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Opinions - Page 26

  • Les maux pour le dire...

    Dans les discours des politicards, le nombre de mots est restreint. Philippe de Villiers a dit qu’on entrait à l’ENA avec 3 000 mots et qu’on en sortait avec 30.

    Quels sont les termes et expressions les plus usités?

    En premier, c’est " par rapport". J’y reviendrai plus loin.

    Il y a aussi "retour en arrière". Retour en avant serait rigolo.

    Vient ensuite "progressiste". Chaque parti, bien qu’étant à l’exact opposé d’un autre, peut s’auto-qualifier de progressiste. Le "réac" est celui du parti d’en face.

    Il y a évidemment "valeurs". Chacun les siennes et Dieu pour tous. (ouais, ben, s'il existe!)

    "République, égalité, fraternité, laïcité" viennent grossir le gros du contingent, bien que chacun les envisage à sa façon.

    "Humanisme" est l’étalon du politiquement correct. Quand on est humaniste on est le contraire du salopard d’en face.

    "Islamisme" remplace islam tout court, car il ne faut pas "stigmatiser" ces braves musulmans". Vivre ensemble " en est un complément.

    "Migrant" a remplacé "clandestin". C’est politiquement plus correct. “Réfugié" est venu renforcer l’obligation de le recevoir et de le choyer à nos frais.

    "Mineur non accompagné" désigne tout réfugié de 7 à 77 ans, lecteur de Tintin s’il sait lire, et même s’il ne sait pas.

    "Nous avançons", désigne toute nouvelle lubie gouvernementale, présentée comme un progrès. Avancer à reculons ou en crabe est toujours présenté comme un progrès par les divers gouvernements. On progresse comme on peut.

    Il y a bien sûr "l’Europe" ou UE, chacun à sa sauce. En sortir ou y rester est une folie.

    "L’indépendance" dans l’UE, est un oxymore très à la mode chez les européistes.

    "L’ordre public" ne peut être troublé que par les Gilets jaunes, à l’exception de la racaille des quartiers islamisés et des Black Blocs gauchistes.

    "La liberté d’expression" est une vue de l’esprit qu’il faut chasser pour progresser.

    "Le populisme", soit l’horreur absolue pour la plupart des partis politiques, de peur que n’apparaisse le bon sens populaire dans tous les domaines concernant la politique.

    "Patriotisme, nationalisme". Autrefois, le patriotisme était une vertu. Aujourd’hui, c’est une tare. Le nationalisme est une forme de patriotisme.

    "Gilet jaune". Méritants pour certains, tarés pour d’autres, selon qu’on soit pauvre ou nanti.

    "Réchauffement climatique". Une cause perdue pour les réchauffistes. Quand comprendront-ils?

    "Climato-sceptiques". Une bande d’idiots vue par les imbéciles réchauffistes.

    Par rapport: quelques exemples.

    " … qui présentent des traumatismes importants par rapport à leur vécu" : dus ou à cause de, ou encore en conséquence de…

    " … Nous voulons anticiper par rapport au réchauffement climatique". Nous voulons anticiper sur le … " F. Hollande le 11/11/2015.

    "Je ne l’ai jamais dit mais je suis quasiment (vous noterez le quasiment) fier d’être français par rapport à la réaction du pays“. Mourad Boudjellal. Il aurait pu dire devant la réaction…

    Riposte Laïque: Quelque chose à ajouter, par rapport à la période? On aurait pu dire sur la période.

    Bakerstreet sur Agoravox: pratiquement du copié-collé, en rapport à la lutte du Larzac", aurait pu dire: "en mémoire de la lutte du Larzac".

    Commentaire d’Eva sur Résistance Républicaine: Ce qui nous distingue par rapport aux chrétiens d’Occident… ", aurait pu simplement être: Ce qui nous distingue des chrétiens…

    Guirec Sèvres à Pierre Cassen: " Quelle est votre position et celle de votre mouvement par rapport à cela?". Aurait pu être: Quelle est votre position sur ce sujet?

    Du même: " … de faire part de notre réprobation par rapport à ce raccourci…". Sur ce raccourci aurait suffi.

