Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gastronomie - Page 62

  • Un grand Toulousain: Xavier Darasse

    Darasse_photo.jpgXavier Darasse, né le 3 septembre 1934 à Toulouse et mort le 24 novembre 1992 à Toulouse, est un organiste et compositeur français. Sa mère, Renée Darasse-Laroyenne, élève de Marcel Dupré, est organiste de la Cathédrale Saint-Etienne. Son père, Joseph Darasse, est organiste amateur, et son oncle, Monseigneur Louis Ollier, est Maître de Chapelle de la Cathédrale.

    Il commence à 5 ans l’étude du piano, qu’il poursuivra, sur les conseils de Marcel Dupré, ami de la famille, jusqu’à 18 ans. Marguerite Long, l’ayant entendu, lui conseille d’entrer au Conservatoire et de se consacrer à la musique. Il s’inscrit au Conservatoire de Toulouse où il obtient les premiers prix de solfège, d’harmonie et de piano en 1950.

    Le festival international Toulouse les Orgues organise tous les 3 ans en son honneur le concours international d'orgue Xavier Darasse

    Il fut tout d'abord l'élève de sa mère. Agé de 16 ans, il se rend à Paris afin de continuer ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique. Il y suit la classe d’harmonie de Maurice Duruflé où il obtient un premier prix en 1954, puis l’année suivante les premiers prix de contrepoint et de fugue dans la classe de Simone Plé-Caussade, puis de Maurice Duruflé (orgue) et d’Olivier Messiaen (composition et d’improvisation.) au Conservatoire de Paris et remportait un second Grand Prix de Rome en 1964, après avoir obtenu le ler Prix d'orgue en 1959.

    Après avoir suivi les cours de Rolande Falcinelli, il décroche, en 1959, les premiers prix d’orgue. En 1963, la société des "Amis de l’Orgue" lui décerne un premier prix de virtuosité. Il est nommé professeur à Angers, et commence une carrière de concertiste qui le mènera dans le monde entier. Dans un souci d’ouverture, il se tourne vers le passé et étudie avec ferveur les traités des Maîtres anciens, tout en jouant des œuvres contemporaines qu’il présente en création dans les festivals "d’avant-garde".

    En 1965, il se voit attribué le Prix Rameau. Il s’établit à Toulouse où il crée la classe d’orgue du Conservatoire National de Région.

    En 1966, il obtient le Premier Prix d’exécution et improvisation des " Amis de l’Orgue ".

    Dès 1967, et jusqu’en 1973, Xavier Darasse est Directeur Musical du Centre Culturel de Toulouse.

    Le 30 octobre 1968, il est nommé par André Malraux, Membre de la 5ème section, "orgues historiques" de la Commission Supérieure des Monuments Historiques.

    En 1969, l’Académie Charles-Cros lui décerne un grand prix du disque pour son enregistrement de la Messe du 3ème ton d’André Raison et des 5 fugues de Jean-Henri d’Anglebert. Cette même année, il compose "Espace", ballet commandé par le festival " Messidor " de Toulouse pour célébrer le lancement de l’avion "Concorde".

    En 1970, il compose son premier Organum.

    Il participe dès lors à d’innombrables académies d’été, master-classes, jurys, tout en donnant de nombreux concerts, laissant partout l’image d’un homme sympathique et plein d’humour. Académies d’été à Saint-Maximin du Var (1971 et 1972), Saint-Hubert (Belgique 1973 et 1974), Saintes (1974 et 1975), Saint-Dié (1976), aux U.S.A. (1978), Internationale Studienwoche Sinzing en Allemagne (1981 – 1983), à Haarlem (Pays-Bas, 1982, 1984 et 1985), master-classes au Japon (1984 et 1985), au Luxembourg (1985), à Toulouse… 50 concerts au U.S.A. (1974 à 1976), concerts en Allemagne, en Autriche, au Canada, en Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, etc… Membre de Jury à Bruges, Chartres, Paris, Nimègue, Haarlem, Nuremberg, Tokyo, Dublin... Il participe au Festival d’automne de Varsovie, festival des Flandres, Liège Anvers, Bruxelles, Nimègue, Haarlem, Loyola, Mahon (Espagne), Royan, Aix-en-provence, Avignon, Saint-Donnet, Bordeaux, Metz, Prades, Festival Estival de Paris, Festival de Musique Sacrée (Paris), Toulouse…).

