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Actualité - Page 152

  • Fête de l’autoroute

    Vianney en concert gratuit et cassoulet géant sur l'A61, près de Toulouse, dimanche 22 mai

    Vianney se produira gratuitement en concert près de Toulouse, non pas dans une salle, ni même dans un parc mais sur une aire d'autoroute. Une première.

    La Fête de l’autoroute, ça vous dit quelque chose? Non? C’est normal, c’est une première. Dimanche 22 mai 2016, animations, événements sportifs et manifestations seront organisés sur une quinzaine de sections d’autoroutes, un peu partout en France.

    Cirque et cassoulet géant au programme

    Organisé de 15 h à 16 h, le concert viendra clôturer une journée placée sous le signe du cirque. Au programme, dès le début de matinée : des spectacles d’acrobates au sol et dans les airs, au cœur d’un grand chapiteau installé sur l’aire, une initiation au cirque pour les enfants et une dégustation de cassoulet géant.

    Le plan d’eau de l’aire sera lui aussi animé par des artistes évoluant sur des îles flottantes, détaille l’Asfa, qui indique par ailleurs que des itinéraires de contournement seront mis en place afin de ne pas gêner la circulation.

     

    Infos pratiques:

    La première Fête de l’autoroute

    Rendez-vous sur l’aire de Port-Lauragais, sur l’A61

    Dimanche 22 mai 2016

  • Toulouse prépare un grand évènement culturel et historique pour 2018

    Un comité d'organisation piloté par le premier adjoint au maire de Toulouse Jean-Michel Lattes est déjà à l’œuvre et se donne 3 ans pour préparer cet événement. On vous dit lequel.

    En 2018, la Ville rose va commémorer un des événements majeurs de son histoire: la fin du siège de Toulouse et la défaite de l’armée de Simon de Montfort, envoyée dans le midi par le roi de France au prétexte officiel de combattre l’hérésie cathare mais pour la mission officieuse de mater les pouvoirs locaux encore indépendant vis-à-vis de Paris.

    Une bataille dont les conséquences politiques sont restées minces, ne faisant que retarder l’annexion du Languedoc et du Midi toulousain à la couronne de  France, mais dont la symbolique reste vivace. Elle a gravé sur l’ADN de Toulouse cette propension à la défiance vis-à-vis de Paris ; pour les chantres de l’identité occitane, elle sonne toujours comme une victoire collective des valeurs occitanes et d’une Occitanie qui, s’il elle n’a jamais existé en tant qu’État, n’a cessé de constituer une unité culturelle.

    “Commémorer la fin du siège de Toulouse n’est pas évoquer simplement l’issue d’une bataille mais de porter sur le devant de la scène les valeurs occitanes. Tel sera le but d’un cycle d’évènements que nous voulons mettre en place autour de la culture occitane tout le long de l’année 2018, explique Jean-Michel Lattes, premier adjoint au maire de Toulouse chargé notamment de la délégation pour la culture occitane“.

    L’élu toulousain a pris la tête, au début de l’été 2015, d’un comité chargé de l’organisation de cette année occitane 2018 impliquant, outre la mairie de Toulouse, l’association Convergences occitanes et les commerçants de la ville.

    Une reconstitution historique du siège de Toulouse

     

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    “Nous voulons concocter une série d’animations et d’évènements qui marqueront les esprit d’où notre volonté de travailler à cette année occitane bien en amont. Nous voulons également être dans la transversalité et j’ai le désir d’impliquer de nombreuses délégations municipales dans ce projet“, poursuit Jean-Michel Lattes.

    Parmi les idées qui germent déjà: introduire une série de spectacles en occitan dans les programmations des différents sites culturels de la ville, mener des actions pédagogiques en direction de l’Occitan “et même organiser pourquoi pas un tournoi de Soule, l’ancêtre du rugby et du football dans le Sud-Ouest de la France“, s’amuse déjà Jean-Michel Lattes.

