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  • Le nouveau Mathusalem

    Un homme de 101 ans qui a survécu à la grippe espagnole et à la Seconde Guerre mondiale, survit également au coronavirus

    Après avoir été infecté par le nouveau coronavirus, un homme italien de 101 ans, qui a survécu à la grippe espagnole et à la seconde guerre mondiale, s’est rétabli et est sorti de l’hôpital. Sa famille l’a ramené chez lui hier.

    Mais qui est ce centenaire extraordinaire? Il a été surnommé "MonsieurP " et a été admis la semaine dernière à l’hôpital Infirmi de Rimini, en Italie, après avoir été testé positif au COVID-19. Il faut savoir que Monsieur P est né en 1919, alors que la pandémie de grippe espagnole de 1918 (qui a tué environ 600’000 italiens) battait son plein. Et, mercredi soir, soit 101 ans plus tard, Monsieur P sortait de l’hôpital après avoir guéri du COVID-19.

    La vice-maire de Rimini, Gloria Lisi, a fait une déclaration au journal local ReminiToday au sujet de cet homme. La déclaration se lit comme suit:

    "Monsieur P, de Rimini, est né en 1919, au milieu d’une autre pandémie mondiale tragique. Il a tout vu, faim, douleur, progrès, crise et résurrections. Une fois passé les 100 ans, le destin lui a lancé ce nouveau défi, invisible et terrible à la fois. La semaine dernière, Monsieur P a été hospitalisé à Rimini après avoir été testé positif au COVID-19. En quelques jours, il est entré dans "l’histoire" pour les médecins, les infirmières et le reste du personnel soignant.

    C’est le corps d’une personne âgée de plus d’un siècle qui représente un espoir pour l’avenir, tandis que les tristes chroniques de ces semaines racontent systématiquement et chaque jour comment ce virus mortel fait rage, en particulier chez les personnes âgées.

    Et pourtant, Monsieur P l’a fait. Sa famille l’a ramené à la maison hier soir, pour nous apprendre que même à 101 ans, l’avenir reste à écrire".

    Un véritable porteur d’espoir

    Selon la vice-maire, la guérison de cet homme est un vrai gage d’espoir pour un pays où plus de 9000 personnes ont déjà perdu la vie des suites du Covid-19. L’histoire de cet homme est vouée, selon elle, "à devenir une légende, car c’est dans les temps les plus sombres que certains récits deviennent de véritables symboles".

    Selon la carte interactive de l’Université Johns Hopkins, au moment de la rédaction de cet article, l’Italie est en première place quant au nombre de morts causés par la maladie COVID-19, qui s’élève actuellement à 9134 décès. Les chiffres officiels comprennent les morts dans les hôpitaux et dans les maisons de retraite. La moyenne d’âge des personnes décédées, selon les dernières statistiques de l’Institut supérieur de la santé (ISS), est de 78 ans.

  • Nettoyage des surfaces infectées

    De nombreuses surfaces peuvent être contaminées par le nouveau coronavirus, responsable de la pandémie actuelle qui fait rage à travers le monde. Mais alors, combien de temps le coronavirus peut-il survivre sur des surfaces inertes? Et sur quel type de surface survit-il le plus longtemps? Est-ce possible de s’en débarrasser avec des produits ménagers que l’on trouve dans les grandes surfaces? Lesquels faut-il utiliser pour nettoyer l’intérieur de son logement dans le but d’enrayer la propagation de la maladie? R

    Le coronavirus peut survivre sur des surfaces jusqu’à 9 jours (voire jusqu’à 17 jours), et durant quelques heures dans l’air. Actuellement, nous savons également que les particules virales se propagent par la salive, les fluides éjectés par les poumons ainsi que les excréments. Il est donc extrêmement facile pour une personne infectée de propager les particules virales en toussant, en touchant d’autres personnes ou en éjectant le virus sur diverses surfaces.

    Mais que devons-nous et pouvons-nous faire pour l’éliminer?

    Deux études récentes ont analysé la durée de survie des coronavirus sur différentes surfaces: la recherche a examiné un certain nombre de virus, y compris SARS-CoV-2, causant la maladie COVID-19. Les scientifiques ont constaté que les temps de survie variaient selon le type de surface.

    En effet, SARS-CoV-2 a survécu le plus longtemps sur de l’acier inoxydable et le plastique (9 jours), et les temps de survie les plus courts (1 jour) ont été constatés sur le papier et le carton.

    Bien qu’avec le temps la quantité de particules virales diminue, il reste très inquiétant de constater que ces dernières puissent survivre plusieurs jours sur certaines surfaces communes.

