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Gastronomie - Page 46

  • 2 belles et bonnes journées!

    16 octobre: journée du pain

    C'est la fédération internationale des boulangers (UIB) qui a déclaré la journée du 16 octobre jour du pain. On peut s'interroger sur le choix de cette date qui est parallèlement celle retenue pour la Journée Mondiale de l'alimentation. Historiquement, le pain a été une part essentielle de la nourriture et c'est peut être tout simplement là qu'il faut chercher un élément de réponse... à moins que, comme moi, vous ne sachiez pas résister à la bonne odeur d’un pain fraîchement sorti du four !

    The World bread day

    Le nombre et la variété de pains que l’on peut trouver chez nos boulangers ne manque pas d'étonner et laisse rêveur quand on songe à l'extrême simplicité originelle du pain : de la farine, de l’eau et du sel...

    Chaque pays a ses coutumes et ses traditions, chaque région a son pain et le regain d'intérêt accordé au pain avec la vague écolo a multiplié l'offre disponible.

    Le pain "quotidien" signifie encore quelque chose pour la plupart d’entre nous et cela mérite bien qu’on lui consacre une journée mondiale.

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    20 octobre

    Journée Internationale des Cuisiniers

    L'origine de cette journée internationale remonte au 20 octobre 2004, au moment de la célébration inaugurale de la profession de chef à travers le monde.

    Les objectifs affichés de cette journée étaient à l'époque de susciter une reconnaissance de la profession de chef cuisinier, en les impliquant dans des événement caritatifs et des compétitions ou démonstrations culinaires.

    International Chefs Day

    C'est le nom original de cette journée, d'origine anglo-saxonne, qui est aujourd'hui mise en avant par le WACS (Fédération Mondiale des Sociétés de Cuisiniers), qui se présente [elle-même] comme étant l’Autorité Mondiale en Cuisine. Son origine remonte à 1928 en France.

     

    Un site à visiter: www.wacs2000.org

  • Savent plus quoi inventer pour se taper le cul par terre (cheveux longs, idées courtes)

    Dernière tendance gastronomique: la cuisine de disette

    Quand les gourmets de classes moyennes sont prêts à dépenser des fortunes pour manger comme les paysans d’autrefois.

    La cuisine de disette? depuis ma naissance. On ne nous a jamais appris à gaspiller… et quand on gagne 100 euros, on en dépense 99 et on en met 1 de côté… si on peut.

    Dans un article consacré aux derniers ouvrages culinaires de chefs multi-étoilés tels que René Redzepi du Noma (Copenhague) et Daniel Patterson du Coi (San Francisco), la journaliste scientifique Emma Marris estime que ce petit cercle de jet-setters de l’alimentation locale – locale, durable, biologique et éthique – est en train d’inventer une cuisine "de plus en plus sauvage, étrange et technologiquement pointue".

    Comme elle le souligne, René Redzepi et Daniel Patterson ont non seulement bâti leur carrière sur des spécialités telles que l’argousier, le lichen et les fourmis vivantes, prélevées directement "dans la forêt ou parmi le goémon" ; ils ont également amplifié la gamme de leurs "essences sauvages" à grand renfort de pacojets (mixeurs pour surgelés) et de thermomix (permettant de chauffer et de réduire simultanément en purée les aliments) sans oublier les lyophilisateurs alimentaires professionnels et autres merveilles de technologie moderne.

    Mais réaliser ces recettes requiert, outre l’équipement, un certain sens de l’organisation. Exemple  pour préparer la " poudre de lichen " du chef Patterson, il vous faudra "vous aventurer dans les bois, débusquer le meilleur lichen, gratter les arbres". Puis il ne vous restera plus qu’à " nettoyer, rincer plusieurs fois, faire bouillir pendant une à trois heures, déshydrater pendant toute une nuit et enfin, moudre. "

    Emma Marris qualifie la plupart des recettes de René Redzepi de tout aussi " exotiques, océaniques, avec des parfums de sous-bois et absolument impossibles à reproduire chez soi ". Un plat aussi simple que le "fromage frais soyeux et ses feuilles de hêtre croustillantes "nécessite en réalité de laisser mariner lesdites feuilles de hêtre dans un vinaigre de pomme balsamique, sous vide, durant un mois au minimum.