    8e concours Xavier Darasse

    Le mercredi 6 octobre 1976, après un concert à la Cathédrale de Condom, Xavier Darasse s’endort au volant de son véhicule: son bras est sectionné dans l’accident. Malgré une greffe réussie, il ne pourra plus jouer de l’orgue. Il se tourne alors vers la composition, sans délaisser pour autant l’enseignement; ainsi ; le catalogue de ses œuvres s’allonge d’une ou de deux pièces par an.

    Professeur d'orgue au conservatoire de Toulouse (1964), producteur d'émissions musicales à France-Musique (1962-1975), il menait une brillante carrière d'organiste qui fut, hélas, interrompue en 1976 après un grave accident au cours duquel il perdit l'usage du bras droit (qu'on lui re-greffa avec succès sans qu'il pût pour autant récupérer sa motricité), il dut mettre fin à sa carrière de concertiste.

    Il se consacra dès lors à l'enseignement de l'orgue, ainsi qu'à la composition, avec entre autres Instants éclatés en 1983 pour l’Orchestre national du Capitole de Toulouse. Il se jetait tout entier dans l'enseignement et professait l'orgue au Conservatoire de Lyon (1985) avant de prendre la direction de celui de Paris en septembre 1991, où il succédait ainsi à Alain Louvier. Il avait été un temps organiste de l'église Saint-Pierre de Neuilly dans les années 1960. Curieux de toutes les musiques, il avait créé des œuvres contemporaines et joua un rôle important au sein de la commission de restauration des orgues. Il a beaucoup écrit pour l’orgue et travaillait ces derniers mois à un opéra Le Portrait de Dorian Gray, d'après un roman de Wilde.

    En parallèle d'une carrière d'organiste concertiste, il fut professeur au conservatoire de Toulouse puis au conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, la classe d'orgue étant “délocalisée“ à Toulouse. Son répertoire s'étend de la musique ancienne au répertoire contemporain.

    Xavier Darasse a écouté l’orgue de façon nouvelle. Il y privilégia le souffle (continu ou interrompu), le discours articulé (l’importance du toucher et de l’articulation digitale), et les registres et couleurs (l’héritage de son professeur d’analyse, Olivier Messiaen)

    Il obtient, l’année suivante, en 1964, le Premier-Second Grand Prix de Rome.

    En 1980, l’Institut de France lui décerne le Prix de Musique de l’Académie des Beaux-Arts.

    En 1981, il est fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite.

    Il est nommé, en 1985, Professeur de la classe d’orgue du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.

    En 1989, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.

    Il est nommé, en 1991, Directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

    En 1992, il reçoit la Médaille d’Or de la Ville de Toulouse.

    Il fut nommé directeur du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 1991.

    Il mourut prématurément des suites d'un cancer en 1992, laissant inachevé un opéra adapté du Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde.

    Homme de cœur et d'esprit, il laisse un vide dans le monde musical.

    La ville de Toulouse, afin d'honorer sa mémoire, a donné son nom à une fontaine qui coule pour l'éternité. Une rue de Toulouse porte son nom (31500).

    Xavier Darasse a été durant sa courte carrière, l'un des organistes les plus éclectiques de sa génération, sensible autant à la musique ancienne dont il connaissait les arcanes, qu'à la musique contemporaine pour orgue dont il fut l'un des grands promoteurs. Il enregistra en effet sur l'orgue de Robert Boisseau de l'église Notre-Dame de Royan l'un des premiers disques de musique “contemporaine“ pour orgue à la toute fin des années 1960 (œuvres de Luis de Pablo et de lui-même). Très lié avec Antoine Tisné et Iannis Xenakis, il créa en Allemagne et en France la seule œuvre de ce dernier pour orgue: Gmeeoorh (1974).

