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Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 246

  • Pomme de terre à la cansalade

    Pour deux: 4 pommes de terre, 2 cuillères à soupe de graisse de canard

    1 cuillère à café d'ail en poudre ou deux gousses ciselées frais

    1 cuillère à café de thym séché; 1 cuillère à café de romarin séché

    vous trouverez ces plantes aromatiques ici: www.biotine-sep.com

    Poivre noir et sel; du parmesan râpé

    6 à 8 fines tranches de cansalade (pour les parigots: poitrine salée de lard)

    À l’aide d'un couteau, coupez les pommes de terre en gros cubes dans un grand saladier (en verre) plein d'eau.

    Faites dorer la cansalade en tranches dans un peu de graisse de canard et dans un sautoir ou une poêle en fonte; faites bien dorer et disposez dans un plat chaud recouvert d'un papier absorbant, en attente.

    Ajoutez les pommes de terre en cubes dans le sautoir (rajoutez de la graisse de canard si nécessaire) et faites sauter à feu moyen en remuant régulièrement;

    Ajoutez l'ail, le thym, le romarin, le poivre et le sel et mélanger jusqu'à ce que le mélange soit bien enrobé.

    Versez dans un plat creux et saupoudrez de parmesan puis disposez les tranches de cansalade

  • Bientôt, les fraises...

    Information à savourer

    Augmentation du CO2: et si les fraises devenaient meilleures?

    Et si l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère donnait de meilleures qualités nutritionnelles à notre alimentation? Une étude semble le confirmer.

    Avec le printemps, viendront rapidement les premières fleurs des fraisiers de nos jardins, promesses de belles récoltes rougies par plaisir au soleil et à la chaleur. Nos fraises ne sont jamais meilleures lorsque, encore chaudes d’un après-midi gracieux d’un mois de juin, nous les dégustons immédiatement, les pieds enfoncés dans l’humus des rangées.

    Notre savoir ancestral rejoint une fois de plus la science actuelle.

    En annonce de cette saison qui voit renaître la nature de notre hémisphère nord, un article, accepté par le peer review (lecture par les pairs) du journal scientifique  Science of Food and Agriculture, vient d’être signalé. Il sera édité prochainement dans le journal, mais son draft (brouillon) est d’ores et déjà disponible.

    Il parle de fraises! "Impact of elevated carbon dioxide and temperature on strawberry polyphenols" ("Impact d’une température et d’un dioxyde de carbone élevés sur les polyphénols des fraises") dont les auteurs, Balasooriya, Dassanayake, Seneweera et Ajlouni, sont tous de l’Université de Melbourne (Australie)1.

    On sait que notre planète est plus verte aujourd’hui que hier, grâce à l’augmentation du CO22. Mais ce verdoiement est-il plus efficace en termes de santé publique?

    La question est évidemment légitime.

    La population mondiale est en augmentation. D’aucuns crient qu’il y a trop de monde sur notre planète et que cela la détruit. Ceux-là préconisent une extinction massive de la population3, forcément et comme toujours, des plus faibles, afin que la Terre puisse à nouveau respirer!

    Ou la vraie question n’est-elle pas d’essayer de comprendre et d’agir afin de permettre à cette population, c’est-à-dire nous, de continuer à prospérer, ni plus ni moins?

    Emmanuel Le Roy Ladurie, dans son livre phare Histoire humaine et comparée du climat, paru chez Fayard en 2004, avait montré une bonne corrélation entre le climat des régions européennes, en France surtout, au cours du temps et la prospérité de ses populations. Sans en faire nécessairement une cause à effet, il montrait de façon convaincante que les périodes de refroidissement étaient accompagnées de guerres, famines, épidémies, renchérissement du pain et d’autres denrées, de stagnation des populations, et que les périodes plus chaudes voyaient un accroissement de celles-ci et une tendance à la prospérité. Bien sûr des événements météorologiques graves intercurrents pouvaient perturber ces tendances générales.

    Nous avons donc ici un premier élément de réponse venant de l’histoire.

    L’étude qui vient de nous être livrée sous forme d’un draft définitif tend à répondre à une autre partie de la question: la qualité nutritive d’un aliment est-elle améliorée par l’augmentation du CO2 et/ou de la température.

