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Actualité - Page 137

  • Etiquetage à couleurs: méfiance!

    L'étiquetage nutritionnel à 5 couleurs du PNNS est fiable pour deux produits sur trois. Pour les autres...

    La guerre de l'étiquetage

    L’étiquetage 5C a été concocté par le Dr Serge Hercberg et son équipe du Programme national nutrition santé (PNNS) à partir d’un système de notation mis au point par l’Agence britannique des aliments. Mais voilà, l’industrie agroalimentaire, alliée à la grande distribution n’en veut pas. Elle propose son propre code couleurs!

    Jusqu’en janvier, l’étiquetage 5C et ses promoteurs tenaient la corde, mais début février, Marisol Touraine, la ministre de la santé a décidé de faire évaluer "en conditions réelles d'achat" divers systèmes d'étiquetages, "pour déterminer celui qui apparaîtra comme le mieux adapté à l'information des consommateurs".

    L'évaluation est menée par un "comité de pilotage", qui suivra un protocole mis en place par un "comité scientifique interdisciplinaire". Lequel comité scientifique se distingue par des conflits d’intérêt puisque 6 de ses 14 membres sont liés à l’industrie agroalimentaire.

    Mais, que vaut réellement l’étiquetage nutritionnel 5C du PNNS: dirige-t-il au moins vers les bons produits?

    Pour faire court, l’étiquetage 5C signale correctement bons et mauvais produits dans deux cas sur trois, ce qui n’est pas mal du tout. Le problème, c’est que dans un cas sur trois, il se trompe, et que c’est parfois la catastrophe: des produits minables bien notés, ou des produits intéressants pour la santé très mal notés. Inquiétant pour le consommateur censé confier sa santé aux pastilles de couleur. Cela tient aux critères retenus par les Anglais et adaptés par l’équipe Hercberg. Ces critères sont incomplets, et plusieurs sont dépassés, ne reflétant pas les connaissances récentes.

    Cassoulet aux additifs

    Pour prendre un seul exemple, revenons au 24 février dernier, quand Marisol Touraine louait l’étiquetage nutritionnel à 5 couleurs par un tweet demeuré célèbre, qui a fait se gausser les réseaux sociaux :

    "Le cassoulet parfois plus équilibré que le poisson cuisiné? Contre-intuitif mais vrai. Avec la loi de santé, enfin des repères clairs!" tweete-t-elle alors.

    La ministre faisait référence à un document de Que Choisir, qui a appliqué l’étiquetage nutritionnel français à plusieurs plats en conserves, dont le « cassoulet mitonné » de William Saurin. En utilisant ces critères, Que Choisir a décerné un feu vert (la meilleure note possible) à ce plat.

    Mais le cassoulet mitonné de William Saurin mérite-t-il vraiment un feu vert ?

    Bien sûr je n'ai rien contre le cassoulet Saurin, je me contente de…. m'en passer depuis toujours, préférant le vrai au galvaudé…. mais voici la composition de celui-ci :

    - Sauce: eau, saindoux, concentré de tomate, farine de blé, sel, sucre, arômes.

    - Haricots blancs précuits (33%).

    - Charcuterie et viande (22%): saucisses fumées et saucisson (viande de porc, eau, viande de dinde, couenne de porc, maigre de tête de porc, farine de blé, gras de porc, fibres de pois, sel, protéines de soja, gélifiant: E407a, stabilisants: E450, E452, conservateurs: E250, E316, protéines de lait, épaule de porc préparée en salaison (eau, sel, stabilisants: E451, E452, conservateur: E250).

    Vous l'avez bien compris, dans mon cassoulet maison, pas de tous ces embellisseurs toxiques!

    Dans mon cassoulet, figurez-vous que l'on trouve des haricots, parfois, sous la viande!

    Le Bon choix au supermarché, au contraire, attribue une mauvaise note au cassoulet William Saurin, dont la composition est encombrée d’additifs en tous genres.