    Quelques une de ses compositions pour orgue

    Organum I pour orgue (1970), commande du Festival de Royan 1971

    Organum II pour orgue (1978), commande du CNSM de Paris

    Organum III pour orgue (1979), commande pour le concours d’orgue de Chartres

    Organum IV pour orgue et trois percussions (1981)

    Organum V pour orgue (1983), commande de l’État

    Organum VI pour orgue (1986), suite de 6 pièces courtes et faciles pour un orgue classique

    Organum VII pour soprano et orgue (1989), pour le festival de Saint-Bertrand-de-Comminges

    Organum VIII pour orgue et quintette de cuivres (1972), commande du festival de Metz, “in memoriam Jean-Pierre Guézec“

    Pedal-Exercitium pour orgue (1988) commande des Éditions Universal.

  • Visites guidées à Toulouse

    Nouvelle visite guidée avec SO Toulouse ! Toulouse

    L'office de Tourisme de Toulouse propose une nouvelle visite guidée thématique le 29 avril prochain pour découvrir le charme discret du quartier des Chalets.

    Aux portes du centre historique, le paisible quartier des Chalets conserve de nombreux témoignages d’architectures modestes ou fastueuses, intégrant des détails proprement toulousains que la guide-conférencière de l'Office de Tourisme vous dévoilera le mercredi 29 avril.

    De la fontaine Clémence Isaure au castelet Gesta, admirez les frises d’antéfixes, les décors modernistes ou Art Déco dans des ruelles aux jardins arborés, protégés de l’agitation urbaine.

    Mettre Château des Verrières dans l'onglet Recherches pour plus infos sur le castelet Gesta

    Rendez-vous avec l'Office de Tourisme pour suivre cette nouvelle visite guidée à la découverte des charmes discrets du quartier des Chalets.

    Visite programmée le mercredi 29 avril à 14h30.

    Durée : 2 heures, à pied.

    Tarif normal: 8 €. Tarif réduit: 6 €.

    RDV : Office de Tourisme, donjon du Capitole.

    Réservations au 0892 180 180

     

    chalets.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Château_des_Verrières.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • J'ai encore des choses à dire sur Pâques, monsieur le bourreau...

    Des traditions de Pâques et des hommes: les œufs de Pâques

    Parmi ces traditions les œufs de Pâques est la plus importante. Il y a des œufs de Pâques décorés et des œufs de Pâques en chocolat. Pour les curés, le symbolisme chrétien des œufs de Pâques: c'est la vie nouvelle de la résurrection.

    1. Les œufs de Pâques décorés

    La tradition d’offrir des œufs décorés est bien antérieure au christianisme. L’œuf est symbole de vie et de renouveau; c’est l’image d’une vie nouvelle. Il était tout désigné pour devenir un symbole de Pâques et exprimer le renouveau inauguré par la résurrection.

    Comme il était interdit de manger des œufs pendant le carême, on se trouvait à Pâques devant une grande quantité d’œufs. Alors à partir du moyen-âge on a pris l’habitude de s’offrir des œufs décorés. L’œuf de Pâques a donné naissance à beaucoup de coutumes très diverses selon les pays. Les Églises Orthodoxes Russe, Grecque, Roumaine connaissent une tradition qui remonte au Haut moyen-âge, d’une bénédiction et d’une distribution d’œufs teints au début ou à la fin de la grande célébration pascale. En occident, la tradition chrétienne remonte aux XII° et XIII° siècles.

    2. Les œufs précieux de Pâques

    Le roi Louis XIV, distribuait en personne des œufs peints à la feuille d’or à ses courtisans.

    À la cour des rois d’Angleterre et des rois de France on offrait des œufs magnifiques. La surprise contenue dans l’œuf est une tradition qui remonte au XVI° siècle, et certaines sont même passées à l’histoire tant elles étaient exceptionnelles: c’est le cas de la statuette de Cupidon renfermée dans un énorme œuf de Pâques offert par Louis XV à Madame du Barry.

    Puis, vint Fabergé

    Pierre-Karl Fabergé est le créateur d’œuf précieux des Tzars. Toute l’histoire débuta en 1884 alors que Fabergé fabriqua un œuf de Pâques commandé par le Tzar Alexandre III pour son épouse bien-aimée, la tzarine Maria. Au total il en aura réalisé 50 et ceux-ci sont encore aujourd’hui considérés comme des chefs-d’œuvre de joaillerie.

