Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gastronomie - Page 44

  • Arrêtez d'emmerder les Français

     (G. Pompidou†, ancien président de la République Française)

    Une directive, tout droit issue de la Babel bruxelloise, fait fi des appellations traditionnelles en matière de boucherie!!! Fini la hampe, le paleron, la poire ou la côte première.

    "Le consommateur devra se contenter de dénominations barbares, comme "viande à griller deux étoiles" (sic). Pas croyable, les plus de 45 ans pensent étouffer de colère.

    Mais, enfin, que leur apprend-on à l'école? Ne cherchez pas, on leur enseigne que monsieur peut avoir une vulve et pas un zizi!

    Désormais, le consommateur devra se contenter de dénominations barbares, comme "viande à griller deux étoiles" (sic).

    Jeudi matin: nouvelle conn… de l'Europe: cette fois, ce sont les restaurateurs qui vont devoir signaler, sur les menus, tous produits susceptibles d'entraîner des allergies!

    Voyage au bout du Royaume de l'Absurdie… On croit rêver, ou faire un mauvais rêve.

    Je me pose la question: oui ou non, est-ce qu'un jour, ces europonctionnaires vont nous laisser vivre notre vie de bons Français hédoniques? Nous vivons dans des temps où la technocratie la plus froide a déclaré la guerre à l'Art de Vivre à la française.

    On devient de plus en plus parano, on n'ose écouter les radios ou la télé, de crainte d'y entendre une nouvelle folie absurde qui démonterait le moral aux plus joyeux drilles. On peut voir partout se fissurer la paix sociale, sous les coups d'une bureaucratie déconnectée mais pleine d'orgueil et d'arrogance. Orgueil et arrogant le Français de base? pas du tout: ils ont trouvé leur maître: toute la technocratie européenne! A croire que ces pisse-froid sont jaloux que l'art du repas Français soit inscrit dans le patrimoine culturel de l'humanité. Pour moins que ça, les Français ont zigouillés Louis XVI!

    Comment tout cela va-t-il finir? A mon avis, pas très bien. Le trop et le peu....

    Diapositive14.JPG

     

     

     

     

     

  • Un pour tous, tous pour un!

    Armagnac!

    Pourquoi choisir l'Armagnac?

    Premièrement, parce qu'il vient du pays des mousquetaires, vous savez, le sacré bretteur nommé D'Artagnan?

    Et puis, parce que “le bonheur est dans le pré“, on vous l'a assez baratiné.

    Et que mon meilleur ami vient du Gers: aussi, chaque année, lorsque lui et son épouse nous invitent pour Noël et Pâques et autres fêtes, c'est un vrai festival gastronomique du coin! Ha! croyez-moi, le repas français au patrimoine de l'Unesco: que oui, c'est exact…. quand nous sortons de table…. pas besoin d'aller chez Mac Machin; le vent d'autan, il peut râler tout ce qu'il veut: il ne nous emportera jamais! L'apéritif préféré de mes amis: c'est le floc de Gascogne et pour finir le pantagruélique repas, un p'tit coup d'Armagnac pour réchauffer le foie avant de rentrer…. Savoir que JP est natif du village où est né l'Armagnac et le floc… moi, je ne me casse pas la tête: je le crois sans peine.

    Et pourquoi aussi aimer l'Armagnac? parce qu'à force d'aimer les produits gastronomiques français, mon jeune ami japonais Yoshi m'a répondu, à la question: tu préfères quelle région et qui t'a le mieux accueilli en France (moi, je me suis dis, c'est Toulouse, bien sûr!) et bé non, il m'a dit: le Gers. Ouche! ça m'a fait un peu mal…. mais, il m'a dit: il n'y a que toi qui m'a invité sous son toit dans toute la France.

    Youpi, je suis la plus aimable et gentille des Toulousaines d'abord, et Françaises ensuite!

    Heu, nous avons connu Yoshi dans le regretté restaurant La Régalade tenu par le chef Norbert El Bèze qui faisait le meilleur cassoulet toulousain, après moi bien sûr! Bonne retraite, mon ami.

    Yoshi est un jeune japonais de 31 ans (maintenant) qui a fait au moins 3 tours de France des régions gastronomiques…. même que, l'an passé, il a réussi à convaincre sa maman de visiter le marché de Noël de Strasbourg. En cette fin décembre, je lui prépare un colis de bons produits du sud-Ouest car il ne peut pas revenir par ici avant au moins un an…

    Comme il a vécu de très nombreuses années aux USA, cette année, le traitre! il a été passer plusieurs mois revoir ses amis des USA.

    Coucou Yoshi! (je sais qu'il lit ce blog toulousain)!

    Donc, le petit topo économique ci-après ne vous fera pas de mal d'être déposé dans les archives de votre savoir.

     

    1024px-Folle_blanche_raisin.jpg

     

     

     

     

     

    Raisin Folle Blanche

     

     

    L’Armagnac est une Appellation  d’Origine Contrôlée (AOC) délimitée par trois zones de production. Le bas-Armagnac, le Haut-Armagnac, la Ténarèze.