    Le "et/ou" s’impose ici, car la réponse pourrait être positive pour une variable mais pas pour l’autre ; et qu’en est-il de l’interaction entre ces deux grandeurs?

    Précisons que ce genre d’étude n’est pas du tout isolé et que de très nombreux travaux portant sur ce fruit ou d’autres espèces d’aliments donnent des conclusions similaires.

    La valeur nutritive d’une nourriture comporte plusieurs éléments: la quantité d’énergie apportée, les rapports entre sortes de nutriment (protéines, graisses, sucres), l’apport en oligo-éléments essentiels, les fibres, la présence des anti-oxydants et autres vitamines, etc.

    Dans notre exemple, plus c’est rouge, brun, orange, plus il y a de polyphénols, une classe de molécules présentes dans les plantes, aux propriétés diverses et bien intéressantes et dont, notamment, les vertus anti-oxydantes sont assez essentielles.

    Ce travail-ci étudie l’accumulation dans les fraises de cette classe de molécules (polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes), sous diverses conditions: deux variétés de fraises sous deux températures, 25° et 30°, avec une concentration de CO2 croissante allant de 400, 650 et 950 ppm.

     

    Les résultats montrent que l’effet sur la concentration de l’ensemble des polyphénols, lié à l’augmentation de température et du CO2, dans les limites du protocole, pris séparément, est toujours bénéfique. Par contre, le comportement selon les variétés peut diverger et montre que l’une semble mieux adaptée à des températures plus fraîches à l’inverse de l’autre, le CO2 agissant sur l’une et l’autre comme un booster.

    En soi cette étude est anecdotique, et rencontre un savoir ancien détenu par celles et ceux qui travaillent la terre et qui choisissent les espèces et variétés à cultiver en fonction de la qualité du sol, des latitudes et des saisons. C’est la masse de ce type d’études, donnant des résultats similaires, qui est intéressante.

    On pourrait penser que la planète s’adapte tant bien que mal à l’augmentation de population! Mais c’est probablement l’inverse qui se passe: les populations humaines s’adaptent aux modifications du climat, en lui donnant, aujourd’hui, un bien maigre coup de pouce avec cette augmentation très marginale du CO2.

    C’est très heureux, car il faut nourrir les habitants de notre Terre. Les famines ont aujourd’hui fortement reculé dans le monde, c’est une tendance, en fait, assez récente, depuis la fameuse révolution verte aux Indes (débutant en 1966) qui a stoppé les famines meurtrières que ce pays connaissait auparavant. Au-delà des perspectives humaines négatives que tout organisme dépendant de l’ONU se doit aujourd’hui d’indiquer, il nous faut aller observer le réel, c’est-à-dire les chiffres de production. Et pour le secteur céréalier, première source de nourriture, et notamment le riz, cela va fort bien!4

    Un exemple frappant est la famine au Sahel: sauf les zones de guerre, et elles sont nombreuses, elle a reculé avec un très relatif mais apparemment bénéfique reverdissement des marges de son territoire; en d’autres termes le désert recule au lieu d’avancer.

    Malgré les cris d’alarmes qui, seuls, ont droit de cité dans nos journaux, les pays du Sahel, en dépit de leurs graves problèmes, connaissent une augmentation de leur production céréalière: 2017 + 5,6 % et 2018 + 4,9 % et les perspectives 2019 semblent de qualité5.

    Cela pose d’ailleurs la question de l’orientation du partenariat que nous avons avec ces pays (je n’aime pas trop le terme "aide au développement" qui sonne si faux), mais c’est un autre débat.

    Et que se passerait-il si un processus climatique vers un refroidissement général se réalise, comme les phases des cycles solaires actuels le laissent peut-être présager?

    Voilà ce qu’une petite étude portant sur nos fraises nous propose de questionner.

    H Balasooriya et al. Impact of elevated carbon dioxide and temperature on strawberry polyphenols. J Sci Food Agric, 24 March 2019.

    Z Zhu et al. Greening of the Earth and its drivers. Nature Climate Change, 2016.

    J Kanter. Scientist: Warming Could Cut Population to 1 Billion. New York Times, 2009.

    FAO. Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales. 2019.