    3. Les œufs de Pâques en chocolat

    Ce n’est qu’au XVIII° siècle, en France, qu’on décide de vider un œuf frais et de le remplir de chocolat. Puis, on a fait des œufs en chocolat. On cache les œufs dans le jardin et les enfants doivent les trouver. Dans les pays catholiques, ce sont les cloches de Pâques qui ramènent les œufs de Rome. Dans les pays germaniques, c’est le lièvre ou le lapin qui les dépose dans les jardins. Si le lapin et le lièvre sont les cacheurs d’œufs de Pâques privilégiés, d’autres animaux peuvent tenir ce rôle: la poule (au Tyrol), le coucou (en Suisse), la cigogne (en Alsace et dans la région de Thuringe en Allemagne), le renard (en Westphalie en Allemagne).

    Dans ma très petite enfance, on disait que les cloches étaient parties à Rome, voir le pape et quand elles reviendraient, elles laisseraient tomber des œufs en chocolat pour les enfants. Il fallait courir dans le jardin et les trouver vite… avant les autres!

    L'ennui, c'est que les cloches de Pâques ne sonnent pas et donc, on était toujours en train de guetter le retour invisible; c'était assez casse-pied; nous voulions nos chocolats, tout de suite, maintenant. Des friandises, nous n'en avions pratiquement jamais donc, nous étions pressés. Ce que nous préférions, le chocolat au lait, bien sûr. Pour le voyage, les cloches se munissent d’une paire d’ailes, de rubans ou bien sont transportées sur un char. Pieuse bondieuserie mais nous, on voulait le chocolat, c'est tout!

    La tradition du silence des cloches prit naissance lorsque, vers le VII° siècle, l’Église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s’écoula entre la mort du Christ et sa résurrection. Les cloches ne sonnent donc pas du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques, elles restent muettes pendant la mort du Christ. Aux offices, on remplace la clochette par une crécelle. C'est resté très longtemps. Je l'ai vu faire à la messe… pour faire sa solennelle, il fallait être aux Rameaux, aux Cendres, au Chemin de Croix. Enfin, tout le tralala.

    Donc, les cloches partent à Rome le soir du Jeudi saint, les cloches partent à Rome où le Pape les bénit. Le matin de Pâques, les cloches reviennent en carillonnant pour annoncer la joie de la résurrection du Christ.

    Le lièvre ou le lapin de Pâques, j'avais pas entendu parler, c'est pour les germaniques et nordiques. Il était l’animal emblématique de la déesse Astre que les saxons honoraient au printemps et de la déesse de la fertilité et du printemps Ost ara en pays germanique. Elle a donné son nom à Ester (Pâques en anglais) et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère. Bon, c'est leur histoire et pas la nôtre, mais, comme je suis gentille, je vous en parle un peu…

    C’est en Allemagne et en Alsace, qu’on associa pour la première fois le lièvre et le lapin et de Pâques avec les œufs de Pâques pour célébrer le printemps. Ce ne sont pas les cloches, mais le lièvre et le lapin qui apportent les œufs. Les enfants confectionnent des nids avec des feuilles, de la mousse ou de l’herbe qu’ils installaient dans le jardin, espérant que durant la nuit de Pâques, le lapin garnirait les nids d’œufs multicolores. Le lapin et le lièvre ont peu de place dans les pays catholiques, car ce sont les cloches qui apportent les œufs. Le lièvre n’est arrivé en Pologne qu’au début du XX° siècle.

    5. L’agneau de Pâques du repas du dimanche de Pâques

    L’agneau de Pâques au repas du dimanche, l’agneau de Pâques est l’une des pièces maîtresses du repas du dimanche de Pâques. On mange un gigot d’agneau et des côtelettes d’agneau. L’agneau de Pâques est un met indispensable pour ceux qui ont les moyens d'acheter de l'agneau. Ce n'était pas notre cas.

    Pour les cathos, l’agneau de Pâques rappelle l’agneau de Dieu qui a donné sa vie pour le Salut du monde. L’agneau de Pâques au sens figuré, c’est Jésus sacrifié. L’agneau de Pâques est aussi le symbole du Christ ressuscité.

