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Opinions - Page 23

  • Comment on vous manipule dans les commerces

    Les 3 façons dont la musique influence les consommateurs

    La communication visuelle de la marque est assez mature - voire standardisée. En revanche, le marketing sonore reste encore trop peu structuré. Pourtant les neurosciences et la psychologie ont largement étudiées l’influence de la musique sur le comportement du consommateur.

    La musique, un véritable enjeu pour les entreprises

    Publicité en radio, en TV, sonorisation du magasin, attentes téléphoniques, etc. La marque dépose aujourd’hui de très nombreuses empreintes sonores. Une bonne idée puisque l’absence de musique entraîne par exemple une diminution de 28% de chiffre d’affaires dans un magasin. A contrario, la mise en place d’un concept de radio instauré efficace génère en moyenne une hausse de chiffre d’affaires de 17%. Mais ces traces sonores sont trop souvent peu compréhensibles et peu cohérentes.

    Grâce aux neurosciences, nous appréhendons de mieux en mieux le lien entre la musique et l’individu et il est possible d’éclairer précisément ces chiffres. Aujourd’hui, il y a principalement trois plans d’action du design sonore: physiologique, émotionnel et cognitif.

    Stimuler la dopamine grâce à la musique

    D’un point de vue purement physiologique, la dimension sonore peut venir modifier le rythme cardiaque,

    https://youtu.be/ByhMA05o5oE

    changer le niveau de stimulation de différentes zones cérébrales ou encore modifier le rythme respiratoire. Les études en neuro-imagerie montrent que la musique peut changer en profondeur l’état de vastes zones neuronales dans le cerveau. Et pas uniquement celles liées au traitement auditif ou moteur. Ainsi cortex insulaire, cortex cingulaire antérieur, striatum, amygdale, hippocampe ou encore cortex préfrontal ventromédian sont stimulables par la simple écoute musicale. L’écoute de musique plaisante augmente de 7.5% en moyenne l’émission de dopamine, ce neurotransmetteur que le cerveau libère lors d’une expérience positive. Associer sa marque à l’hormone du plaisir est ainsi la quête ultime des neuro-marketeurs qui conseillent par exemple McDonald’s ou Coca-Cola.

    D’autres études se sont penchées sur le lien entre la musique et le cortisol - baptisée l’hormone du stress (il s’agit en fait d’une hormone fondamentale dans le métabolisme du glucose, la suppression de l’inflammation et l’adaptation au stress). En effet, l’écoute de musique plaisante diminue le taux de cortisol. Inversement un son strident l'augmente, et va donc provoquer du stress. Ce n’est pas pour rien que le son d’une portière de voiture haut de gamme est "lourd" et "rond" plutôt que "strident" et "aigu"… Ça rassure.

    Faire passer les bonnes émotions en musique

    Pour Kant, "la musique est la langue des émotions". Un son, une voix ou une musique peut déclencher une émotion de surprise, de peur ou de joie. Ainsi, le claquement inattendu d’une porte va nous surprendre - négativement -… tout comme le morceau qui ne suivrait pas l’harmonie diatonique usuelle (en tout cas en occident) attendue par notre cerveau. Mozart a utilisé cet effet dans son "Ein musikalischer Spass" (K.522) où il conclut le morceau par une surprise sonore de manière volontaire avec cette première utilisation de la polytonalité.

    La marque doit être consciente de ce phénomène pour que son discours soit en phase avec sa musique. Par exemple, il va être difficile de tenir un positionnement optimiste sur une musique en mode mineur qui sera perçue comme plus "triste". L'identité sonore de la marque doit avant tout être cohérente.

    Marquer les esprits

    D’un point de vue cognitif, les éléments sonores sont de véritables indices mnésiques, facilitant le rappel d’une marque. À ce titre, les quelques notes de Lalo Schifrin, créées pour le film The Fox, et ré-arrangées par Pierre Montanna, sont immanquablement associées à la marque Dim. La marque reçoit le meilleur score d’attribution au baromètre des identités musicales de marque d’AtooMedia. La plupart des (bons) jingles procurent un effet mémoriel.

