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Opinions - Page 22

  • Vive la Saucisse de Toulouse!

    Royaume-Uni: à la demande d’étudiants vegans l’université de Cambridge fait retirer une peinture du XVIIe prêtée par un musée

    Certains étudiants de l’Université de Cambridge auraient peut-être pu considérer comme un privilège de manger sous une peinture à l’huile du 17ème siècle. Mais pas si les élèves sont végétariens ou vegan, et que l’œuvre met en vedette des animaux destinés à la table du dîner.

    The Fowl Market, de l’artiste flamand du 16ème siècle Frans Snyders, a été retiré de la salle à manger de Hughes Hall à la suite de plaintes selon lesquelles il dégoûtait de leur repas les non-consommateurs de viande.

    Le tableau présente une collection d’animaux morts, dont un cygne, un sanglier, un cerf et divers gibiers à plumes.

    Il avait été prêté à long terme par le Musée Fitzwilliam. […]

    The Telegraph

    Quand on est si désespéré de la vie, au point de martyriser son corps, à quoi bon vivre?

     

  • Il n’y a pas de mal à manger de la viande.

    N'en déplaise aux végans, spécistes et autres débiles mentaux...

    Bon sang! il y a des gens qui sont trop heureux -avec la peau du ventre bien tendue- sur cette terre pour s'inventer des croisades anti-ceci ou anti-cela.... bientôt, ils seront trop heureux-ses de se trouver un bout de viande à se mettre sous la dent... et, plus vite qu'il ne le croient encore!....

     

    Vous n’avez pas à vous sentir coupable, vous les carnivores!

    Si vous voulez être végétarien, pas de problème. Si vous voulez aller encore plus loin et être végan, alors je vous dis: allez-y et bonne chance! Votre vieillesse risque d'être pas triste avec des tas de soucis de santé. La sécu devrait ne pas prendre en charge ceux qui rendent leur corps malade parce qu'ils cèdent à des modes mortifères….

    Et les végans! n'oubliez pas de vous munir d'un casque anti-bruit pour ne pas entendre crier la salade qui pleure quand on la coupe!

    La nourriture est un choix personnel et je ne veux changer les préférences de personne. Je suis heureuse que notre industrie agroalimentaire diversifiée puisse satisfaire autant de besoins et de désirs différents.

    Mais personne ne devrait arrêter de manger de la viande pour les raisons énumérées par tous les écolo-bobos terroristes verts et l’insinuation désinvolte que les éleveurs, traitent le bétail avec cruauté… totalement inepte!

    La production de viande ne nuit pas à l’environnement, sa consommation est bonne pour la santé, et personne ne se soucie autant du bien-être des animaux que les éleveurs et les agriculteurs qui les soignent quotidiennement.

    Les éleveurs sont souvent critiqués parce qu’ils travaillent avec du bétail, car les animaux -parait-il- émettent des gaz à effet de serre et contribuent au changement climatique. Cependant, selon l’Agence de Protection de l’Environnement, la grande majorité des gaz à effet de serre provient des transports (29%), de l’électricité (28 %) et de l’industrie (22%). L’ensemble de l’agriculture ne représente que 9% – et le bétail n’en représente qu’une fraction.

    Non mais, il a fallu mettre des tas d'appareils au cul des vaches pour savoir cela! Grotesques, vous êtes… pour parler comme dans La Guerre des Etoiles.

    La viande est -on le sait bien- une excellente source de protéines et fait partie d’un régime alimentaire sain. Elle fournit un bon équilibre avec des légumes, des fruits et d’autres types d’aliments. C’est nutritif et délicieux.

    Dire que les animaux sont maltraités, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. D’une part, les animaux en mauvais état ne sont pas rentables. Les animaux en bonne santé apportent les meilleurs prix à la vente puisque on voit une viande de très bonne qualité.

    Les éleveurs veulent, aussi, qu’ils soient heureux.

    Cela signifie créer un environnement sans stress. Ils veillent à ce que chaque animal ait suffisamment d’espace pour brouter. Lorsqu'il est auprès d’eux, il tente de parler d’une voix monotone pour ne pas les effrayer. Lorsqu'on doit le déplacer, on ne le force pas à aller là où il ne le veut pas, mais l'éleveur le persuade de se diriger dans la bonne direction.

    Les animaux ne tombent pas souvent malades, en partie parce que l'éleveur les fait vacciner, tout comme on vaccine des enfants. Bien sûr, rien n’est infaillible et parfois, ils souffrent de maladies. Lorsque cela se produit, ils sont confiés à des vétérinaires pour le remettre en forme.

