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  • Protégez votre santé

    Les colorants à éviter

    Jaune de quinoléine (E104). Ce colorant jaune se trouve surtout dans les sodas et confiseries mais aussi dans certaines confitures et dans les boissons alcoolisées. Il est interdit aux Etats-Unis et en Australie parce que c’est un agent mutagène, potentiellement cancérogène. Le jaune de quinoléine est aussi susceptible de provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles.

    Azorubine / carmoisine (E122). Ce colorant synthétique rouge que l’on trouve essentiellement dans les charcuteries est interdit en Australie, en Norvège, en Suède et aux États-Unis.

    Amarante (E123). Ce colorant rouge est autorisé uniquement dans les vins apéritifs, spiritueux, y compris les boissons spiritueuses de moins de 15 % d'alcool en volume et les œufs de poisson. Il est interdit aux Etats-Unis, en Norvège, en Russie et en Autriche. Des chercheurs japonais ont établi que l’amarante est génotoxique.

    Rouge Ponceau 4R / rouge cochenille (E124). Ce colorant est utilisé en pâtisserie fraîche ou sèche, entremets, flans, fruits au sirop, confiserie, bonbons, chewing-gum, chorizo. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Erythrosine (E127). Ce colorant n’est autorisé que pour les cerises pour cocktail, cerises confites ou bigarreaux au sirop. Le potentiel cancérogène de l’érythrosine est connu depuis de nombreuses années.

    Rouge “allura” AC (E 129). On le trouve dans les sodas, les apéritifs, les saucisses et les viandes pour hamburger. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Noir brillant BN (E151). Ce colorant se trouve dans les harengs fumés. Il est interdit aux Canada, aux État Unis, en Finlande, Japon, en Norvège. C’est un agent mutagène et génotoxique.

     

    Les additifs au phosphate à proscrire

    L’Agence européenne des aliments doit réévaluer ces additifs avant le 31 décembre 2018, une tâche à laquelle est assignée une " priorité haute ". Mais compte tenu des études défavorables qui s’accumulent chaque jour, et qui lient l’excès de phosphore à des risques cardiovasculaires, rénaux et maintenant de cancer, nous conseillons de ne plus consommer d’aliments qui renferment ces additifs, afin d’obliger les industriels à changer leurs pratiques. En voici la liste :

    •Acide orthophosphorique (E338)

    •Orthophosphates de sodium (E 339)

    •Orthophosphates de potassium (E 340)

    •Orthophosphates de calcium (E 341)

    •Orthophosphates de magnésium (E343)

    •Diphosphates (E 450)

    •Triphosphates (E 451)

    •Polyphosphates (E 452)

     

    Les autres additifs indésirables

    Nitrate de sodium (E251) et nitrite de sodium (E205). Ce sont des conservateurs très présents dans les charcuteries et les viandes traitées façon charcuteries (volailles…). Ils sont classés comme des cancérogènes probables par le Centre international de recherches sur le cancer (Lyon) en présence d’amines ou d’amides apportés par les viandes ou les poissons. Remplacer les nitrites est certes compliqué; en plus de la belle couleur qu'ils donnent au jambon, ils sont surtout là pour prévenir le développement de la bactérie à l'origine du botulisme (Clostridium botulinum). Il existe des alternatives : probablement plusieurs substances naturelles devront être mises ensemble à contribution (CCMP, lactates, antioxydants...). Comme cela entraînerait un coût supplémentaire pour les producteurs, et une modification des méthodes de production, rien n'avance du côté de la recherche de solutions plus sûres.

     

    BHA (E320). Cet antioxydant de synthèse est considéré comme un cancérogène potentiel par le National Toxicology Program des Etats-Unis.

    Glutamate monosodique (E621). Cet exhausteur de goût se retrouve dans de nombreux plats cuisinés et soupes. Une partie de la population et certains asthmatiques y est sensible et réagit par des symptômes regroupés sous le nom de " syndrome du restaurant chinois ". Les acides aminés excitateurs comme l’acide glutamique et l’acide aspartique sont soupçonnés d’être toxique pour les neurones et de favoriser des maladies dégénératives comme Parkinson.

    Hexaméthylènetétramine (E239). Ce conservateur de synthèse utilisé dans certains fromages contient du formaldéhyde, produit chimique toxique. Il n’est pas autorisé en Australie et Nouvelle-Zélande.

    Orthophénylphénol (E231). Conservateur de synthèse autorisé pour le traitement externe des agrumes, interdit en Australie et Nouvelle-Zélande. Il peut être à l’origine de réactions cutanées et d’inflammation des muqueuses.

    Parabènes (E214-E219). Ces conservateurs pour cosmétiques sont également utilisés comme additifs alimentaires. Certains peuvent se comporter comme des hormones femelles. Plusieurs parabènes alimentaires sont interdits en Australie. A éviter chez les enfants et pendant grossesse et allaitement.

     

  • OCCITANIE

    Païs Nostre à la manifestation du 24 octobre à Montpellier

    À l'appel du collectif "Anèm oc "une nouvelle manifestation pour la reconnaissance de la langue occitane dans l'enseignement ,les médias et la vie publique est organisée le samedi 24 octobre dans les rues de Montpellier .

    Le mouvement Pais Nostre sera présent à 14h ,Place de la Comédie , aux cotés de Convergència Occitana. "Nous appelons le peuple occitan à se mobiliser pour la réussite de ce rassemblement qui doit être aussi massif que les précédents de Carcassonne, Béziers où Toulouse ".

