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cuisine - Page 225

  • La Belle Paule, une fille de chez nous

     

    Paule de Viguier, dite la Belle Paule (1518-1610) était une dame toulousaine du XVIe siècle connue pour sa beauté, La Belle Paule à sa fenêtre a été immortalisée par un tableau d'Henri Rachou dans la Salle des Illustres du Capitole.

    D’après un ancien proverbe toulousain, la ville rose pouvait se flatter de posséder quatre merveilles : “La belle Paule”, Saint Sernin, Le Bazacle et Matalin (illustre joueur de violon). Mais qui était vraiment “la belle Paule?

    Paule de Viguier naquit en 1518 dans une famille de notables d’origine anglo-normande. La grande pureté de ses traits et sa blondeur la firent très tôt remarquer dans une ville dont la plupart des enfants étaient bruns et de type méditerranéen.

    Lors de l'entrée à Toulouse de François Ier en 1533, les Capitouls organisèrent de grandes et coûteuses festivités. Pour remettre les clefs de la ville, une jeune fille de quinze ans, nommée Paule de Viguier, fut choisie.

    Elle fut choisie pour accueillir François Ier qui passait par Toulouse. Marchant à sa rencontre à la tête d’un cortège de notabilités, elle passa sous les nombreux arcs de triomphe dressés dans les rues et remit au roi les clefs de la ville.

    Coiffée d’une couronne de roses, vêtue d’une robe blanche, elle fit une forte impression sur le monarque, qui, comme chacun sait, était amateur de jolies femmes. Il demanda à son entourage qui était cette gracieuse apparition et laissa échapper cette phrase "Ah, la belle Paule". L’expression fit fortune et elle resta ainsi désignée par les Toulousains. Mais sa vertu ne le cédait en rien à sa beauté et François Ier dut, dit-on, se contenter de cette appréciation toute visuelle.

    La “belle Paule” eut, bien sûr, une nuée de soupirants. Mais son cœur battait pour un seul, nommé Philippe de Fontenille, un jeune et séduisant chevalier. Las, son père avait décidé de l’unir à un riche parlementaire, le sire de Baynaguet, et en ce temps-là, les ordres paternels ne se discutaient pas. Elle devint donc Mme de Baynaguet dans l’église du couvent des Grands Augustins, devant l’élite de la société toulousaine.

    Ce mari imposé, au demeurant parfait honnête homme, eut le bon goût de mourir après quelques années, et sa veuve, désormais libre et riche, put retrouver ses premières amours et devenir baronne de Fontenille.

    Elle eut un fils, ce qui n’altéra en rien sa beauté et, férue d’art et de poésie, accueillit dans sa maison les artistes et les poètes. Elle vécut dès lors une existence paisible troublée seulement par la mort de ce fils, qui lui inspira des lignes pathétiques. En 1563, Charles IX et Catherine de Medicis lui rendirent visite et la reine mère confia que "sa beauté était au-dessus de sa réputation".

    On dit que, plus tard, les édiles toulousains lui demandèrent de paraître à son balcon deux fois par semaine pour que le peuple puisse l’admirer librement. Elle mourut en 1610, toujours aussi belle (ou presque) de l’avis général. À sa mort, elle fut inhumée dans le caveau de l’église des Cordeliers de Toulouse, qui avait la réputation de conserver les corps sans corruption. On visita pendant longtemps le caveau comme une curiosité.

    La Belle Paule ne semble pas avoir suscité le même enthousiasme que de son vivant. Les femmes n’avaient pas le droit d’entrer dans le caveau (du moins de leur vivant): des dames désirant vivement voir le corps de la Belle Paule, elles obtinrent que le cadavre soit remonté à l’extérieur, ce qui fut fait, mais à l’instant où le corps voyait la lumière du jour, la peau et la chair tombèrent immédiatement en poussière, ne laissant qu’un squelette.

    Son parent Gabriel de Minut publia sur elle un ouvrage intitulé “La Paulegraphie” dans lequel il donne une description très intime de tous les avantages physiques de la belle Paule. Les mauvaises langues se demandèrent comment il pouvait connaître de pareils détails, mais sans doute avait-il beaucoup d’imagination? Paule de Viguier est restée dans l’imaginaire toulousain un symbole de perfection.