    Et quand vient le temps de les abattre, leurs derniers moments sont rapides et sans douleur. Les éleveurs prennent soin d’eux de la naissance à la mort.

     

  • Les futurs pères

    devraient arrêter de boire de l’alcool 6 mois avant la conception

    Lorsqu’une grossesse commence, l’un des premiers conseils donnés par les médecins à la mère est l’arrêt de l’alcool jusqu’au terme. La prise d’alcool durant la grossesse augmente le risque de malformations congénitales, notamment des défauts structuraux comme dans le cas des cardiomyopathies. Cependant, des chercheurs ont récemment montré que la consommation d’alcool, par les deux parents et même avant la grossesse, pouvait augmenter le risque de cardiomyopathie congénitale.

    La consommation d’alcool trois mois avant la grossesse ou au cours du premier trimestre est associée à un risque accru de cardiopathie congénitale de 44% chez les pères et de 16% chez les mères, par rapport au fait de ne pas boire. La consommation excessive d’alcool, définie comme cinq verres ou plus par jour, est liée à une probabilité accrue de ces anomalies congénitales de 52% chez les hommes et de 16% chez les femmes.

    "La consommation excessive d’alcool par les futurs parents est un comportement dangereux et à risque, qui non seulement peut augmenter les chances que leur bébé naisse avec une malformation cardiaque, mais qui nuit également beaucoup à leur propre santé" déclare Jiabi Qin, auteur de l’étude.

    Selon Qin, les résultats suggèrent que, lorsque les couples essaient d’avoir un bébé, les hommes ne devraient pas consommer d’alcool au moins six mois avant la fécondation, tandis que les femmes devraient arrêter de consommer de l’alcool un an auparavant et l’éviter pendant la grossesse. L’étude a été publiée dans la revue European Journal of Preventive Cardiology.

    Consommation d’alcool et risque de cardiomyopathie congénitale

    Les cardiopathies congénitales sont les anomalies congénitales les plus courantes. Environ 1.35 million de bébés sont touchés chaque année. Ces anomalies peuvent augmenter le risque de maladie cardiovasculaire plus tard dans la vie, même après un traitement chirurgical, et sont la principale cause de décès périnatal.

    L’alcool est un agent tératogène connu, qui a été associé au spectre de l’alcoolisation foetale (TSAF). Environ un enfant sur quatre souffrant de TSAF souffre également de cardiopathie congénitale, ce qui indique que l’alcool pourrait également être impliqué dans ces troubles.

    Des études antérieures portant sur le lien entre l’alcool et les cardiopathies congénitales se sont concentrées sur les futures mères, avec des résultats peu concluants. Il s’agit de la première méta-analyse à examiner le rôle de la consommation d’alcool par les pères. Les chercheurs ont compilé les meilleures données publiées entre 1991 et 2019, soit 55 études, dont 41747 bébés atteints de cardiopathie congénitale et 297587 autres. L’analyse a montré une relation dose-réponse non linéaire entre la consommation d’alcool par les parents et les cardiopathies congénitales.

    "Nous avons observé une augmentation progressive du risque de cardiopathies congénitales à mesure qu’augmentait la consommation d’alcool par les parents. La relation n’était pas statistiquement significative avec les quantités les plus faibles" explique Qin.

    En ce qui concerne certains défauts, l’étude a révélé que, par rapport à l’abstinence, la consommation maternelle était corrélée à un risque de tétralogie de Fallot 20% plus élevé, une combinaison de quatre anomalies de la structure du cœur.

    Les auteurs ont noté qu’il s’agissait d’une étude observationnelle qui ne prouvait ni un effet causal, ni que la consommation paternelle soit plus nocive pour le cœur du fœtus que la consommation maternelle. Les données ne peuvent pas être utilisées pour définir une limite de consommation d’alcool pouvant être considérée comme sûre.

    "Les mécanismes sous-jacents reliant l’alcool des parents et les cardiopathies congénitales sont incertains et méritent des recherches supplémentaires. Bien que notre analyse ait des limites – par exemple, le type d’alcool n’a pas été enregistré – elle indique que les hommes et les femmes qui planifient une famille devraient renoncer à l’alcool" conclut Qin.

