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cuisine - Page 11

  • Blé dur: panique autour des nouilles

    Par André Heitz. Contrepoints

    Le 16 août 2021, le Comité français de la semoule industrielle (CFSI) et le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) publiaient un communiqué de presse alarmiste.

    " Le dérèglement climatique met en danger le marché des pâtes alimentaires: des pluies beaucoup trop abondantes en Europe et une sécheresse sans précédent au Canada conduisent à une pénurie de blé dur, seule matière première des pâtes alimentaires, et à la flambée historique des prix mondiaux".

    Le " dérèglement climatique " a évidemment bon dos.

    Mais le fait est que la récolte sera catastrophique au Canada, premier producteur mondial, du fait aussi de la vague de chaleur (quelque -30% prévus par rapport à la moyenne quinquennale), que la récolte européenne est insuffisante (7,3 Mt pour un besoin de 9,5 Mt selon les deux entités) et qu’une partie de la récolte française ne sera pas utilisable par l’industrie de la semoule et des pâtes du fait d’une qualité fortement affectée par les pluies.

    Les deux entités en ont donc appelé au gouvernement pour qu’il mette en place un plan d’urgence permettant aux semouliers et pastiers d’assurer leur approvisionnement en blé français et faire en sorte que les distributeurs répercutent " l’explosion du prix du blé dur dans les prix de vente pour traverser cette crise exceptionnelle ".

    Il y a quelque chose de pathétique dans cet appel au secours fait à l’État nounou par une industrie passablement concentrée (par exemple trois semouliers et cinq usines). Mais nous sommes en France…

    C’est du pain bénit pour des médias et décroissantistes

    Le communiqué a été répercuté par l’AFP… et les médias s’en sont délectés. Libération a ainsi  titré: "Dérèglement climatique: l’industrie des pâtes en manque de blé".

    L’écologiste Dominique Bourg s’est particulièrement illustré sur Twitter:

     

        Ce qui devait arriver arrive, nous touchons pour la première fois du doigt la fragilisation climatique de nos capacités de production alimentaire: pénurie de blé annoncée. https://t.co/zVCG4pBe6U

        — Dominique Bourg (@bourg_d) August 17, 2021

    Sauf qu’il s’agissait de blé dur (pour le blé tendre, on peut aussi avoir des inquiétudes s’agissant de la production, mais les stocks sont un peu plus conséquents quoique, historiquement bas).

    Aurons-nous suffisamment de nouilles ?

    La situation sera sans doute tendue dans le monde. Et comme nous l’ont montré les émeutes de la faim de 2008, il y a un sérieux risque d’instabilité politique et géopolitique dans certains pays.

    Pour la France, le 19 août 2021, s’exprimant d’une manière générale, “Intercéréales“ déclarait:

        " La moisson française de 2021 encore en cours dans le nord du pays saura répondre aux besoins des consommateurs (français en particulier)".

    Mais “Réussir“ écrivait le 17 août 2021 pour les produits à base de blé dur, sans nul doute sur la base de l’alerte des industriels:

        "Comme en 2007, il serait possible que certains marchés "bagarrés" doivent faire face à des ruptures en Europe".

    “Pleinchamp“ et la “Coopération agricole“ ont donné des indications plus précises les 16 et 27 août 2021, respectivement: les surfaces de blé dur ont été estimées à 288 000 hectares, en progression par rapport à 2020, mais en retrait de près de 11% par rapport à la moyenne quinquennale 2016-2020. La production atteindrait 1,6 Mt (+22% par rapport à 2020 mais – 6% par rapport à la moyenne quinquennale).

    De quoi, a priori, produire les quelque 240 000 tonnes de pâtes/an et 84 000 tonnes de couscous/an de l’industrie française. Reste la question de la qualité, la filière industrielle ayant des exigences précises.

     

    S’agissant des pâtes aux œufs alsaciennes, la matière première céréalière ne sera pas locale…

    La flambée des cours

    Au 31 août 2021, le blé dur rendu “La Pallice“ était coté à 400 euros/t, contre 247 euros/t pour le blé tendre meunier. Au 2 septembre, au moment du bouclage de cet article, il est à 430 euros/t. Au cours de l’année écoulée, jusqu’à début juillet 2021, les cours se situaient entre 260 et 275 euros/t.

    Cet indice a été élaboré en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et partagé avec la DGCCRF afin d’être le plus représentatif des cours du blé dur mis en œuvre en France (source).

    On peut penser que les cours se maintiendront à un niveau élevé. Cela se répercutera sur les prix des produits de consommation, dont l’essentiel est composé par le coût de la matière première (75% pour les pâtes ordinaires et 50% pour les pâtes aux œufs).

    La guerre des prix est-elle déclarée?

    Les pastiers et semouliers s’étaient déjà dits préoccupés en septembre 2012. Ils avaient déjà fait le coup de l’annonce de l’apocalypse en octobre 2014. Et ils avaient déjà demandé un "plan d’urgence".

    Le contexte était similaire, à deux nuances près.

    Le réchauffement climatique n’était pas encore devenu l’alpha et l’oméga des programmes politiques et de la gesticulation publique.