    Grâce aux inférences cognitives, la musique constitue également un véritable langage. Par exemple, tempo et timbre influence l’image de marque évoquée : la marque va avoir un caractère majestueux, calme et aérien avec un tempo lent et un thème joué au violon ; elle aura un côté aquatique pour un tempo lent et un thème joué au piano et une dimension santé et dynamisme très nette dans le cas d’un tempo rapide et d’un vent comme instrument principal.

    Pour piloter finement son capital sonore de marque, il est important d’avoir en tête ces trois modes d’influence de la musique sur le comportement de l’individu. Un bon jingle qui rappellera la marque quasiment à coup sûr pourrait -en même temps- générer des inférences négatives dommageables pour l’image de marque… cela s’analyse proprement, en étant en premier lieu conscient des empreintes sonores de sa marque.

    Médiavéa

    Pfff'; j'ai dû corriger une dizaine de fautes d'orthographe dans ce texte (sans parler de la ponctuation)… vive l’Éducation nationale Française!

  • A ce niveau de bêtise, on ne sait plus quoi dire….

    En Espagne, un collectif végan antispéciste, transféministe et libertaire sépare les poules des coqs pour éviter les " viols "

    Le mouvement animalier Almas Veganas est un collectif antispéciste, transféministe et libertaire qui se bat pour la libération des animaux et des terres. Des véganes pures et dures qui s’inquiètent de la condition des poules dans les poulaillers et ont décidé de séparer les gallinacées victimes d’abus sexuels, selon elles. Un sujet qui a fait polémique en Espagne.

    Ce collectif Almas Veganas contre l’exploitation animale et installé à Gérone a fait le buzz après la diffusion d’une vidéo dans laquelle les responsables clament haut et fort "séparer les coqs et les poules pour ne pas qu’elles soient violées".

    Cette vidéo publiée sur le compte Twitter de l’association et sur YouTube a été en effet beaucoup commenté en Espagne où les véganes à l’origine de cette sortie ont fait l’objet de nombreuses critiques et railleries. Des réactions qui ont poussé le collectif à enfoncer le clou et à dénoncer davantage encore la situation des poules dans les poulaillers.

    L’Indépendant (vidéos)

  • Johnny, bizarre, bizarre!

    Polémique concernant la tombe de notre Johnny national: on doit ouvrir sa tombe pour déplacer son corps car on construit un tombeau… soi-disant, demandé par la famille (laquelle?).

    Pour agrandir l'emplacement, deux autres tombes de Suédois (sic) ont été déplacées dans le carré des Suédois (re-sic). Il y a donc des dizaines de Suédois qui se font enterrés à St Barth?

    Tant que cela? de qui se moque-t-on?

    Perso, j'ai toujours entendu dire qu'il fallait ATTENDRE CINQ ANS avant d'ouvrir une tombe pour transférer les cendres ailleurs….

    Qui viole la loi?

    Le maire de la ville en question a-t-il le droit de faire ce que bon lui semble?

    Qu'attendent les avocats de Laura et David pour expliquer la loi?.....

    A mon corps défendant, JE SAIS ce que ouvrir une tombe veut dire le mal qu'elle laisse dans l'âme, jusqu'à la fin de ses jours.

    J'ai écris ce film-textes, sans le relire: j'ai encore la mort dans l'âme et cela durera jusqu'à la fin de mes jours...

    https://youtu.be/mHRbsvVABhw

     

  • Le veganisme détruirait la France

    (s'il n'y avait plus que lui)....

    Laurent Alexandre, chirurgien-urologue, essayiste et entrepreneur, nous livre non sans humour, un excellent article sur le véganisme  généralisé, qui détruirait tout simplement la France. La mode végane, c’est très bien, mais jusqu’où?

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    https://www.lexpress.fr

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    Car le véganisme exclut la viande, le poisson, les crustacés et coquillages, les produits laitiers, les œufs, le miel et tout ce qui provient du monde animal, donc la laine, le cuir, la soie, ainsi que  les médicaments issus d’animaux ou testés sur eux.

    Donc, faut s'habiller de plastique: sauf que Macrouille a dit qu'il faut supprimer le texte plastique car il pollue trop: trop d'eau pour le fabriquer, impossible à se détruire (c'est même chose que sac en plastique).

