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nutrition - Page 2

  • On l'appelle: tartine

    Le mot "tartine" est assez récent et ne date que de la fin du XVIe siècle. Il fait alors partie du jargon populaire, car, pour certain, le fait d’ajouter du beurre sur le pain est une péjoration de la brioche pour laquelle le beurre est mélangé à la pâte.

    La brioche est alors l’ordinaire à la cour, d’où la fameuse phrase (faussement?) attribuée à Marie-Antoinette – "S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche". La question du pain est à l’époque brûlante, du fait d’une augmentation de son prix suite à une disette artificiellement créée par des spéculateurs. Quand le peuple oblige le roi Louis XVI et sa famille à quitter Versailles pour revenir à Paris, le 6 octobre 1789, il crie d’ailleurs: "Nous ne manquerons plus de pain! Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron! "

    HISTOIRE

    Une des premières images connues de tartine remonte au XVIe siècle. Il s’agit du "Repas de noceS", une peinture de Pieter Brueghel l’Ancien qui représente un repas réunissant des paysans dans une salle bondée – dont, au premier plan, l’enfant à la tartine sur les genoux en train de lécher son index.

    L’ancêtre de la tartine est la "rôtie", soit une tranche de pain rôtie ou frite qui accompagnait les soupes, les ragoûts et les rôtis. C’est de là que vient le mot anglais toast (traduction de tartine), venant lui-même de l’ancien français "toster" ou "rotir".

    "Porter un toast" renvoie à la coutume qui voulait que l’on trempe la rôtie dans une coupe de vin avant de boire à la santé d’une/un convive.

    Ce n’est qu’au XXe siècle que la tartine s’impose dans la langue de tous les jours… Jusqu’à devenir aujourd’hui un incontournable élevé par certains chefs au rang de met gastronomique.

    L’AVENEMENT DE LA PATE A TARTINER

    On peut donc étaler tout ce qu’on veut sur une tartine, des rillettes à la pâte chocolatée en passant par le tarama. Mais l’usage veut que le terme de "pâte à tartiner" corresponde le plus souvent à une pâte sucrée chocolatée… qui, paradoxalement, contient beaucoup de sucre et de gras et un peu de chocolat – tout cela en proportion très variable. Une bombe à graisse!

    L’histoire commence à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans la ville italienne d’Alba, dans le Piémont, aujourd’hui réputée pour ses truffes blanches. Alors que la pénurie de fèves de cacao s’est installée, un chocolatier-pâtissier local, Pietro Ferrero, s’inspirant de la recette du Gianduja, rajoute des noisettes à sa composition pour créer une brique chocolatée à trancher nommée "Giandujot".

    Ensuite, la légende veut que, lors d’un été caniculaire, ces briques se retrouvent à fondre… donnant naissance, bien involontairement, à une substance à l’onctuosité inénarrable. Saisissant l’idée, Ferrero va la vendre en pots avec un succès qui ne se démentira pas. Si bien que la recette est bientôt transformée afin d’obtenir une pâte à température ambiante.

    La composition actuelle de ce produit phare de la maison Ferrero (issu du diminutif anglais nut correspondant à hazelnut, noix ou noisette) comprend pour 100 g: 56 g de sucre, 20 g d’huile de palme, 13 g de noisettes, moins de 10 g de lait écrémé et de cacao maigre chacun – avec de la lécithine de soja pour émulsionner le tout.

    Cette pâte à tartiner chocolatée reste depuis près de 50 ans un leader incontesté, et représente plus des deux tiers des parts du marché. Les Français en sont d’ailleurs les plus gros consommateurs au monde.

    UN MYTHE ATTAQUE DE TOUTE PART

    Pourtant, l’inventivité des créateurs et responsables de marketing est sans limites pour faire tomber le leader – pour l’heure sans succès. Et ce d’autant que, depuis quelques années, la transition nutritionnelle avance avec la chasse aux "mauvaises graisse ", dont l’huile de palme fait partie, et la course au Nutri-score.