    Sources : European Journal of Preventive Cardiology

  • 2 milliards d'euros pour les “enfants“ isolés plus

    plus, faire venir leur famille (combien?)

    et, pendant ce temps-là…

    Chelles (77) : Monique, 81 ans, vit dans sa voiture avec son chien, des habitants se mobilisent pour l’aider

    En Seine-et-Marne, des habitants se sont mobilisés pour venir en aide à une femme de 81 ans. Depuis des mois, elle vit jour et nuit dans sa voiture sur un parking, à Chelles.

    “J’ai aperçu sa voiture un soir, lorsque je promenais mon chien. C’était il y a deux mois. La voiture était toute pleine de buée, cela a attiré mon attention“. C’est avec émotion que Béatrice Munoz, une habitante de Chelles, en Seine-et-Marne, évoque le soir où elle a découvert Monique (prénom modifié) sur le parking de la gendarmerie de la ville.

    (mais, les gendarmes, ils regardent ailleurs?)

    Ce soir-là, elle se rend compte que cette dame de 81 ans vit dans sa voiture, jour et nuit, avec pour seule compagnie: son chien.

    “Elle n’a pas voulu me raconter son histoire mais j’ai bien senti qu’elle ne supportait plus cette situation. Je n’ai pas cherché à comprendre, j’ai juste voulu l’aider“, continue-t-elle.

    Cela fait plus d’un mois que Béatrice lui apporte à manger, tous les soirs après sa journée de travail. “Parfois elle accepte le repas, parfois elle refuse“. Rapidement, un élan de solidarité s’est formé autour de cette dame.

    “Nous sommes trois personnes à aller la voir tous les jours mais tout le monde s’est montré solidaire envers elle. Certains voisins lui préparent un potage ou même de la nourriture pour son chien“.

    (…) Actu.fr

    J'ai mal à MA FRANCE!

  • Histoire de bien manger…

    Burger Story ou comment homo sapiens cesse de mastiquer et devient obèse

    Mastiquer demande un effort qui limite la prise alimentaire. Il y a toutes les raisons de considérer que cette alimentation sans effort – les céréales, les jus de fruit, les hamburgers et leur pain de mie – est un facteur important d’obésité.

    En 2011 un article publié aux journal PNAS faisait le constat d’une diminution progressive depuis 1,9 million d’années de la dimension des molaires. Pour ces chercheurs, cette diminution serait la preuve que H. erectus faisait déjà cuire ses aliments.

    En 2016 par une expérimentation assez originale, publiée dans la revue Nature, des paléo-anthropologues de l’Université de Harvard ont cherché comment Homo erectus faisait pour consommer de la viande.

    Pourquoi homo erectus ? Homo erectus date d’environ 2 millions d’années. Il est généralement admis que la maîtrise du feu, la cuisson des aliments (attestées par des traces de foyers) seraient apparues environ il y a 350 000 ans. H. erectus serait donc la dernière peuplade avant l’invention de la cuisine. Il apparaît en Afrique puis en Asie et en Europe.

    Ce que démontre sa dentition

    Il a un cerveau plus gros et il est carnivore surtout charognard c’est-à-dire consomme de la viande d’animaux morts. Sa dentition le démontre, tout comme la réduction de son abdomen, entraînée par une diminution de la taille de son intestin, laquelle est un effet direct d’un moindre apport végétal hautement fibreux à son alimentation quotidienne.

    Les chercheurs de Harvard ont fait mâcher aux participants de l’étude des morceaux de viande de chèvre en morceaux de différentes tailles ainsi que de tubercules végétaux. Les mouvements de mastication et les pressions exercées par les dents étaient mesurés. Quand ils étaient considérés comme mâchés les morceaux de viande étaient recrachés et analysés. Leurs conclusions : la viande crue se mâchait bien mais même mâchée ne pouvait pas être avalée.

    Ils en ont conclu que la consommation de viande n’était pas possible sans outils pour auparavant la disséquer. On imagine très bien nos ancêtres aller charogner munis de leur trousse à outils. Les chercheurs ont par ailleurs constaté que la consommation de viande nécessite 20 à 30 % de temps et d’énergie de moins que la consommation de tubercules ou autres légumes.

    Les plus grands chasseurs de l’histoire

    À la suite d’H. erectus (-350 000 ans) apparurent en Europe les hommes de Néandertal, les plus grands chasseurs de l’histoire (Marylène Pathou-Mathis), qui pratiquaient simultanément le charognage et la chasse. Pendant des époques glaciaires, la viande, provenant surtout de mammifères herbivores, constituait plus de 90% de leur régime. La taille de leurs mâchoires demeure intacte mais celle des dents diminue.

