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Écrit par des médecins
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Écrit par des médecins
Mais, bon sang, enfermons cette folle!
Oserait-elle lui clouer le bec, comme elle le fait avec ses adversaires? Sûrement pas!
Ça y est!
Grâce à la socialope Carole Delga, ci-devant présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, qu’elle mène tambour battant depuis janvier 2016, vers le but ultime du Nouvel Ordre Mondial, à savoir l’asservissement total des citoyens à la pensée unique… ladite Région lance un plan triennal de lutte contre le racisme!
C’est une première en France, qu’on nous dit! Nul doute qu’elle sera rapidement suivie par d’autres régions, pratiquement toutes dirigées par des incompétents et dangereux traîtres à la Nation!
J’imagine que certains applaudissent déjà en pensant: enfin un plan pour lutter contre cet affreux "racisme anti-Blancs" qui sévit justement chez tous les " étrangers ou ex " ne pensant qu’à nous cracher dessus, tout en vivant à nos crochets et en saccageant notre belle civilisation et tous les acquis dus au courage de nos aïeux!
Sauf que vous n’y êtes pas du tout! Parce que rien dans l’attitude, les propos et les orientations de la majorité des élus pratiquant leur politiquement correct, ne peut justifier d’espérer ce genre de chose… bien au contraire!
Les médias, la télévision, la pub, le cinéma, les associations subventionnées… tous se foutent du sort des Français d’origine, et sont au contraire vent debout contre nos légitimes refus de nous laisser remplacer par des sauvages incultes et meurtriers!
Il y a un moment que ça nous pendait au nez, à nous les méchants blancs-fascistes-racistes qui votent RN, lisent RL/RN et encensent Trump, Poutine, Al Assad, Orban, Salvini… et tous ceux qui refusent de se soumettre à la tyrannie mondialiste décidant de ne voir qu’une seule ligne, la leur!
Carole Delga l’a fait!
Et sachant quelles sont les méthodes de la mégère, il y a tout à craindre, et son plan anti-raciste m’a tout l’air d’être plutôt un outil indispensable pour remettre les réfractaires dans le droit chemin.
Avec ce plan seront possible de drastiques condamnations de quiconque refusant de pratiquer la pensée unique (ce merveilleux vivre-ensemble, même si c’est avec des individus aux antipodes de nos valeurs); en d’autres termes, il n’est pas interdit de penser que bientôt, grâce à ce plan et à la campagne d’incitation à la délation, tout contrevenant à la bien-pensance se verra placé dans de véritables "centres de rééducation"… où les nostalgiques des goulags soviétiques pourront pratiquer les lavages de cerveaux qui jusqu’ici n’ont pas donné satisfaction avec les mantras officiels serinés à longueur de temps par les médias serviles!
Parce qu’il ne faut surtout pas oublier que Delga, c’est cette grande démocrate qui, en février 2017, n’hésite pas, en pleine assemblée plénière, à arracher le micro d’un adversaire, Emmanuel Crenne, conseiller régional RN du Lot, pour le faire taire!
Scandaleux! La très républicaine, @CaroleDelga agresse violemment un élu du @FN_Occitanie en pleine assemblée plénière d'#Occitanie. pic.twitter.com/Ey1qc8I8b6
— Julien Leonardelli (@JLeonardelli_) February 3, 2017
https://twitter.com/JLeonardelli_/status/827451230972686337
Petite précision… sur LCI la vidéo n’est plus visible!!!
Ses "gens" à son image agissent d’ailleurs de même avec un autre élu, Julien Sanchez, maire RN de Beaucaire!
Après le pétage de plomb de Mme Delga, LR/PS en discussion pour trouver une version commune. Le Président du Gpe PS m'arrache mon téléphone. pic.twitter.com/BbmSKVTrQ5
— Julien Sanchez (@jsanchez_rn) February 3, 2017
https://twitter.com/i/status/827451497034182656
Depuis bientôt douze ans, j’ai troqué la région parisienne contre l’Occitanie, où vivent également mes amis Maurice Vidal et Richard Roudier, deux redoutables bretteurs s’exprimant régulièrement sur Riposte Laïque où je suis honorée de figurer à leur côté.