    Au programme également: une reconstitution historique de la fin du siège de Toulouse qui s’est dénoué le 25 juin 1218 avec la mort de Simon de Montfort devant les murs de la ville. Une plaque marque d’ailleurs au 37 allée Jules Guesde, le lieu présumé où le boulet tiré par un mangonneau toulousain a frappé mortellement à la tête le baron si détesté des Toulousains.

    “La volonté d’une reconstitution existe. Il faut encore déterminer un site pour accueillir cette reconstitution. Il pourrait s’agir de la Prairie des Filtres, avance Jean-Michel Lattes“

    Des reconstitueurs chevronnés, rassemblés sous la bannière d’une association nommée pour l’occasion Tolosa 1218-2018, sont déjà actifs au projet. Ils pourraient aboutir à un grand festival de plusieurs jours invitant les Toulousains à (re)découvrir leur ville au moyen-âge à travers spectacles, animations, festivals, concerts, rencontres, expositions, colloques, publications, etc.

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    Blason de Toulouse

  • LE BON CONSEIL DU JOUR

    À Paris, une voiture est enlevée par la fourrière toutes les deux minutes. Leurs cibles privilégiées: les quartiers “bourgeois” car ils sont sûrs d’être payés et ne risquent pas de violence physique. Peu de fourrières à Clichy, Gennevilliers ou à Trappes. Un tuyau : les vautours hésitent à enlever une voiture qui a une vitesse enclenchée et le frein à main.

  • Un bar toulousain vice-champion de France du nombre de tireuses de bière

    "Le père peinard", un bistro toulousain vient d'installer 24 tireuses de bière au-dessus de son comptoir, une installation financée en partie par les clients par la pratique du crowdfunding, le financement participatif.

    Elles sont installées depuis mardi, descendant du "ciel de bar" (dixit le patron), 24 tireuses chromées rutilantes comme autant de fontaines. De chacune sort une qualité de bière, à la pression, différente.

     De Biarritz à la Méditerranée, aucun concurrent ne suit. Seule la ville de Nantes s'enorgueillit d'un établissement pourvu d'une trentaine de tireuses, mais c'est trop loin, c'est au Nord.

     

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    Tous les goûts satisfaits

     De la Faro sucrée à la Chouffe classique belge, en passant par la Lupullus non filtrée, non pasteurisée, sans oublier, bien sur les IPA, Indian Pale Ale, les bières à la mode qui rivalisent d'amertume. Les bières artisanales ont évidemment droit à leur bec perso.

     

    Un peu compliquée avec tous ces tuyaux dans l'envers du décor

     Chaque tireuse est reliée par tuyau à son fût. On peut l'imaginer, beaucoup de fûts en stock et beaucoup de tuyaux. Une salle au-dessus du bar de 40 m2 est réservée à cet usage.

    Les clients participent au financement

     Par la pratique du crowdfunding, financement populaire, de nombreux clients ont permis d'accomplir ce miracle brassicole tout en s'émancipant du secteur bancaire et de ses pratiques.

     Le coût total de l'opération se monte à 15 000 euros, dont 10 000 fournis par le distributeur qui voit son intêret évident dans cette opération. Aujourd'hui, "Le père peinard", rue des chalets, c'est 30 000 litres de bière débités à l'année.

    Le crowdfunding : le financement par la foule

    Le Financement Participatif ou Crowdfunding que l’on pourrait traduire par le financement par la foule, est une autre façon pour les entreprises, les particuliers de récolter des fonds pour leur projets. Dans la plupart des cas, c’est l’association d’un grand nombre de personnes investissant un petit montant qui permettent aux porteurs de projets de trouver les fonds demandés. Ce mode de financement est également un moyen de fédérer le plus grand nombre de personnes autour de son projet.

     

  • Toxiques pour votre santé

    Plus de 20% de la population mondiale souffre d’allergie ou d’intolérance alimentaires. Une origine environnementale à ces réactions alimentaires secondaires est fortement suspectée. Dans ce contexte et pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Inra à Toulouse vient de montrer qu'une exposition périnatale à de faibles doses de Bisphénol A (BPA), considérées sans risque pour l'Homme, pouvait augmenter le risque de développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte. Ces résultats appuient la décision des pouvoirs publics français qui ont interdit l'utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015.