    "Adieu Paule la belle en éternel adieu.

    Le seul espoir que j’aie de te voir est qu’un jour

    Ayant quitté du tout ce terrestre séjour

    Nous nous rencontrerons là-haut avec Dieu".

    Son surnom serait à l'origine du nom La Belle Poule attribué à plusieurs navires.

     

     

  • Concernant l'article sur le voile et la gastronomie française

    il l'a écrit mieux que moi!

    Le problème, avec ce texte, c'est qu'il est long.... et l'on sait bien que les sous-cultivés ont un grave problème de compréhension de lecture... mais, bon, je l'indique pour ceux et celles  qui ont plus de deux neurones...

     

    https://www.contrepoints.org/2012/03/16/73495-hommes-femmes-differences-ressemblances-cerveau

     

     

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  • Quel avenir pour Midi-Pyrénées?

    Le dynamisme économique et démographique est toulousain

    La fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon actée, il reste deux questions d'importance : le nom de la future entité et le choix de sa capitale. Plus qu'un symbole... "C'est fini !" Le titre barrant la Une de notre confrère "Midi-Libre", jeudi matin, en dit long sur le désappointement largement partagé à Montpellier autour de la fusion de la région Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées. Sans revenir aux vieux antagonismes médiévaux et à l'arrogance historique des comtes de Toulouse, la cité méditerranéenne craint, aujourd'hui, d'être dévorée toute crue, au sein de la nouvelle entité administrative, par la puissance économique et "l'impérialisme" de la Ville rose. Le sujet est d'autant plus épineux quand il s'agit d'évoquer le nom de la future capitale régionale. Si tous les critères, économiques, démographiques, font de Toulouse le chef-lieu naturel du nouvel ensemble territorial, face à Montpellier, qui souffre de la comparaison dans quasiment tous les domaines, c'est le Conseil d'État qui décidera in fine, comme d'ailleurs pour le nom de baptême de la région, laquelle des deux villes prendra son leadership. Vu du Capitole, la question ne se pose même pas.

    Les responsables politiques, les acteurs économiques et culturels ou les scientifiques plaident pour la logique de la dynamique Toulousaine. Avec le souci aussitôt souligné d'un équilibre nécessaire. Martin Malvy, l'actuel président de la région Midi-Pyrénées l'assure: "Il faut faire à Montpellier une place à sa mesure. Il n'y aura pas de pouvoir concentré dans une seule ville. Il ne faut pas qu'une partie du territoire se sente écrasée par l'autre".

    De bonnes intentions qui laissent pour l'instant de marbre les élus du Languedoc-Roussillon, très remontés, toutes tendances confondus, contre cette union forcée. Le mariage de la carpe et du lapin? Même le nom de la future région divise les citoyens des deux ensembles. De ce côté-ci de la Garonne vous penchez pour Occitanie-Pyrénées, alors que de l'autre côté du seuil de Naurouze, c'est plutôt Sud de France... Décidément irréconciliables?

    Si l'on s'en tient à la seule logique des chiffres et des statistiques, il n'y a pas photo entre Toulouse et Montpellier. Plus d'habitants (450 000 contre 270 000), plus d'étudiants, moins de chômage, une industrie aéronautique et spatiale au premier rang mondial, la Ville rose pèse bien plus lourd que sa voisine méditerranéenne, comme la région Midi-Pyrénées domine la région Languedoc-Roussillon dans une majorité de secteurs économiques, à l'exception notable de la vigne, qui est l'un des moteurs de l'économie languedocienne, et du tourisme... entre mer et montagne.

    Reste à savoir quels critères le conseil d'État retiendra pour désigner la capitale, dans le courant 2015. Il pourrait très bien décider de couper la poire en deux et faire de Toulouse la capitale industrielle et de Montpellier la capitale politique et administrative...