Sachant que RL est dans le collimateur des vendus du pouvoir, il ne me semble pas outrancier de craindre que les foudres de la Delga, qualifiant RL de raciste et de révisionniste… pourraient tomber sur notre trio de gêneurs.
https://ripostelaique.com/carole-delga-qualifie-riposte-laique-de-raciste-et-de-revisionniste.html
Du coup je me demande si je dois fanfaronner en clamant "qu’elle vienne me chercher" comme son grand ami Macron… ou si au contraire, par prudence, je dois opter pour l’achat d’une seyante burqa (dans un joli camaïeu de mauve, le noir c’est vraiment trop triste) et m’exercer à prononcer sans l’accent parigot "salam alaykoum" et "Allah akbar" (en croisant les doigts dans le dos évidemment!), afin de pouvoir croiser sans danger les malabars qui viendront me chercher à domicile pour me mener en camp de redressement, et partir fissa me réfugier dans la montagne Noire proche de mon domicile…
À votre avis, le mieux c’est quoi?
En attendant, cette venimeuse pétasse étant exactement de l’âge de ma fille, ma main droite me démange furieusement de lui adresser mon bon souvenir très personnel si je devais un jour la croiser en chair et en os…
Josiane Filio, au nom de la Liberté d’expression
Sources:
Au nom de la Liberté d’expression
En tant que toulousaine de naissance (heu… il y a fort longtemps et adepte du topless dans ma jeunesse), je ne renierai jamais Toulouse: en cas de mort, je choisis une burqua rose et une autre violette…
Mais, j'espère que nos jeunes remettront vite, les pendules à l'heure!
Dans les années 68-70, je m'intéressais, déjà, à la diététique et la nutrition. Je m'étais abonnée à un magazine relevant ce genre. J'ai appris des tas et des tas de choses qui me servent encore aujourd'hui et me permettent d'écrire des notes ici.
Non, je ne vous donnerai pas le nom du magazine car il a changé le continu de ses articles et est devenu un nid à publicité plus ou moins “remarquables“. En fait, je me demande si internet ne l'a pas dégommé du paysage des kiosques….
On parlait déjà du bien-être apporté par les céréales du matin (on disait; porridge). Depuis, des centaines de marques ont mis sur le marché des recettes le plus souvent “bidon“ au niveau diététique.
Les seules céréales qui doivent figurer sur votre table du matin: les flocons d'avoines (nature), les corn-flakes nature surtout! et les céréales de la marque veetabix (je suis obligée d'indiquer le nom de cette marque puisqu'il n'en existe aucune de ce genre: sans trop de colorants, sucres, conservateurs, liants, etc…
Vous trouvez que ce n'est pas sucré? ben, voila le sucre en poudre, à vous d'en rajouter mais, si vous ne voulez pas vous devenir diabétique, apprenez-à vous en passer!
Voici une recette gourmande… supprimez le plus possible le sucre
Ha oui! dernière astuce: en écrasant des petits paquets de Veetabix, vous pouvez vous en servir comme base de panure d'autres aliments... bien croustillant sera le beignet....
Carrés de céréales fourrés à la fraise
Pour 8 portions
140 g de farine fluide; 80 g de sucre cassonade
140 g de céréales Veetabix; 160 g de beurre AOP (plus cher mais avec la certitude d'un vrai beurre de qualité et pas de mélanges industriels infects).
200 g de fraises fraîches; 60 g de miel (à la lavande pourquoi pas?)
Une poignée de pistaches
Dans un saladier en verre, mélangez la farine, la cassonade, les céréales émiettées.
Ajoutez le beurre coupé en petits morceaux et émiettez le mélange du bout des doigts pour obtenir une sorte de pâte sableuse.
Répartissez la moitié du mélange dans un moule carré bien chemisé (de 20 cm) et pressez un peu. Couvrez avec les fraises en lamelles et ajoutez le reste du mélange sur le dessus
Faites cuire dans le four préchauffé à 180°C environ 30 minutes. Laissez refroidir sur une grille puis recouvrez de quelques pistaches et coupez en carrés.
