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Gastronomie - Page 40

  • Le "fait maison" mûrit

    Depuis vendredi, le label se veut "plus simple et plus clair pour tous". Pour les Le logo " Fait maison " signalera chaque plat.

    Le décret simplifiant le label "Fait maison" qui permet de mieux informer le consommateur sur les plats qui lui sont servis, a été publié jeudi au Journal officiel pour entrer en vigueur vendredi.

    "Les deux objectifs de ce décret révisé sont de reconnaître la cuisine faite sur place et de donner un gage de transparence pour le consommateur sur l'authenticité de la cuisine réalisée par les restaurateurs", a indiqué la secrétaire d'État au Commerce Carole Delga.

    "Ceux qui s'approprient ce dispositif de valorisation, en mettant en avant le caractère "Fait maison", contribuent à la reconnaissance du secteur et à sa montée en gamme", a-t-elle ajouté.

    La secrétaire d'État avait annoncé en avril que le label "Fait maison", confronté à certaines réticences des restaurateurs depuis son lancement en juillet, serait simplifié pour être plus accessible et mieux prendre en compte les attentes des consommateurs.

    Le nouveau décret n'oblige plus les restaurateurs à apposer sur leur carte la phrase "Les plats "faits maison" sont élaborés sur place à partir de produits brut“. Ils devront simplement signaler leurs plats par le logo composé d'une casserole sur lequel est posé un toit de maison.

    La 5e fête de la Gastronomie se déroulera les 25, 26 et 27 septembre.

     

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  • Estoufade de Lentilles

    Estoufade de Lentilles

    (au restaurant ils disent: au petit salé)

    A prévoir la veille

    Ingrédients (pour 10 personnes) 

    500 g de cansalade nature, 2 ou 3 jambonneaux (le petit salé)

    15 tranches de saucisson à l'ail;  600 à 800 g de saucisses de Toulouse ou à défaut de saucisses au couteau ou des chipolatas

    2 kg de lentilles; 1 pot de graisse de canard ou d'oie

    3 oignons, 5 gousses d'ail; 1 boîte de tomates entières pelées au naturel

    branches de thym; 2 feuilles de laurier; sel, poivre moulu et en grains

    Si vous utilisez du petit salé ou des jambonneaux salés, il faut le dessaler toute une nuit. Ou bien, le dessaler pendant 30 min à la cocotte-minute, puis changez l'eau et recommencez encore 30 min.

    Laissez refroidir et réservez au frais jusqu'au lendemain.

    Le lendemain: mettez-les lentilles dans un grand faitout en y ajoutant la cansalade coupée en gros morceaux, dont 1 morceau par personne, 1 parmi les oignons pelé et coupé en 4, le laurier et le thym, couvrez d'eau, poivrez, salez (pas trop). A ébullition écumez, couvrez et laissez cuire à petits bouillons pendant 1 heure. Mettre la boîte de tomate entières avec le jus.

    Faire chauffer 2 cuillères à soupe de graisse de canard ou d'oie, colorez-y 1 oignon qui restait et les gousses d'ail pelées et hachées.

    Égouttez et mettez de côté. Remettez 2 cuillères à soupe de graisse dans la poêle et dorez-y les saucisses et les tranches de saucisson à l'ail pendant 15 min en retournant de temps en temps, puis réservez dans un plat.

    Remettez 2 cuillères à soupe de graisse et faites-y revenir le petit salé ou les jambonneaux pendant 5 min.

    Préchauffez le four à 150°C (thermostat 5).

    Égouttez les lentilles en conservant le jus de cuisson. Graissez largement avec de la graisse d'oie ou de canard un grand plat à feu en terre, disposez-y le petit salé, le saucisson à l'ail et les saucisses.

    Par dessus, mettez les lentilles avec la cansalade, déposez 3 petites cuillères à soupe de graisse d'oie ou de canard. Dans un saladier mettez 4 louches de jus de cuisson des lentilles avec l'ail, l'oignon.