    Et la récolte française avait baissé de 2,3 Mt en 2012 à 1,5 Mt (dont plus du tiers déclassé) en raison d’une chute de 40% des surfaces, elle-même due à des prix peu ou pas assez rémunérateurs pour une culture de surcroît très technique et délicate. Ainsi, le 5 novembre 2014, le blé dur cotait 430 euros/t rendu La Pallice contre 200 euros/t en 2013 à la même époque. C’était la séquence "flambée historique des prix mondiaux" en 2021…

    Le communiqué de presse du CFSI et du SIFPAF apparaît en définitive comme un nouvel appel au loup. À l’avant-veille des grandes négociations tarifaires – qui débuteront en octobre et doivent s’inscrire dans le fiasco législatif qu’est la loi "EGALIM" de 2018 – il a toutefois eu l’avantage de préparer le terrain en faveur d’industriels pris entre le marteau de la guerre des prix entre distributeurs et l’enclume des cours des denrées de base.

    Sera-ce suffisant?

    Michel-Édouard Leclerc a déjà tonné le 27 août 2021: "des industriels profitent de la crise":

        " Avant même les négociations commerciales qui seront encadrées cette année avec la loi Egalim 2 [pas encore adoptée…], on nous annonce des hausses sur le sucre raffiné de 10%, sur les pâtes de 23%, sur la charcuterie entre 9 et 15%, sur le vinaigre 15%, sur l’huile d’olive 11%".

        Oui, certains profitent de la crise, il y a de la spéculation sur un manque de disponibilité du blé et du mais. On nous annonce trop de hausses: c’est pas sérieux! @Leclerc défendra le pouvoir d’achat. https://t.co/tDUIkeV9aj

        — Michel-Edouard Leclerc (@Leclerc_MEL) August 27, 2021

     

    Pour les pâtes, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a voulu se faire rassurante le 23 août 2021 sur BFM Business:

        " Il faut relativiser […] Si par exemple le prix du blé dur augmente de 10%, ça va représenter quatre centimes de plus par kilo de pâtes. On en consomme 9,1 kg […] ça fait 36 centimes par an par personne".

        #GrandOral

       

  • Les spaghettis crème et cansalade

    Pour ceux et celles qui n'ont pas une minute à perdre en cuisine!

    Comptez tout de même 10 mn'

    Ingrédients:

    250 g de spaghetti “cuisson 3 min de Panzani“ (c'est une entreprise familiale française (hé oui!)

    200 g de lardons de cansalade (ou autre accompagnement, gésiers confits à couper en très petits dés, cœurs confits -de canard, bien sûr; chipolatas ou rondelles grillées de saucisse de Toulouse),

    1 oignon jaune, dit oignon de paille, 20 cl de crème liquide,

    2 jaunes d’œufs crus hyper extra-frais, 120 g de fromage râpé,

    1 cuilère à soupe  de ciboulette ou persil ciselé,

    Du sel et du poivre.

    Commencez par faire cuire les spaghetti cuisson 3 min de Panzani dans une casserole d'eau bouillante, salée et arômatisée d'une petite cuillère de cannelle en poudre

    Dans une grande poêle, faites revenir l'oignon émincé dans un peu de graisse de canard, puis ajoutez vos lardons de cansalade jusqu'à ce qu'ils soient dorés. S.V.P, n'achetez pas des lardons sous plastique et, si vous ne pouvez pas faire autrement, prenez des lardons sous plastiques de marque/

    Si vous mettez des gésiers ou cœurs confits, il faut d'abord les dégraisser de leur graisse et seulement mettre l'oignon puis les lardons.

    Ajoutez ensuite votre crème liquide, laissez chauffer le tout, en remuant de temps en temps.

    Ajoutez les spaghettis cuisson 3 min de Panzani, cuits, puis ajoutez votre fromage râpé sur le tout.

    Ajoutez les jaunes d'œufs crus, ainsi que la ciboulette ou persil ciselé, sur le dessus.

  • Pour emporter

    Crème au citron en pot de verre

    Pour 1 pot (assez grand tout de même)

    Ingrédients:

    3 œufs; 125 g de sucre

    2 citrons soit 120 ml de jus environ

    50 g de beurre

    1 cuilère à soupe  de fécule de maïs

    Mélangez le jus de citron, les œufs, le sucre et la fécule de maïs. Mettre dans une casserole et faire chauffer doucement tout en remuant. Le mélange va épaissir et faire des bulles.

    Retirez du feu et ajouter le beurre. Bien mélanger et mixer si besoin pour obtenir une préparation bien lisse.

    Versez  dans un pot, laissez refroidiz et placer au frais.

    Bien sûr, pour un dessert à la maison, utilisez un saladier de verre, placé au frais, bien sûr, jusqu'au moment de déguster.

  • Notre façon de manger définit notre personnalité

    Ce que nous mangeons semble être associé à notre personnalité. C'est du moins ce que nous révèle une curieuse expérience. Lors de cette étude, jusqu'à 10 modèles de personnalité ont été trouvés en fonction de ce que nous mangeons. Auquel vous identifiez-vous?