    Ce qui m'arrange fort bien car je suis allergiques au polyamide et autres trucs plastiques, je ne peu m'habiller qu'en coton et viscose et du coup, mes vêtements sont moches… je vais pouvoir ENFIN trouver des vêtements à mon goût…

    car, si le plastoc est interdit, que vont fabriquer les industriels: du coton bio, pardine! ou bambou, soie… il me semble même qu'ont été inventé des fibres faites d'eucalyptus…. je plains les pandas!

    En passant, pour fabriquer des vêtements en fibres d'arbres, il faut des produits chimiques pour décanter le tout… alors, on tombe de Charybde  en Scylla….

    Au menu restent les fruits, les légumes, les céréales et les champignons.

    Et les fruits secs: noix de cajou, de macadamia, etc… bon, cela, c'est parfait, il faut en manger une trentaine par jour car les fruits secs contiennent de la vitamine E, dite vitamine de longévité.

    Résumons les conséquences sociales, économiques, culturelles et médicales qui sont particulièrement désastreuses. Disparition de la pêche, de la pisciculture, de l’ostréiculture, des crustacés et du caviar. Ce qui impliquerait que la "gauche caviar change de nom", plaisante l’auteur.

    Liquidation de tous nos élevages, bovins, ovins, porcins et  volailles.

    En Inde, ils tuent pas les vaches, résultats? à vous d'imaginer….

    Destruction de la production laitière et donc disparition de nos 500 fromages… et les yaourt et autres…

    Nous aurions une Normandie sans vaches et des montagnes sans moutons.

    Lourd handicap pour la mode française, privée de laine, de cuir et de soie.

    Destruction de notre gastronomie. Finis la choucroute, le cassoulet (MERDE ALORS!), le pot-au feu, la poule au pot, le coq au vin, le foie gras, les escargots, les crêpes et toutes les pâtisseries.

    Disparition des médicaments puisque 100% d’entre eux sont testés sur des animaux. Les essais sur des humains causeraient donc un bon nombre de morts. Et on trouvera des volontaires? ça va pas la tête?

    Disparition des spectacles d’animaux, des cirques, des zoos et des animaux de compagnie.

    Il faut donc espérer que cette mode du véganisme se limitera au noyau de quelques bobos militants, car sa généralisation conduirait inévitablement à la mort des terroirs, des ports de pêche et de pans entiers de notre industrie agroalimentaire.

    C’est l’âme de la France qui disparaîtrait, dit l’auteur. Remarquez, on serait pas les seuls, y'en a d'autres qui mangent de la viande dans le monde!

    Le véganisme est un danger économique et social qui doit être combattu. Non seulement sa généralisation détruirait de nombreux secteurs économiques, mais on assisterait au retour des grandes famines dans le monde.

    Nuisible pour la santé, destructeur de richesses, le véganisme n’est supportable qu’à dose homéopathique pour l’économie. À forte dose, c’est un fléau dévastateur.

    Mais le pire, dans cette religion du végan, est l’incohérence totale de ses adeptes, qui prétendent défendre et respecter la vie animale, alors que l’agriculture intensive détruit la vie de milliards de petits animaux, d’insectes, d’oiseaux, de hérissons ou de rongeurs.

    En quoi la vie d’un hérisson pèserait-elle moins que celle d’un mouton qu’on égorge en abattoir? La posture morale des végans est une imposture.

    Si on ne détruit pas les animaux de la ferme, les animaux sauvages, qu'est-ce qu'il nous reste comme place à nous, humains, quand il y aura des centaines de milliard de moutons, poules et coqs, partout dans la campagne... et je parle pas des loups et des sangliers!

    "Dans un champ naturel, il y a 2,5 tonnes de vers de terre à l’hectare. 50 kg  ou 500 000 vers de terre.

    "Un seul hectare traité par les insecticides et engrais tue des millions d’insectes, ce qui détruit tout un écosystème équilibré, entraînant  la mort  d’oiseaux et de rongeurs.

    "C’est une hécatombe aux conséquences dévastatrices. 1/3 des oiseaux ont disparu de nos campagnes, ainsi que 75% des insectes.

    "Les champs d’agriculture intensive qui nourrissent les ayatollahs du végan sont des cimetières. C’est là l’expression de toute la mauvaise foi du discours végan".