     

    Toulouse, toulousain, recettes, cuisine, gastronomie, société

     

     

     

     

     

     

     

    Blason de Toulouse

     

     

  • Oreillettes maison à l'ancienne

     Au moment de Noël, nous faisions les oreillettes, des quantités énormes pour de sacrés mômes gourmands... comme tous les mômes. Les oreillettes sont des sortes de beignets, cuits dans de l'huile et que l'on mange saupoudrés de sucre.

    Apparemment, on en consomme partout en France sous d'autres noms et réalisé d'autres manières: Merveilles à Bordeaux et de Bugnes à Lyon, il y a aussi les oreillettes provençales et les merveilles ailleurs.

    Comme c'est très long à préparer puis cuire, tous les gosses s'y mettaient... le plus amusant, c'est d'étirer la pâte dans tous les sens puis de la jeter dans la friteuse d'huile bouillante... crrrrrrrrrééé.. ha, ce bruit, délicieux à l'oreille des souvenirs heureux de l'enfance.

    Voici la recette, pas trop difficile à réaliser et pas chère du tout.

    On peut remplacer l'huile de friture par de la graisse de porc, ou encore mieux, par celle d'oie ou de canard (moins d'absorption qu'avec de l'huile)... Elles seront plus légères mais, il vaudra mieux bien absorber la graisse sur du papier absorbant.

    Bain de friture, que certains préfèreront sans goût: huile d'arachide ou de pépins de raisins.

    Les oreillettes doivent être consommées dans les deux jours pour rester craquantes ET moelleuses; une fois sèche, elles sont moins goûteuses et il ne vous reste plus qu'à les casser en morceaux et consommer avec yaourts ou fromages blanc nature ou de les piler fin pour les mettre au fond d'une verrine avec chantilly ou autres..

    Ingrédients Oreillettes

    • 250 g de farine

    • 1 œuf

    • 2 cuillères à soupe de fleur d'oranger (râpez aussi des zestes d'orange ou citron, ou bien frottez-en vos morceaux de sucre, facultatif)

    • 60 gr de beurre

    • 1 cuillère à soupe de sucre

    • une pincée de sel

    Nota: Pour des adultes, ajoutez deux cuillères de rhum à la place de la fleur d'oranger

    Dans un grand saladier, pétrir la farine et le beurre ramollo. (Nous, on avait pas trop de beurre trop cher, alors on arrosait à l'huile d'arachide, environ 2 cuillères à soupe).

    Versez tous les ingrédients au centre du saladier en terminant par l'œuf et mélanger (à la main) jusqu'à obtention d'une pâte souple, non collante.

    Faites une boule et laissez reposer cette pâte pendant au mieux une nuit en la recouvrant d'un linge humide. Ou d'un film alimentaire si vous tenez à ce que la chimie du pétrole vienne souiller votre dessert. Ou laissez-là reposer au minimum deux heures.

    Etalez la pâte  très finement au rouleau, découpez des rectangles ou des ronds avec un verre (à l'ancienne et avec vos enfants) et étirez, étirez, étirez dans tous les sens: parfois, la pâte se déchire: un trou, bistrou! que l'on dit... ou bien, selon la forme que l'on donne: j'ai fait une culotte! Et moi, j'ai une chemise…..Éclats de rire des gosses.

    Pendant ce temps-là, vous aurez fait chauffer le bain de friture à l'huile propre, ne pas récupérer de l'huile qui a servi pour les frites! Faites cuire dans la bassine, comme des beignets.

    Retournez avec l'écumoire quand les bords commencent à dorer puis, récupérez et mettre à égoutter sur du papier absorbant. Saupoudrer de sucre en poudre quand c'est très chaud et de sucre glace avant de servir. Vous pouvez aussi saupoudrer de cannelle.

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, gastronomie, recettes, occitanie, société

     

     

     

     

     

     

     

  • Super bonne recette!