    Les dénominations commerciales de l'Armagnac

    On trouve aussi sur le marché des Armagnacs portant des dénominations spéciales, comme le Trois Etoiles (***), le V.S.O.P., le Hors d'Age, le X.O... Par exemple, le "Hors d'Age" est un mariage d'eaux-de-vie dont la plus jeune a vieilli sous bois pendant plus de dix ans.

    Les millésimes de l'Armagnac

    Le Millésime (10 ans minimum), spécificité armagnacaise, correspond exclusivement à l'année de récolte mentionnée sur l'étiquette (1934, 1965, 1976,...).

    Vers une simplification.

    A partir de 2010, les producteurs et vendeurs d'Armagnac ont décidé de tendre à une simplification des catégories d'âges sur leurs étiquettes

    La production d'Armagnac représente 1 bouteille toutes les 3 secondes (compteur) soit 6,6 millions de bouteilles, dont la grande majorité est exportée dans le monde entier et notamment en Chine et en Angleterre.

    Les ventes de bouteilles d'Armagnac représentent 7 bouteilles par minutes.

    Avec 6,6 millions de bouteilles vendues, les ventes d'Armagnac avaient atteint un record en 2008

    L'Armagnac, déjà vendu dans plus de 100 pays s'est lancée à la conquête de la Chine qui est en passe devenue en 2012 le plus gros acheteur à l'étranger de cette eau-de-vie à la robe couleur or ambré produite dans le sud-ouest de la France. Le client "historique" reste la Grande-Bretagne, en 2008.

    Par ailleurs, une part de l'armagnac est utilisée dans des produits annexes (floc de Gascogne, pruneaux à l'armagnac...), mais celle-ci baisse au profit de la vente en bouteilles, plus intéressante en valeur ajoutée: cette dernière est en effet passée de 54% à 66% de 2008 à 2012.

    Les ventes d'Armagnac en Chine: 25.000

    En 2010,  il s'est vendu 25.000 bouteilles d'Armagnac en Chine. Un nombre qui pourrait atteindre 250.000 en 2011, soit à peu près autant qu'en Russie. Mais en chiffre d'affaires, la Chine est plus importante car  les Armagnac qu'importent les Chinois sont plus âgés et donc plus chers.

    Les exportations vers la Chine sont passées de 125 hectolitres d'alcool pur (hlAP) en 2010 à 935 hlAP en 2011 et le phénomène continue de s'amplifier en 2012. Hong Kong a également nettement accru ses importations d'armagnac entre 2010 et 2011: de 292 à 505 hlAP.

    Distillé depuis plus de 700 ans, l'Armagnac vend quelque 3,5 millions de bouteilles (en 2008) un peu partout dans le monde pénétrant récemment des pays comme le Brésil, la Biélorussie ou la Zambie.

    En 2010 le premier importateur d'Armagnac a été la Russie, et début 2012 ce pourrait être la Chine, selon le président du Bureau national interprofessionnel de l'Armagnac (BNIA), Pierre Tabarin.

    1024px-Castelnau-d'Auzan-Vigne.jpg

     

     

     

     

     

    Vignes à Castelnau d'Ausan

  • Porc noir Gascon

     

    A table, chez nous, il y avait toujours beaucoup de charcuteries et, toujours, comme fromages du Cantal –fromage de ma mère, et du Roquefort (fromage préféré par mon papa); il y avait systématiquement du Roquefort et, quelques fois, du Cantal car, en fait, ma mère voulait de la saucisse de foie pas trop sèche: aucun des deux ne voulait sans passer plus de 4 ou 5 jours.

    Comme mon père était hyper doué à la Boule lyonnaise, il gagnait toutes les semaines un jambon, une oie, un panier garni, des volailles vivantes, des lapins, rarement des pigeons: cela mettait plus que du beurre dans les épinards, expression éminemment utilisée en ces temps-là où régnait la margarine ou la graisse de porc ou de canard. Mon papa était le champion du coin: il n'avait pas son pareil pour claquer la boule de l'équipe adversaire et tous les joueurs râlaient de perdre systématiquement les concours.

    Vous trouverez des recettes dans la catégorie “Recettes“, justement appelée.

    Mon papa se devait de couper le jambon. Ils étaient tellement gros qu'il devait s'en saisir à bras le corps. Foin de ces tranchettes ultra-minces et transparentes; souvent, la tranche de jambon servait de plat de viande: ses tranches étaient largement épaisses, la surface d'une grande assiette. Bien évidemment, on mangeait le gras. En ce temps là, on ne savait pas qu'existait le mauvais cholestérol qui vous envoie ad-patres. Mais, tout de même, dans les maisons françaises, ce n'était pas le luxe actuel des radiateurs électriques ou gaz ou chaudière voltaïque ou à condensation. On se chauffait à la cuisinière à bois et charbon. Il fallait pas mal de calories.