     FAO.  SMIAR Perspectives de Récolte et Situation Alimentaire #1, mars 2019

    Christophe de Brouwer

    Docteur (PhD) en Science de la Santé publique. Professeur honoraire à l'École de Santé publique de l'Université libre de Bruxelles. Spécialiste de l'impact des exploitations minières sur les populations.

  • Problème

    Toulouse: 4 résidents d'un Ehpad tués par une intoxication alimentaire

    Quatre pensionnaires de l'Ehpad "la Chêneraie" à Lherm, dans le Muretain au sud de Toulouse, sont décédés, a indiqué la préfecture de Haute-Garonne dans un communiqué. Ils auraient été victimes d'une intoxication alimentaire dans la soirée du 31 mars, après le dîner.

    Ouvert en 2006, l'établissement compte 90 chambres. A l'heure actuelle, 15 personnes sont en urgence relative. Trois autres sont également souffrantes, mais la préfecture ne précise pas leur état de santé. Au total, 22 retraités sont concernés par cette intoxication. Sur son site internet, l'Ehpad indique que ses cuisiniers sont salariés et que la "cuisine régionale est préparée sur place".

    La préfecture a activé le centre opérationnel départemental en lien avec l'Agence régionale de santé (ARS). "Différents établissements de santé sont mobilisés et ont accueilli les personnes âgées concernées", indique la préfecture. Des investigations sont en cours pour déterminer l'origine exacte de la contamination.

    Une cellule d'urgence médico-psychologique va être mise en place. Les familles peuvent appeler le 05 62 23 27 22 pour tout renseignement. Un centre d'accueil a également été ouvert à la salle des fêtes de Lherm pour les accueillir.

    Le Figaro

    Condoléances aux familles

     

  • Pizza à la piperade et au boudin

    Ma recette de moi-même que j'ai inventée!

    La préparation de la piperade est assez longue mais la cuisson de la pizza se fait, sur le gaz, en dix-quinze minutes.

    Faite à la poêle anti-céramique sur le gaz; a réaliser aussi dans une poêle en fer… mais, cela accroche un peu… le matériel le moins “chimique“ qui relargue des saletés dans ce que nous cuisinons, c'est la céramique (et l'émail).

    Donc, je possède une poêle à deux poignées, genre plat de cuisson pour paella d'un diamètre de 32 cm. Il vous faut également un couvercle de même diamètre.

    Pour deux affamés ou 4 appétits normaux

    Une pâte à pizza; choisissez une pâte ronde à l'huile d'olive

    3 tomates bien mûres, 150 g de boudin de Toulouse (celui qui est en photo du blog)

    1 gros oignon, comme la pâte est à l'huile d'olive, continuons dans ce sens: 2eux cuillères à soupe d'huile d'olive tout venant, gardez les huiles que vous achetez très cher pour vos salades. Il vous faut encore: 1 poivron rouge ou vert ou jaune; 1 aubergines moyenne; 2 œufs, du fromage râpé (chèvre par exemple); une branche de thym frais, deux feuilles de laurier frais, poivre d'Espelette ou noir, selon le goût et si vous aimez, une demi cuillère à café de poudre de gingembre ou de la coriandre (que vous trouvez BIO sur mon site: www.biotine-sep.com )

    Préparez la piperade:

    Dans une poêle en fer (bien culottée);

    Coupez le boudin en fines tranches, faites-le sauter dans la poêle en fer chaude, sans huile, pour qu'il rendre de son gras. Réservez dans une assiette plate posée sur une casserole d'eau bouillante (pour maintien au chaud).

    Faites sauter dans l'huile d'olive, les oignons coupés en cubes… les oignons se font cuire très, très bruns… une fois cuit, retirez et mettez dans un grand plat creux

    Coupez le poivron (après l'avoir laissé tremper dix minutes dans de l'eau bicarbonatée (une grosse cuillère à soupe pour 1 litre d'eau) sauf si vous avez des poivrons bio que vous lavez simplement sous le robinet. Faites sauter les cubes de poivrons dans une poêle avec de l'huile d'olive.

    Faites sauter l'aubergine coupée en tronçons (même topo que le poivron) avec de l'huile d'olive. Une fois cuit, retirez et mettez dans le grand plat creux des oignons et poivrons.

    Coupez les tomates très mûres en tronçons et mettre dans la poêle puis ajoutez le mélange oignon, poivron et aubergine. Ajoutez un ou deux morceaux de sucre, le laurier, le thym, les épices. Battez les œufs en omelette et rajoutez.