    Poivrez et versez bien partout sur la préparation haricots/viandes.

    Enfournez, laissez mijoter pendant 1 à 2 h en goutant un haricot. Servez très chaud.

     

  • La cassole à cassoulet

    Toujours les grandes toques toquées, expliquent que le cassoulet se fait dans une cassole. Total dac!

    Même que la vraie de vraie, est UNIQUEMENT fabriquée dans un village tout à coté de Castelnaudary.

    Si vous vous lancez dans la cuisine du cassoulet, je ne vous conseille la cassole QUE si vous avez une cheminée… parce que, ce n'est pas commode, du tout, à utiliser sur une cuisinière moderne.

    Pour faire rôtir une à une les viandes, c'est dans la poêle que cela se fait. Les haricots, dans une grande marmite car il faudra beaucoup de liquide. Puis, verser dans le plat qui ira au four.

    Je vous conseille d'utiliser un plat en céramique carré ou rectangle, et rebords d'au moins une dizaine de cm à plus. Pendant que vos haricots ont cuit dans la marmite, versez ensuite dans le plat en terre cuite ou céramique, genre saladier à fond large, cité plus haut.

    Vous verserez vos viandes au fur et à mesure et c'est cette grosse terrine ronde et haute qu'il vous faudra mettre dans le four, à feu très doux. La saucisse et les cuisses confites, à la fin, en dernier, en haut du montage.

    QUAND A LA CROUTE, ELLE N'A JAMAIS ETE FAITE AVEC DE LA CHAPELURE. En fait, quand le cassoulet cuit à feu très doux, il ne bout pas, le bouillon, mais une sorte de voile léger se forme, une sorte de peau fine; c'est elle, qu'il faut casser… si vous comptez la casser 7 fois comme racontent les crétins, je vous conseille de mettre à cuire votre cassoulet dans le four au moins pendant 4 ou 5 jours AVANT votre repas; comme cela, vous aurez votre compte de 7.

    Pour casser le voile, on ne plante rien dans la terrine, on prend un torchon et on agrippe un bord de la terrine et on secoue. On secoue. Un cassoulet ne se remue plus, ON NE LE TOUCHE PLUS à partir du moment ou l'on a glissé la terrine pleine de viande et de fayots dans le four pour que tout se confise, doucement, doucement, doucètement…. patience, patience, patiennncceeeeeeee!!!

    Le cassoulet est meilleur le lendemain. Vous arrosez d'eau -au moins deux verres- et vous mettez à chauffer doucement. Les graisses vont se dissoudre et petit à petit, votre cassoulet va se ranimer et retrouver toute sa force et sa volonté d'exister.

    ON NE REMUE PAS AVEC UNE CUILLERE, qu'elle soit en bois ou autre. ON SECOUE, ON SECOUE. Mais, bon, pour ce réchauffage, ne soyez pas plus puriste que moi. Vous pourrez utiliser la grosse cuillère: de toute façon, à ce stade, les coco sont en bouillie depuis longtemps!

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    La cassole, comme ils disent: nous, on disait "le toupin"

     

     

  • A Pâques, l'omelette pascale, bien sûr!

    La tradition pascale par chez les Toulousains, c'est aussi de chercher des œufs en chocolat dans les jardins...

    (Dans notre famille, on l'a fait un peu et puis, chercher des œufs, ça ne dure que le temps où  la fratrie a cru au Père Eternel et à toutes ces bondieuseries... le 10 avril 1958, la famille à stoppé tout ça... mais, c'était notre problème à nous.) N'empêche, l'omelette sucrée, il n'y a pas à déroger à Pâques comme le restant de l'année.

    Il y a près de Toulouse, un village qui s'appelle Bessières et où les habitants réalisent une omelette géante pour plusieurs milliers de personnes. Ils ont été dans le Livre des Records.