     

    L’équation culinaire est complexe à résoudre, car tout en améliorant le Nutri-score du produit, il faut conserver une substance tartinable. À force de recherche, il est aujourd’hui possible de proposer des pâtes à tartiner chocolatées à base d’oléagineux ou autres graines voire de pâte de haricots rouges. Une pâte à tartiner chocolatée a même réussi à obtenir un Nutri-score A, alors que la majorité d’entre elles se contentent d’un E ou d’un D…

    Si on considère (ce n’est pas toujours vrai !) que la noisette est l’ingrédient "signature" des pâtes à tartiner, c’est probablement du fait de son profil nutritionnel: on y retrouve de bonnes graisses (acides gras insaturés), des fibres, des protéines, de la vitamine E et des minéraux. Néanmoins, la noisette est loin d’en être le composant principal – leur teneur variant de 10 et 16% selon les recettes, même s’il existe de "bons élèves" avec 40 % de noisettes.

    UN MARCHE EN PERPETUELLE REINVENTION

    Certaines pâtes contiennent également d’autres fruits secs: noix de cajou, amandes, praline. Certains producteurs ajoutent des brisures de crêpes dentelles pour donner du croustillant au milieu de l’onctuosité de la pâte. Il existe donc des dizaines de pâtes à tartiner, chocolatées ou non, au point qu’il est impossible de les énumérer toutes et encore moins d’en donner la composition précise.

    (cherchez des recettes par la boîte à outil "recherche)

    Outre le nombre de candidates, ce qui complique encore l’analyse ce sont les changements incessants des compositions: huile de palme remplacée par le tournesol, diminution du sucre, remplacement du sucre par des sucres exotiques (sucre de canne, de fleur de coco, de palme, etc.), augmentation du pourcentage de fruits secs, modification de la composition en fruits secs (noisette, amande, noix, cacahuètes et autres).

    Ainsi, la valeur calorique d’une pâte à tartiner est très variable: de 275 kcal/100 g pour celles qui utilisent des féculents, à plus de 600 kcal/100g pour leurs consœurs à constituants majoritairement lipidiques (rappelons que 1 g de glucides apporte 4 kcal, contre 9 kcal pour 1 g de lipides).

    Concrètement, que peut donner une tartine en termes d’apports caloriques ? Le pain reste le complément le plus adapté à la pâte à tartiner, car il apporte entre 260 et 280 kcal pour 100 g (une baguette fait 250 gr) ; le pain complet étant un peu moins calorique et apportant plus de fibre (240-245 kcal). Quant à la cuillerée de pâte à tartiner chocolatée (15 gr pour une cuillère à café), son apport calorique varie en fonction de sa composition – COMPTER 80 KCAL PAR CUILLEREE POUR LA PATE LEADER DU MARCHE.

    Deux tartines de pâte chocolatée avec fruit et verre de lait constituent un petit-déjeuner continental

    Pour un petit-déjeuner dit "continental" raisonnable, il faut associer deux tranches de pain (complet de préférence) tartinées avec un produit laitier et un fruit.

    Deux tartines de pain avec une cuillerée pour chaque tartine (soit 60 gr de pain et 30 gr de pâte) + un verre de lait ou un yaourt et un fruit constitue un petit-déjeuner acceptable.

    En conclusion, il n’y a pas de préconisation pérenne possible: LISEZ LES ETIQUETTES pour comparer la liste des ingrédients de vos pâtes à tartiner. Il convient toutefois d’essayer d’éviter les plus caloriques si vous êtes un grand consommateur.

    Privilégiez également les pâtes avec peu d’ingrédients, sans huile ajoutée ni additif (lait en poudre, lécithine). Par exemple celles donnant la part belle aux ingrédients simples: cacao et sucre provenant du commerce équitable et bio, fruits secs autres que les noisettes de provenance indiquée (amande, noix, cajou…) et avec une forte teneur en fruits oléagineux.

    Le mieux est de la faire soi-même!

  • 8 puissants compléments pour stimuler la mémoire

    Parmi ces substances, 8 disposent de données scientifiques fiables quant à leurs bienfaits sur la mémoire, notamment l’ashwagandha, la choline, le curcuma et la curcumine, le gingembre, le champignon crinière de lion, les polyphénols et la phosphatidylsérine.