    Le jambon vous fait souvent de grosses tranches de lard; bien qu'on le consommait souvent, les gros morceaux étaient un peu durs à passer…. Vous vous doutez qu'on ne le jetait pas. Il faut être fou pour jeter le gras d'un jambon de Bayonne ou d'ailleurs, ce jambon de pays comme on dit encore.

    Les os avec encore de la succulente viande et le cul allaient dans les haricots, les pois chiches, les fèves ou le pot-au-feu. Avec, bien des fois, la graisse.

    Mais, vous ne pouvez pas savoir quels plats délectables vous pouvez cuisiner avec la graisse de jambon!

    Faites fondre le gras dans une sauteuse, ajoutez des cubes de pommes de terre et d'oignons. Battez des œufs en omelette et versez par-dessus. Il faut, au moins, une fois essayer de goûter cette recette: vous m'en direz des nouvelles. L'omelette au gras de jambon ou des pommes sautées au gras de jambon avec des cèpes! Ne soyez pas ridicules: essayez un peu!

    Et tant j'ai parlé du jambon de Bayonne, autan je vous donne des infos piquées ça et là sur la toile. Le jambon, ça vient du cochon… et le cochon, souvent, par ici, il est noir!

    Le porc noir est une variété rustique dont la chair possède un goût très typé et complexe. Appartenant au type ibérique et utilisée comme celle-ci pour la production de charcuteries et salaisons de haut de gamme. Le jambon de porc noir Gascon, d’un beau rouge sombre, possède un goût intimement lié à l’élevage des porcs. Celui-ci s’effectue en plein air et les porcs se nourrissent aux mêmes dans les champs, leur alimentation étant parfois complété avec des céréales. Le jambon de porc noir Gascon est salé et sèche pendant 18 mois au moins avant d’être proposé à la dégustation.

    Le porc gascon s'est maintenu assez pur dans son berceau d'origine, mais il a souvent été l'objet de croisements avec le Large White, à la périphérie, ce qui a donné des populations métissées, non fixées en tant que races et aujourd'hui disparues: le porc de Cazères et le porc de Miélan.

    Des souches sont sélectionnées en vue de la production de porcs charcutiers de six mois d'âge en élevage intensif dit industriel, la vitesse de croissance du porc gascon est lente : à 15 mois d'âge (date d'abattage), il pèse 150 kg, pour 300 kg à l'âge adulte (individu mâle). Cette faible vitesse de croissance s'explique principalement par la composition différente du croît, à savoir un taux adipeux beaucoup plus élevé chez le gascon avec, corrélativement, des taux protéique et hydrique moindres, donc une densité énergétique beaucoup plus élevée. Cette composition différente du croît impose un rationnement alimentaire adapté correspondant à la cinétique faible du croît musculaire pendant la phase de croissance musculaire proprement dire, pour éviter un dépôt adipeux trop précoce.

    Le porc gascon est l'un des 15 premiers produits, animaux ou végétaux, référencés par l'Arche du goût où il est supporté par le Consortium du Noir de Bigorre, organisation associant producteurs et transformateurs. Ce consortium veille à l'application d'une charte technique d'élevage et de transformation qui fonde la supériorité gustative de ses produits et la garantie pour le consommateur de la retrouver dans ses achats sous l'appellation Noir de Bigorre13. À ce titre, et par sa participation régulière aux concours nationaux de dégustation de produits, notamment celui du Salon international de l'agriculture de Paris (médaille d'or attribuée en 2010 au Noir de Bigorre), le Consortium du Noir de Bigorre est bien à l'origine du succès retrouvé du Porc gascon.

    Le Jambon Noir de Bigorre se déguste chambré (entre 20 et 22°C), entre la langue et le palais. Découpé en tranches fines, il fond, tout en douceur et longueur en bouche. Le Jambon Noir de Bigorre contient 51% d’acide gras mono-insaturé dont 47% d’acide oléique. Il est riche en antioxydants et présente toutes les vertus des produits emblématiques de la diète méditerranéenne. Le gras comme le savent les gastronomes est au cœur de la transmission du goût et entretient les saveurs en bouche.

    Fabrication du jambon

    4 étapes pour élaborer un jambon unique

    L’affinage des Jambons Noir de Bigorre est réalisé dans la même zone que l’élevage, au pied des Pyrénées

     Le salage : il se fait en recouvrant les jambons avec du sel gemme sec provenant des salines du Bassin de l’Adour, pour permettre sa conservation. La durée du salage est déterminée en fonction du poids du jambon, afin d’obtenir un salage doux. Le sel contribue au développement des arômes et de l’intensité de la couleur si spécifique au jambon noir de Bigorre..

    Le repos à froid : il s’agit au cours de cette phase où il est suspendu, de réaliser une maturation du jambon à basse température entre 10 et 16 semaines. Au cours de cette période, le sel diffuse de manière homogène et le jambon perd de l’humidité.

    Le séchage : après le repos à froid, les jambons entrent dans les séchoirs à température ambiante, jusqu’à 10 mois d’âge. Durant le séchage, les jambons sont recouverts de panne sur la partie maigre, afin d’obtenir un séchage homogène de la tranche.