    En conclusion, l’étiquetage nutritionnel 5C ne se trompe pas dans les deux tiers des cas, ce qui n'est pas mal, mais il ne peut pas prétendre renseigner correctement le consommateur sur les qualités d’un produit. Ce système mériterait d’être amélioré. Dans l’incertitude, chers consommateurs, il faudra continuer de lire les étiquettes. Plutôt que de consommer des plats cuits par des chimistes, régalez-vous d'une grillade et d'une salade!

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, gastronomie, santé, diététique, société, Occitanie

     

     

     

     

     

     

     

     

    La seule fois où vous verrez MON cassoulet!

     

     

     

  • Dangers de l'aluminium dans l'alimentation

    13e législature

    Question orale n° 1091S de  Mme Nathalie Goulet   (Orne - UC)

    publiée dans le JO Sénat du 11/11/2010 - page 2929

    Mme Nathalie Goulet attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les dangers de l'aluminium pour la santé publique.

    Omniprésent dans notre vie quotidienne, c'est l'un des métaux lourds les plus dangereux pour notre santé. On le retrouve pourtant dans beaucoup d'aliments et dans bien d'autres produits de consommation courante.

    Plusieurs études laissent à penser que l'aluminium présente une neurotoxicité pouvant entraîner la maladie d'Alzheimer ainsi que d'autres maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.

    La principale voie d'exposition à l'aluminium pour la population générale est celle de l'alimentation. En plus de sa concentration à des taux variables dans les denrées alimentaires, vient s'ajouter la contamination des aliments par contacts. En effet, l'aluminium peut s'introduire dans la nourriture à partir de casseroles, des ustensiles de cuisine ou des emballages et le risque de contamination serait encore plus évident en présence d'acides ou de sel qui augmenteraient la concentration de l'aluminium dans les aliments.

    En Finlande, les fabricants d'ustensiles de cuisine ont eu l'obligation de mentionner les risques encourus pour la santé par l'utilisation de casseroles, poêles en aluminium. Si après 40 ans d'études menées sur le sujet, la controverse scientifique sur la toxicité de l'aluminium se poursuit, le risque est bien réel et les dangers qu'il représente pour la santé publique ne peuvent être écartés.

    Elle lui demande donc s'il ne conviendrait pas dès lors d'envisager à titre préventif une interdiction totale de l'utilisation d'aluminium dans la fabrication d'appareils de cuisine et de conditionnement alimentaire, ou à défaut, à l'instar de la Finlande, de prévoir un message d'information aux consommateurs sur ce type de produits.

    Réponse du Secrétariat d'État chargé de la santé

    publiée dans le JO Sénat du 19/01/2011 - page 147

    Mme Nathalie Goulet. Je souhaiterais attirer votre attention, madame la secrétaire d'État, sur les dangers de l'aluminium pour la santé publique.

    Encore un produit dangereux, encore une alerte, encore un principe de précaution, me direz-vous, mais j'ai le souvenir de notre collègue Michel Dreyfus-Schmidt attirant, ici même, notre attention sur les méfaits du sel dans l'alimentation: il a fallu une quinzaine d'années pour qu'il soit entendu…

    Omniprésent dans notre vie quotidienne, l'aluminium est l'un des métaux lourds les plus dangereux pour notre santé. On le retrouve pourtant dans beaucoup d'aliments et dans bien d'autres produits de consommation courante. Il en va ainsi notamment de ces produits que l'on cuit en papillote.

    Or plusieurs études laissent penser que certaines maladies seraient favorisées par l'ingestion chronique de petites doses d'aluminium.

    Dès 2003, l'Institut de veille sanitaire publiait un rapport spécifiant que « de nombreuses études montrent que l'aluminium peut être toxique pour les plantes, les animaux et l'homme ».

    L'aluminium présente aussi une neurotoxicité pouvant entraîner la maladie d'Alzheimer ainsi que d'autres maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.