  • Le sel dans l’Antiquité

    L’histoire de l’alimentation n’est pas superficielle: comprendre comment les hommes mangent, c’est comprendre comment ils pensent.

    Cette histoire du sel dans l’Antiquité en surprendra plus d’un par l’étendue des thèmes abordés. Car derrière le sel, ce sont les centres de production qui sont analysés, les techniques ainsi que les routes commerciales et les réseaux d’échange, donc le commerce et l’économie.

    Le sel touche aussi aux pratiques alimentaires, avec le salage et les salaisons. L’étudier, c’est donc mieux comprendre les pratiques ancestrales des populations face à la nécessité de conserver les aliments, du moins jusqu’à la maîtrise de la chaîne du froid.

    Mais le sel est également utilisé dans l’industrie. En teinturerie, il sert à fixer les couleurs sur les vêtements. En métallurgie, il permet d’agglomérer l’or et l’argent. On le retrouve aussi pour purifier les sources d’eau, tel Élisée dans la Bible. Quant au vin, on est toujours surpris d’apprendre que les Grecs et les Romains mêlaient le moût avec de l’eau salée. Cela permettait d’accroître la conservation du vin. De nombreux traités ont été écrits pour apprendre aux vignerons et aux maîtres de maison à pratiquer les bons dosages.

    Le sel, comme de nombreux aliments, est présent dans la spiritualité. Aphrodite est née de l’écume du sel. Dans L’Iliade, Achille et Patrocle salent les pièces de viande qu’ils font rôtir avant de les offrir aux dieux. Aliment divin, élément de la vie, le sel est ce qui donne la grandeur de la terre, et ce qui développe l’âme des hommes. Le sel est le signe de l’Alliance. Dieu demande à son peuple de saler tous les aliments qui lui sont offerts. Sans le sel, l’alliance est détournée.

    Cet ouvrage illustre une fois de plus les liens intrinsèques qui existent entre l’alimentation, la spiritualité, l’économie, la culture et la pensée. Comprendre comment les hommes mangent, c’est comprendre comment ils pensent. L’histoire alimentaire n’est pas la superficialité apparente: elle permet d’aller au cœur des hommes et au cœur des civilisations.

    Bernard Moinier et Olivier Weller, Le sel dans l’Antiquité ou les cristaux d’Aphrodite, Les Belles Lettres, 2015.

  • Nouveau Victor Hugo: toujours plus miam!

    Le marché Victor-Hugo doit démarrer un lifting en 2016 les alentours de la halle bougent déjà autour de plusieurs enseignes alimentaires, dédiant résolument cet espace à la gastronomie.

    Comme prévu, les alentours du marché Victor-Hugo seront dédiés à la gastronomie. Cette situation va bien sûr ravir les gourmands qui d'ores et déjà peuvent apercevoir ces nouveaux locaux en travaux. Des enseignes qui viennent remplacer les boutiques de vêtements haut de gamme qui ont fait durant plusieurs décennies la réputation de ce quartier. Les changements de consommation du public, l'arrivée de chaînes comme Zara, la mode et bien sûr la crise ont sonné le glas de ces enseignes, dont seule subsiste pour l'heure l'emblématique boutique de Sonia Fernandez, faute, il faut l'avouer d'avoir trouvé un repreneur au prix demandé.

    Le quartier avait déjà amorcé sa mutation il y a quelque temps avec la disparition de l'enseigne familiale Miceli, spécialisée dans le costume sur-mesure qui avait laissé sa place à la maison de coiffure Seran-Faugère et sa très belle façade signée Deloche.

    L'Espagne au cœur

    Une exception commerciale dans cet ensemble de l'hypercentre de Toulouse dessiné prochainement autour d'un plateau semi-piétonnier par l'urbaniste Joan Busquets.

    Ainsi l'enseigne Valentino, bien connue des modeuses, va laisser la place à la boutique Casa Marcos, une épicerie fine spécialisée dans le jambon ibérique.

    Éric Marcos, le gérant doit ouvrir courant novembre cette première boutique sur Toulouse : «Je distribue beaucoup pour les professionnels, explique-t-il. Cette épicerie proposera des produits de petits producteurs. On pourra aussi déguster sur place». Une terrasse prévue sur le trottoir viendra agrémenter l'ensemble.

    Décidément on ne manquera pas de jambon ibérique sur le quartier puisque la boutique Viandas de Salamanca, déjà ouverte depuis un an fait les délices de cette spécialité. «Il faut croire que la demande est importante. N'oublions pas que l'Espagne est la sœur de cœur de Toulouse», affirme un professionnel.

    Foie gras et pâtisserie

    Plus loin, là où se trouvait il y a encore peu, l'enseigne Bacquié, la boutique Valette Foie Gras, spécialisée dans les produits du terroir dont la truffe et le foie gras depuis 1920, s'apprête à ouvrir, après travaux.

    Sur l'autre trottoir, le café le Glou-Glou, qui depuis plus d'un an est allé encanailler la rue Bayard, doit laisser mi novembre, là aussi, après travaux, la place à une pâtisserie. Un commerce il est vrai bien plus tranquille pour le voisinage !

    Cet ensemble homogène viendra donc rejoindre l'épicerie fine et brûlerie de café Bacquié, qu'on ne présente plus ainsi que la chocolaterie Pillon. Sans oublier l'enseigne Cabiron Macaron, chocolatier confiseur. Et bien sûr le marché Victor-Hugo, considéré comme le ventre de Toulouse qui verra dans ces nouvelles enseignes alimentaires un complément gourmand aux produits proposés.