    L’affinage : les Jambons Noir de Bigorre passent au moins les 10 derniers mois du cycle dans un séchoir avec des fenêtres, de manière à permettre l’entrée et la circulation de l’air extérieur et d’affiner les jambons dans des conditions naturelles de température et d’humidité. Ils profitent ainsi de “l’effet de foehn*“ tout à fait spécifique du Piémont des Pyrénées centrales. *Le foehn correspond au vent du sud plus sec et chaud qui souffle dans la région 1 jour sur 3 ou 4, en alternance avec le vent plus froid et humide venant de l’Atlantique. C’est au cours de cette phase d’affinage que le jambon acquiert toutes ses caractéristiques sensorielles et développe sa typicité.

    On réalise un sondage olfactif sur 3 points différents du jambon afin de contrôler sa qualité.

    NOIRDE.jpg

     

     

     

     

     

     

    Guide de découpe

    1 – pour découenner le jambon, il faut un couteau large et petit avec une lame dure et pointue.

    2 – découpez des tranches très fines, presque transparentes à l’aide d’un couteau à lame longue et flexible, à bout arrondi, unie, alvéolée ou cannelée.

    3 – disposez les tranches ou les copeaux de jambon dans une assiette de dégustation; n'importe quelle assiette fera aussi bien!

    4 – pour la meilleure conservation du jambon, enduire d’huile d’olive la partie entamée, filmez-la (si vous voulez y coller des produits chimiques) et, à l'ancienne, recouvrez de préférence le jambon d’un grand torchon que vous attachez avec des épingles à nourrice. Installez-le dans un endroit ventilé.

    Epaule “Noir de Bigorre“ braisée

    3.2 kg épaule de Noir de Bigorre

    800 g céleri rave; 350 g de châtaignes

    250 g beurre; 300 g de sucre en poudre

    1 pot  de miel de châtaignier; 6 pommes (Pink Lady par ex.)

    2 carottes plus 2  poireaux; 2 bottes d’oignons de Trébons

    400 ml de Pacherenc doux (c'est du vin d'occitanie).

    Thym, laurier, gras de jambon Noir de Bigorre, c'est mieux, graisse de porc si vous n'avez pas de chance.

    Faites une garniture aromatique avec le vert des oignons de Trébons, carottes et poireaux. Taillez, en dés, ces légumes. Assaisonnez l’épaule à votre convenance.

    Mettre le tout à suer délicatement dans une cocotte avec du gras de jambon.

    Ajoutez la garniture aromatique et continuez à faire suer 10 minutes. Couvrir d’eau à mi-hauteur.

    Puis, enfournez pendant 1h30 en arrosant souvent l’épaule des deux côtés.

    Epluchez les pommes et le céleri rave. Taillez en cubes de 2 cm environ. Faites suer avec le gras de Noir de Bigorre dans une autre poêle.

    Ajoutez le blanc des oignons émincés et laissez mijoter à feu doux. Rectifiez l’assaisonnement. Rajoutez à cuire.

    Dans une casserole, faites un caramel avec le miel et le beurre. Lorsque la coloration s’accentue y jeter les marrons cuits et déglacez le tout au vin Pacherenc doux.

    Quand l’épaule est cuite ajoutez 3 à 4 cuillères à soupe de miel dans le jus de cuisson plus le reste du vin Pacherenc.

    Faites réduire le tout quelques minutes puis arrosez l’épaule dans le four en position "grill" à plusieurs reprises, jusqu’à ce quelle soit correctement glacée et bien brillante

     

     

    NOIRDEBI.jpg

  • Un produit de la cuisine aphrodisiaque: L'ail

    Les femmes qui ne veulent pas en consommer d'abondance ont tort car ce sont elles qui bénéficient le mieux des propriétés de cette excellente plante: ses effets sur la fluidification du sang, la vasodilatation et le rééquilibre hormonal favorisent une régulation du cycle menstruel et souvent la disparition des troubles qui sont associés: varices, jambes lourdes… Il faut savoir que les problèmes circulatoires affectent notablement les petits vaisseaux sanguins; si la vulve n'est pas irriguée, elle n'accorde plus autant de "sensibilité" et lorsque l'on ne ressent plus rien… il en est de même pour les messieurs, la verge ne peut se gonfler sir la circulation sanguine de l'organisme tout entier est ralentie.

    L'effet aphrodisiaque de l'ail est associé au fait qu'il rend la nourriture plus appétissante, il stimule la sécrétion des sucs gastriques ce qui favorise l'appétit et contribue généralement au sentiment de bien être. Prenez la précaution de retirer le germe qui concentre le goût fort qui peut-être finalement vous détestez trop; dans ce cas, frottez en votre corps pilé avec des clous de girofles mélangé à du saindoux.

    Potion préférée des bourgeois et nobles du Moyen-Âge qui s'en frottaient le pénis avant l'acte sexuel. Les feuilles hachées d'ail peuvent être mêlées comme de la ciboulette aux diverses salades ou ajoutées aux viandes grillées. Vous pouvez, bien sûr, faire de même avec l'alliaire sauvage. L'ail, tout de même, contient des vitamines A, B, C, P.