    L’ASHWAGANDHA, ou ginseng indien (Withania somnifera), est une plante couramment utilisée dans la médecine traditionnelle indienne pour ses vertus anti-inflammatoires et anti-oxydantes. Des recherches suggèrent qu’elle pourrait améliorer la cognition chez les adultes en bonne santé et chez ceux souffrant de légers troubles cognitifs.

    LE CURCUMA, dont la pigmentation jaunâtre provient de la curcumine, est quant à lui associé à une amélioration de la mémoire de travail. Cependant, le pigment et l’épice brute peuvent provoquer des effets gastro-intestinaux indésirables.

    Également considérés comme des incontournables de la médecine traditionnelle orientale, le GINGEMBRE et le CHAMPIGNON CRINIERE DE LION ont fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques pour leurs nombreux bienfaits. Mis à part ses vertus anti-inflammatoires, des essais randomisés ont démontré que le premier pouvait améliorer la mémoire de travail chez les femmes d’âge moyen et en bonne santé. Le champignon, quant à lui, améliorerait la fonction cognitive chez les personnes âgées et stimulerait la croissance neuronale - suggérant des effets bénéfiques sur la santé cérébrale en général.

    Retrouvée dans les œufs, les noix, les abats et le poisson, LA CHOLINE est un nutriment essentiel soutenant de nombreuses fonctions biologiques, dont la régulation de la mémoire. Des études ont démontré qu’un apport supplémentaire de choline peut améliorer la mémoire chez les adultes en bonne santé, tout comme chez ceux souffrant de troubles de la mémoire et de démence. Ces substances sont aussi riches en phosphatidylsérine, également connue pour réduire les troubles de la mémoire chez les seniors. De nombreuses études ont également révélé les effets protecteurs des polyphénols contre les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, …). Ils sont présents en abondance dans le raisin, le cacao, le curcuma et le gingembre

    Source: Springer Link

  • Choisir un fromage de saison

    Les fromages de saison ont un tout autre caractère. Selon la saison, l’animal broute une herbe aux qualités nutritionnelles différentes ce qui donne le goût spécifique de chaque fromage.

    PRINTEMPS:

    Bleu d'Auvergne, Bleu de Gex, Bleu des Causses, Boulettes d'Avesnes, Brie de Meaux, Brie de Melun, Broccio, Cabécou, Camembert, Cancoillotte, Coulommiers, Emmental, Epoisses, Féta, Fourme, d'Ambert, Gorgonzola, Langres, Livarot, Maroilles, Mascarpone, Mimolette, Morbier, Mozzarella, Munster, Neufchâtel, Parmigiano Reggiano, Pont-l'Évêque, Pouligny-Saint-Pierre, Reblochon, Ricotta, Saint-Nectaire, Tomme de Savoie.

    ÉTÉ:

    Abondance, Beaufort, Bleu d'Auvergne, Bleu de Bresse, Bleu de Causses, Boulette d'Avesnes, Brie de Meaux, Brie de Melun, Brillat-Savarun, Broccio, Camembert, Cancoillotte, Cantal, Chabichou, Comté, Crottin de Chavignol, Emmental Époisses, Féta, Fourme d'Ambert, Gorgonzola, Gruyère, Laguiole, Langres, Livarot, Maroilles, Mascarpone, Mimolette, Mont d'Or, Morbier, Mozzarella, Munster, Neufchâtel, Ossau-Iraty, Parmigiano Reggiano, Pont-l'evêque, Pouligny-Saint-Pierre, Reblocon, Ricotta, Rocamadour, Roquefort, Saint-Félicien, Saint-Nectaire, Sainte-Maure, Salers, Selles-sur-Cher, Tomme de Savoie, Vacherin-Mont d'Or, Valancay.

    AUTOMNE:

    Abondance, Brillat-Savarin, Broccio, Cancoillotte, Cantal, Chaource, Comté, Emmental, Époisses, Féta, Fourme d’Ambert, Gruyère, Mascarpone, Morbier, Mozzarella, Munster, Ossau-Iraty, Parmigiano Reggiano, Pouligny Saint-Pierre, Roquefort, Saint-Nectaire, Salers, Vacherin-Mont d’Or.