    L’exposition humaine aux perturbateurs endocriniens, en particulier celle au bisphénol A, est omniprésente dans notre quotidien. Les risques potentiels pour le consommateur de ce contaminant chimique issu majoritairement des emballages alimentaires ont fait l'objet de plusieurs rapports, parfois contradictoires, des agences sanitaires françaises et internationales au cours des cinq dernières années. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a publié en avril 2013 un avis sur le bisphénol A recommandant de limiter l'exposition à cette substance et de revoir à la baisse les seuils toxicologiques sur lesquels est basée l'évaluation du risque. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a d'ailleurs, quelques mois plus tard, proposé d'appliquer au bisphénol A une valeur limite dix fois plus faible que celle jusque-là en vigueur, soit 5µg/kg poids corporel/jour.

    Les chercheurs de l’unité de Toxicologie alimentaire (TOXALIM) de l’Inra à Toulouse ont démontré chez des rats qu’une exposition périnatale (in utero et pendant l’allaitement) au bisphénol A (BPA), à de faibles doses, a des conséquences sur le développement du système immunitaire et prédispose leur descendance à une intolérance alimentaire à l’âge adulte.

    Dans leur étude, les chercheurs de l’Inra ont utilisé deux groupes de rates gestantes. Un groupe a reçu par voie orale une dose quotidienne de BPA, à 5 μg/kg de poids corporel, depuis la gestation jusqu’au sevrage des nouveau-nés à 21 jours. L’autre groupe (témoin) n’a pas reçu de BPA. Ce sont ensuite les nouveau-nés issus de ces deux groupes qui ont été étudiés. A l’âge adulte, soit à 45 jours, ces animaux ont été nourris avec de l’ovalbumine, une protéine du blanc d’œuf, qui ne figurait pas précédemment dans leur régime alimentaire. Les scientifiques ont alors observé une réaction immunitaire dirigée contre l'ovalbumine chez les animaux qui avaient été exposés au BPA au cours de leur développement. Les rats descendant du groupe témoin ont quant à eux développé une tolérance alimentaire vis-à-vis de l'ovalbumine, qui se traduit par une absence de réponse immunitaire. De plus, l’administration orale répétée de l’ovalbumine chez les rats exposés par leur mère au BPA a induit une inflammation du côlon de ces animaux, attestant d’une intolérance alimentaire.

    Dans l’étude réalisée à l’Inra les chercheurs ont testé différentes doses (0,5, 5 et 50μg/kg poids corporel/ jour) et mis en évidence une relation non linéaire entre les doses de BPA et les effets indésirables observés. En particulier les perturbations les plus importantes ont été observées à la dose de 5μg/kg poids corporel/jour, c'est-à-dire à la dose considérée sans risque pour l'Homme par l'EFSA. Ces nouvelles données soulèvent la difficulté de fixer une dose journalière tolérable sûre pour le BPA.

    Ces nouveaux résultats contribuent à caractériser les effets délétères du BPA sur le système immunitaire, à de faibles niveaux d'exposition, et à des âges auxquels l'individu est particulièrement vulnérable car immature : le fœtus et le nourrisson.

    Ces résultats appuient la décision des pouvoirs publics français qui ont interdit l'utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015. Les approches mises en place pour étudier les effets du BPA sur le système immunitaire pourront être appliquées à d'autres perturbateurs endocriniens, en particulier aux substances candidates au remplacement du BPA pour les emballages alimentaires de nouvelle génération.

    L'étude a été menée par des équipes de l’unité Toxicologie alimentaire (Toxalim) au centre Inra de Toulouse Midi-Pyrénées, et financée par le département " Alimentation humaine " de l’Inra et par l'Agence Nationale pour la Recherche, dans le cadre du projet PERINATOX coordonné par Eric Houdeau depuis 2010.