Bien sûr, vous utilisez cette recette pour des myrtilles, framboise et autres.
Qu’est-ce que cela signifie?
Que le coronavirus SARS-Cov2, responsable de la maladie Covid-19, mute n'a rien d'étonnant. L'important est l'ampleur de ses mutations. Explications.
Mutation. Un mot qui fait peur et enflamme les imaginations. Popularisés par les X-Men, cette équipe de super-héros de l'écurie Marvel, les vrais mutants n'ont pourtant rien à voir avec leurs homologues de fiction.
Mais qu'entend-on exactement par mutation? Tous les organismes vivants portent leur patrimoine génétique sur une longue chaine moléculaire nommée ADN. Dans le cas de certains microbes, comme le coronavirus SARS-Cov2 qui défraie l'actualité, l'information peut d'ailleurs être contenue sur une autre chaîne analogue nommée ARN. Lorsqu'ils se reproduisent, que ce soit par reproduction sexuée (2 parents) ou parthénogénétique (un seul parent, comme chez certains insectes, reptiles, poissons, microbes ou végétaux), les individus transmettent ce patrimoine génétique.
Lorsque sont produits les gamètes, les cellules sexuelles qui vont transmettre à la génération suivante cet héritage génétique, ce dernier va être copié, et copié, et copié encore des milliers de fois. Or, on parle d'ouvrages génétiques comportant plusieurs centaines de millions de caractères (ou nucléotides, le génome humain en comporte par exemple 3,3 milliards. Le record est détenu par une amibe microscopique Amoeba dubia qui en dénombre deux fois plus…). Il se trouve que la nature n'est pas totalement parfaite : devant l'ampleur colossale de la tâche, quelques erreurs de copie vont être commises. Elles sont très rares. On parle d'une erreur par million, voire milliard, de lettres. Mais quoi qu'il en soit, ces copies sont considérées comme des versions mutées de l'original.
Le virus s’adapte à des hôtes légèrement différents les uns des autres
L'une des particularités de ce nouveau virus est qu'il semble avoir une bonne affinité pour les cellules humaines. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'un individu peut en être porteur sans développer pour autant de symptômes alarmants et que le virus peut demeurer indétecté et passer inaperçu durant plusieurs jours. Lorsque le virus débarque dans une nouvelle région du monde peuplée par des humains aux caractéristiques physiologiques et immunitaires légèrement différentes de celles d'où il vient, des mutations légères s'opèrent afin de s'adapter à ces nouveaux hôtes. Bien évidemment, rien de conscient dans ce processus. Quand un pathogène envahit un organisme, il s'y multiplie en plusieurs exemplaires, légèrement différents en raison des petites erreurs qu'occasionnera la copie du matériel génétique. Selon la théorie darwinienne de l'évolution, ne survivront et ne se dissémineront que les avatars les plus aptes et les mieux adaptés. Rien d'étonnant donc à ce que, comme on l'a lu de la part de chercheurs italiens, comparée au coronavirus venu de Chine, "la version italienne est certainement le résultat d'une mutation, d'autant que ce virus se modifie de personne à personne". Ceci ne dit rien d'autre que : le virus s'est adapté à des hôtes légèrement différents les uns des autres, à des populations différentes dans divers pays.
Un élément important : l’ampleur de la mutation
Mais, dans le cadre de la mise au point d'un traitement et notamment d'un vaccin contre cette menace virale, l'important n'est pas que ce virus mute - ils le font tous - mais l'ampleur de cette mutation. Pour verser dans l'analogie humaine, un virus change constamment de tee-shirt. D'autant plus, lorsqu'il arrive dans un nouveau pays. Rien d'étonnant à cela, il s'adapte aux mœurs en vigueur. Ce sont des mutations mineures qui n'empêchent pas l'identification du virus par des tests médicaux ou un futur vaccin. En revanche, qu'il puisse changer de visage, d'identité, et donc qu'il devienne invisible aux traitements, réclame beaucoup plus de mutations. Cela ne peut se faire en une fois car cela demande des changements de grande ampleur, de plusieurs centaines ou milliers de lettres.