    La principale voie d'exposition à l'aluminium pour la population générale est celle de l'alimentation. Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments, certains consommateurs peuvent en absorber 2,3 milligrammes par kilogramme par semaine, soit plus de deux fois la dose tolérable par l'être humain !

     

    En plus de sa concentration à des taux variables dans les denrées alimentaires, l'aluminium est présent sous forme d'alliages avec différents métaux dans les appareils de consommation, les conditionnements de denrées alimentaires et les ustensiles de cuisine.

    Il existe également une contamination des aliments par contact.

    Officiellement, les poêles en aluminium recouvertes de polytétrafluoroéthylène, comme celles de la marque Teflon, seraient inoffensives. Cependant, ces poêles, qui résistent à une température de 260°degrés, peuvent se dégrader et laisser ensuite des vapeurs toxiques se dégager.

    En Finlande, les fabricants d'ustensiles de cuisine ont d'ailleurs l'obligation de mentionner les risques encourus pour la santé du fait de l'utilisation des casseroles et poêles en aluminium.

    Certes, après quarante ans d'études menées sur le sujet, la controverse scientifique sur la toxicité de l'aluminium se poursuit, mais ne conviendrait-il pas, madame la secrétaire d'État, d'informer plus précisément les consommateurs sur les dangers de l'aluminium dans l'alimentation, en particulier du fait des contaminations par contact ?

    1. le président. La parole est à Mme la secrétaire d'État.

    Mme Nora Berra, secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé. Madame Goulet, vous interrogez le Gouvernement sur les dangers de l'aluminium pour la santé publique.

    En effet, l'aluminium est très largement présent dans notre vie quotidienne. Il est notamment utilisé par l'industrie agroalimentaire pour la production, la conservation en tant qu'additif et pour l'emballage des denrées dans les barquettes et les boîtes.

    À l'échelon européen, l'aluminium n'est actuellement pas couvert par une législation.

    Dans un avis du 22 mai 2008, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, indique que, dans les conditions normales et habituelles d'utilisation, la contribution de la migration à partir de matériaux en contact avec les aliments ne représente qu'une faible fraction de l'apport alimentaire total.

    Toutefois, l'AESA fait remarquer qu'en présence d'acides et de sels, l'utilisation de récipients, de plateaux en aluminium ou de papier d'aluminium ménager pour les plats cuisinés et de restauration rapide peut accroître modérément les concentrations en aluminium de certains aliments.

    L'AESA confirme par ailleurs que la dose hebdomadaire tolérable provisoire, la DHTP, est de un milligramme par kilogramme de poids corporel par semaine, soit en moyenne 8,5 milligrammes par jour pour un adulte.

    En France, l'arrêté national datant du 27 août 1987 relatif aux matériaux et objets en aluminium ou en alliages d'aluminium au contact des denrées alimentaires, produits et boissons alimentaires, définit les critères de pureté pour l'aluminium utilisé pour la fabrication des matériaux et objets en aluminium ou alliages d'aluminium destinés au contact des denrées.

    La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, la DGCCRF, a élaboré des fiches documentaires sur l'aluminium, à l'adresse des industriels et destinées à préciser les modalités de vérification de l'aptitude des matériaux au contact alimentaire.

    Une évaluation des risques sanitaires liés à l'exposition de la population française à l'aluminium a été réalisée en 2003 par plusieurs agences sanitaires françaises, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, l'AFSSA, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l'AFSSAPS, et l'Institut de veille sanitaire, l'INVS.

    Cette évaluation des risques sanitaires a notamment porté sur un examen de l'ensemble des études épidémiologiques et toxicologiques disponibles sur le sujet en fonction des différentes sources d'exposition pour l'homme, et sur une analyse de la qualité des preuves disponibles.

     

    Les résultats de ce travail ont permis de préciser les niveaux d'apport pour certaines catégories de populations à risques, ainsi que les différentes spéciations dans les denrées qui conditionnent la biodisponibilité de l'aluminium.