    Voici quelques produits que vous avez peut-être déjà chez vous et qui pourraient vous aider à éliminer le nouveau coronavirus des surfaces:

    Le savon et l’eau

    Le savon et l’eau seront vos premières armes pour combattre le coronavirus. Il faut savoir que le détergent contenu dans le savon interférera avec les graisses se trouvant dans l’enveloppe du virus (bien que les coronavirus semblent ne pas avoir beaucoup de graisses), et permettra ainsi d’éliminer le virus des surfaces après rinçage avec de l’eau.

    L’eau de javel

    L’ingrédient actif de l’eau de javel, soit l’hypochlorite de sodium, est très efficace pour tuer le virus: assurez-vous de laisser l’eau de Javel agir pendant 10 à 15 minutes sur la surface à nettoyer, puis essuyez là avec un chiffon propre.

    L’eau de Javel permet de détruire l’acide ribonucléique (ARN) du virus.

    Une amie médecin me disait qu'il lui était difficile de trouver de la Javel, qui, on le sait, est très efficace: je lui ai donné mon tuyau: Domestos, le gel W.C. à la javel que l'on peut utiliser sur toutes les surface (et même, je m'en sers pour  blanchir une marmite en émail blanc à l'intérieur d'icelle et de ma cafetière en émail où je me fais du bon café, très odorant, et sans bisphénol; rincer largement).

    L’alcool chirurgical

    L’alcool chirurgical est principalement constitué d’alcool éthylique, et il a été démontré que l’éthanol élimine les coronavirus en 30 secondes environ. Comme l’eau de Javel, l’alcool chirurgical détruit la protéine et l’ARN qui composent le virus.

    Humidifiez un chiffon avec de l’alcool chirurgical propre et frottez-le sur une surface à nettoyer. Comme il s’évapore, vous n’aurez pas besoin de l’essuyer à nouveau.

    Les lingettes imprégnées

    Voir aussi la note que j'ai indiquée auparavant. J'ai “inventé“ ces lingettes il y a plus de 20 ans!!!

    L’ingrédient actif des lingettes imprégnées pour nettoyer les surfaces est un antiseptique: généralement du chlorure de benzalkonium. (à acheter en pharmacie… si vous en trouvez!)…

    Ces lingettes permettent d’éliminer physiquement les germes par la pression que vous appliquez lorsque vous les utilisez (les germes se fixent sur la lingette).

    Ces lingettes laissent également une couche d’antiseptique sur la surface nettoyée, très efficace pour tuer les germes. Il faut savoir que les antiseptiques agissent en perturbant les graisses dans les cellules pathogènes.

    Cependant, jusqu’à présent, aucune étude précise ne prouve que les antiseptiques tuent les coronavirus humains.

    Le désinfectant pour les mains

    Le principal ingrédient des désinfectants pour les mains efficaces contre SARS-CoV-2 est l’éthanol. CEPENDANT, il est très important de connaître sa concentration dans le désinfectant, afin que ce dernier soit réellement efficace: la concentration d’éthanol doit être supérieure ou égale à 70%.

    N’oubliez pas d’aérer

    Vous pouvez également vous assurer d’aérer régulièrement les espaces dans lesquels vous passez du temps (votre chambre, le salon, etc.). Une personne infectée produira des milliers de minuscules gouttelettes qui contiennent le virus chaque fois qu’elle tousse.

    Il est important de savoir que dans l’air, SARS-CoV-2 peut survivre jusqu’à trois heures. Ainsi, en ouvrant la fenêtre, vous pouvez renouveler l’air, disperser les gouttelettes présentes, et réduire la quantité de virus dans l’air, ce qui réduira le risque d’infection pour les autres personnes présentes.

    Désinfection des masques chirurgicaux

    Voir ma note précédente

    Mettre le masque -bien étiré- sur la plaque du four et faire “cuire“ 20 mn à 70°… pas la peine de faire plus haut; cette température est largement suffisante.

    Sources: New England Journal of Medicine, HIS (Healthcare Infection Society)

    et moi-même

  • Flan pâtissier facile

    Pour 8 personnes environ et moins si vous êtes tous très gourmands

    Préchauffer le four à 200°.

    1 L de lait, entier; 1 gousse de vanille

    4 œufs; 150 g de sucre poudre, 90 g de fécule de maïs

    1 pâte brisée

    Faire bouillir le lait avec les grains d'une gousse de vanille ou de la vraie vanille liquide ou en poudre; je sais, c'est plus cher que l'arôme chimique…

    Pendant ce temps, mélangez la fécule avec le sucre, dans un petit saladier fouetter les œufs et ajoutez la fécule au sucre, battez bien tout puis ajoutez le lait bouillant.