A l'heure actuelle, comme l'estime l'équipe de Jian Lu (Université de Pékin) dans l'édition du 3 mars 2020 de National Science Review, le coronavirus se partage en deux types, L et S. Ces deux populations se distinguent par leurs récepteurs de surface, soit les ancres grâce auxquelles les virus s'arriment aux cellules humaines. Si la souche S est la plus ancienne, elle a généré dans les premiers temps de l'infection dans le Wuhan, la souche L, plus agressive et qui s'est développée plus rapidement, précisément à cause de cette compétition darwinienne qui veut que ce soit le virus le plus adapté à l'hôte qui devienne prédominant. Résultat : à l'heure actuelle, la souche L est majoritaire et présente à 70% tandis que la souche S plafonne à 30%.
L'étude précise également que, confrontée aux services de santé mondiaux, la souche L a été soumise à une pression sélective plus importante et n'a pu totalement évincer sa concurrente S. Là encore, rien d'étonnant : comme la souche L génère plus rapidement des patients plus gravement malades, elle a été repérée et contenue plus largement. Revers de la médaille : pendant ce temps, la souche S a été en mesure de reprendre du poil de la bête et de se répandre incognito.
Maintenant, que peut-il advenir? De nouvelles mutations majeures peuvent-elles survenir chez SARS-Cov2 pour produire d'autres souches, soit plus agressives encore, soit plus infectieuses? Personne ne saurait le dire car le monde des virus reste imprévisible. Une chose est certaine : plus le virus se propage à l'intérieur de la population humaine et se multiplie, plus des mutations surviennent dans son patrimoine et plus les risques de surgissement d'une nouvelle souche augmentent. D'où les efforts mis par les services de santé pour limiter au maximum l'expansion de cette menace.
Rappel: Un contact étroit avec une personne infectée augmente le risque. Selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies, la transmission de personne à personne peut se produire à partir d'un mètre de distance.
"Le sèche-main tue le coronavirus".
Des rumeurs nées en Chine courent selon lesquelles en se séchant les mains pendant 30 secondes à l'air chaud du sèche-mains, on peut éliminer toute trace du virus. En revanche, l‘OMS conseille par précaution de se laver fréquemment les mains avec de l'eau et du savon ou un produit à base d’alcool. Une fois que vos mains sont propres, il faudrait les sécher soigneusement en utilisant des serviettes en papier.
"Manger de l'ail protège de l’infection“.
Sur les réseaux sociaux, on lit qu’il faut consommer de l’ail (Allium sativum L.) pour prévenir ou soigner une infection au coronavirus. Un post est devenu viral après avoir affirmé qu’en buvant de l’eau dans laquelle on a fait bouillir de l’ail on peut guérir du nouveau coronavirus.
L'ail est un aliment sain qui peut avoir certaines propriétés antimicrobiennes, dit l'OMS, mais rien ne prouve que la consommation d'ail protège contre le nouveau coronavirus.
Dans le détail, quelques études ont trouvé que in vitro l’extrait d’ail a une certaine activité contre les virus de la grippe A et B, les cytomégalovirus, les rhinovirus, le HIV, le virus de l’herpès, les rotavirus. Mais il n’existe pratiquement pas d’essai clinique chez l’homme pour le vérifier en conditions réelles. Une étude a suggéré un effet protecteur contre le rhume mais sa qualité laisse à désirer et elle n’a pas été confirmée.
"L'huile de sésame empêche le coronavirus de pénétrer dans l'organisme".
L’affirmation selon laquelle en frottant de l’huile de sésame sur la peau on fait barrière au virus, est née en Asie; normal: l'huile de sésame est un aliment de base de la cuisine asiatique.
Mais c'est à peu près tout ce à quoi elle sert, et encore.... L’huile de sésame renferme majoritairement un acide gras de la famille oméga-6 (acide linoléique) et pas d’acide gras oméga-3. Elle est donc déséquilibrée, et je déconseille de l’utiliser régulièrement en cuisine.