    Les chefs Redzepi et Patterson sont vénérés par les auteurs et militants (en général hautement diplômés et fort aisés) de la cause de l’alimentation tout-bio, garantie sans émissions de CO2 ni produits transformés, partisans de communautés humaines auto-suffisantes capables de briser la "chaîne agro-alimentaire industrielle" dont les consommateurs sont prisonniers.

    Le premier qui me dit que de faire fumer avec du foin un aliment quelconque dans sa cuisine ou sur le piano d'un toqué de la toque, est un plus gastronomique goûteux est bête à manger du foin!

    D'autant qu'il est prouvé que quelque mode de cuisson il soit (utilisé) vous vous intoxiquez avec de la fumée de bois, du gaz sans parler de l'induction et micro-onde électromagnétique; même votre four électrique envoie des ondes électro!!!

    Pourtant, il est permis de se demander ce que nos ancêtres auraient pensé de cette mode culinaire. Certes, comme la plupart d’entre nous, ils seraient bien incapables de payer les prix pratiqués par Redzepi, Patterson et leurs émules (prix qualifiés de stratosphériques par Emma Marris). Les ingrédients sauvages ont beau être gratuits, les coûts induits par la cueillette et la préparation sont, eux, élevés. Ce qui surprendrait le plus nos ancêtres, toutefois, serait de constater que des produits dans lesquels ils ne voyaient que de simples "aliments de disette" se vendent désormais à un prix largement supérieur à celui de denrées abondantes, pratiques et savoureuses – mais certes dépourvues de ces "effluves sauvages".

    Hélas pour eux, l’absence de transports efficaces (chemins de fer, navires porte-conteneurs…) privait la plupart de nos ancêtres de toute alternative: il fallait qu’ils survivent grâce à un régime alimentaire local, en mettant tous leurs œufs dans le même panier géographique. Une telle situation est éminemment risquée.

    Déjà, dans ses Géorgiques, le poète romain Virgile décrivait ce qui pouvait arriver lors d’une mauvaise année: les mauvaises herbes envahissaient les terres, les campagnols et les souris souillaient l’aire de battage, les grues et les oies attaquaient les cultures, les chèvres mangeaient les jeunes pieds de vignes, et taupes, crapauds et fourmis dévoraient ou sapaient le travail de l’agriculteur. (Virgile aurait également pu évoquer les champignons, les insectes nuisibles, etc.) Bien sûr, ce qui avait survécu à ces fléaux pouvait encore être endommagé ou détruit par la sécheresse estivale et les orages hivernaux – neige, grêle ou pluies torrentielles. Même dans les bonnes années, comme le notait Virgile, un champ pouvait être accidentellement détruit par un incendie.

    Donc, le cassoulet aux haricots tarbais fabriqué par des non-restaurateurs toulousain, récupéré depuis Toulouse en charrette à bœuf…. faut pas plaisanter! Aller et retour combien de temps pour son cassoulet???

    Partout, indépendamment du système agricole, le localisme alimentaire fut non seulement synonyme de famine et de malnutrition pour la plupart des gens, mais il les obligeait en outre à avoir une bonne connaissance des plantes locales non domestiquées susceptibles de constituer une ressource alimentaire de substitution ou d’urgence. Dans les mots de l’historien de l’économie Peter Garnsey: "De tout temps, les paysans ont su savamment rechercher et prélever les aliments qu’offrent les terres sauvages [y compris les champs en jachère], les bois, les marais et les rivières."[1] En effet, pour le paysan européen moyen, et à l’exception des plantes toxiques ou très amères, "tout ce qui poussait dans la nature passait à la marmite, y compris le feuillage des primevères et des fraises"[2].

    Selon une récente étude, malgré l’absence de statistiques officielles et la "sous-estimation systématique" de leur rôle, nombre d'“aliments sauvages" sont encore" activement exploités " par près d’un milliard de personnes dont le revenu annuel ne suffirait sans doute pas à payer un seul dîner au NOMA ou au Coi.

    La haute gastronomie "visionnaire" d’un Redzepi ou d’un Patterson illustre bien le défaut ou plutôt la série de défauts qui distinguent en général l’aliment sauvage de la variété agricole : rendement ou valeur nutritive inférieure, goût moins intéressant, difficultés rencontrées pour la récolte, le stockage, le traitement et la conservation de l’aliment. Parmi ces " aliments de disette ", se trouvaient traditionnellement diverses herbes, des feuilles, des écorces ainsi que des résidus argileux ou terreux. En l’absence de "pacojets " et de "thermomix", il fallait généralement les consommer sous forme de tourtes, de bouillies, de soupes ou de cendres.