    Ce travail a aussi permis d'établir des recommandations dans le but d'améliorer l'état des connaissances. Il a montré qu'en l'état actuel des connaissances une relation causale entre l'aluminium et la maladie d'Alzheimer ne peut être raisonnablement envisagée.

    Dans son rapport du 15 juillet 2008 relatif à l'actualisation de l'exposition par voie alimentaire de la population française à l'aluminium, l'AFSSA estime que l'ingestion d'aliments constitue 95 % des apports quotidiens d'aluminium. La teneur en aluminium des produits frais d'origine végétale ou animale est le reflet de la présence naturelle de cet élément dans l'environnement.

    Cette présence naturelle se situe le plus souvent dans une gamme de un à dix milligrammes par kilogramme de matière humide brute. Pour d'autres denrées, comme les produits en conserve ou transformés, l'aluminium mesuré peut provenir d'un ajout d'additifs alimentaires ou de la migration à partir des emballages.

    L'examen des données d'exposition française à l'aluminium par l'alimentation, au regard de la DHTP, montre que les risques de surexposition possibles sont faibles. En effet, l'apport total estimé, toutes catégories d'aliment confondues, reste inférieur à la DHTP, aussi bien en moyenne qu'au 97,5 percentile, quelles que soient les catégories de la population concernée, y compris les nourrissons.

    Sur ces bases et en l'état actuel des connaissances, madame le sénateur, il n'apparaît pas nécessaire de renforcer la réglementation relative à l'aluminium dans l'alimentation.

    1. le président. La parole est à Mme Nathalie Goulet.

    Mme Nathalie Goulet. Je vous remercie, madame la secrétaire d'État, de votre réponse. Ces problèmes de sécurité alimentaire vont croissant et inquiètent, ce qui est normal, outre les consommateurs vigilants, l'ensemble de la population. À cela s'ajoutent les problèmes de pollution et tout ce qui interfère avec la santé.

    Ce débat est important, d'autant que la mission « Sécurité sanitaire » a évolué. Elle regroupe désormais la sécurité sanitaire des animaux et de l'alimentation, alors que l'on aurait pu imaginer que ces domaines seraient maintenus séparés, comme par le passé.

    Nous serons vigilants sur ces questions. La migration des emballages ne m'a pas totalement rassurée…

    https://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ10111091S.html

    Comme d'habitude, la sinistre gauchiasse nie et dit n'importe quoi; cela fait plus de 20 ans que je suis au courant des méfaits de l'alu dans l'alimentation (sans parler des films polypop') et que je m'en passe; revenir aux bonnes vieilles méthodes du passé est bien meilleur pour la santé.

    Il a été calculé que de consommer des fruits bio voit en très peu de jours -5- le taux de pesticides s'effondrer dans l'organisme des enfants.

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  • Un autre genre de cuisine...

    Comment l'état récupère du pognon sur les entreprises…

    J'ai reçu cela (en tant que travailleur indépendant?); je vous en fais profiter.

    La liste d'opposition au démarchage téléphonique

     

    Madame, Monsieur,
    De trop nombreuses entreprises continuent à solliciter par téléphone des consommateurs sans prendre en compte la liste d'opposition au démarchage téléphonique Bloctel (www.bloctel.gouv.fr). Elles contreviennent à la loi.
    Êtes-vous dans ce cas ?
    Pour votre information, à mi-février 2017, plus de 150 contrôles ont été diligentés. Des poursuites pour non-respect du dispositif BLOCTEL ont été engagées à l'encontre de 50 entreprises. La moitié de ces entreprises s'est vue infliger une amende atteignant, pour les manquements les plus importants, le plafond de 75 000 euros.
    Les agents de la DGCCRF poursuivent et intensifient actuellement leurs enquêtes avec détermination et une fermeté d'autant plus grande que les entreprises engageant des campagnes téléphoniques ne peuvent plus ignorer leurs obligations en la matière.