    6. Le chocolat de Pâques

    Manger du chocolat sous différentes formes est une tradition importante en France: œufs en chocolat, poules en chocolat, cloches en chocolat. La tradition en Espagne veut que l’on échange des présents, notamment du chocolat. Mais, ma mère n'en voulait pas de la tradition espagnole, donc, pas de cadeau.

    Traditions locales de Pâques, trouvées sur le net

    On mange des gâteaux en forme de colombes (en Italie).

    On décore les maisons pour la fête de Pâques (en Allemagne).

    On accroche des œufs aux branches d’un arbuste (en Allemagne).

    On mange du jambon (en Angleterre et en Allemagne).

    On danse dans les rues (en Angleterre).

    On fait les décorations en jaune (dans les pays scandinaves).

    Les enfants se déguisent en sorcières la veille de Pâques (en Finlande et en Suède).

    On asperge d’eau la famille et les amis et on asperge les champs d’eau bénite (en Pologne).

    On dépose des œufs sur les tombes des parents au cimetière (en Russie).

     

    Toulouse, toulousain, société, cuisine, gastronomie, recette, Occitanie

     

     

     

     

     

     

    Gif de mon site de téléchargement gratuit

    www.gifs-joyce.com

     

     

  • Allez à Bessières: je vous offre le transport!

     

     

    APAQUE6.jpg

     

     

     

     

    Joyeuses Pâques et tout le tintouin!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • ATTENTION! l'omelette de Bessières, c'est aujourd'hui... courrez-y vite!

    l'omelette géante de Bessières

    Cette fiesta à l'œuf à lieu aujourd'hui, lundi 6 avril.

    A Bessières, ce sont les commerçants qui ont crée une amicale dès 1955. En fait, depuis longtemps, par tradition, ils se réunissaient sur les bords du Tarn, le lundi de Pâques pour déguster ensemble l’omelette  traditionnelle. Ce rassemblement devint d’année en année plus important.

    En 1973, Bernard Beilles, Président de l’amicale, joyeux drille de surcroît, proposa de créer une confrérie qui ayant pour but de “préparer et de faire déguster –gratuitement- dans la joie l’omelette géante aux bessierains (le nom des habitants).

    Autrefois, chaque année, les conscrits allaient de ferme en ferme quémander des œufs…..puis se réunissaient, faisaient des omelettes qu’ils distribuaient aux indigents...

    Puisqu'il faut tout vous dires, les conscrits, ce sont les appelés militaires.                            Qui dit omelette géante dit poêle géante et croyez moi, j'en ai vu une, c'est impressionnant.

    C’est le ferronnier émérite bien sûr, vu la grandeur de la “chose“, Bernard Cauchois à qui on demanda de fabriquer une poêle de trois mètres de diamètre, susceptible de recevoir 2000 œufs.

    Fut créée, donc, en 1973 la Confrérie des Chevaliers de l’omelette pascale de Bessières

    Quelques chiffres pour mieux comprendre l'omelette:

    1. La poêle  fait 4 mètres de diamètre et pèse 1,2 tonne

    2. les pains mesurent 2,30 mètres de long

    3. La queue de la poêle est un poteau télégraphique

    4. On cuit dans la poêle 15 000 œufs sous un vrai feu de bois

     

    aomelette.jpg

     

     

     

     

     

     

    aome.jpg

     

     

     

     

     

     

     

  • A Pâques, l'omelette pascale, bien sûr!

    La tradition pascale par chez les Toulousains, c'est aussi de chercher des œufs en chocolat dans les jardins...

    (Dans notre famille, on l'a fait un peu et puis, chercher des œufs, ça ne dure que le temps où  la fratrie a cru au Père Eternel et à toutes ces bondieuseries... le 10 avril 1958, la famille à stoppé tout ça... mais, c'était notre problème à nous.) N'empêche, l'omelette sucrée, il n'y a pas à déroger à Pâques comme le restant de l'année.

    Il y a près de Toulouse, un village qui s'appelle Bessières et où les habitants réalisent une omelette géante pour plusieurs milliers de personnes. Ils ont été dans le Livre des Records.

    Il faut se battre pour en avoir un bout d'environ 6 cm dans une assiette en carton!