    Le végan n’est viable ni économiquement, ni moralement. C’est un passeport pour un désastre absolu.

    https://www.youtube.com/watch?v=6X4UEawXu-Q

    Jacques Guillemain

    Ex-officier de l’armée de l’air. Pilote de ligne retraité. Un “lépreux” parmi ces millions de patriotes qui défendent leur identité et leur patrimoine culturel.

    De toutes façons, sans les abeilles, on est cuit!

     

     

  • Perturbateurs endocriniens: vous ne savez pas tout!

    Certains perturbateurs endocriniens nous poussent à (trop) manger

    Un additif et deux substances chimiques largement présentes dans l'environnement (et dans le sang) nous pousseraient à manger sans faim.

    Certains perturbateurs endocriniens ciblent le contrôle hormonal de la faim. Une exposition répétée à ces perturbateurs favoriserait l’obésité. C’est ce qu'indique une nouvelle étude du centre médical Cedars-Sinai (Los Angelès) parue dans Nature Communications.

    Les perturbateurs endocriniens sont des molécules qui miment ou bloquent le fonctionnement des hormones présentes normalement dans l’organisme.

    L’exposition aux perturbateurs endocriniens peut conduire à des problèmes de santé, notamment concernant le système reproducteur (cas du Distilbène par exemple). De nombreuses molécules, additifs, présents dans notre environnement sont des perturbateurs endocriniens: bisphénols, phtalates, dioxines…

    L'étude

    Dans cette étude, les chercheurs ont développé un protocole pour tester des molécules connues pour être des perturbateurs endocriniens chez l’homme. Les trois additifs testés étaient des molécules courantes dans la vie de tous les jours:

    • l’hydroxytoluène butylé (BHT), un conservateur antioxydant souvent ajouté aux céréales du petit déjeuner et à d’autres aliments pour éviter que les graisses rancissent; cet additif est un ingrédient présent dans des cosmétiques, des plastiques, des pesticides. Dans l’Union européenne, il est désigné par le code E321,
    • l’acide perfluorooctanoïque (APFO ou PFOA en anglais), un polymère qui sert à fabriquer le revêtement anti-adhésif des ustensiles de cuisine. Des études épidémiologiques ont montré qu’il serait corrélé à un cholestérol élevé, des troubles de la thyroïde et des problèmes d’infertilité,
    • le tributylétain (TBT), un composé présent dans des peintures, qui peut se retrouver dans les poussières des maisons, l’eau et s’accumuler dans des produits de la mer.

    Les chercheurs ont testé ces molécules à des concentrations proches de celles qui peuvent exister dans l’organisme humain. Pour cela, ils ont utilisé des tissus qui produisaient des hormones obtenus à partir de cellules souches humaines. Plus précisément, à partir d’échantillons de sang d’adultes, les chercheurs ont produit des cellules souches pluripotentes induites grâce à une reprogrammation génétique. Puis avec ces cellules souches, ils ont généré un tissu épithélial (comme dans l’intestin) et un tissu neuronal de l’hypothalamus, une région du cerveau qui contrôle l’appétit et le métabolisme.

    Les chercheurs ont ensuite exposé ces tissus aux BHT, APFO et TBT, seuls ou combinés et observé ce qui se passait dans les cellules. Ils ont trouvé que ces molécules interrompaient un réseau cellulaire (le réticulum endoplasmique) qui permet aux hormones de conserver leur structure et d’être transportées à l’extérieur des cellules. Ces additifs endommageaient aussi les mitochondries, les structures cellulaires qui fabriquent de l’énergie dans la cellule à partir de nutriments et d’oxygène.

    " Nous avons découvert que chacun de ces produits chimiques a endommagé les hormones qui communiquent entre l'intestin et le cerveau", a déclaré Dhruv Sareen, un des auteurs de ces travaux, dans un communiqué. Les effets les plus importants étaient obtenus avec le BHT. L’exposition chronique à ces molécules interfère donc avec des signaux envoyés par le système digestif au cerveau et qui servent à savoir si on a suffisamment mangé. Quand ce système de signalisation est rompu, nous mangeons trop et grossissons.