    Pris dans l’article de RL publié le 23 janvier 2016 par Thierry Michaud-Nérard "… c‘est comment ces couples-là peuvent assumer, par rapport à un enfant, le fait qu‘ils l’ont privé de père ou de mère". Aurait pu être: peuvent-ils assumer pour un enfant…

    Et si Bruno Alvarez voulait bien vérifier en détail les sourates et versets du Coran prêchés dans les mosquées par rapport à nos lois républicaines. Aurait pu dire selon nos lois républicaines. Pris dans un article de Georges Colleter RL dans RL.

    " … d’une prise de recul par rapport à sa longue carrière politico-médiatique" aurait pu dire: au regard de… François Falcon dans un article de Boulevard Voltaire.

    "En Autriche, les migrants arrivés aux urgences des hôpitaux sont prioritaires par rapport aux natifs du pays". Pris dans un article de Riposte Laïque de Philippe Legrand. Il aurait pu dire sur les natifs…

    " … autorité des adultes par rapport à leurs gamins…". Pris dans un article de RL paru le 05/04/16. On aurait pu dire sur leurs gamins.

    "Eu égard à" peut remplacer élégamment par rapport.

    " … une situation de soumission par rapport aux hommes". Soumission aux hommes aurait fait l’affaire. Pris dans un article de RL par Louise Guersan.

    "Il ne doit pas se montrer contestataire par rapport aux préceptes de la religion"… contestataire aux préceptes de la religion, aurait suffi. Pris dans un article de Bernard Dick.

    "L’explication par rapport à ce dont souffrait…" Sur ce dont… aurait suffi. Anne Schubert sur RL.

    Je cite souvent RL, non pas par rapport à d’autres publications, mais parce que je lis les articles de RL tous les matins et qu’il m’est facile d’en copier-coller des passages. À la télé et dans les journaux, ça "parrapporte" aussi à tout-va. Si on enlevait ça aux perroquets et aux perruches des journaux télévisés, ils ne sauraient plus quoi dire, et ce serait mieux pour nous.

    Cette standardisation de langage constitue un appauvrissement de la langue. Je ne suis pas un érudit, mais je suis désespéré par (rapport) un tel suivisme de toute la caste politico-médiatique, et populaire.

    Marc Larapède

    https://ripostelaique.com/le-laius-des-politicards.html

    Il a oublié “effectivement“ qui est dit tous les deux ou trois mots par certains “spécialistes“, “éditorialistes“, “commentateurs“ ou “experts“ et le fameux "divers zet (a)variés"….. ou encore "quartierzizolés" et autres "zavantagezaquis"...

  • Localisme, on vous vend la pénurie

    La France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    Émoi et allégresse dans la bobosphère française : on apprend par voie officielle que les supermarchés Carrefour vont se concentrer sur des produits français en ne proposant plus dans leurs étals que des fruits et des légumes de saison !

    Comme l’explique une presse déjà vibrante d’admiration pour la démarche entreprise, l’enseigne s’engage d’ici 2020 à proposer 95 % de produits récoltés en France en misant sur leur saisonnalité, quitte à relancer certaines productions locales.

    En pratique, on comprend bien que la chaîne de supermarchés veut se recentrer sur l’alimentaire : âprement concurrencée par Internet, elle est actuellement dans une phase économique particulièrement délicate et va devoir supprimer plusieurs milliers d’emplois. Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a plus guère besoin d’aller en magasin pour acheter du matériel électroménager, technologique, d’ameublement ou de façon générale tout ce qui n’est pas alimentaire. Non seulement Internet permet d’obtenir ces produits à bon prix, mais en plus sont-ils livrés directement à domicile, ce que les enseignes de grandes surfaces traditionnelles ont bien tenté de faire avec un succès mitigé.

     

    Retourner sur le créneau alimentaire constitue donc une mesure logique dans le monde actuel. En revanche, on peut s’interroger sur la pertinence de l’enseigne à vouloir ainsi se concentrer sur le " tout français " et sur le retour forcené à des fruits et des légumes de saison.