D'ailleurs, je n'en ai jamais acheté.
"Les gargarismes préviennent l’infection"
Certains produits utilisés sous la forme de gargarismes peuvent éliminer des microbes pendant quelques minutes. Toutefois, cela ne signifie pas qu'ils protègent contre l'infection au nouveau coronavirus, dit l'OMS.
"Le chlorure de magnésium peut soigner ou prévenir l’infection à coronavirus"
Cette rumeur fait suite à une précédente, publiée par la lettre Santé Nature Innovation, selon laquelle du chlorure de magnésium permettrait de guérir d’Ebola. Elle avait à l’époque été démontée par Thierry Souccar. Cette fois, c’est non seulement le chlorure de magnésium, mais d’autres sels de magnésium qui sont censés agir contre le virus.
En réalité, si les suppléments de magnésium peuvent aider à corriger des déficits, s’ils peuvent soulager les états de stress (et donc indirectement soutenir l’immunité), il n’existe aucune preuve qu’ils ont d
On a découvert que les bières fortes peuvent contenir des bactéries bénéfiques pour le microbiote intestinal, comme, vous le savez déjà, les yaourts
Je vous informe -si vous ne le saviez déjà- que le corps humain contient autant de bactéries que de cellules, il n’est donc pas surprenant que les aliments et compléments probiotiques (incluant yaourts, laits fermentés, choucroute, kéfir*) soient devenus si populaires au fil du temps. En effet, de plus en plus de gens savent que ces aliments aident à rétablir la flore intestinale, suite à un traitement antibiotique par exemple.
*le pain au levain est réalisé avec du levain fermenté!
Heureusement pour celles et ceux qui n’apprécient que peu ces produits, des études récentes suggèrent que boire une bière (forte) chaque jour pourrait également aider à maintenir un microbiote intestinal sain. Heu… sauf si vous êtes contre l'alcool car, vous vous doutez que les bières fortes en questions sont assez alcoolisées.
Un chercheur, Eric Claassen (de l’Université d’Amsterdam) a publié ses recherches sur la bière, expliquant comment certaines marques contiennent un nombre considérable de micro-organismes bénéfiques.
Alors que la plupart des bières ne subissent qu’un seul processus de fermentation, certaines (des bières belges) plus fortes, sont fermentées deux fois afin de décomposer davantage de sucres -contenus dans la matière végétale- en alcool.
Contrairement au premier cycle habituel de fermentation, ce second utilise, généralement, un type de levure qui produit des acides toxiques pour de nombreuses bactéries responsables de maladies.
Ainsi donc, chaque fois que quelqu’un boit une bière forte, celle-ci renforce son armée de défenseurs microscopiques intestinauxs ces millions de bactéries, qui éliminent les agents pathogènes. Bien que cela puisse potentiellement avoir un effet bénéfique sur la santé du buveur. Mais, comme nous oblige la loi française, je tiens à souligner que la modération est nécessaire. D'ailleurs, si vous ne voulez pas avoir un pneu à la place de l'estomac….
En fait, il faut savoir qu'à forte concentration, l’alcool est -c'est entendu- mauvais pour l’intestin. Mais si vous ne buvez qu’une de ces bières (fortes) chaque jour, cela pourrait être bénéfique pour vous. Heu… c'est une nouvelle quelle est bonne, n'est-ce pas?
Pourtant, n'oubliez pas que des études antérieures ont montré qu’une forte consommation d’alcool endommage les bactéries intestinales, conduisant à une composition anormale du microbiote intestinal. S’appuyer uniquement sur la bière pour améliorer sa santé n’est donc pas une bonne idée…
Il convient également de noter que, malgré les nombreuses affirmations relatives aux avantages pour la santé des aliments probiotiques, il n'existe pas beaucoup de preuves pour étayer la plupart de ces hypothèses. La plupart des probiotiques contiennent des bactéries appartenant au genre lactobacilles (Lactobacillus) ou Bifidobacterium, mais les chercheurs ne savent pas encore exactement quels sont les rôles de ces bactéries dans le maintient de l’équilibre du microbiote.