    L'AIL ROSE

    Au long de la Garonne et sur tout le Tarn sont produits les deux tiers de notre ail. L'ail de Lautrec qui possède le Label Rouge, est le plus fort; joliment coloré, il se conservera tout l'hiver car sa conservation est exceptionnelle.

    Achetez-le à partir de juillet en grappes tressées, aux marchés du pays, sa saveur est exceptionnelle disent les gastronomes. C'est un ail de printemps.

    L'ail blanc de Lomagne et l'ail violet de Cadours sont des ails d'automne. Entier, dans les plats cuisinés de viandes ou de poissons, pilé dans les sauces et aïolis, finement haché dans les potages, les légumes et les salades, les utilisations sont nombreuses;

    Des croûtons de pain, frottés d'une gousse d'ail et oints d'huile accompagnent salades et plats de légumes. C'est ce que j'appelle le pain “tchintché“.

    PAIN TCHINTCHÉ

    Vous pouvez faire rôtir à four très chaud du pain au levain, de campagne ou autres spécialités que vous aimez, en tranches moyennes et régulières;

    Laissez tiédir et frottez généreusement le pain d'une gousse d'ail cru et dégermé; arrosez d'huile d'olive; dégustez, c'est une merveille mais méfiez-vous des calories!

    Vous pouvez frotter aussi de petits croûtons à rajouter dans bien des salades

    Un proverbe occitan prétend que “l'aïgo boulido, sauvo la vido“ (l'eau bouillie sauve la vie)! Dans la région toulousaine le tourin à l'ail s'enrichit de trois blancs d'œuf battus dans la soupe bouillante (afin qu'ils coagulent en formant des filaments) et se lie ensuite avec trois jaunes.

    Le tourin de Toulouse est servi sur des tranches de pain rassis recouvertes de fromage râpé. Ce potage devient alors le toril tolosenc (tourin toulousain)

    La soupe à l'ail ou aïgo bolido est très appréciée dans les régions méridionales. L'ail est largement utilisé dans l'alicot ou arico ou encore alycuit en langue d'oc; ne pas confondre avec l'aligot qui est une sorte de fricassée aux abatis d'oie, typique du pays gascon ou encore dans la préparation du tourin d'Ariège.

    On trouve divers produits dérivés: purée d'ail en pot, ail déshydraté, granulé et sel d'ail.

     

    ail tete.JPG

     

     

     

     

     

    IDÉE GÉNIALE

    Prenez une tête d'ail, comme ci-dessus, écartez bien les gousses.

    Mettez votre tête d'ail, gousses en haut, dans une coupelle que vous remplissez d'eau

    mais juste pour faire tremper le cul de la tête, juste là où vous apercevez les racines.

    Laissez faire quelques jours en remettant quelques millimètres d'eau de temps à autre.

    L'ail va germer, laissez monter une bonne dizaine de centimètres et coupez les germes: vous avez obtenu une herbe aromatique à l'ail....

    Ce qui est merveilleux avec ces germes d'ail, c'est que plus vous les coupez, plus ils veulent encore monter. résultats, vous pouvez conserver votre ail germé au moins deux mois à deux mois et demi et disposer ainsi d'une herbe odorante, au goût moins prononcé qu'une gousse d'ail entière: extra à rajouter dans toutes les salades!

     

     

     

     

     

  • Histoire de La Fontaine Salée

    Toujours le sel de Salies

    A 300 mètres d’altitude, au pied de la chaîne Pyrénéenne, la petite ville de Salies-du-Salat bénéficie par sa situation géographique privilégiée d’un micro-climat à la fois tonique et sédatif, caractérisé par un excellent ensoleillement lié à une absence de vent.

    La présence d’eau chloruée sodique (contenant beaucoup de sel) forte, la plus minéralisée d’Europe (320 g. de sel par litre), lui a permis de développer, depuis l’Antiquité romaine, sa vocation de station thermale et climatique.

    Un site propice aux cures thermales

    Le centre de rééducation fonctionnelle de la Fontaine Salée, un hôtel particulier construit en 1880, est acheté par le Département de la Haute-Garonne en 1896 et est alors destiné à l’accueil des enfants dont l’état de santé nécessitait une cure thermale (ostéopathologies, scolioses etc....) A cette époque, le séjour des enfants était souvent très long : jusqu’à deux ans parfois.

    Touchée par les conséquences de la Première Guerre Mondiale, la Fontaine Salée est réquisitionnée pour recevoir les soldats blessés.

    Dans les années qui suivent, un service destiné aux tuberculeux incurables est ouvert, ce service perdurera jusqu’en 1922.

    En 1926, après que des aménagements importants aient été réalisés, l’établissement devient Préventorium Thermal géré par le Département de la Haute-Garonne : bains salés et grand air redonnent la santé à un grand nombre d’enfants scrofuleux [1], rachitiques et lymphatiques [2].