    Pour prendre quelques exemples, les aliments traditionnels en cas de famine comprenaient, en Irlande, les champignons-parasites, les algues, les orties, les grenouilles et les rats; à Hawaii, les mauvaises herbes, les fougères et les racines; et en Suède, l’intérieur de l’écorce des bouleaux, ainsi que la paille[3].

    Et certains mangeaient d'autres herbes et plantes, que vous n'imaginait pas que l'on puisser consommer car, cela s'est perdu dans la nuit des temps, et dont je vous fournirais une liste un jour… Il parait, de même, qu'on peu résister en mangeant de la terre… enfin, une certaine terre.

    C’est tout naturellement, dès qu’ils le purent, que nos ancêtres souhaitèrent compléter leurs régimes alimentaires locaux grâce à des produits d’importation venus d’ailleurs, parfois de loin. Avec le temps, les produits non périssables tels que blé, vin, huile d’olive, morue, sucre, café, cacao, thé, épices, viande congelée et légumes en conserve, produits dans les zones agricoles les plus appropriées (et non plus au voisinage immédiat du consommateur final), devinrent de plus en plus abondants et de moins en moins chers. Plus récemment, les épiceries (spécialisées dans les produits secs et les conserves) ont cédé la place aux étals de produits frais, été comme hiver, de nos super- et hypermarchés.

    Revenir à des aliments propres aux famines d’antan ne doit nullement nous conduire à la critique de notre actuel système de production alimentaire. Cela démontre au contraire, et de façon spectaculaire, que ce système est capable de nourrir le consommateur lambda de notre époque mieux que la plupart des rois de l’Histoire.

    Texte d’opinion paru le 17 septembre 2014 dans le magazine Spiked ! Traduction  de l’Institut économique Molinari.

    1.Famine and Food Supply in the Graeco-Roman World : Responses to Risk and Crisis, Peter Garnsey, Cambridge University Press, 1988, p.53. ↩

    2.Life in a Medieval Village, Frances et Joseph Gies, Harper & Row, 1990, p.96 ↩

    3.Première ressource internet sur le sujet, le site Famine Foods de l’anthropologue Robert Freedman recense près de 1400 espèces de plantes pouvant être consommées en période de pénurie.

  • EXPRESSIONS TOULOUSAINES - 2

    Savez-vous qui se trouve entre Gaillac et Rabastens?

     

    Quelqu'un qui a trop bu!

    Désolée pour les habitants du coin!!!

     

  • Le sang de la vie

    Ce sont tous mes préférés... j'adore le Cahors, Madiran, Buzet, Corbières, Gaillac...

    Rouge seulement et uniquement!

    Connaissez-vous le rikiki?

    Le Grenache à disparu depuis trois ou quatre ans.... il ne reste que le vin de Thuilié... 1 tuerie! si vous le manquez, je ne peux rien faire pour vous.

    Moi, je bois le même vin tout au long du repas... mais, je ne bois qu'au restaurant: bonne chère, bon vin! à la maison, je bois de la Salvetat. Et le rikiki... au moins deux fois par semaine. Le vin, c'est l'antioxydant qui nous protège de l'Alzheimer... donc, té, comme vous, j'en bois!

    Au fait: le vin de Fronton, je vous le laisse... Mais, vous aussi, laissez-le... ça vaut mieux

     

    On nous oblige à dire qu'il faut boire avec modération. Donc, acte.

     

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    Forts ou légers, tanniques ou fruités, les vins de Midi-Pyrénées sont aussi variés que les régions qui les ont vu naître. Cahors, gaillac, fronton, madiran et pacherenc du Vic Bilh, marcillac, etc. pour les plus prestigieux des vins AOC, mais aussi côtes de St-Mont, côtes de Brulhois, vins d'Entraygues et du Fel, etc. pour les VDQS ; pour les apéritifs, bien entendu l'armagnac, l’hypocras en Ariège, le pousse-rapière et floc de Gascogne dans le Gers.

    Le vignoble de Buzet, 1800 ha, donne une gamme assez étendue de vins, blancs, rouges et rosés, agréables, légers, charnus et fruités, traités de façon traditionnelle, dont 11 châteaux et domaines.