    Voici par ailleurs, quelques chiffres qui expriment la forte attente des consommateurs d'être préservés de sollicitations téléphoniques non souhaitées. En seulement neuf mois, plus de :

    • 3,2 millions de consommateurs se sont inscrits sur Bloctel.
    • 7 millions de numéros de téléphone ont été mis en opposition (un consommateur peut inscrire plusieurs téléphones).

    Alors, si votre entreprise est concernée inscrivez-vous sur www.bloctel.gouv.fr
    Si vous avez besoin d'information ou de conseil préalable, contactez-nous au 01 76 36 26 36 (ce service est exclusivement réservé aux professionnels et à leurs conseils).
    Le Service Bloctel

     

     


    Dans quel cas devez-vous adhérer au dispositif * ?

     

     


    Si vous êtes un annonceur (l'entreprise qui va contracter avec le consommateur) et que vous appelez par téléphone (directement ou via un intermédiaire), en vue de vendre des biens ou services (sauf exceptions prévues par les textes) :

    1. des prospects,
    2. ou même vos clients si les contrats que vous avez avec eux ne sont plus en cours d'exécution, c'est-à-dire dès l'instant où vous avez exécuté la prestation ou livré le produit au consommateur et qu'il a payé (exemple : dès qu'un consommateur sort de la boulangerie avec la baguette qu'il a payée, son contrat n'est plus considéré comme en cours d'exécution),

    Si vous êtes un loueur de fichier, c'est-à-dire que vous mettez des fichiers, contenant des numéros de téléphones de consommateurs, à disposition d'autres entreprises, même si cela est fait à titre gratuit, au sein d'un même groupe ou d'un réseau de franchise...

     

     


    Quand devez-vous le faire * ?

     

     


    Vous devez expurger vos fichiers de toute personne inscrite sur la liste d'opposition Bloctel avant tout appel téléphonique qu'il émane d'un collaborateur de votre entreprise ou de l'un de ses sous-traitants. Cela concerne tout aussi bien un appel isolé de l'un de vos commerciaux, même s'il est passé à votre insu, qu'une campagne de démarchage réalisée par votre centre d'appel interne ou externe.
    Cette opération doit être renouvelée mensuellement si des appels ou des rappels sont prévus au-delà de 30 jours. Toute modification du fichier (ajout et/ou modification de numéros) nécessite aussi de saisir le service Bloctel avant tout appel.

     

     


    Comment pouvez-vous le faire * ?

     

     


    Inscrivez votre entreprise sur le site www.bloctel.gouv.fr, rubrique entreprise. Vous pourrez alors faire votre choix entre les différentes formules d'abonnement. Attention, étudiez-bien les différentes formules en fonction de vos besoins. Il est possible de passer à une formule supérieure, de renouveler en cours d'année sa ou ses formules, ou encore d'en souscrire plusieurs en même temps. Dès votre inscription, vous aurez accès au Service Client.
    Une fois votre abonnement validé, vous pourrez vous assurer de la conformité des fichiers de prospection commerciale que vous utilisez avec la liste d'opposition au démarchage téléphonique.

     

     

    Quels sont les risques pour votre entreprise * ?

     

     

    Si vous contactez des consommateurs inscrits sur la liste d'opposition, et sous réserves des exceptions prévues par les textes, votre entreprise est passible d'une amende administrative, suite à un contrôle de la DGCCRF, dont le montant ne peut excéder 15 000 € pour une personne physique et 75 000 € pour une personne morale.

    Cette amende ne préjuge pas d'autres sanctions éventuelles, pour non-respect du droit d'opposition, conformément à la Loi Informatique et Liberté. Ces sanctions et leurs montants ont par ailleurs été renforcées dans le cadre de la loi pour une République Numérique et le seront plus encore dans le cadre du Règlement Européen sur les données personnelles qui s'appliquera en mai 2018.

     

     

    Où trouver plus d'information * ?

     

     

    Le fonctionnement du dispositif Bloctel et les tarifs sont précisés sur le site www.bloctel.gouv.fr. Vous trouverez également des informations sur le site de la DGCCRF (www.economie.gouv.fr/dgccrf) et sur celui de la CNIL - Commission Nationale Informatique et Liberté (www.cnil.fr).