    En 1934, on ouvre une école de plein air destinée à assurer une scolarité normale aux jeunes pensionnaires. La capacité d’accueil est alors de 100 lits.

    Toutefois, la lutte contre la tuberculose ayant pour conséquence immédiate une chute importante du taux d’occupation, le Conseil Général est obligé d’envisager une reconversion de l’établissement de Salies-du-Salat dans les années 1960.

    En 1959, le Département achète l’établissement et, par convention, le CHR de Toulouse en assurera la gestion.

     [1] prédisposition de l’enfant et l’adolescent à des infections banales de la peau et des muqueuses, et à la tuberculose qui se localise sur les ganglions, les os, les articulations

     [2] dystrophie observée dans l’enfance caractérisée par une augmentation de volume des organes lymphoïdes, des amygdales, des ganglions...et par une certaine mollesse, une pâleur des tissus

     

    CABANE%20BOUILLEURS.jpg

     

     

     

     

     

    Cabane de bouilleur de sel

     

    Les Thermes de Salies: l'histoire

    Le sous-sol de la ville renferme une couche de sel située à 300 mètres de profondeur. Depuis l’antiquité, l’eau du "puits salé" qui coulait à fleur de terre au milieu du parc des anciens thermes, était utilisé pour la fabrication du sel domestique par la technique de l’évaporation. Il était recueilli dans des bassins à revêtement de marbre chauffés au feu de bois. Quelques vestiges archéologiques trouvés dans le sol laissent supposer que les Romains utilisaient déjà les eaux salées dans un but thérapeutique.

     Dès le 7 mars 1880, l’Etat autorise la ville de Salies du Salat à exploiter ses eaux salées dans un but médical.

    En 1885, un établissement thermal de style mauresque, "les Bains Salin ", est alors construit sur l’antique puits salé des bains gallo-romains. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, les vertus des eaux ne cessent de s’affirmer; captées à 180 m de profondeur, elles sont utilisées pour soigner de nombreuses pathologies. Salies devient alors "la station de la femme et de l’enfant".

    Face à la demande massive des curistes, "les Bains Salins" deviennent trop exigus et l’on envisage la construction de nouvelles installations. Les Nouveaux Thermes, beaucoup plus grands et plus modernes que les anciens, sont construits en 1925. La façade présente un péristyle de style néo-égyptien avec des colonnes massives aux décors de faïence tandis que l’immense hall accueille fréquemment des expositions artistiques et sert également de salle de réception.

    L’inscription latine du front des Thermes "In Sale Salus" (la santé par le sel) ainsi que le slogan "Sel que j’aime" rendent hommage à ce produit du sol.

    Cet établissement, qui connaît une importante fréquentation depuis sa création, s’est aujourd’hui spécialisé dans la rhumatologie même si l’on soigne toujours les affections gynécologiques et les troubles du développement chez l’enfant.

     Ses installations permettent l’utilisation de techniques de soins modernes adaptées à chaque pathologie: bains, aérobains, douche sous marine, douche au jet, illutations de boue (applications), piscine, piscine de mobilisation, hydromassages, massages, …

    Associées à tous les traitements, les eaux thermales, qui sont, déjà indiqué plus haut, les plus minéralisées d’Europe (salinité totale 322 gr/l), confèrent aux cures toute leur efficacité.

     

     FONTAINE%20SALEE%20PREMIER.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Puisque nous préparons les fêtes de fin d'année...

    Du foie gras à la dinde, le repas de Noël peut aussi être bon pour la santé

    Le soir de Noël, il faut “se lâcher" parce que "prendre du plaisir, c'est bon pour la santé et, pour la grande majorité des individus, il n'y a aucun risque.

    Ceux qui suivent des régimes amaigrissants, qui perdront - peut-être - rapidement les kilos gagnés, ceux qui souffrent d'hypercholestérolémie, qui ne risquent pas l'infarctus pour s'être fait plaisir. Avec, bien sûr, un gros bémol pour les diabétiques ou hypertendus en phase aiguë et les allergiques, à qui il reste impossible de "se lâcher".

    Pour ceux qui veulent être rassurés avant de se laisser aller, quelques petites recommandations nutritionnelles:

    L'apéritif: vive les petits légumes en trempettes avec des fromages frais ou en verrines, vive les noix, noisettes ou amandes (non salées) qui contiennent des acides gras polyinsaturés (AGPI) et notamment des omégas 3 (noix).

    C'est un peu coton à trouver les noisettes et cacahouètes non salées mais en plus, prenez-les grillées à sec. Mais, on en trouve, croyez-moi.

    Ou alors, achetez les arachides en coques et.... ouvrez!

    Les huîtres: riches en fer, magnésium (un oligo-élément qui nous manque), calcium, vitamines et protéines. Elles sont très peu grasses et pauvres en calories. Jetez la première eau, elle est moins saine; les huiles peuvent en rejeter une 2e qui est plus intéressante et bien moins mercurée!