    Dans un premier temps, on pourrait y voir une volonté louable de suivre sa clientèle : celle-ci semblant déclarer fièrement ne pas vouloir de fruits ou de légumes qui auraient voyagé depuis l’autre bout de la Terre, cette clientèle réclamant même des produits exclusivement locaux " pour aider nos agriculteurs et nos artisans du terroir ", s’adapter à cette demande semble une excellente idée.

    Il reste cependant difficile d’écarter complètement une volonté malheureusement déplacée de faire du pur virtue signaling, c’est-à-dire un affichage vertuel dans lequel il s’agit surtout de communiquer au maximum sur ses vertus réelles et supposées (s’affranchissant ainsi de l’une d’elles, l’humilité), sans comprendre que les efforts entrepris auront plusieurs effets de bord négatifs.

    Tout d’abord, cette réduction claire de l’offre et cette relocalisation des produits va inévitablement augmenter les prix au moins au début (et probablement ensuite aussi, si l’on s’en tient aux coûts de production actuels dans l’Hexagone). Tous les fruits et les légumes ne sont pas substituables les uns aux autres et on peut douter d’un franc enthousiasme à remplacer les fraises d’Espagne par les topinambours, même locaux, même de saison.

    Cette hausse des prix et cette baisse de l’offre pourront probablement être absorbées par une frange de la population dans laquelle on trouvera les classes moyennes et supérieures ainsi que les retraités (dont le niveau de vie moyen est supérieur au reste de la population) ; reste à savoir si cette hausse compensera le départ des classes moyennes et modestes vers les autres commerces qui n’auront pas les mêmes scrupules à placer de la poire sud-américaine en rayon en novembre.

    En outre, on peut aussi s’interroger sur la pertinence de réduire la variété dans les choix alimentaires ce qui historiquement s’est régulièrement traduit par des régimes moins variés et moins aptes à assurer une bonne santé. Là encore on se doute que le scorbut ne menace pas vraiment les populations concernées, mais la tendance générale semble déjà bien présente qui consiste à vouloir à tout prix calibrer les consommateurs plutôt que les produits, comme si devant l’échec des politiques agricoles de planification complète des productions, on avait subtilement orienté la planification des choix des individus.

    Et puis on ne pourra s’empêcher de noter que pour tous ces gens qui ont le cœur sur la main, il semble quelque peu étonnant de mépriser soudainement la fraise sud-américaine, au motif qu’elle pousserait tout plein de CO2 (forcément méchant) dans l’atmosphère. On oublie ainsi le fait qu’elle fait vivre un producteur ainsi qu’un transporteur puis un distributeur de fruits et légumes : si ces fats nous proposent un service aussi agressif à la bonne santé des petites plantes et des petits animaux, c’est parce qu’ils sont encore trop stupides pour comprendre que, dans dix-huit générations, ils seront peut-être fort marris d’avoir gaspillé tout cet air et généré toute cette pollution. Certes, ils n’atteindront même pas la troisième génération s’ils ne mangent pas à leur faim tout de suite mais là n’est pas la question ! Il faut penser aux petites plantes et aux petits animaux, oublier les autres êtres humains et prendre plutôt des topinambours à la chantilly.

    Bref : pour le moment, on se contentera d’observer ce qui est une intéressante expérience de marché libre. Les consommateurs trancheront et donneront une bonne idée de leur volonté d’accompagner ce changement ou non.

    Cependant, la démarche qui consiste à culpabiliser les consommateurs (sous couvert d’écologie) et qui vise à modifier leurs comportements n’est pas nouvelle, et elle a même tendance à s’accélérer, s’inscrire confortablement dans les esprits (on pourra d’ailleurs relire un précédent billet vieux de 13 ans pour mesurer le chemin parcouru) et passer gentiment du mode " proposition " au mode " imposition ".