    Faites cuire la préparation à feu doux sans cesser de remuer pendant environ 1 à 2 minutes

    Foncez un plat, préalablement beurré et saupoudré de sucre, avec la pâte brisée. Piquez le fond à l'aide d'une fourchette. Y verser la préparation. Cuire pendant environ 30 à 40 minutes dans votre four préchauffé. Laisser refroidir avant de déguster tiède.

    Vous pouvez faire un bon caramel MAISON et arroser le plat en faisant de jolies fioritures.

    Caramel:

    Dans une petite casserole (perso, j'utilise toujours la même) verser 3 grosses cuillères à soupe de sucre en poudre et 1 cuillère soupe d'eau.

    Mettre sur le feu très chaud mais surveiller en permanence le caramel et ne le laissez pas brûler, bien sûr. Certain-es ne rajoute pas l'eau, c'est comme vous voulez. Vous pouvez ajouter 10 ou 15 cl de crème fraîche liquide, dès que le caramel est assez brun… cela coupe le “brûlage“ et vous obtenez une sauce caramel à utiliser dans de nombreuses préparations.

     

  • La contamination par les aliments est-elle possible?

    Dans un avis publié le 11 mars 2020, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) aborde la question de la transmission du coronavirus SARS-CoV-2 par les aliments. Ses conclusions reposent sur les travaux d’un Groupe d’expertise collectif d’urgence « Covid-19 » (GECU) réuni pour l’occasion.

    Les conclusions des travaux de ce GECU pointent uniquement un risque théorique de contamination par un aliment souillé par des gouttelettes, manipulé ou consommé cru ou insuffisamment cuit.

    Au vu des conclusions du GECU, l'Anses précise que, "à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d'élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2". Une infection par la consommation de denrées alimentaires d'origine animale, issues d'animaux contaminés, a donc été exclue par l'Agence.

    Quid de la contamination des aliments par voie féco-orale ?

    Il existe des formes bénignes ou asymptomatiques de la COVID-19, difficiles à détecter. Les personnes présentant des formes légères sont susceptibles de contaminer les aliments. Les deux modes de contamination évalués par le GECU sont la transmission par voie féco-orale et celle via des gouttelettes déposées sur les aliments.

    Concernant la voie féco-orale, selon les experts du GECU, la présence d'ARN viraux du SARS-CoV-2 dans les selles de patients a été constatée. Toutefois, à ce jour, si deux études ont permis de cultiver le virus SARS-CoV-2 à partir d'échantillons de selles, aucun cas de transmission féco-orale de COVID-19 n'a encore été signalé. Afin de démontrer une possible transmission féco-orale, des informations supplémentaires, telles que l'infectiosité des virus détectés dans les selles et leur quantification, seraient nécessaires. Par ailleurs, un bon respect des règles générales d'hygiène quotidienne, telles que le lavage régulier des mains et celui, systématique, après passage aux toilettes, permet de prévenir la voie d'exposition féco-orale.

    Possibilité de contamination d'un aliment par transfert de gouttelettes : respecter les mesures d'hygiène

    Le passage du virus d'une personne infectée vers les aliments peut se produire par un éternuement, une toux ou un contact direct avec des mains souillées, en déposant des gouttelettes sur l'aliment ou sur une surface de contact ou des ustensiles (planche à découper, assiette, etc.).

    Cependant, compte tenu de la faible capacité de survie des coronavirus aux opérations de nettoyage et de désinfection, de l'absence de données indiquant que le SARS-CoV-2 se comporte différemment des autres coronavirus, et à condition d'appliquer les bonnes pratiques d'hygiène et des procédures de nettoyage et de désinfection dans le contexte des industries agroalimentaires et à domicile, la contamination des aliments par les surfaces est, pour les experts du GECU, en principe maîtrisée.

    Le lavage des mains avec du savon avant et pendant la préparation des repas est une mesure essentielle. Ce lavage doit avoir lieu après tout geste contaminant (après avoir toussé, après s'être mouché, etc.).

     Cas théorique d'un aliment contaminé par des gouttelettes

    Dans ce scénario théorique, les experts du GECU distinguent deux cas de figure, en fonction de l'aliment considéré : soit destiné à être consommé cuit, soit consommé cru ou insuffisamment cuit, sachant que l'aliment peut être ingéré en l'état ou utilisé comme ingrédient dans un produit élaboré non destiné à être consommé cuit.

    Concernant les aliments cuits, sur la base des données relatives aux autres virus zoonotiques ou impliqués dans les maladies animales pour la famille des Coronaviridae, les experts du GECU concluent que la cuisson (4 minutes à 63°C, la température utilisée en liaison chaude de restauration des aliments) peut être considérée comme efficace pour inactiver les coronavirus dans les aliments.