    Téléchargez aussi directement ici :

     

     


    * Les éléments ci-dessus-vous sont donnés à titre purement indicatif. Ils ne préjugent ni de la position de l’administration, ni de celle des autorités de tutelle, ni de celle des tribunaux. Nous vous recommandons de consulter et, s’il y a lieu, vos conseils.

    Conformément à la loi "informatique et libertés" du 06 janvier 1978  modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données vous concernant et d'opposition à leur traitement. Si vous souhaitez l'exercer, écrivez-nous à SAS Opposetel, Correspondant Informatique et Libertés, Bâtiment A1, 92-98 bd Victor Hugo, 92110 CLICHY en précisant l'objet de la demande, ainsi que l'adresse à laquelle une réponse peut être envoyée. Vous recevez ce mail car vous êtes inscrits sur des bases de données louées par Opposetel auprès de différents partenaires. Si vous recevez ce message sur un mail confié à Opposetel, il s'agit d'un pur hasard.
    Si vous ne souhaitez plus recevoir d'informations de la part de bloctel, cliquez ici.
    Si ce message vous a causé un quelconque dérangement, nous vous prions de nous en excuser.

     

     

     

  • Attention à la proreté en cuisine

    Malgré les efforts d’éducation, les consommateurs ont souvent des comportements dangereux dans la manipulation et le stockage des aliments. On sait peu de choses sur la façon dont ces pratiques dangereuses contribuent à la contamination par des pathogènes d’origine alimentaire dans une cuisine familiale. En outre, seul un nombre limité d’études ont examiné le rôle de la cuisine en tant que réservoir de pathogènes. Le but de cette étude était de caractériser la contamination microbienne et les pathogènes d’origine alimentaire retrouvés dans la cuisine des foyers et de déterminer si la contamination était significativement associée à des conditions malsaines ou insalubres observées en cuisine. Des prélèvements par écouvillonnage ont été réalisés sur des surfaces entrant en contact avec les aliments et des surfaces de préparation des aliments dans des foyers domestiques (n = 100) à Philadelphie, Pennsylvanie. Les prélèvements ont été analysés pour les coliformes, les coliformes fécaux, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Salmonella, Campylobacter et Listeria. Des coliformes fécaux ont été retrouvés chez 44% des foyers (le plus souvent dans l’évier de la cuisine, les éponges et les torchons) et E. coli a été retrouvé chez 15% des foyers (principalement dans l’évier de la cuisine). Près de la moitié (45%) des maisons ont été testées positifs pour un pathogène d’origine alimentaire et 12% présentaient des pathogènes multiples dans leur cuisine. S. aureus a été isolé dans 39% des maisons, le plus souvent sur des plans de travail et la poignée de la porte du réfrigérateur. Listeria spp., dont L. monocytogenes et L. innocua, étaient présents dans 15% des foyers, le plus souvent dans des prélèvements du tiroir à viande du réfrigérateur. C. jejuni a été isolé chez 3% des foyers. La contamination par Listeria était significativement associée à des températures plus élevées du réfrigérateur. La contamination des surfaces par des coliformes fécaux et S. aureus a été significativement associée à un manque de matériel de nettoyage: du savon pour la vaisselle et des serviettes en papier ou en tissu dans la cuisine, et tout type de serviette dans la salle de bain la plus proche. La contamination d’une éponge ou d’un torchon avec des coliformes fécaux ou S. aureus était prédictive des autres surfaces de la cuisine ayant la même contamination, ce qui indique que les éponges et les torchons sont à la fois des réservoirs et des vecteurs pour les bactéries dans la cuisine.

    Référence. Patricia A. Borrusso and Jennifer J. Quinlan. Prevalence of Pathogens and Indicator Organisms in Home Kitchens and Correlation with Unsafe Food Handling Practices and Conditions. Journal of Food Protection: April 2017, Vol. 80, No. 4, pp. 590-597.