    J’en veux pour preuve ce qui se passe de nos jours de façon de plus en plus fréquente lorsque des militants (végans ici) s’arrogent le droit de détruire les productions et le travail de certains sur la base de leurs convictions quasi-religieuses. Il suffit de voir le déluge permanent, et grotesque, d’informations catastrophistes visant à nous faire culpabiliser d’absolument tous les aspects de notre mode de vie pour comprendre que l’idée de Carrefour n’est qu’une étape supplémentaire vers un contrôle de plus en plus poussé de notre alimentation pour des raisons purement idéologiques. Magie de l’idéologie ainsi implantée : il n’y a même plus besoin de coercition affichée, le grégarisme des foules, la pression sociale et une information subtilement orientée suffisent.

    Du reste, si l’on pousse le raisonnement à son terme, revenus dans une France " auto-suffisante " sur le plan de son agriculture et moyennant quelques efforts supplémentaires pour se débarrasser enfin des vilains bienfaits de la mondialisation, on pourra aussi envisager des coupures volontaires d’électricité (pour sauver Gaïa), le remplacement des méchantes voitures (individuelles donc égoïstes) par des solex (évidemment électriques) et des voiturettes de golf, en passant par une alimentation au volume millimétriquement mesuré.

    Organisant ainsi son propre repli sur elle-même, la France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    h16free.com

     

  • Le café (bis répétita)

    Je vous ai largement indiqué qu'il faut faire son café

    1) avec de l'eau en bouteille

    2) dans une cafetière, à l'ancienne, intérieur émail pour éviter les produits chimiques qui de dégagent et passe dans votre boisson préférée (sans sucre) en circulant à travers les tuyaux de plastique d'une machine à café, aussi sophistiquée que vous l'ayez!

    Le café filtre contient plus de caféine que les autres manières de faire votre café.

    C'est une graine extraite d’un fruit appelé cerise en raison de sa couleur rouge. Il provient d’un arbre appelé “caféier“ dont la hauteur varie de 2 à 12 m et qui a besoin de chaleur et d’humidité pour se développer.

    Il existe deux grandes variétés de café.

    L’arabica qui est cultivé à haute altitude en Amérique centrale, en Amérique du sud (Brésil, Colombie, Equateur, Venezuela), en Afrique de l'est.

    Il possède une faible teneur en caféine (0.8-1.4%) et donne un café au goût fin et parfumé.

    Le robusta qui peut être cultivé à basse altitude. Il est principalement produit dans les pays d’Afrique centrale et de l'ouest (Côte d’Ivoire, Cameroun, Ouganda) et en Indonésie.

    Sa teneur en caféine (2-3%) est le double de celle de l’arabica et donne un café au goût moins raffiné et plus âcre.

    Je connais des personnes qui m'ont dit ne pas aimer le café: j'ai expliqué que le café des bars est un arabica, en général, et fortement dosé.

    Le café des ménages doit être un mélange de Robusta et d'Arabica, c'est le moins cher, pour commencer… il est moins amer et acre qu'on ne le croit généralement. On fait le café filtre en mettant une grosse cuillère à soupe bombée par tasse de café + une grosse cuiller à soupe bombée aussi “pour la cafetière“. Vous disposez ici d'un café assez fort et sain si vous l'avez fait à la cafetière à main.

    Oui bon, vous pouvez utiliser une cafetière à piston EN VERRE et INOX.

    Je bois du café depuis mes 10-12 ans. Nous habitions à maximum deux km à vol d'oiseau de l'entreprise de torréfaction toulousaine “éléphant noir“. Quand le vent changeait vers nous, nous sentions le brûlé, signe qu'il allait bientôt pleuvoir. La brûlerie était à Lalande, quartier Nord de Toulouse. Elle n'existe plus, dommage. C'était la marque de mes parents, ce fut la mienne jusqu'au moment de la disparition des paquets jaunes et noirs dans les commerces.

    Si vous n'avez plus de café à boire, parce qu'il faut bien 20 mn à plus pour qu'il passe tranquillement, il vous faut un petit truc que je vends sur mon site internet

     

     On pense que c'est minuscule: en fait, il s'adapte à la largeur des mugs et tasses de café: vous faites chauffer un peu d'eau de bouteille dans une casserole inox, vous déposez deux cuillères rases de café dans le filtre.