    Le saumon fumé: c'est un poisson gras mais pas trop (10%), avec beaucoup d'acides gras mono ou poly-insaturés (surtout des omégas 3) et plusieurs vitamines, dont la vitamine D qui fixe le calcium.

    Si vous ne l'achetez pas bio ou label rouge, c'est que vous n'avez rien compris. On trouve du bio chez surgelés Picard.

    Les blinis ou autres canapés qui vont avec sont moins recommandables mais un bon pain de seigle bio… pas mal!

    Crabe, homard et autres: ils sont très peu gras, riches en protéines. Idem pour la coquille Saint-Jacques. Et la mayonnaise qui les accompagne? "Une occasion de manger du bon gras", si on la fait avec de l'huile de noix (oméga 3), de colza (oméga 3) ou d'olive (polyphénols, donc antioxydants).

    Mes trucs et astuces sur mon site www.tradi-cuisine.com vont vous aider à réussir ou rattraper la mayonnaise. Si vous la voulez plus légère, remplacez moitié huile par du yaout entier ou fromage frais entier.

    Donc, apprenez à faire une mayonnaise maison, c'est trop facile et bien plus sain que toutes les inventions chimiques vendues par l'agroalimentaire sous le vocable "mayonnaise".

    Foie gras : Certes, il fournit 512 calories pour 100 grammes (mais on en mange rarement autant). Et dans ses 50% de lipides, il y a plus d'acides gras mono-insaturés (cardio-protecteurs) que de mauvaises graisses saturées (30% contre 20%). Il contient deux fois moins de sel que d'autres charcuteries, et de la vitamine D (deux fois plus que le foie ordinaire mais moins que le saumon, surtout frais).

    Gibier et volaille: peu gras, sauf l'oie (mauvaises graisses saturées). Le chapon (10-15% de graisse) est, comme la poule, juste un peu plus gras que le vulgaire poulet. Le problème, c'est la farce, mais si elle est faite par le boucher à partir de mélanges de viande (et non de saucisse), pas de problème.

    Châtaignes : assez riches en calories mais moins que les pommes de terre, elles contiennent des vitamines B et C, des sels minéraux, des fibres. Une mine de glucides complexes qui donnent une impression de satiété.

    Bûche de Noël au chocolat, bûches glacées: pas beaucoup d'intérêt nutritionnel, avec leurs graisses saturées et leur abondance de sucre. Les vertus dont a été paré le chocolat (effets antioxydants et sur la pression sanguine) sont même contestées. On peut compenser une partie des effets néfastes par une bonne salade de fruits.

    Le champagne: n'à aucun intérêt nutritionnel. En effet, les bienfaits des polyphénols, en quantité négligeable, ne font pas le poids face aux impacts négatifs de l'alcool (maladies cardio-vasculaires, cancers). Mais c'est Noël ! Et comme dab, je rajoute: "A consommer avec modération".

    Il existe désormais des champagnes fortement améliorés pour avoir plus de polyphénols, on s'en sert en cosmétiques; c'est nouveau!

    cuisine, recette, Toulouse, toulousains, occitanie, gastronomie

     

     

     

     

     

     

     

  • Pour en finir avec l'idiotie de la “croûte“ du cassoulet

     

    Toutes ces réponses, je les indique simplement parce que j'essaie de comprendre et de réfléchir aux questions en tentant de m'imaginer en situation. L'imagination, ça me connait!

    Voir mon horoscope ici:   www.ilosport.fr

    Bon, j'ai déjà éliminé l'histoire du cassoulet aux haricots Tarbais.

    Juste 1 piqûre de rappel:

    Tout simplement, parce que les paysans du Lauragais, Carcassonnais ou habitants de Toulouse n'avaient pas le temps, lorsque l'envie de manger un cassoulet leur venait, d'accrocher les bœufs, les ânes ou les chevaux de labour à la charrette, carriole ou calèche pour aller acheter des haricots tarbais à leurs commensaux du piémont Pyrénéens.

    Donc, exit les “tarbais“ dans le cassoulet… sauf à Tarbes,  bien évidemment… mais, bon, je suppute encore qu'il n'y avait que des exilés de par ici qui pouvaient avoir envie de manger un cassoulet.

    A Tarbes, ils avaient d'autres recettes locales. Quand mon grand-père à passé la frontière en 1915, il s'est arrêté avec sa famille à Simplon et les villages d'Urdos puis St Laurent de Neste… jusqu'en 1923. Ses 3 derniers fils sont nés à Urdos. J'ai de petites références pyrénéennes (Je dis cela pour les tarbais qui m'en voudraient.

    J'ai jamais dit que je n'aimais pas leurs fayots…. faut pas confondre! Mais, comme la culture à disparue quand j'étais enfant et qu'elle vient juste d'être relancée, je n'en ai pas vu beaucoup sur la table de ma famille)! CQFD.

    Fin de la digression, revenons à nos haricots.