    Leurs dents restent volumineuses mais la troisième molaire est déjà en voie de réduction, leurs incisives larges et en forme de pelles ne pouvaient servir à couper. Le système digestif de ces peuples s’était adapté à un régime carnivore mais leurs dents étaient celles d’un omnivore.  Ils n’avaient ni les griffes, ni la mâchoire ni même l’ouverture de la mâchoire d’un carnivore.

    Comment faisaient-ils pour se nourrir de viande ?  Eh bien, ils maîtrisaient le feu et avaient inventé la cuisine. Une fois cuite, la viande ne leur posait plus les problèmes qu’elle posait à l’Homo erectus. Les carnivores stricts comme le chat dilacèrent la viande qu’ils avalent sans mâcher se servant de leurs molaires pour broyer les os. Les carnivores ne consacrent que très peu de temps (15 %) à se nourrir contre 75 % pour les herbivores. Un cheval mange et mastique 15 h par jour. Une vache mange 8 heures et rumine 8 heures.

    Le temps libéré par l’homme grâce à sa consommation de viande a permis son évolution et l’accès à l’humanité. Nos ancêtres n’avaient pas de dents de carnivores mais nourris par la viande, leurs gros cerveaux allaient leur faire concevoir des outils et des armes qui au fil des siècles leur permirent de tuer et manger presque toute la faune du globe. Il y a 90 000 ans H. sapiens, l’homme moderne arrivait, et après une brève cohabitation éliminait sans retour les néandertals.

    L’effet inattendu de la cuisine

    Ma petite fille vient de se faire extraire ses quatre dents de sagesse. Sa mâchoire ne leur offrait plus assez de place. La réduction des capacités masticatrices du genre homo a en effet poursuivi son cours. Plusieurs hypothèses sont possibles pour expliquer cette régression de l’appareil masticateur. Diminution du muscle temporo-mandibulaire pour permettre l’expansion de la boite crânienne, remplacement des dents comme outil par les mains libérées grâce à la bipédie. Peut-être est-ce l’invention de la cuisine qui a rendu la mastication trop facile, presque superflue.

    Autrefois – il n’y a pas si longtemps – les parents intimaient à leurs enfants  "mâche bien". Maintenant c’est très tôt que les petits d’homme apprennent à se nourrir sans mâcher. Le petit déjeuner des enfants ne comprend plus des tartines et de la confiture mais des céréales. La seule différence entre les céréales et la tartine c’est que les céréales s’avalent sans mastiquer. Il est " sain " d’ajouter au petit déjeuner non un fruit mais un jus de fruit ce qui dispense d’avoir à mastiquer le fruit.

    L’être humain va passer successivement du lait maternel aux petits pots pour bébé puis aux céréales prémâchées et aux fruits pressés. Adulte il va poursuivre son rêve infantile de nourriture la plus liquide possible. Il ne va pas affronter le combat contre le steak à mains nues. Face à la viande, il a compris la leçon de ses lointains ancêtres. Nos paléo-anthropologues avaient conclu que, sans denture de carnivore, il fallait à nos ancêtres l’aide d’un outil pour pouvoir manger de la viande.

    L’invention du hamburger

    Alors l’homme moderne a d’abord inventé le couteau, et le 28 janvier 1829 il a breveté un hachoir qui lui a changé la vie en lui prémâchant son steak. Il n’avait plus ni à couper ni à mâcher, juste à avaler comme un vrai carnivore, comme son chat. L’homme moderne avait inventé le Hamburger.

    L’année dernière en France 1,2 milliard de burgers ont ainsi été consommés (40 par seconde) dans 1700 restaurants. Mais l’histoire n’est pas tout à fait finie. Privé de la raison alimentaire de la mastication l’homme lui a trouvé un substitut : le chewing-gum, inventé comme par hasard en 1872, presqu’en même temps que le hamburger. Mâcher pour mâcher… Il se serait vendu au monde 3 milliards de kg de chewing-gum (Planetoscope).

    Mastiquer demande un effort qui limite la prise alimentaire. Il y a toutes les raisons de considérer que cette alimentation sans effort – les céréales, les jus de fruit, les hamburgers et leur pain de mie – est un facteur important d’obésité.

    Pierre Silberzahn est Biologiste, Docteur Vétérinaire et Docteur-es-Sciences.