    Quand l'eau bout à 88° (et oui!) vous versez très petitement un peu d'eau sur le filtre. Je dis bien très petitement, car plus vous ferez “pisser“ comme on disait à l'ancienne, le café dans le filtre, plus vous aurez du marc de café. (a moins que vous vouliez vous faire une voyance… voir en bas, je vous dis comment faire). Dans votre grande cafetière de famille, bien sûr, il ne faut pas faire pisser l'eau mais attendre tranquillement que le café goutte doucement, tout seul. Si vous faites trop fort, vous allez déchirer votre filtre papier (papier brun, bien sûr) et pouah, du marc dans le café ou le café au lait du petit déjeuner… à moins que vous vouliez vous faire un  voyance….qxxxxzzziii

     Les grains de café verts lavés et emballés dans des sacs de jute sont expédiés dans les pays consommateurs où ils sont torréfiés c’est-à-dire grillés ce qui développe leurs arômes et leur donne leur couleur foncée. La torréfaction est l’étape la plus importante de la fabrication car d’elle dépend la qualité du café.

    Le café dans nos supermarchés est composé soit d’une seule variété soit d’un mélange (tel que j'achète, voir plus haut). Notez que ce qui différencie le café d’une marque de distributeur d’un café de marque nationale; c’est la constance du mélange et donc de la saveur de votre café tout au long de l’année. Autrefois conditionnés en grains, le café est désormais vendu (en grande surface) moulu pour plus de praticité et sous vide afin de conserver un maximum d’arômes. Il arrive fréquemment qu’avant ouverture un paquet ou l’opercule d’une boîte soit légèrement bombé. N’ayez pas d’a priori négatif, c’est au contraire un signe de qualité.

    Pour lire votre avenir dans du marc, vous devez avoir un peu de liquide dans le fond de la tasse qui permet de ré-initialiser le marc ... quand vous avez votre marc bien étalé dans le fond, vous regardez, en long, large et travers les grains qui se sont disposés en dessins plus ou moins visibles ou en tâches.

    Là, laissez courir votre imagination: si le dessin forme un chien et si vous êtes facteur ou factrice, ouië!

    Mais, après-tout, c'est peut-être votre toutou: attendez vous à quelque chose venant de lui..

    si vous voyez un petit rectangle, cela peut annoncer un courrier..;

    bref, si le fond de café ne vous dis rien ou plus rien, secouez la tasse en faisant rouler le marc avec le peu de café qu'il y a au fond et recommencer à "voir".

    Heu.. vous voyez juste pour les jours suivants...

    Si vous voulez une vraie consultation de voyance avec des dates précises, des détails et pas de bla-bla-bla, c'est au 05 61 83 88 66.

    Je suis toujours là...pas en retraite encore.

  • Pesticides dans l'eau:

    l’association UFC-Que choisir alerte sur la présence de polluants dans l’eau potable

    Ouest-France.

    Dans un rapport paru ce jeudi 28 mars, l’UFC-Que choisir pointe du doigt la présence de pesticides et de nitrates dans l’eau potable. L’association souhaite que les agriculteurs payent pour la dépollution des cours d’eau, qualifiée d'" imparfaite sur le plan sanitaire ".

    " Plus de deux millions de consommateurs reçoivent une eau qui, malgré les traitements, est polluée en pesticides ou en nitrates " : C’est le constat du dernier rapport de l’association UFC-Que choisir, paru ce jeudi 28 mars. Mais rassurons-nous, 95,6 % des consommateurs boivent une eau du robinet "de très bonne qualité et conforme à l’ensemble des paramètres sanitaire ".

    Présents dans 5 % des réseaux de distribution d’eau, les pesticides sont la première cause de non-conformité. Cela représente, au total, 2 271 communes dans l’hexagone. Dans une moindre mesure, les nitrates sont présents dans les réseaux de distribution de 370 communes. En bas du classement, on retrouve les contaminations bactériennes, présentes dans 0,7 % du réseau d’eau potable, mais aussi l’arsenic qui touche 0,4 % des réseaux.