    Il faut se battre pour en avoir un bout d'environ 6 cm dans une assiette en carton!

    Mais, c'est tout un travail qui s'étale de longues heures durant.Comme d'habitude, les bénévoles sont à féliciter pour leur courage.

    Pendant tout ce temps,  la fête et les forains vont vous soulager de quelques piécettes pour la barba à papa, les churros, oreillettes et crêpes en tout genres

    Omelette Pascale soufflée

    Ingrédients (pour 4 personnes)

    5 œufs

    3 ou plus cuillères à soupe de sucre en poudre

    1 bouteille d'eau de Vichy (à défaut, une eau gazeuse d'une autre marque)

    1 c à café de bicarbonate de sodium (pas trop, sinon c'est salé)

    1 lichette d'eau de fleurs d'oranger ou quelques gouttes d'amandes amères

    Le bicarbonate de sodium apporte, avec l'eau de Vichy, beaucoup de légèreté.

    Bien mélanger le tout et cuire dans une poêle chaude avec un morceau de beurre.

    Pour la rendre mousseuse, il suffit à mi-cuisson de stopper le feu et de servir aussitôt.

    Vous pouvez y couler par-dessus du beurre fondu (dans lequel vous pouvez ajouter de la cannelle en poudre)

    ATTENTION: chez moi, on ne pliait pas l'omelette: on la laissait entière, bien ronde. Nos omelettes contenaient souvent des bonnes choses, dont, inutile de songer à la plier!

    Pour les gourmands, n'oubliez pas de faire une grosse jatte de crème Chantilly!

    (attention aux calories!)

     

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  • Pour ceux qui ont des chasseurs dans la famille: Perdrix au chou

    J'en ai eu beaucoup... dont, deux cousins germains qui étaient classés "meilleurs chasseurs" du côté de St Laurent de Neste.

    Même qu'ils tatinaient fort bien  le goujon en plus d'être de redoutables chasseurs de sangliers.

    Un de mes oncles n'a jamais raté l'ouverture de la palombe, du côté de Pau... donc, cette recette, on la mettait à la carte familiale quelques fois!

     

    Perdrix au chou

    Pour 4: 1 petite perdrix par personne ou 2 moyennes

    1 chou vert, 200 g de saucisson à l'ail, 150 g de cansalade, de la graisse de canard

    2  oignons jaunes, 2 clous de girofle, sel poivre, 1 feuille laurier et du thym frais, bouillon bouillant (!!!)

    Préparez en premier le chou: coupez-le en deux, ôtez les feuilles abîmées et les cotes dures. Faites-le blanchir deux minutes dans de l'eau bouillante puis, rafraichissez dans de l'eau froide et laissez tremper quelques minutes. Ensuite, essorez le bien.

    Faites dorer les perdrix une à une et de toute part dans la cocotte contenant la graisse d'oie ou de canard. Salez, poivrez. Rajoutez la cansalade pour qu'elle dore aussi. Retirez-les. Faites brunir les oignons en cubes. Retirez avec les perdrix.

    Dans la cocotte, rajoutez le chou coupé en gros tronçons, les carottes en tronçons, salez, poivrez, faites suer les légumes 5 mn en remuant bien et feu moyen-bas; versez le bouillon; ajoutez les clous de girofle, le thym et laurier; augmentez le feu pour qu'il soit moyen fort, ajoutez les perdrix, la cansalade, les oignons, le saucisson à l'ail coupé en tronçons. Couvrez la cocotte en fonte et laissez cuire de 1 h 15 à plus, selon l'âge des perdrix. Goutez pour savoir si vous rajoutez sel et poivre.

    Si vous faites cuire en cocotte vapeur, la cuisson aura lieu à petit chuchotement environ 50 minutes.

    Déposez les perdrix sur un plat creux et les légumes dans un autre ou disposez autour des volailles sauvages. Posez les tranches de saucisson à l'ail en bord de plat.