    Cou d'oie farci ou bien de canard

    Recette personnelle des femmes de ma famille

     

    Pour 8 personnes

    2 cous d'oie de volailles qui ont été engraissées

    Gros sel – 2 œufs 5 cl armagnac, sel, 1 kg de graisse d'oie fraiche ou en boite

    400 g de foie gras frais et 500 g de viande fraiche: chair a saucisse, viande d'oie

    ou de canard, de poulet, ou viande de bœuf ou cheval, agneau hachée

    Des pelures de truffe fraiche si vous avez ou voulez ail et persil frais

    Préparation la veille

    Retirez la peau des cous sans la fendre en la tirant comme un doigt de gant; surtout ne pas la trouer

    Pesez et comptez 20 g de gros sel par livre laissez les peaux retourner, les mettre dans 1 saladier, parsemez de gros sel et laisser dégorger 24 h au frigo

    Préparez la farce en coupant le foie gras en dés et rajoutez les pelures de truffes ou ail et persil haché

    Rajoutez délicatement la viande hachée, l'armagnac, sel et poivre – couvrir et laisser macérer 24 h au frigo

    le lendemain

    Si la graisse d'oie est fraiche, divisez la en morceau et faire fondre dans 1a cocotte avec 2 cm eau à feu très doux; ne pas rajouter de l'eau si graisse en boite

    Essuyez très bien les deux cous, les retourner à l' endroit; attachez un bout avec ficelle de cuisine et remplir de la farce qui doit être assez compacte sinon rajoutez de la panure de pain bien fine: il faut que cela n'attache pas trop aux doigts;

    Ficelez l'autre bout et plongez dans la graisse; ils doivent être entièrement recouvert de graisse chaude, laissez cuire 1 h 15 en les retournant mais sans les piquer

    Servir chaud: couper les coups en grosses tranches accompagné de purée de légumes, marrons, pomme terre, confit oignon, cèpes, etc.

    servir froid: couper en tranches plus fines et servir avec salade frisée aux noix, ou lardons assaisonnée a l'huile de noix; servir avec un bon gros rouge du coin: Corbière, Cahors, Saint Chinian, Gaillac, Buzet

     

    couoie farci.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Des savoirs pour le réveillon

    Champagne - Principes actifs

    Ethanol, antioxydants (flavonoïdes, acides phénols).

    Les effets

    La consommation de Champagne stimule une dizaine de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, noradrénaline…) à l’origine d’une sensation de bien-être, d’euphorie. Sans oublier les endorphines, qui éteignent nos inhibitions.

    Le champagne stimule la sécrétion d’acide gastrique. Et le champagne aurait des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire, proches de ceux du vin.

    Quand faut-il éviter ?

    N’y revenez pas si vous ne buvez jamais d’alcool et que vous tenez à votre sommeil de bébé et bien sûr si vous devez prendre la route.

    Caviar - Principes actifs

    Acides gras oméga-3, un peu de vitamine D

    Les effets

    Ne pas attendre de miracles du peu de vitamine D et d'oméga-3 qu'il renferme.

    Quand faut-il éviter ?

    Le caviar apporte 500 mg de cholestérol pour 100 g mais ce n'est pas une raison pour ne pas en manger, même si votre cholestérol est un peu élevé : le cholestérol alimentaire n'a guère d'influence sur le cholestérol plasmatique, et de toute façon, la variation du taux de cholestérol ne semble pas liée à la santé cardiovasculaire. En fait, le principal obstacle, c'est... le coût.

    Foie gras - Principes actifs

    Vitamines A et B9, acides gras monoinsaturés

    Les effets

    Le foie gras renferme les mêmes acides gras que ceux de l’huile d’olive, plus une mégadose de vitamine B9 naturelle, une vitamine bonne pour les artères, le moral et qui nous protégerait de certains cancers lorsqu'elle est consommée via l'alimentation.

    Quand faut-il éviter ?

    Il y a bien sûr les calories: près de 600 kcal pour 100 g, voilà de quoi dynamiter les meilleurs régimes!

    Saumon (frais) - Principes actifs

    EPA et DHA (acides gras oméga-3), vitamine D

    Les effets

    Ce sont ceux des acides gras oméga-3 à longues chaînes, principalement sur l'inflammation et la fluidité du sang. Les bénéfices cardiovasculaires et sur le cerveau sont controversés.