    Des pollutions agricoles coûteuses

    L’association pointe du doigt les pratiques agricoles, comme étant à l’origine de certaines pollutions. " Alors que les pollutions domestiques et industrielles ont considérablement diminué dans les 20 dernières années et sont en passe d’être résolues, les pollutions agricoles n’ont que très peu baissé dans les cours d’eau et sont toujours aussi présentes dans les nappes phréatiques ", alerte l’UFC.

    Pour répondre à cet enjeu, l’association propose la mise en place de mesures plus contraignantes pour les agriculteurs qui font l’usage de produits controversés pour la qualité de l’eau. "Plutôt que de limiter l’utilisation des engrais et des produits phytosanitaires à l’origine de ces pollutions, la France a massivement fait le choix du dispendieux traitement des eaux polluées afin de les rendre potables", fustige le rapport.

    La facture de dépollution de l’eau, est comprise entre 750 millions et 1,3 milliard d’euros .

     

  • Vivent les femmes! et mort aux c...s

    L’Iran annule la diffusion d’un match de football arbitré par une femme

    Par Auteur valeursactuelles.com

     

    La retransmission d’un match de football allemand arbitré par une femme a été interdite en Iran, selon la réglementation islamiste.

    Les Iraniens ne pourront pas regarder le Bayern Munich affronter le FC Augsbourg vendredi 15 février. La chaîne de télévision Irib, qui retransmet les matchs de football en Iran, a décidé d’annuler la diffusion de la rencontre qui ne respecte pas la loi islamique, rapporte le Parisien. En cause, l’arbitre de ce match de Bundesliga, Bibiana Steinhaus, est une femme, ce qui ne saurait être montré à la télévision iranienne.

    Contraire à la réglementation islamiste

    En effet, la tenue d’arbitrage officielle que Bibiana Steinhaus arbore : manches courtes et short, est contraire à la réglementation islamiste iranienne. « Vous n’êtes pas censé voir quelque chose comme cela à la télévision d’État iranienne », a souligné sur Twitter une correspondante en Iran de la chaîne allemande ARD.

    Cas unique, l’arbitre allemande de 39 ans est la seule femme à officier dans le monde du football professionnel masculin. Faute de pouvoir censurer son image en direct, la télévision iranienne a préféré annuler la retransmission.

    Par le passé, toujours pour des raisons religieuses, des compétitions sportives internationales n’ont pas été diffusées en intégralité en Iran. Notamment la finale de championnat asiatique de futsal féminin, pourtant remporté par l’équipe iranienne.

     

  • Je suis tout à fait d'accord. Et vous?*

    Le parti Agir propose que Marianne prenne le visage de Simone Veil, «incarnation de la France et de la République»

    Le parti Agir, emmené par des ex-LR pro-Macron, a demandé aujourd’hui que Marianne prenne le visage Simone Veil, dont un portrait a été vandalisé et recouvert par une croix gammée, ce week-end à Paris.

    "Nous proposons de donner à Marianne les traits de Simone Veil qui est l’incarnation de la France et de la République, de leurs valeurs, de leurs combats, de leurs défis, de leur ancrage européen", a écrit l’une des porte-parole du parti, Fabienne Keller, dans une lettre à Emmanuel Macron.

    "Après Catherine Deneuve, Brigitte Bardot, Laëtitia Casta, cela aurait une vraie signification de donner à notre incarnation nationale le visage de l’une de ses plus grands et illustres serviteur et défenseur", poursuit la sénatrice du Bas-Rhin, selon qui le portrait de l’ancienne présidente du Parlement européen est "un visage rassembleur et un symbole riche de sens pour unir les Français".

    Deux boîtes à lettres de La Poste, situées dans le XIIIè arrondissement de Paris, sur lesquelles figuraient des portraits réalisés au pochoir de Simone Veil, ont été barrées de croix gammées taguées ce week-end. […]

    Le Figaro

    *non et NON: je ne suis pas une pro-macrouille!