     

  • Roquefort et sa recette d'été

    Chose promise, chose due. Le Roquefort est à mon avis le meilleur fromage au monde. Parce qu'il était le préféré de mon papa (on a presque toujours un souvenir inouï de son enfance avec papa) et parce qu'il est -pour moi- mon ancrage viscéral dans le terroir toulousain comme le confit, le foie gras et le cassoulet.

    Le lieu, l'histoire

    C’est au sein d’un immense éboulis rocheux en bordure des Grands Causses, sous le plateau du Combalou, que les caves de Roquefort ont été aménagées. L’air humide, provenant des entrailles de la montagne, y pénètre par de longues failles appelées "fleurines". C’est ici que s’accomplit un miracle de la nature qui donnera au Roquefort sa saveur incomparable.

    Si l’affinage se fait uniquement à Roquefort, le lait nécessaire à la production du fromage est collecté dans une zone s’étendant sur le département de l’Aveyron et les départements limitrophes.

    Les caves de Roquefort sont situées au cœur des effondrements du plateau du Combalou sur la commune de Roquefort-sur-Soulzon et comportent des failles ou fleurines, indispensables à la ventilation naturelle des caves et au bon affinage du fromage de Roquefort.

    Les origines sont assez floues. Toutefois, un premier témoignage écrit datant du XIème siècle a été retrouvé : une donation au monastère de Conques mentionnait, parmi les revenus, deux fromages à fournir par chacune des caves de Roquefort.

    Dès le VIIIe siècle, le Roquefort est cité dans de nombreux actes, donations, rentes et autres, Charlemagne en avait même fait son fromage favori.

    Il faut attendre 1070 et le temps des Carolingiens pour voir apparaître la première mention Roquefort dans les textes. A la fin du Moyen-Age, le Roquefort entame sa conquête des plaines méridionales (Toulouse, Marseille, Montpellier).

    En 1411, une Charte de Charles VI reconnaît la nécessité vitale de défendre le Roquefort "en un pays où ne pousse ni pied de vigne, ni grain de blé". Charles VI confère aux habitants de Roquefort le monopole de l’affinage et fait des caves un lieu protégé.et en 1666, un arrêt du Parlement de Toulouse concède aux habitants de Roquefort " le monopole de l’affinage du fromage tel qu’il est pratiqué de temps immémorial dans les grottes dudit village".

    L’arrêt du parlement de Toulouse en 1666 punit les marchands de faux Roquefort. Au siècle des lumières, Diderot décerne au Roquefort le titre de roi des fromages. Malgré la Révolution, les privilèges accordés à Roquefort sont maintenus par la Convention qui décide que " ne sera Roquefort que ce qui sortira des caves de Roquefort".

     Au XIXème siècle, de nombreux rapports d’ambassadeurs et de consuls signalent que le Roquefort participe au même titre que le Champagne, à la réputation de la France aux Etats-Unis.

    Le XXème siècle porte le Roquefort vers une notoriété internationale. En 1925, Roquefort est le premier fromage reconnu Appellation d’Origine. En 1951, la Convention Internationale de Stresa, confirme l’Appellation d’Origine Roquefort au niveau international. A ce jour, l’appellation Roquefort bénéficie d’une reconnaissance européenne en tant qu’Appellation d’Origine Protégée, et d’une définition précise des conditions de production à travers les décrets d’appellation du 22 janvier 2001 et du 17 mai 2005.

    La distribution de fromage parvient ensuite à se développer grâce notamment à l’amélioration des transports. Les caves sont agrandies et dotées d’étages pour accroître la capacité d’affinage. On voit apparaître les premières dynasties de fromagers. En 1800, 250 tonnes de Roquefort étaient vendues et ce chiffre s’envole jusqu’à 800 tonnes en 1830.