    Le cassoulet de par chez moi, donc, a toujours été préparé avec les haricots “coco“ ou encore “mounjetes“ en patois d'ici. C'est une variété qui s'effrite à longue cuisson. Et c'est tant mieux pour les paysans du coin qui n'avaient pas de bonnes dents ni de chirurgiens-dentistes à se mettre… sous la dent! ce qui exigeait de la nourriture un peu écrabouillée pour ne pas faire mal aux chicots.

    Les ratas, ragoût et fricots en viande bouillie, y'en a dans tous les terroirs français. Il n'y a pas que dans le Lauragais qu'il n'y avait pas de dentistes (je précise pour  la génération en culottes courtes de chez Nike qui croient que leurs grands-parents ont été élevés devant la console, l'ordi et Apple dans la main, etc….)

    Donc, le coco s'écrabouille. Il devient purée. Et c'est quoi la purée… c'est un amalgame plus ou moins solide. La purée donc, épaissit la sauce. Donc: JAMAIS AU GRAND JAMAIS, on ne doit mettre de la chapelure dans le cassoulet!

    Cela, c'est l'invention des cuistots du coin qui faisaientt des cassoulets dans les restos, il y a une centaine d'années.

    Biarritz fut mis à la mode par la cour de Napoléon III et l'impératrice se faisait joie de venir dans cette ville qui la rapprochait de son Espagne natale. L'impératrice, comme vous le savez, avait pour nom: Eugénie de Montijo.

    Biarritz devint également une station thermale prisée par les voisins rosbifs… qui venaient goûter nos étranges grenouilles et autres cargolades.

    Ils prenaient souvent l'envie à certains membres de la cour de France ou d'Angleterre  de venir voir notre cité Rose. N'oubliez pas que c'était à Toulouse, de tous temps, qu'il y avait la plus grande concentration d'Espagnols en goguette. La preuve, ma famille.

    Ces nobles riches descendaient dans les auberges du coin: ils mangeaient, comme tout un chacun… et, dans notre région, foin de la gastronomie raffinée à la française comme de nos jours. On mangeait les ragoûts, daubes et cassoulets. Du qui tient bien au corps… car, le chauffage central ou électrique ou au gaz de ce temps…. n'était toujours pas inventé.

    Donc, le cassoulet se vendait à pleines marmites… Mettez-vous à la place des cuistots du coin: ils en débitaient des quantités telles qu'ils n'avaient plus guère le temps de le faire mijoter longtemps, longtemps, longtemps.

    Quand le cassoulet cuit très longuement, à la longue, se forment des impuretés, comme quand vous faites un pot-au-feu et qu'il faut écumer la viande. Les femmes du coin savaient qu'il fallait que 7 fois se fasse la “pellicule“ de gras et d'impureté avant que le cassoulet ne soit prêts.

    Pourquoi 7 fois? Va comprendre, Charles. Du temps de Louis X, XI et toute la série de numéros suivants, les paysans n'avaient pas le temps d'attendre que la pellicule soit. Mais, comme bien souvent le cassoulet cuisait durant des jours et des jours dans le chaudron de la cheminée, la ménine (grand-mère) qui avait la charge de faire bouillir la marmite, avait le temps de voir venir ces “pelures“ presque invisibles au fur et à mesure qu'elles se produisent.

    Est-ce que le 7 avait la même connotation que de nos jours où une obscure tradition faisait prévaloir des indications en ce temps-là…. j'ai ma petite idée, en ayant étudié, de la façon que vous ne pouvez imaginer, la science de la numérologie….

    Donc, on faisait sauter 7 fois la “croûte“ entre guillemets puisque ce n'était pas une croûte à pain!

    Le coco désagrégé fait épaissir le bouillon. Donc, pas de chapelure…

    Et puis c'est quoi, ça de dire que le cassoulet doit être mis à gratiner au four?

    Four, quel four?

    Celui du boulanger? Mais le feu est en dessous par la sole et le gratinnage se fait par-dessus!

    Et dans les fermes, autrefois, juste la cheminée, donc pas de four!

    La cuisinière à charbon est arrivée fin XVIIIe… on ne peut pas dire qu'il y en avait dans toutes les maisons au début du 19e siècle, encore!

    Bon, si vous n'avez pas compris mon raisonnement, plus la peine de lire cette note et de revenir sur mon blog. Continuez à acheter du cassoulet en boîte.

    Et laissez-moi réfléchir à mes questions.

    Dernière chose concernant la goutte de purée de tomate qu'on trouve dans le cassoulet toulousain (que j'utilise).

    Les Anglais qui venaient se dorer la pilule sous le soleil toulousain, ne voulaient pas manger du cassoulet car la sauce ne leur plaisait pas. Un cuisinier toulousain à eu l'idée de mettre un peu de purée de tomate pour colorer la sauce et cela leur a mieux convenu aux mangeurs de gelée à la menthe.

    L'entente cordiale nous a valu de la couleur dans notre sauce.

    Non, mais quelle histoire quand même!

    Si vous avez dans vos parages un ami de chez nous qui se serait, le pauvre, exilé pour entrer dans l'administration, passez-lui l'adresse de mon blog… le pauvre a bien besoin d'entendre parler de son pays!