    À côté, sur la même rive de la Garonne, s’étend le vignoble des côtes du Brulhois (200 ha), "vins noirs " qui se marient fort bien avec truffes, cèpes, civets et cassoulets du pays.

    Le vignoble de fronton AOC (les " côtes-du-frontonnais ") s’étend sur 1 850 ha, sur la rive gauche du Tarn. La caractéristique de ces crus est la prédominance de la négrette. Nommé ainsi en raison de la peau noire du raisin et la couleur rouge foncé de son vin, ce cépage fut rapporté de l’île de Chypre par les Chevaliers de St-Jean-de-Jérusalem. Le reste est constitué de Gamay, Cabernet, Cot, Syrah, Fer-Servadou. Tel encépagement donne des vins très typés, caractérisés par une large palette d'arômes (cassis, violette, framboise, épices, réglisse).

    Le vignoble de gaillac AOC s’étend sur 2 500 ha, dans le Tarn, au nord-est de Toulouse. La viticulture florissait dans cette région dès la fin du Ier s. av. J.-C. On a découvert à Montans l’atelier qui fabriquait les amphores vinaires. Au Moyen Âge, Gaillac et son vignoble se développent sous l’influence des moines bénédictins. Transporté sur le Tarn jusqu’à Bordeaux, le gaillac devient l’un des vins de prédilection de la cour d’Angleterre. Henri IV fait don de cinquante barriques à Henri VIII lors de leur rencontre au Camp d’Or. Dans ses Mémoires (XVIIe siècle), Catel en vante la renommée et la qualité : " Ce vin est grandement propre à l’estomach et n’est point fumeux, tellement qu’il va plus tost aux veines qu’à la teste. " Les vins rouges, encépagés en duras, sont des vins colorés, souples, les blancs, encépagés en mauzac, sont secs, doux et un peu effervescents.

    En remontant le Tarn vers le nord-est, ce sont les Côtes de Millau (VDQS), avec ses blancs, rouges et rosés, puis au nord, sur le Lot, les vins de Marcillac, puis les VDQS du Fel, d'Entraygues et d'Estaing.

    Enfin, le Cahors, vignoble étalé sur les deux rives du Lot, dont le cépage principal est l'auxerrois (ou malbec, ou cot, pressac), à raison de 70 % du Merlot à 20 % et du Tannat à 2 %. La vigne est déjà cultivée dans la vallée du Lot à l’époque romaine. Le vignoble de cahors AOC s’étend aujourd’hui sur 4 000 ha. Au XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine, épouse du roi Henri II, exporte le cahors en Angleterre, où sa renommée ne cesse de croître. Au XIVe siècle, le vin, exporté en Scandinavie, aux Pays-Bas, en Russie, a l’honneur d’enivrer le tsar Pierre le Grand et les popes, qui le recommandent comme vin de messe... Le pape d’Avignon Jean XXII, natif de Cahors, implante le cépage auxerrois dans le vignoble papal de la vallée du Rhône. Ainsi naît un vin béni : le Châteauneuf du pape.

  • Comment reconnaître un foie gras de qualité

    J'insiste sur l'importance de la qualité du foie gras cru.

    En effet, seul un foie gras cru se comportera bien à la cuisson et restera entier. Un foie gras de qualité moindre se délite et fond sous l'effet de la chaleur.

    Comment choisir un foie gras cru ?

    Mes astuces pour reconnaître un foie gras de bonne qualité et juger sa fraîcheur:

    - il doit être de couleur uniforme

    - il doit être souple au toucher: presser un doigt sur le foie, il ne doit pas s'enfoncer trop facilement et ne doit pas laisser d'empreinte profonde.

     

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  • Le foie gras dans les règles de l'art

     

    Le foie gras se consomme de préférence en début de repas, moment où vos papilles gustatives sont les plus disposées.

    1 - Afin d'exhaler tous les parfums subtils et les saveurs délicates du foie gras, il est recommandé de le laisser 10 à 20 minutes à température ambiante avant dégustation. Trop froid, il perd beaucoup de son fondant et de ses arômes.

    2 - Pour conserver toute la finesse de sa texture, le foie gras doit être délicatement tranché au dernier moment avec une lame de couteau très fine, sans dent, passée sous l'eau chaude.

    Entre chaque tranche, trempez la lame du couteau et essuyez-la.