     

  • Celtes, Gaulois, Francs: nos ancêtres les Français

    Cinq clichés sur les Gaulois

     […] Des casques à ailettes, des sangliers à la broche, des menhirs et “un petit village qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Astérix et Obélix prennent 60 ans cette année, et avec eux les clichés qu’ils ont immanquablement véhiculés, au vu de leur popularité, en plus d’un demi-siècle d’existence. Pour fêter cet anniversaire, l’artbook du premier album, Astérix le Gaulois, sort ce jour en quantités limitées. Mais au juste, qui étaient les Gaulois?

    “Un sanglier par Toutatis” clame régulièrement Obélix dans la bande-dessinée de Goscinny et Uderzo. C’est sans doute une des images les plus ancrées, grâce à la BD mais aussi en raison d’une erreur archéologique: on a longtemps confondu les longues canines des restes de cochons d’élevage découvertes avec celles de sangliers. En bonne société structurée, les Gaulois pratiquaient en réalité l’élevage (bœuf, porc, mouton, chèvre mais aussi cheval) et l’agriculture (blé, orge, épeautre, lentilles, fèves, etc.).

    Du côté des boissons, les chefs ne donnent pas à tous tant des gorgées d’hydromel, qui reste rare, que du vin. Les Gaulois en sont friands et font un commerce intensif: ils auraient ainsi importé chaque année entre 500.000 et 1 million d’amphores depuis l’Empire romain. En novembre 2014, dans Le Salon Noir, Fanette Laubenheimer, archéologue et directrice de recherche émérite au CNRS, rappelait que les Gaulois consommaient essentiellement de la bière et de la cervoise, le vin coûtant cher et restant un met de luxe:

    D’une part quand Platon dit que les Gaulois sont des ivrognes, cette idée vient de la Grèce ou de l’Italie, parce qu’ils boivent leurs boissons pures. Ils ne sont pas plus ivrognes que les autres. […] Ils buvaient essentiellement dans des grands banquets électoraux, où le chef gaulois va réunir toute sa clientèle. On va boire du vin pour les plus privilégiés, et largement de la bière.

    Des lances, des haches et des épées… mais pas le fameux casque à ailettes qu’Astérix arbore avec fierté. On a longtemps cru que les casques étaient décorés de la sorte en raison des protège-joues (“paragnathides”) retrouvés écrasés et oxydés par le temps, et qui ont été confondus avec des ornements ailés.

    De la même façon, Abraracourcix, le chef du village gaulois, n’aurait jamais pu être juché sur un bouclier rond: non seulement parce que les boucliers des Gaulois étaient de grands boucliers de forme ovale, mais également parce que hisser un chef sur un bouclier est une tradition qui date des Francs, soit après la chute de l’Empire romain.

    Celtes, Gaulois… Même combat? La distinction est souvent difficile à faire. Si tous les Gaulois sont des Celtes, tous les Celtes ne sont pas des Gaulois.

    Les Celtes sont un peuple indo-européen qui trouve ses origines vers 1 200 avant J.-C. au centre de l’Europe et dont la culture s’étend peu à peu à travers tout le continent, des îles Britanniques au détroit du Bosphore. Mais où se fait la distinction entre Celtes et Gaulois? Invité en octobre 2009, de la Fabrique de l’Histoire, Christian Goudineau, professeur au Collège de France, et titulaire de la chaire d’Antiquités nationales, racontait la responsabilité de Jules César dans cette distinction, en – 58:

    Pourquoi identifier un ensemble qui s’appelle Gaule? Qui va le faire? C’est Jules César. Jules César va se conduire comme beaucoup de conquérants… Une fois une conquête achevée, quand il considère que c’est à peu près homogène, il dit voilà, ça, cela s’appelle la Gaule. D’ailleurs les géographes antiques, après César, vont être dans un embarras constant parce qu’ils ne savent plus eux-mêmes distinguer la Gaule, la Celtique; ils vont faire des contorsions absolument épouvantables, parce que le dieu César a forcément raison, il a dit que cela s’arrêtait au Rhin, cela s’arrête au Rhin.