    Ces susbtances se trouvent à des doses variables dans le sang de chacun de nous.

    Le PFOA est en passe de disparaître des ustensiles de cuisine, sous la pression des agences sanitaires internationales. Les quantités présentes dans les ustensiles anti-adhésifs sont de plus en plus faibles, et les teneurs sanguines sont en baisse selon des études américaines. Vous pouvez prendre malgré tout des précautions si vous utilisez ce type d'ustensiles, en particulier évitez de rayer le revêtement (utiliser des spatules en bois), évitez de trop chauffer.

    Le BHT reste assez largement utilisé dans les aliments ultra-transformés, mais vous n'en avalerez pas si vous consommez peu de ces aliments. Le TBT s'accumule dans la chair et les organes des poissons et animaux marins: le seul moyen de limiter l'exposition, si la situation vous inquiète, est de consommer peu de produits de la mer.

    www.tradi-cuisine.com /dossiers

  • Les arènes de Toulouse, la corrida

    Il y a eu des arènes à Toulouse. Et des corridas. Les arènes toulousaines étaient de propriété privée. Les propriétaires n'eurent pas les moyens de les entretenir.

    On laissa mourir la tradition toulousaine.

    Je me souviens d'avoir vu de mes yeux enfantins les arènes lorsque le bus passait à proximité. Leur dernière utilisation fut un match gala des Harlem Globe Troters...

    Sur leur démolition on a construit le Lycée des Arènes. Les jeunes qui s'y pressent savent-ils seulement cela?

    J'avoue que j'aurais aimé assister au moins à une féria... n'en déplaisent aux crétin-es anticorridas. Ce sont les mêmes qui dégustent une entrecôte le dimanche ou un poulet fermier ou du foie gras de chez nous, lors de leurs fêtes familiales...

    Ceux qui ne mangent pas de viande, de volaille, de poisson, d’œufs, ne sont pas bienvenus chez moi!

    Ces abruti-es privent les vers de terre d'un bon repas lorsqu'ils vont claquer et c'est pas gentil, ça!

    La pauvre maman ver de terre ne pourra pas nourrir convenablement ses petits vermisseaux. Méchant-es va!

     

    À cause d’un ministre qui a eu la mauvaise idée d’assister à une corrida, nous avons eu droit à des débats passionnés sur toutes les chaînes de télévision de France et de Navarre.

    De "beaux parleurs" se sont montrés "horrifié " par les tortures infligées à ce noble animal qu’est le taureau de combat.

    Je ne suis pas un fan de la corrida mais le taureau affronte l’homme, il se défend, attaque et succombe certes mais, quelquefois, c’est lui qui encorne le matador.

    J’ai assisté quelquefois à des corridas et il est vrai que le spectacle de ces picadors à cheval, brisant l’échine du taureau avec leur lance, est loin d’être plaisant, notamment quand le cheval est lui-même éventré.

    Mais le reste du spectacle, ce ballet entre le toréador et le taureau, ces passes virevoltantes, à quelques centimètres des cornes puissantes et dangereuses, c’est envoûtant!

    Cet homme à genoux, offrant sa poitrine devant les naseaux fumants de l’animal coléreux, et on le comprend, cela atteint le sublime!

    Et puis arrive l’instant de la mise à mort et c’est à ce moment que le sublime peut devenir "écœurant".

    Ou le matador, du premier coup de son épée sacrifie l’animal, qui succombe aussitôt, avec, mais il s’agit là, sans doute, de mon imagination, un regard reconnaissant vers celui qui l’a vaincu, et que lui n’a pu vaincre.

    Ou, celui que l’on ne peut plus appeler un " matador ", martyrise et torture son noble adversaire sans parvenir à le sublimer dans la mort et l’on assiste à ce spectacle révoltant de ce combattant qui ne paraît pas comprendre qu’on le fasse souffrir autant, après qu’il se soit battu avec fougue et dignité sous un soleil brûlant.

    Voilà pour la corrida!

    Or, je n’ai pas entendu un seul de ces "beaux parleurs", ces défenseurs des animaux, réclamer l’interdiction de l’Aïd el-Kébir parce qu’on égorgeait vivants des millions de moutons de par le monde!