    3 - Le foie gras doit être servi sur des assiettes préalablement refroidies.

    Pour les proportions, en entrée, prévoir environ 50 à 70 g par personne et 100 à 130 g en plat principal.

    Le pain

    Pour pouvoir apprécier tout le fondant et l'arôme du foie gras, déposez-le, en toute simplicité sur du pain frais ou grillé : le pain de campagne frais ou légèrement grillé et les toasts de pain de mie sont à juste titre de grands classiques. Mais, sur un pain de seigle grillé, c'est magnifique.

    Le vin

    Peu de mets s'accordent aussi harmonieusement que le foie gras avec autant de crus différents. L'alliance du foie gras et d'un vin moelleux et liquoreux, pas glacé surtout, est exquise. Ne vous détournez pas d'un rouge épais et tanin, genre Cahors! et puis, avez-vous essayé un muscat  "Thuilé": vous ne pourrez pas ne plus jamais penser "foie gras" sans boire avec ce bon vin apéritif.

  • L'art de déguster du foie gras...

    Donc, ce dimanche 10 août 2014, je fête avec allégresse mes 64 printemps..... ce qui est une figure de rhétorique étant donné que je suis née en Août et qu'il m'a fallu attendre 7 mois pour voir enfin le printemps!

    En principe, je fête au restaurant mon anniversaire le jour J. Mais, trouver un restaurant ouvert en Août à Toulouse et un dimanche qui plus est…. pas la peine!

    Lorsque cela tombe un dimanche, j'y vais le samedi. Mais, cette année, étant donné que le 11 août je fête mes 50 ans de cotisations à la sécurité sociale (ayant commencé à travailler –officiellement- le lendemain de mes 14 ans). Je dis officiellement parce que mon papa étant décédé la veille de Noël 1962, pour aider la famille, j'ai travaillé au noir tout l'été 1963… par exemple, je faisais le ménage chez une dame… 3 heures de travail, payées 1 Franc. Pas de l'heure, 1 Franc pour les 3 heures…. là, c'est vrai, la bonne femme a profité pour sous payer car je n'avais que 13 ans.

    Trois jours avant le 10, nous avons été invitées par des amis toulousains… c'était déjà un avant goût… comme JP est du Gers, nous avons eu droit à un foie gras (j'vous dis pas: succulent et chaque morceau pesait dans les 30 g. Facile!). Puis un poulet bio du Gers, etc.. etc…

    Ma fille m'ayant indiqué un restaurant sur Toulouse, elle m'a dit avec malice: cela va te rappeler des souvenirs!

    J'ai rapidement compris: le restaurant figure à l'emplacement d'une boîte de nuit (night club qu'il fallait dire) où j'ai eu la satisfaction de m'éclater dans les années 70. Cela ce trouve rue des Tourneurs… les toulousains connaissent. La boîte était en bas, dans la cave mais, il s'agissait d'une de ces caves toulousaines, merveilleusement voutée avec les fameuses pierres de la Ville Rose. Il s'agit d'un ancien hôtel particulier construit pas des Capitouls de Toulouse (les Capitouls étant l'élite toulousaine qui gouvernait la ville).

    Comme à l'habitude, mon repas d'anniv' c'est foie gras et cassoulet…

    Cette année, on peut sans problèmes manger du cassoulet bien chaud… mais, quand il fait une moyenne de 40, déguster un cassoulet, c'est héroïque!

    Arrivées vers 20 heures, le restaurant était désert… l'homme qui nous accueille nous répond avec un accent incroyable… devait être anglais je pense, italien dit ma fille. Mais, je n'ai pas vraiment écouté car j'ai commencé à me dire: quoi, le chef n'est même pas français: au secours, quelle bouillie vais-je avoir!

    Vrai… je n'avais pas tort. Une cata, une vraie catastrophe… et nous avons payé fort cher! Aussi cher que lorsque nous avons été à St Félix au resto de Tafarello, qui lui, au moins avait une étoile au Michelin! et qui cuisine de bons produits, vous pouvez y allez! Auberge du Poids public que cela se dénomme.

    Tél : 05 62 18 85 00

    E-mail : poidspublic@wanadoo.fr

    Pub gratuite pour vous, Monsieur Claude. Peut-être fait-il encore le millas à la gelée de framboises? vrai régal… nous reparlerons du millas, c'est toulousain.

