d’information des populations (SAIP) ?

    Le SAIP est un ensemble d'outils (dont font partie les sirènes) qui permet la diffusion d'un signal ou d'un message par les autorités lors d’un événement d’une particulière gravité ou en situation de crise (catastrophe naturelle et industrielle, attentat terroriste), aux personnes qui sont susceptibles ou sont en train d’en subir les effets.

    Son déclenchement est de la compétence du maire et du préfet, voire du ministère de l'Intérieur.

    Le SAIP mobilisera plusieurs vecteurs d'alerte et d'information de la population : sirènes, SMS, service de diffusion de l'alerte à des opérateurs relayant avec leurs propres moyens ces informations (notamment panneaux à messages variables et radios).

    Pour ce qui concerne les sirènes, le déploiement du SAIP consiste à raccorder des sirènes existantes à ce système et à en installer des nouvelles.

    Dans le département de la Haute-Garonne, ce sont 135 sirènes (51 existantes et 84 nouvelles) qui seront raccordées au SAIP. Le déploiement est en cours.

    A cette occasion des essais sonores ont lieu à chaque raccordement d'une sirène au SAIP. La population est informée notamment par voie de communiqué de presse sur le site Internet de la préfecture.

    3) Quelles sont les caractéristiques du signal national d'alerte ?

    Deux catégories de sirènes sont à distinguer :

    Signal national d'alerte

    1- les sirènes du SAIP et les sirènes des exploitants industriels soumis à plan particulier d'intervention (PPI) :

    Le signal d'alerte : 3 séquences d'1 minute et 41 secondes, séparées par un silence

    Le signal de fin d'alerte : son continu de 30 secondes

    Les essais mensuels : 1 séquence d'1 minute et 41 secondes le premier mercredi de chaque mois à midi

    2- les sirènes « cornes de brume » des grands barrages (communes situées dans la « zone du quart d'heure » en cas de rupture de barrage :

    Signal d'alerte barrage

    Le signal d'alerte : 1 séquence de 2 minutes, son modulé d'une corne de brume

    Le signal de fin d'alerte : son continu de 30 secondes

    Les essais mensuels : 1 séquence de 12 secondes, son modulé d'une corne de brume, une fois par trimestre les premiers mercredis des mois de mars, juin, septembre et décembre, à 12h15

    Pour entendre le signal national d'alerte : http://www.iffo-rme.fr/sons

    Arrêté du 23 mars 2007 relatif aux caractéristiques techniques du signal national d'alerte

    4) Rappel sur les consignes générales de comportement en cas d’alerte :

     

    Au signal, il faut :

    Rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées....)

    Arrêter climatisation, chauffage et ventilation

    Se mettre à l’écoute de la radio

    Ce qu’il ne faut pas faire :

    Rester dans son véhicule.

    Aller chercher les enfants à l’école (les enseignants se chargent de leur sécurité)

    Téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours)

    Rester près des vitres

    Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors

    Allumer une quelconque flamme (risque d’explosion)

    Quitter l’abri sans consigne des autorités

    Des consignes spécifiques sont également applicables pour chaque risque : par exemple, en cas de risque de rupture de barrage, il faut rejoindre un point haut de la commune.

    Dans tous les cas, suivre les consignes des autorités.

    Liens utiles :

    http://www.interieur.gouv.fr/Alerte/Le-SAIP-en-4-clics

    Application mobile SAIP : http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Lancement-de-l-application-mobile-SAIP

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/alerte

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/risquesmajeurs

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/pcs

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/vigipirate