    Ces moutons ne peuvent ni se défendre, ni attaquer. Ils subissent leur massacre en silence, dans l’ombre.

    Les moutons doivent être égorgés "avec dextérité" par le sacrificateur. (Selon la législation française) mais c’est bien loin d’être le cas partout dans le monde musulman où l’on assiste à des tueries sanguinaires, dans la fête et la joie, quand le couteau tranche la gorge de l’animal sans défense.

    N’est-ce pas également "avec dextérité" que le toréador doit mettre à mort le taureau? Avec, en plus, le respect dû à un adversaire qui lui a opposé une brillante résistance?

    A-t-on assisté une seule fois à l’attaque d’un sacrificateur par un mouton?

    Il faut un courage certain pour se placer debout face à un taureau de 600 kilos qui pénètre dans l’arène et fonce sur son adversaire.

    Est-ce que le sacrificateur du mouton aurait ce courage d’affronter un taureau?

    Il aurait fallu aussi un certain courage pour oser s’opposer publiquement à ces rites religieux qui imposent leur bestialité, leur violence et leur goût pour le sang répandu, dans ses lois et même dans ses "fêtes"!

    Il ne s’agit pas de criminaliser uniquement cette religion, bon nombre d’entre nous, quelle que soit leur religion, et même s’ils n’en ont pas, font preuve d’autant de sauvagerie.

    Ce courage, pas l’un d’entre vous, messieurs les "beaux-parleurs", ne l’avez présenté.

    On ne peut que s’en désoler!

    Il est vrai que vous préféreriez tous affronter un mouton bêlant qu’un taureau de combat!

    Manuel Gomez

    https://ripostelaique.com/les-militants-anti-corridas-sont-bien-silencieux-quand-il-sagit-de-laid-el-kebir.html

  • L’alcool et la caféine ont créé la civilisation

    L’alcool a permis à la civilisation de démarrer et a certainement contribué à aider l’humanité à surmonter sa détresse pendant les périodes de pauvreté. Mais ce fut la caféine qui nous aida à entrer dans une histoire de prospérité.

    Par Chelsea Follett.

    Un article du Cato Institute

    Aucune drogue n’a eu plus d’influence sur la civilisation humaine que l’alcool et la caféine.

    La nature les a créés pour tuer des êtres vivants bien plus petits que nous : les plantes sécrètent de la caféine pour empoisonner les insectes prédateurs, et la levure produit de l’éthanol afin de détruire les microbes concurrents.

    En phase avec ses origines toxiques, l’alcool tue 3,3 millions de personnes par an. Ceci représente 5,9 % de l’ensemble des décès et 25 % si l’on s’en tient aux personnes âgées de 20 à 39 ans. L’alcool provoque des maladies du foie, de nombreux cancers et bien d’autres altérations sanitaires et sociales dévastatrices.

    Mais d’un autre côté, des recherches scientifiques récentes semblent montrer que l’alcool pourrait avoir contribué au développement de la civilisation humaine.

    Les bienfaits de l’alcool

    La consommation d’alcool pourrait avoir favorisé la survie des premiers Homo sapiens. À une époque où l’on ne savait ni purifier l’eau ni préparer la nourriture dans de bonnes conditions d’hygiène, le risque d’ingérer des microbes dangereux était si élevé que les caractéristiques antiseptiques de l’alcool rendaient sa consommation plus sûre que celle de produits alternatifs sans alcool ; et ce malgré les risques propres liés à l’alcool.

    Il est fort possible que nos ancêtres primates aient aussi consommé de l’éthanol dans des fruits en décomposition. Robert Dudley, le chercheur à l’origine de l’hypothèse du " singe ivre ", pense que les abus d’alcool contemporains proviennent d’un décalage entre l’environnement préhistorique et celui que nous connaissons aujourd’hui.

    Au départ, les humains obtenaient de l’alcool à partir de plantes sauvages. Le vin de palme, toujours en vogue dans certaines régions d’Afrique et d’Asie, date très certainement de l’an 16 000 avant JC. Une boisson alcoolisée chilienne concoctée à partir de pommes de terre sauvages remonterait à 13 000 avant JC. Les spécialistes considèrent maintenant que le désir de disposer d’un approvisionnement stable en alcool a pu motiver les débuts de l’agriculture et la sédentarisation.