Et pour contrebalancer ces informations qui pourraient faire sauter de joie certain-es, le houblon de la bière est ana aphrodisiaque, c'est à dire, qu'il endort votre libido… Alors, courir le guilledou ou boire, il faut choisir!
Et comme une femme avertie en vaut quatre, mesdames si votre mari vous fatigue trop au lit, faites-lui des bortch (rata hongrois à la bière) des crêpes à la bière, etc….
Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents.
Depuis la plus haute antiquité, tous les États ont prélevé des taxes sur les marchandises, choisissant souvent de frapper les produits les plus nécessaires. Plus habiles pour légitimer leurs prélèvements, les États modernes tentent de nous faire croire qu’ils nous taxent dans notre intérêt voire pour mieux satisfaire nos ambitions!
Les dernières décennies ont ainsi vu se multiplier des législations dont le but est clairement d’agir sur l’offre alimentaire et sur le comportement des consommateurs, avec l’ambition de lutter contre les graisses saturées, ou contre la consommation excessive de sucre (nutriscore, taxe sur les sodas), pour faire face au développement des maladies non transmissibles, telles que maladies cardiovasculaires, obésité, diabète.
Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents. Comme si l’État était le mieux placé pour connaître nos besoins, lui qui n’entend en général que les plus bruyants.
Convergence des peurs et pression de l’actualité
De façon plus subtile, émergent aujourd’hui des projets de taxation sur la viande, exploitant les trois grandes peurs du moment : peur de la météo, peur de la misère, et peur de la maladie.
Découvrant les conséquences de certains de ses excès, la société se prend à redouter les effets du changement climatique, l’érosion des terres, la pollution des eaux, l’effondrement de la biodiversité.
Il faut trouver d’urgence une victime expiatoire: la voiture, c’est embêtant, l’agriculteur ce pollueur, c’est mieux, la vache émettrice de gaz, c’est encore mieux!
On découvre aussi que le changement climatique augmente les inégalités sociales ; il accroît la misère des populations qui souffrent déjà de la double peine (malnutrition et obésité).
La misère fait peur à son tour et l’on organise des campagnes de lutte contre le gaspillage.
Enfin, le Centre international de recherche sur le cancer a classé la consommation de viande rouge comme cancérigène probable, instillant la peur de la maladie en raison de l’association positive entre consommation de viande rouge et risque de cancer du côlon, suggérée par l’épidémiologie nutritionnelle.
Si le danger lié à l’effet promoteur du fer héminique est bien réel, la réduction du risque d’incidence d’adénomes coliques ne l’est pas moins par une consommation mesurée (et non exclusive ou excessive) dans le contexte d’une alimentation diversifiée (comportant notamment des fruits et légumes sources d’antioxydants et des produits laitiers sources de calcium).
Dans ce contexte de peurs, l’État se voit pressé d’agir par les thuriféraires du changement climatique qui, après avoir adressé une requête préalable au gouvernement, envisageaient un recours juridique à l’encontre de ce dernier, accusé de carence fautive et d’action défaillante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Dans le même temps on enregistrait une multiplication des actes de vandalisme contre les boucheries, actions " signées " par des mouvements antispécistes, niant toute hiérarchie entre l’Homme et l’animal, et donc refusant à l’Homme le droit d’utiliser l’animal de quelque façon que ce soit. Plus d’une centaine de boucheries auraient été la cible de telles attaques en l’espace d’un an.
Une réflexion tronquée et bien imprudente
Ainsi pressé d’agir, sensible à l’addition des peurs de l’époque, défié dans sa fonction régalienne face à une forme de négation de notre humanité, l’État envisagerait-il de renouer avec le rite grec antique de l’hécatombe, ce sacrifice de 100 bœufs ?
Tant au niveau national que dans les méandres du Parlement européen, l’idée fait son chemin de taxer la viande de bœuf pour que l’on en consomme moins, donc que l’on en produise moins, afin de réduire les émissions de gaz (CO2, méthane) des troupeaux, tout en dégageant de belles recettes fiscales pour financer des politiques environnementales.