    Laissez cuire à feux moyen (il faut que la sauce soit épaissie par l'évaporation de l'eau

    Etalez votre pâte sur votre plat en céramique; passez la sauce tomate à travers une passette fine pour retirez le plus d'eau possible et ne garder que les légumes.

    Étalez le tout dans votre plat, sur la pâte. Saupoudrez le tout de fines herbes bio (en vente sur mon site: www.biotine-sep.com );

    Saupoudrez par-dessus le fromage râpé; disposez les rondelles de boudin.

    Mettre sur la gazinière avec un couvercle et allumez le feu pas trop fort. Faites cuire doucement pendant une quinzaine de minutes. Ôtez le couvercle pour vérifier que tout se passe bien au bout de quelques minutes.

    Servez avec une salade amère: pissenlit, cresson, etc.

    Photo: pizza avec simplement une vraie piperade: sans  fromage et sans boudin (quelques olives noires)... autre préparation pour un goût différent.

     

  • Haricot de mouton

    Photo: cansalade plate

    On en mangeait de temps en temps; la viande de mouton est économique (surtout les morceaux à bouillir)... si vous en trouvez chez votre boucher...

    Pour 4: 4 cottes d'échine ou 800 g de poitrine ou de collet de mouton,

    3 gros oignons jaune; 40 g de graisse de canard ou de saindoux,

    2 pots de haricots blanc en verre déjà cuits ou 300 g de haricots blancs sec;

    6 tranches de cansalade plate salée bien poivrée; 1 cuillère de soupe de farine;

    2 feuilles de laurier frais, 1 demi- cuillère de piment d'Espelette en flocons;

    1 cuillère café de curcuma; 1 cuillère à soupe de paprika doux; 1 belle branche de thym;

    3 belles carottes (facultatif mais nous en mettions toujours... on voulait avoir la cuisse rose! :-)

    Dans votre marmite, mettre 1,5 l d'eau bouillante et faites blanchir les haricots une dizaine de minutes; égouttez et remettre dans la marmite avec 1 l d'eau; mettre à feu moyen à cuire 30 mn.

    Pendant ce temps, coupez les oignons et la viande en cubes; faites revenir les oignons dans la graisse de canard; ajoutez les tranches de cansalade entières ou coupées en gros cubes; faites cuire 5 minutes en remuant; ajoutez les dés de mouton. Faites sauter en remuant bien à feu vif. Au bout de 5 à 6 minutes, saupoudrez de farine et laissez cuire encore trois minutes en remuant bien puis ajoutez un litre d'eau ou de bouillon chaud.

    Saupoudrez des épices, salez, poivrez. Rajoutez le thym frais et les haricots cuits par vous ou en bocaux. Rajoutez les carottes en rondelles. Laissez cuire à feux moyen durant une bonne heure. Vérifiez la tendreté de la viande avant de couper le feu.

    Servez saupoudré de persil haché.

    C'est meilleur réchauffé. Donc, en rentrant du travail, je le cuisais le soir et nous le consommions le lendemain soir, réchauffé.

    A la place des haricots, vous pouvez mettre des pommes de terre. Cela évite la pré-cuisson des haricots. Pour les gros mangeurs, on met à la fois des haricots et des pommes de terre.

    Pour éviter les "ventosités" des fayots, rajoutez quelques feuilles de sauge.

     

  • Fondue de poireaux aux oignons et à la crème

    Pour accompagner une viande, une volaille, un poisson, repas du soir.... plus léger

    Pour 4 personnes:

    800 g de poireaux, 1 oignon jaune, sel et poivre; 30 cl crème fraîche liquide

    Pour laver les poireaux, coupez les feuilles mauvaises et partagez le vert en deux.  Coupez en tronçons de 2 cm. Puis les faire cuire à la vapeur pendant 25 min environ ou en cocotte-minute 8 mn. Égouttez-les et laissez-les tiédir.

    Pelez et émincez l'oignon en cubes, faites-le fondre sur feu doux avec la crème fraîche. Salez et poivrez.

    Ajoutez à cette fondue d'oignon les poireaux coupés en tronçons. Salez, poivrez et laissez mijoter 10 min environ.