    Le Roquefort, fabriqué exclusivement à partir de lait de brebis, cru et entier, est un fromage à pâte persillée, en forme de cylindre d’une dizaine de centimètres d’épaisseur et dont le poids varie entre 2,5 et 2,9 kg. Il contient au moins 52 % de matière grasse et se présente dans un emballage de papier d’aluminium portant l’appellation "Roquefort", accompagnée du sigle " AOC " et de la marque confédérale de la "Brebis Rouge".

    Cahier des charges

    Le lait cru et entier provient de brebis de race Lacaune, élevées traditionnellement avec une alimentation à base d’herbe, de fourrages et de céréales provenant au moins à 75% de l’aire géographique de production.

    La durée d’affinage est de 3 mois minimum (dont 14 jours au moins à nu dans les caves naturelles de Roquefort).

    Zone de production : départements de l’Aude, de l’Aveyron, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère, du Tarn.

    Fabrication

    La fabrication du Roquefort s’effectue dans le respect des traditions : le lait est d’abord chauffé et caillé à l’aide de présure, puis l’ensemencement au Penicillium s’effectue soit au moment de l’emprésurage, soit à la mise en moules, après découpage et brassage du caillé. Le fromage est retourné cinq fois par jour au cours de l’égouttage. Après le salage, effectué avec du gros sel marin, les pains sont transportés à Roquefort pour y être affinés.

    La phase d’affinage en caves ventilées naturellement est complétée par une maturation à basse température. Une fois placé et étiqueté, le Roquefort peut évoluer et s’affiner en toute quiétude. Cela, grâce aux actions des agents d’affinage (Penicillium roqueforti, bactéries lactiques et présure), qui sont modulés par le sel, l’air ambiant et le piquage. Ce dernier permet de libérer le gaz carbonique en tout début de fabrication et d’oxygéner le cœur de la pâte, favorisant le développement du Penicillium roqueforti. Ces facteurs permettent à la pâte de s’affiner progressivement, au sel de fondre et de se diffuser pour atteindre le cœur du fromage au bout de trois mois, et au Penicillium roqueforti de se développer dans les cavités.

    Le roquefort ne peut être vendu avant 3 mois d’âge.

    Choix et dégustation

    À l’œil: pâte veinée de bleu ou vert uniformément.

    Au toucher : pâte onctueuse et bien liée.

    Au nez: bouquet très particulier, avec une légère odeur de moisissure.

    Au goût: saveur à la fois fine et prononcée.

    Le Roquefort ne doit pas connaître d’importantes variations de températures. Le morceau destiné au plateau de fromages sera chambré, comme un grand vin, une heure au moins avant le repas. Le Roquefort entre aussi dans des préparations culinaires : canapés, salades, soufflés, feuilletés...

    Il s’accompagne harmonieusement de vins liquoreux, Sauternes, Jurançon ou de vins doux naturels, Maury, Rivesaltes (c'est mon choix premier ou bien avec un Cahors bien tanin) ou Porto.

    Une anecdote:

     Les caves de Roquefort ont le taux de remplissage le plus faible de France ! En effet, comme tous les bleus en affinage, le Roquefort produit beaucoup de calories et peut prendre plusieurs degrés par jour, c’est la raison pour laquelle les fromages sont placés sur des travées et séparés afin que les calories soient évacuées naturellement, par ventilation.

    Endives crues au Roquefort

    Pour 4 personnes: 250 g de Roquefort (si vous achetez un fromage dont le papier alu est noir, vous avez tout compris!)

    1 endive au moins par personne – plus ou moins 125 g de beurre - 125 g d'amandes ou de noix

    Pour commencez, retirez les feuilles abîmées. Lavez et coupez les endives dans le sens de la longueur et enlevez le cœur. A la place du cœur, mettre un mélange bien homogène fait de fromage de Roquefort et de beurre bien frais, malaxés.