    Cette expérience a permis de découvrir différents modèles de personnalité, en fonction de la façon dont les individus se comportent lorsqu’ils mangent. S’ils savourent chaque aliment ou non, s’ils mangent à la hâte, s’ils choisissent soigneusement ce qu’ils vont manger, s’ils mélangent ou non divers ingrédients… Découvrez quel est votre modèle!

    L’expérience susmentionnée, réalisée par la compagnie Food-Ology, a tenté de répondre à la question de savoir si notre façon de manger définit notre personnalité. Cette entreprise californienne s’est chargée d’étudier le lien entre les habitudes alimentaires, les traits de personnalité et les tendances comportementales.

    La fondatrice de Food-Ology, Juliet A. Boghossian, experte en conduites alimentaires, a mené l’expérience. Elle a ainsi démontré qu’il existe certains modèles de personnalité qui présentent des caractéristiques spécifiques au moment de manger.

    “Il a été trouvé 10 types de personnalité ou de traits communs, qui impliquent une façon bien différente de manger.”

    Les personnes qui mangent et savourent

    Selon l’expérience, les personnes qui mangent sans se presser, qui savourent et mâchent correctement tous les aliments sont des personne sûres d’elles-mêmes, qui savent apprécier la vie. Ce calme au moment de manger se refléterait également dans leur vie à travers des comportements de maîtrise et de sécurité personnelle.

    Les personnes qui mangent à la hâte

    Celles qui engloutissent à toute vitesse leur repas, sans mâcher, sont des personnes habituées à faire de nombreuses choses à la fois. Dans leurs relations, ces personnes ont tendance à faire passer les intérêts des autres avant les leurs. D’autre part, elles ont besoin de leur espace propre.

    Elles sont nerveuses et quelque peu impulsives. Il s’agit d’individus compétiteurs dont la tête pense à la vitesse de la lumière.

    Les personnes qui trient les aliments

    Les personnes qui trient au préalable les aliments, que ce soit par couleur, taille ou origine, cherchent généralement l’ordre et la propreté. Elles aspirent à une vie tranquille. Au travail, elles sont très organisées, mais peu décisives face aux situations imprévues et stressantes.

    Les personnes qui aiment l’aventure

    Dans l’alimentation, les aventuriers sont les personnes qui osent essayer de nouveaux plats et ingrédients. Ce sont généralement des personnes extraverties qui aiment prendre des risques.

    Elles ne s’ennuient jamais et plaisent souvent à tout le monde. Par ailleurs, elles n’apprécient pas l’isolement et ont besoin d’avoir des personnes autour d’elles tout le temps.

    Les introvertis

    En revanche, selon l’expérience, les personnes les plus introverties dans leur vie sont celles qui ont tendance à manger toujours la même chose. Elles ne mélangent pas beaucoup les aliments ou les ingrédients. De plus, ce sont des personnes analytiques et soucieuses du détail.

    Les personnes qui aiment les mélanges

    Les personnes qui mélangent plusieurs ingrédients et aliments en même temps ont une personnalité forte, amicale et très responsable. C’est ce que révèle l’expérience. Toutefois, au travail, ils manquent un peu de sens pratique au moment de hiérarchiser les tâches.

    La personnalité insouciante

     

    Les personnes ayant une personnalité plus ‘insouciante” sont celles qui mangent la bouche ouverte et font beaucoup de bruit en mâchant. Elles ne soucient guère de ce que les autres pensent d’elles.

    En ce sens, elles ont un profil plutôt franc et direct qui ne plaît pas forcément à tout le monde. Ce comportement insouciant se refléterait dans l’alimentation et d’autres domaines de leur vie.

    Les personnes qui planifient

    L’expérience a également révélé que les personnalités dont la tendance est de tout planifier, coupent et préparent minutieusement leurs aliments avant de commencer à manger. Ce sont aussi des personnes qui “vivent davantage dans le futur” que dans le présent. Elles ont du mal à se concentrer sur le moment présent et profiter.

    Les “pinailleurs” curieux

    Les mangeurs pointilleux sont ceux qui ont besoin de tout savoir sur ce qu’ils vont manger. Il s’agit de personnes très curieuses. Cependant, malgré cette curiosité, elles grandissent dans leur zone de confort et prennent très peu de risques.

    Les personnes qui mangent toujours la même chose

    Les personnes qui mangent généralement toujours la même chose, un aliment après l’autre, sans mélanger, ont souvent une personnalité analytique, méthodique et avec le sens du détail. Elles peuvent, dans certains cas, friser la rigidité mentale.

    Notre façon de manger nous définit

    En réalité, notre personnalité se reflète dans la plupart de nos actions quotidiennes, y compris la façon de manger. Bien sûr, notre humeur change tous les jours et nous ne mangeons par toujours de la même manière.

    Néanmoins, comme le révèle l’étude, il existerait certains traits de la personnalité qui nous prédisposent, la majeure partie du temps, à agir d’une façon ou d’une autre. C’est le cas lorsque nous mangeons.

    Vous êtes-vous reconnu dans un modèle? Vous êtes-vous déjà demandé si votre façon de manger révélait votre façon d’être?