    Alors, comment nommer ceux qui sont de l’autre côté du Rhin? On ne sait pas trop. On va dire les Germains, un géographe comme Strabon dit: on les appelle Germains mais ils sont vraiment exactement, exactement comme ceux qui sont de l’autre côté. (…) Alors, il y a ça, puis il y a un deuxième phénomène, sur lequel on ne saurait trop insister, c’est qu’on a eu la conception que la Gaule était une espèce d’entité farouchement repliée sur elle-même, sans contact pratiquement avec l’extérieur, alors qu’à l’époque qui nous intéresse rien n’est plus faux.

     

    Difficile donc, de prétendre que les “géants guerriers celtes” étaient les ancêtres des Français, ou en tout cas pas plus que partout ailleurs en Europe. En novembre 2014, dans l’émission Le Salon Noir, Jean-Louis Brunaux, directeur de recherche au CNRS, rappelait ainsi que le mythe des ancêtres gaulois était avant tout une construction:

    C’est une histoire ancienne, qui remonte à la Renaissance. C’est une époque où on abandonne, surtout dans l’extrémité occidentale de l’Europe, la recherche généalogique basée sur l’héritage gréco-romain. On s’aperçoit qu’on n’est pas de taille pour rivaliser avec les Italiens et les Grecs et donc on recherche une autre origine, dans la Bible, et très vite à la Renaissance on s’appuiera sur les Celtes.

    Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine et un petit village "résiste encore et toujours à l’envahisseur". La BD Astérix a toujours donné à voir l’image d’un peuple isolé, à l’abri derrière ses palissades en bois dans un minuscule village perdu au milieu de nulle part. En réalité les Gaulois se regroupent dans des oppidums (ou "oppida"), c’est-à-dire des agglomérations fortifiées. A la veille de la guerre des Gaules, on parle même de “civilisation des oppida” pour désigner ce phénomène d’urbanisation, comme le rappelait Christian Goudineau dans La Fabrique de l’Histoire:

    Au niveau supérieur de la hiérarchie, on découvre, pour cette époque-là, ce que dans notre jargon on appelle les oppida, parce que César emploie ce terme qui est un terme neutre qui veut dire les établissements, les agglomérations, les grandes agglomérations. Et là aussi, on s’aperçoit qu’il y en a beaucoup plus qu’on ne le pensait et surtout qu’ils témoignent d’une organisation politique et sociale tout à fait différente des schémas que l’on avait dans la tête. C’était un grand ouvrage de défense avec pour la Gaule centrale, disons, 100 à 150 hectares, quelques petits artisanats, où en cas de coup dur, les gens se réfugiaient, [avec] une place publique pour, peut-être, que l’on puisse tenir des assemblées…

    Egalement invité de l’émission Concordance des temps en décembre 2015, Christian Goudineau, racontait la découverte puis la fouille de la cité de Bibracte, qui est la capitale, selon Jules César, "des plus anciens alliés de Rome", et où il écrira ses commentaires sur la guerre des Gaules:

    Depuis 20 ans, on a pu mettre au jour une partie importante d’une énorme agglomération, qui fait 220 hectares et qui n’est pas la seule en Gaule. […] Il y a une activité économique extraordinaire, des ateliers métallurgiques, des vestiges commerciaux innombrables, vous avez des maisons… Bibracte n’est qu’un maillon d’une chaîne. On s’est aperçu que ce type d’établissements avec des remparts, des artisanats, des lieux publics, se retrouvaient aussi bien en Autriche, en Tchéquie, en Hongrie. Il y avait un monde qui s’étendait depuis l’Atlantique jusqu’à l’équivalent de Budapest aujourd’hui qui n’était pas organisé en Etats mais comme une cent-cinquantaine de peuples, qui avaient eux-mêmes leur territoire et se gouvernaient. Chaque peuple pouvant avoir l’équivalent d’un ou deux départements.

    En réalité la société gauloise est codifiée et organisée, entre le peuple, constitué des paysans, bergers et artisans, et les nobles, l’aristocratie guerrière et les druides, qui possèdent le savoir religieux. Loin d’être des maisonnettes perdues au milieu de la forêt, les oppidums sont liés ensemble par des routes et certains peuples gaulois sont les alliés de Rome, avec laquelle ils commercent. […]

    France Culture