    Mais, c'est tout un travail qui s'étale de longues heures durant.Comme d'habitude, les bénévoles sont à féliciter pour leur courage.

    Pendant tout ce temps,  la fête et les forains vont vous soulager de quelques piécettes pour la barba à papa, les churros, oreillettes et crêpes en tout genres

    Omelette Pascale soufflée

    Ingrédients (pour 4 personnes)

    5 œufs

    3 ou plus cuillères à soupe de sucre en poudre

    1 bouteille d'eau de Vichy (à défaut, une eau gazeuse d'une autre marque)

    1 c à café de bicarbonate de sodium (pas trop, sinon c'est salé)

    1 lichette d'eau de fleurs d'oranger ou quelques gouttes d'amandes amères

    Le bicarbonate de sodium apporte, avec l'eau de Vichy, beaucoup de légèreté.

    Bien mélanger le tout et cuire dans une poêle chaude avec un morceau de beurre.

    Pour la rendre mousseuse, il suffit à mi-cuisson de stopper le feu et de servir aussitôt.

    Vous pouvez y couler par-dessus du beurre fondu (dans lequel vous pouvez ajouter de la cannelle en poudre)

    ATTENTION: chez moi, on ne pliait pas l'omelette: on la laissait entière, bien ronde. Nos omelettes contenaient souvent des bonnes choses, dont, inutile de songer à la plier!

    Pour les gourmands, n'oubliez pas de faire une grosse jatte de crème Chantilly!

    (attention aux calories!)

     

    Omelette-soufflee.png

     

     

     

     

     

     

  • Au Capitole de Toulouse, Salle des illustres

    Salle des illustres, je trouve cette dénomination romantique, pas vous?

    Dans les écoles communales, autrefois à Toulouse, les gosses allaient visiter le Capitole… je ne sais pas trop si cela se fait encore…..

    Il faut dire que la culture, si elle n'est pas de gauche, ne peut plus exister en France.

    Montrer à certains gosses, que les français, autrefois décapitaient les traîtres ou guillotinaient à tout va pendant la Révolution, ça doit les faire ricaner pas mal…

    Surtout si tout un tas de conn…. ont pris les rennes dans certaines entreprises d'état…

    Uniquement  des artistes de l'école de Toulouse

    En 1892, le maire de la ville Camille Ournac décide la création d'une immense galerie décorée par les artistes toulousains. L'Etat, qui assure la moitié des frais de rénovation, et la mairie, se disputent sur la liste des peintres qui participeront à l'ouvrage. Celle-ci est fixée le 20 janvier 1892, et le choix de la mairie de ne prendre que des artistes de l'école de Toulouse est retenu. La salle est ornée des œuvres de Jean-Paul Laurens, Benjamin-Constant, Jean-André Rixens, Paul J. Gervais, Édouard Debat-Ponsan, Henri Rachou Paul Pujol et Henri Martin. Elle sert aujourd'hui de salle de réception pour les hôtes de marque de la ville de Toulouse et pour les mariés. Lors de la reconstruction en 1892, on y a installé une carcasse métallique hourdée en ciment avec des arcs-doubleaux sans rôle porteur mais qui servent à diminuer l'effet de renflement de la partie centrale.

    La plupart des colonnes sont en stuc et peintes en faux marbre, décorées par les peintres Faure et Monlong. Des insectes et des canetons sont aussi représentés de façon impromptue; les murs sont peints et remaniés par Paul Pujol qui s'est inspiré de la galerie du palais Farnèse de Rome. On peut citer quelques tableaux comme “La défense de Toulouse contre Simon de Montfort“ de Jean-Paul Laurens et “L'entrée à Toulouse du pape Urbain II“ de Benjamin Constant". Cette salle est consacrée à la gloire de Toulouse tel qu'imaginé en 1900.

    Toulouse, toulousain, Occitanie, recettes, cuisine, gastronomie

     

     

     

     

     

     

    Toulouse, toulousain, Occitanie, recettes, cuisine, gastronomie

     

     

     

     

     

     

    Toulouse, toulousain, Occitanie, recettes, cuisine, gastronomie

     

     

     

     

     

    Toulouse, toulousain, Occitanie, recettes, cuisine, gastronomie