    Comme chaque fois, je commande à l'apéritif une coupe de champagne pour trinquer à la mémoire de ma Marraine et de mon papa et ma petite sœur et nous élargissons à tous les membres de la famille paternelle. Côté maternel, y'a pas de souvenirs heureux, donc, on n'en parle jamais.

    Et puis, nous voilà avec le foie gras.

    Boudu, boudu, boudu!

    Lobe de foie gras mi-cuit au vinaigre balsamique

    Crumble de porridge aux fruits de saison - 16 euros

    Quand vous lisez: lobe.. vous vous attendez au minimum à deux tranchettes, non?

    J'avais fais l'impasse sur le crumble de porridge (porridge, on se rapproche du cuisinier anglais et pas italien….) nous avons eu l'extrême joie et bonheur de nous colleter avec

    Une tranche de foie gras, diamètre 4,5 sur une épaisseur de 0,2 millimètres! si le chef avait pu faire plus fin, il l'aurait fais, je vous l'assure!

    Quand nous avions notre cantine au restaurant La Régalade, Norbert mettait dans l'assiette de foie gras pas moins de 3 tranches d'au moins 5, voire 6 cm de diamètre et d'une épaisse de presque un cm. Il y avait: une tranche de mi-cuit frais, une tranche cuite au feu de bois, une tranche… je ne m'en souviens plus car nous ne dégustons que le mi-cuit frais; 3 tranches énormes pour moins cher, beaucoup moins cher!

    (Norbert à pris la retraite il y a deux ans, La Régalade est fermée… deuil éternel de notre gourmandise!).

    Voila comment doit être dégusté le foie gras dans les règles de l'art

    Le foie gras se consomme de préférence en début de repas, moment où vos papilles gustatives sont les plus disposées.

    1 - Afin d'exhaler tous les parfums subtils et les saveurs délicates du foie gras, il est recommandé de le laisser 10 à 20 minutes à température ambiante avant dégustation. Trop froid, il perd beaucoup de son fondant et de ses arômes.

    2 - Pour conserver toute la finesse de sa texture, le foie gras doit être délicatement tranché au dernier moment avec une lame de couteau très fine, sans dent, passée sous l'eau chaude.

    Entre chaque tranche, trempez la lame du couteau et essuyez-la.

    3 - Le foie gras doit être servi sur des assiettes préalablement refroidies.

    Pour les proportions, en entrée, prévoir environ 50 à 70 g par personne et 100 à 130 g en plat principal.

    Le pain

    Pour pouvoir apprécier tout le fondant et l'arôme du foie gras, déposez-le, en toute simplicité sur du pain frais ou grillé: le pain de campagne frais ou légèrement grillé et les toasts de pain de mie sont à juste titre de grands classiques. Mais, sur un pain de seigle grillé, c'est magnifique. C'est mon choix perso.

    Le vin

    Peu de mets s'accordent aussi harmonieusement que le foie gras avec autant de crus différents. L'alliance du foie gras et d'un vin moelleux et liquoreux, pas glacé surtout, est exquise. Ne vous détournez pas d'un rouge épais et tanin, genre Cahors! et puis, avez-vous essayé un muscat  "Thuilé": vous ne pourrez pas ne plus jamais penser "foie gras" sans boire avec ce bon vin apéritif. C'est mon choix… mais, souvent je bois du Cahors (en premier choix), du Buzet, du Madiran, du St Chinian, un Corbières. Bref du vin bien tanin, bien rouge, du très bon vin de chez nous.

    En fait, comme les “vieux“ dégustaient-ils leur foie gras? debout, devant la cheminée au feu bien large. Ils coupaient avec l'Opinel ou bien pour ceux de l'Aveyron, le Laguiole (se prononce layole) une très large tranche de gros pain de campagne qu'ils faisaient griller en le passant devant les flammes et, comme la lame était chaude, ils posait un gros éclat de foie gras sur le pain avant de déguster.

    Voilà la meilleure façon de déguster le foie gras…. foin de toutes les recettes bidonnées par les Toqués de la Toque!

    Quand à l'histoire du foie gras aux figues, je vous en raconterai bientôt une belle et bonne… et qui va vous étonner… c'est moi, hélas, sans le vouloir et véritablement à mon corps défendant, qui suis responsable de cette manie stupide du foie gras bidonné aux figues, vous lirez cela bientôt!