    Quand faut-il éviter ?

    On peut laisser passer si on a mangé du poisson plusieurs fois dans la même semaine, pour limiter les apports en métaux lourds et autres PCB. Lorsque le saumon est fumé il apporte des amines aromatiques hétérocycliques et des hydrocarbures polycycliques pas vraiment désirables. Une antidote à ces composés: les terpènes des aromates

    Dinde aux marrons - Principes actifs

    Dinde: antioxydants (N-acétylcystéine)

    Marrons: antihypertenseur (potassium), anticholestérol (phytostérols)

    Les effets

    La N-acétylcystéine aide à recharger les cellules en glutathion, le principal détoxifiant cellulaire (et rempart contre la gueule de bois).

    Quand faut-il éviter ?

    La dinde sans les marrons si on suit un régime, et les marrons sans la dinde si on est végétarien.

    Huîtres, fruits de mer, crustacés - Principes actifs

    Huîtres, fruits de mer : Antioxydants (zinc, cystéine, taurine, sélénium), acides gras Oméga 3

    Crustacés : acides gras Oméga-3, N-acétylglucosamine

    Les effets

    Les huîtres fournissent un cocktail antioxydant. Il n’y manque que la vitamine C ; heureusement, le citron est tout près.

    Quand faut-il éviter ?

    Les enfants, s’ils ont un terrain allergique, éviteront les crustacés, responsables de 5% des allergies alimentaires.

    Chocolat - Principes actifs

    Anti-stress (magnésium, sucre, graisses), stimulants (caféine, théobromine, théophylline), antioxydants (flavonoïdes)

    Les effets

    Le magnésium et le sucre du chocolat sont des calmants naturels, ses flavonoïdes font baisser la tension artérielle et fluidifient le sang.

    Quand faut-il éviter ?

    Avec 520 calories (kcal) pour 100 g, la deuxième tournée de chocolat n’est pas une bonne idée si vous abordez les fêtes avec des kilos en trop. Prudence aussi si vous êtes sujet(te) aux migraines, et que vous avez forcé sur le vin et les fromages. Riche comme eux en tyramine, le chocolat peut tout déclencher.

    Enfin, le chocolat est un puissant déclencheur de la sécrétion d'insuline en dépit d'un index glycémique modéré ou bas. La modération est donc de mise si votre sucre sanguin est un peu élevé, si vous êtes diabétique, si vous avez une obésité abdominale, si vous avez une résistance à l'insuline.

    Café - Principes actifs

    Caféine

    Les effets

    Si vous avez pour mission de reconduire à l’aube les convives chez eux, le café augmente fortement la vigilance parce que la caféine franchit la barrière hémo-méningée et active les récepteurs à l’adénosine. Il est intéressant alors de prendre un café à 3 h 00, 5 h 00 ou 7 h 00 du matin (le moment où la vigilance est la plus basse, facteur de nombreux accidents, même quand on n'a pas bu d'alcool).

    Quand faut-il éviter ?

    Deux à trois tasses de café par jour font l’effet d’un événement stressant: dans l’heure ou les deux heures, les hormones du stress (adrénaline, noradrénaline et cortisol) montent, la fatigue diminue et la pression artérielle s’élève et reste élevée plusieurs heures.

    Le prix à payer

    Si vous consommez          Vous devrez, pour l’éliminer courir

    1 verre de vin                       4 minutes

    1 verre de champagne          6 minutes

    1 gin                                   2 minutes

    1 vodka                               3,5 minutes

    1 whisky                             3,5 minutes

    1 bière 33 cl                        7,5 minutes

    1 Coca 33 cl                        7,5 minutes

    1 jus d’orange                      4,5 minutes

    10 chips                              5,5 minutes

    1 part de crackers                 7 minutes

    1 part de foie gras                 8 minutes

    1 part de caviar                     1,5 minutes

    1 part de crevettes               4,5 minutes

    12 huitres                               6 minutes

    2 tranches de dinde               9 minutes

    1 part de fromage                  5 minutes

    1 part de bûche                    18 minutes