    Référence

    Menard, S., Guzylack-Piriou, L., Leveque, M., Braniste, V., Lencina,C., Naturel, M., Moussa, L., Sekkal, S., Harkat, C.,Gaultier, E., Theodorou, V., Houdeau, E. Food intolerance at adulthood after perinatal exposure to the endocrine disruptor bisphenol A. The FASEB Journal, August 2014. doi:10.1096/fj.14-255380

     

    Toutes les informations des poisons toxiques en cuisine ici:

     

     

     

  • Votez bien!

    J'ai entendu sur une chaîne info que nous devons voter pour le nom à la région...

     

    Ne soyez pas bêtes! votez pour Occitanie....

     

    ce nom était déjà celui donné aux pays lauragais, toulousain, languedocien.... donc, on continue de l'appeler Occitanie! (et pas Trinidad).....

  • Et alors, demain… notre alimentation?

    "Impact sur la santé de la pénurie alimentaire due au changement climatique", source IFT News.

    Une étude publiée dans The Lancet montre que les effets du changement climatique sur la production alimentaire mondiale pourraient conduire à plus de 500 000 décès d’ici 2050. Les impacts liés au climat sur l’agriculture pourraient conduire à une baisse globale des disponibilités alimentaires, forçant les gens a manger moins de fruits et de légumes et moins de viande. Et les effets de ces changements sur la santé publique pourraient être graves.

    Des chercheurs ont décidé d’explorer non seulement comment les changements induits par le climat dans la production agricole auront une incidence sur la consommation alimentaire humaine, mais aussi la façon dont ces changements alimentaires peuvent influencer la mortalité humaine. Ils ont utilisé un modèle agricole pour simuler les effets des futurs changements climatiques sur la production alimentaire mondiale et la consommation.

    Ils ont supposé un scénario avec un changement climatique grave, celui dans lequel la température globale de l’air d’ici 2050 serait d’environ deux degrés plus élevée qu’elle ne l’était dans la période entre 1986 et 2005. Ils ont ensuite utilisé un modèle de santé pour prédire la façon dont ces changements, dans la production et de la consommation alimentaire, auraient une incidence sur la santé humaine. Ils ont comparé tous ces effets à un scénario de référence, ce qui suppose un avenir sans changement climatique.

    Si aucun changement climatique ne devait se produire, le modèle prédit que la disponibilité alimentaire mondiale augmenterait en fait de 10,3% en l’an 2050.

    Mais avec les effets du changement climatique, le modèle prédit que la disponibilité alimentaire mondiale serait de 3,2% inférieure à celle qui était prévue dans le scénario sans changement climatique. Plus précisément, ils ont constaté que les gens mangeraient 4% moins de fruits et légumes et 0,7% moins de viande.

    S’il n’y avait pas de changement climatique, le modèle de santé a constaté que les augmentations futures prévues de la disponibilité alimentaire mondiale économiseraient effectivement près de 2 millions de vies en 2050 par rapport aux conditions de 2010. Mais le modèle a prédit que les effets des changements climatiques réduiront le nombre de vies sauvées d’environ 28%, se traduisant par environ 529 000 décès qui ne seraient pas survenus s’il n’y avait pas de changement climatique.

    Les chercheurs ont constaté que, en appliquant un scénario modéré de changement climatique, au lieu d’un sévère, le nombre de décès liés au climat chuterait d’environ 30%. Et dans un scénario qui suppose des efforts d’atténuation très stricts, le nombre de décès chuterait de plus de 70%.

    Les décès liés à l’alimentation seraient causés par deux facteurs principaux: les personnes ne reçoivent pas le bon type de nutrition, et les personnes qui sont tout simplement en insuffisance pondérale. La majorité de tous les décès prévus ont été trouvés être causés par des facteurs nutritionnels, la plupart du temps par des personnes obligées de manger moins de fruits et légumes. Dans l’ensemble, la plupart des décès liés au climat ont été observés dans le Pacifique Occidental et l’Asie du Sud-Est-particulièrement en Chine et en Inde.

    NB : L’article n’a pas pris en compte l’effet du réchauffement climatique sur les maladies d’origine alimentaire.