On notera l’illogisme et l’hypocrisie de la démarche.
Pour que la taxe soit intéressante à collecter, il faut qu’elle soit rémunératrice ; il faut donc que la consommation continue et que la taxe soit significative, mais pas trop élevée pour ne pas étrangler la consommation.
Par ailleurs, on va certainement nuire aux agriculteurs-éleveurs qui ont déjà beaucoup souffert des règlementations bruxelloises, cours mondiaux, et décisions administratives de tous ordres. Mais ils ne sont pas les plus nombreux, et ils sont déjà la cible de ceux qui pensent l’environnement dans les salons.
On omet aussi de prendre en compte le fait que globalement l’élevage apporte des bénéfices importants, démontrés par une expertise collective de l’INRA, pour la préservation des paysages, le maintien de la biodiversité et des écosystèmes dont certains procurent de réelles aménités.
Qu’importent ces observations ; on pourra encore faire appel à la menace d’un risque de cancer et valoriser la lutte contre le gaspillage.
On en vient enfin à oublier quelques fondements de notre physiologie humaine ! Notre organisme fonctionne selon des mécanismes complexes très finement régulés. Malgré la mode en faveur d’une alimentation végétarienne, végétalienne, voire vegan, les besoins nutritionnels en protéines de qualité subsistent.
Nous devons ingérer des protéines alimentaires pour pouvoir construire ultérieurement nos propres protéines : structures membranaires et tissulaires, enzymes cellulaires et digestives, neuromédiateurs, hormones, protéines immunitaires etc.
Non seulement nous avons besoin d’un apport de protéines exogènes, malgré les facultés de recyclage d’une partie des ressources endogènes, mais la qualité des protéines alimentaires, leur valeur biologique, résident dans leur composition en acides aminés. Elles doivent contenir tous les acides aminés indispensables dans de bonnes proportions, ce qu’aucune source ne permet à elle seule (d’où la nécessité d’une alimentation variée). Mais il reste une certitude : les produits animaux (œuf, lait et viande) sont les meilleures sources.
S’il est donc naturellement exclu de manger trop de protéines, de viande en l’occurrence, il ne saurait être question d’en réduire la consommation sous une contrainte de prix, ce qui nuirait évidemment d’abord aux plus fragiles.
Taxer la viande est une très mauvaise idée
On connaît les effets malheureux de la malnutrition protéique encore très présente dans le tiers monde. À propos de la privation de protéines, J.M. Bourre rappelle dans l’un de ses ouvrages que " de tout temps, les gourous de multiples sectes ont affamé leurs disciples en leur imposant des régimes alimentaires plus ou moins draconiens, afin de mieux les diriger – une diminution de leurs facultés intellectuelles facilitant leur asservissement ". Nous n’irons pas jusqu’à prêter au législateur d’aussi mauvaises intentions.
Cependant, avant de disserter sur les tonnes d’équivalent carbone produites par les animaux d’élevage, rappelons qu’il y a 10 000 ans, les êtres humains représentaient sans doute tout au plus 0,1% des mammifères, alors qu’ils en constituent aujourd’hui quelques 90 %.
Alors amusez-vous à calculer combien de CO2 est produit par la seule respiration des quelques 8 milliards d’êtres humains qui peuplent la planète, et laissez les vaches brouter en paix. Pour ma part je réclame le droit à un statut d’omnivore raisonnable.
Jean-Paul Laplace est Directeur de recherches honoraire à l'INRA. Il est membre de l’Académie Vétérinaire de France et de l’Académie nationale de Médecine. Docteur Vétérinaire, docteur en Physiologie animale, docteur d’État en Physiologie de la Nutrition, Jean-Paul Laplace a fait une carrière de chercheur en physiologie digestive, nutrition et neurophysiologie, à l'INRA.
S'il ne reste qu'une seule mangeuse de viande sur la terre, ce sera moi!
Mais, avant qu'il n'en reste qu'une, faudra chercher longtemps!