    Concernant les aliments crus ou insuffisamment cuits, se pose la double question de l'infection par voie digestive et celle respiratoire lors de la mastication.

     L'infection par voie digestive est-elle à envisager ?

    Certains patients atteints de COVID-19 présentent parfois des symptômes gastro-intestinaux. L'hypothèse d'une voie de transmission du SARS-CoV-2 par voie digestive a été envisagée par plusieurs auteurs sans, pour le moment, être confirmée ou infirmée. L'ACE2, récepteur du SARS-CoV-2, est nécessaire pour l'entrée du virus dans les cellules. Il est exprimé dans les cellules de l'œsophage supérieur et les cellules épithéliales de l'intestin grêle.

    L'infection directe du tractus digestif existe pour certains coronavirus, mais ceux-ci se caractérisent par des protéines S ayant la capacité de se lier à des acides sialiques qui les protègent des sucs gastriques. Cette propriété n'a pas été étudiée pour le SARS-CoV-2.

    Le SARS-CoV-2 paraît être un coronavirus à tropisme respiratoire primaire dont l'atteinte du système digestif pourrait être essentiellement secondaire à sa diffusion par virémie.

    Ainsi, selon les données actuelles, les experts du GECU estiment que les symptômes gastro-intestinaux existant chez des patients seraient liés, en premier lieu, à une diffusion systémique du virus entraînant une atteinte du système digestif, plutôt qu'à une entrée directe par voie digestive. Au vu de ces éléments, la voie de transmission du SARS-CoV-2 par voie digestive directe a été écartée par les experts du GECU, dans l'état des connaissances à ce jour.

    L'infection par voie respiratoire lors de la mastication : théoriquement possible

    Selon les experts du GECU, un risque d'infection des voies respiratoires après ingestion d'un aliment contaminé n'a pas été observé avec des coronavirus, et paraît donc peu probable. Cependant, en s'appuyant sur des observations faites avec d'autres virus comme le virus Nipah ou l'influenza aviaire, ce risque n'est pas totalement exclu par l'OMS ou la FDA. Dans ces cas, la voie d'entrée du virus reste la voie respiratoire lors de la mastication.

    Dans ces conditions, que dire et recommander aux patients qui s'interrogent ?

    En conclusion, les réflexions du GECU pointent uniquement sur un risque théorique de contamination par un aliment souillé par des gouttelettes, manipulé ou consommé cru ou insuffisamment cuit (risque théorique de contamination respiratoire lors de la mastication, ou par contamination manuportée).

    L'information à donner aux patients est donc :

     

        de laver les aliments pouvant être consommés crus de type fruits et légumes, ou de les laisser reposer quelques jours ;

        de laisser les aliments ne pouvant être lavés (et ne nécessitant pas de réfrigération) reposer à température ambiante pendant une journée ou deux ;

        de ne pas penser que la réfrigération ou la congélation puisse être un moyen de décontamination, au contraire.

    Il est également utile de leur rappeler que le risque de contamination par les aliments est infiniment plus faible que celui d'être contaminé par contact avec une personne infectée ou par manque de respect des mesures barrières. Le lavage des mains au savon, en rentrant des courses, après avoir rangé les courses, en sortant des toilettes, avant de cuisiner, avant de passer à table, etc. constitue un moyen significativement efficace de se protéger.

    Pour aller plus loin

     - COVID-19 : pas de transmission par les animaux d'élevage et les animaux domestiques. Anses, 11 mars 2020.

     - Gao QY, Chen YX et Fang JY. 2019 novel coronavirus infection and gastrointestinal tract. J Dig Dis. 25 février 2020.

    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/1751-2980.12851

     - Guan, WJ, Ni ZY, Hu Y et al. Characteristics of Coronavirus Disease 2019 in China. N Engl J Med. 28 février 2020.

    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2002032

     - Zhang Y, Chen C, Zhu S et al. Isolation of 2019-nCoV from a Stool Specimen of a Laboratory-Confirmed Case of the Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) ». China CDC Weekly, 2020 ;2(8): 123-124.

     - Food Safety and Inspection Service, Food and Drug Administration et Animal and Plant Health Inspection Service. Interagency Risk Assessment for the Public Health Impact of Highly Pathogenic Avian Influenza Virus in Poultry, Shell Eggs, and Egg Products. 2010

     - Danchin, A, Wai T, Ng P and Turinici G.  A new transmission route for the propagation of the SARS-CoV-2 coronavirus. » MedRxIV, 18 février 2020.

     Sources : Anses