     Dans cette farce, piquez aussi quelques amandes ou noix. Vous pouvez arroser d'un minuscule filet d'huile de noix…

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    et, avant d'être si bon, qu'il est beau!

     

  • La recette du cassoulet selon La Maison du Cassoulet.

    (Cassoulet de Castelnaudary)

    Celui-ci, me semble pas mal… sauf pour les lingots, ce n'est pas le bon haricot à mettre, lire toutes mes notes précédentes.

    Mais, BELLE SURPRISE! pour moi, il est bien expliqué comment se forme la croûte du cassoulet. Enfin, des gens se sont rendu compte que la croûte n'a rien à voir avec de la chapelure!

    MIRACLE! j'y croyais plus!

    Bon, c'est presque ma recette, mais CE N'EST PAS ma recette!

    Quant à tapisser le toupin de couennes, je n'y vois aucun inconvénient!

    Pour 4 personnes

     - 350g à 400g de haricots secs Lingots,

      - 2 cuisses de canard ou d’oie confites (coupées en deux),

      - 4 morceaux de 80g de saucisses de Toulouse pur porc,

      - 4 morceaux de 50g de viande de porc (jarret, épaule ou poitrine),

      - au moins 250g de couenne de porc (dont la moitié sera utilisée après cuisson pour le « montage » du cassoulet),

      - un peu de lard salé (et, selon les gouts, une cuillère à soupe de concentré de tomates),

      - pour le bouillon : une carcasse de volaille si on l’a d’avance, quelques os de porc, oignons carottes.

    La veille, faire tremper les haricots une nuit dans l’eau froide.

    Le lendemain, jeter cette eau et mettre les haricots dans une casserole avec 3 litres d’eau froide. Porter à ébullition pendant 5 minutes. Retirer du feu et jeter l’eau.

    Préparer le bouillon : mettez dans une casserole 3 litres d’eau non calcaire, les couennes coupées en larges lanières, la carcasse de volaille, les os de porc, les oignons et les carottes. Saler et poivrer. Cuire pendant une heure. Filtrer ce bouillon et récupérer les couennes.

    Dans ce bouillon filtré, mettre les haricots à cuire jusqu’à ce qu’ils soient souples mais restent entiers (environ 1 heure).

    Pendant la cuisson des haricots, préparer les viandes.

    Dans une grosse poêle sauteuse, faire dégraisser les morceaux de confit à feu doux puis les réserver.

    Dans la graisse restante, faire rissoler les morceaux de saucisses puis les réserver.

    Faire rissoler les morceaux de porc jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés et les réserver avec les autres viandes. Garder la graisse qui est au fond de la poêle.

    Egoutter les haricots mais conserver au chaud le bouillon de cuisson. Ajouter aux haricots quelques gousses d’ail et le lard broyés ensemble.

    A ce stade, certains ajoutent une cuillère à soupe de purée de tomates.

     Monter alors le cassoulet. Dans une cassole, tapisser le fond avec des morceaux de couenne, ajouter 1/3 des haricots, disposer dessus les viandes, et encore au dessus le reste des haricots. Enfoncer ensuite les morceaux de saucisses dans les haricots.

    Compléter en versant dans la cassole du bouillon chaud qui doit juste couvrir les haricots.

    Poivrer au moulin en surface et ajouter une cuillère à soupe de graisse (celle qui a servi à rissoler les viandes).

    Mettre au four à 150/160° (th 5 ou 6) et laisser cuire 2 à 3 heures.

    Pendant la cuisson, il se formera une croûte marron doré sur le dessus. Il faudra l’enfoncer plusieurs fois (7 fois disaient les anciens).

    Quand le dessus des haricots vient à sécher, on ajoute quelques cuillères de bouillon. Si le cassoulet a été préparé la veille, il devra être réchauffé au four à 150° pendant 1h30 environ. Ne pas oublier d’ajouter un peu de bouillon (à défaut quelques cuillères d’eau).

     

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