    Découverte du vin de riz

    Des résidus découverts sur une poterie excavée sur le site archéologique de Jiahu en Chine prouvent que l’humanité a bu du vin de riz depuis au moins 7 000 avant JC. Le riz fut domestiqué en 8 000 avant JC, mais les habitants de Jiahu se mirent à l’agriculture plus tard, à peu près au moment où l’on sait qu’ils buvaient du vin de riz.

    "La domestication des plantes était motivée par le désir d’avoir de plus grandes quantité de boissons alcoolisées, " soutient l‘archéologue Patrick McGovern. On considère généralement que les hommes ont cultivé le blé pour avoir du pain et que la bière en fut un produit dérivé. Aujourd’hui, certains chercheurs comme McGovern pensent que ce pourrait bien être l’inverse.

    L’alcool nous accompagne depuis le début, mais l’utilisation de la caféine est plus récente. La consommation chinoise de thé caféiné remonte à 3 000 avant JC au moins, mais la découverte du café, dont le contenu en caféine est nettement plus fort, semble avoir eu lieu au Yémen au XVème siècle.

    L’introduction du café en Europe

    Avant le siècle des Lumières, les Européens buvaient de l’alcool à tous les moments de la journée. Puis, suite aux échanges commerciaux avec le monde arabe, les comportements se mirent à évoluer : le café, riche en caféine, donc stimulant, se répandit sur le continent et remplaça l’alcool dont les effets sont dépresseurs.

    Comme le disait l’écrivain Tom Standage, "L’impact de l’introduction du café en Europe au cours du XVIIème siècle fut particulièrement perceptible, étant donné que les boissons les plus répandues à l’époque, même au petit-déjeuner, étaient des petites bières et des vins à faible teneur en alcool. Toutes deux présentaient moins de danger que l’eau qui risquait d’être contaminée… Le café… apportait une alternative nouvelle et sûre aux boissons alcoolisées. Ceux qui se mirent à boire du café à la place de l’alcool se retrouvaient alertes et stimulés dès le matin, plutôt que relâchés et en état de légère ébriété. La quantité et la qualité de leur travail s’en trouva grandement améliorée. L’Europe de l’Ouest commença à émerger du brouillard d’alcoolémie qu’elle avait connu pendant des siècles. "

    Un créateur de lien social

    Les cafés (coffeehouses) devinrent rapidement des lieux importants de la vie sociale où les clients débattaient politique et philosophie. Alors qu’il travaillait sur La Richesse des Nations, Adam Smith fréquentait le British sur Cockspur Street et le Turk’s Head.

    Après l’affaire du Boston Tea Party, la plupart des Américains privilégièrent le café sur le thé, augmentant ainsi leur consommation de caféine. Pour Thomas Jefferson, le café était " la boisson favorite du monde civilisé. " Encore aujourd’hui, les Américains consomment trois fois plus de café que de thé. Selon les mots de l’historien Mark Pendergrast, " la Révolution française et la Révolution américaine furent décidées dans des cafés. "

    Les Lumières et la Révolution industrielle se sont caractérisées par une explosion des innovations et des idées nouvelles. Les niveaux de vie ont augmenté en flèche. De nouvelles formes de gouvernement sont apparues. Plus récemment, la mondialisation a donné une nouvelle échelle à l’idée libérale classique de libre-échange pacifique, et a ainsi permis de réduire les inégalités dans le monde entier.

    Aujourd’hui, malgré la croissance de la population, de moins en moins de personnes vivent dans la pauvreté. Les hommes vivent plus longtemps, ils sont mieux éduqués, et ils sont de plus en plus nombreux à profiter des avantages de la démocratie libérale.

    La caféine est la drogue psychoactive la plus consommée dans le monde. L’alcool a permis à la civilisation de démarrer et a certainement contribué à aider l’humanité à surmonter sa détresse pendant les périodes de pauvreté implacable qui ont représenté la plus grande partie de l’histoire humaine. Mais ce fut la caféine qui nous donna les Lumières et nous aida à entrer dans une histoire de prospérité.

    Traduction de Nathalie MP pour Contrepoints