    HIVER:

    Beaufort, Brie de Meaux, Brie de Melun, Broccio, Chèvre frais, Comté, Crottin de Chavignol, Époisses, Gruyère, Laguiole, Rocamadour, Roquefort, Salers, Vacherin Mont-d’Or.

  • Régime méditerranéen:

    nous commençons enfin à comprendre pourquoi il est si bénéfique pour la santé

    Alors que le régime méditerranéen est célèbre depuis des décennies pour ses supposés bienfaits sur la santé, nous commençons tout juste à comprendre de façon précise son impact sur notre organisme. Ces dernières années ont notamment vu émerger différentes études dans ce sens, dont l’une explorant pour la première fois ses effets au niveau cellulaire. Bien qu’il n’existe pas encore de consensus concernant ses vertus, les conclusions des dernières études confortent l’idée que le régime contribue effectivement à la prévention de nombreuses pathologies.

    Selon sa définition conventionnelle, le régime méditerranéen est composé de beaucoup de légumes, de légumineuses, de fruits, de noix, de céréales et de produits de la mer. Il contient peu de viande et de produits laitiers, tandis que l’alcool (du vin rouge en général) y est consommé avec modération. Cependant, cette liste d’ingrédients est sujette à des changements au fil des années. En effet, la liste exacte des composants du régime fait encore aujourd’hui débat.

    Par exemple, l’huile d’olive a été incluse un peu plus tard parmi les ingrédients clés, les régions du bassin méditerranéen étant les principales productrices et consommatrices. De leur côté, les produits laitiers sont en fin de compte considérés depuis peu comme acceptables dans le régime, tandis que la quantité d’alcool devrait être diminuée par rapport aux précédentes estimations.

    Il est ainsi difficile de déterminer lesquels des composants apportent réellement des bénéfices sur la santé. Néanmoins, de nombreuses études confirment que même une version généralisée - c’est-à-dire avec une liste d’ingrédients spécifiques non exhaustive - serait bénéfique. D’un autre côté, les chercheurs commencent également à explorer de manière plus approfondie les avantages de certains de ces ingrédients clés, comme l’huile d’olive.

    UN RISQUE DE MORTALITÉ SIGNIFICATIVEMENT RÉDUIT

    Parmi les principaux avantages du régime méditerranéen figurent la protection contre certaines maladies cardiovasculaires et neurologiques (Alzheimer et Parkinson). Des chercheurs ont par exemple mis au jour des preuves suggérant une incidence significativement réduite de troubles cardiovasculaires. Cela pourrait notamment expliquer pourquoi la mortalité par maladie cardiovasculaire en Italie est inférieure à la moyenne mondiale. Des études ont également suggéré un risque considérablement réduit (jusqu’à 28%) de décès par démence.

    Des études épidémiologiques ont aussi rapporté que les avantages s’étendaient au-delà de la santé cardiaque et neurologique. L’une d’elles suggère par exemple un risque réduit de diabète de type 2 et de cancer chez les personnes adoptant le régime. Un risque de mortalité toutes causes confondues significativement réduit a également été relevé. En outre, le régime figurerait également parmi les secrets de longévité des centenaires du sud de l’Italie.

    Cependant, les études explorant véritablement les mécanismes physiologiques sous-jacents à ces bienfaits sont relativement récentes. L’an dernier, une recherche a démontré pour la première fois les avantages du régime au niveau cellulaire. Les précédents travaux ayant suggéré que les bénéfices sont principalement induits par l’huile d’olive, les effets au niveau cellulaire rapportés concernent cet ingrédient. Lors d’expériences in vitro, l’huile d’olive extra vierge a efficacement protégé les cellules contre l’oxydation.

    Pour l’huile d’olive extra vierge en particulier, les bienfaits par rapport à celle raffinée seraient apportés par son abondance en composés bioactifs, comme les polyphénols. Une récente étude connexe a d’ailleurs révélé que ces derniers ont modifié le microbiote intestinal de souris avec comme conséquence une pression artérielle plus basse que la moyenne. Mis à part l’huile d’olive, il a été suggéré que d’autres composants du régime moduleraient l’activité génétique liée à l’inflammation.

    UN RÉGIME QUI NE CONVIENT PAS A TOUS

    Cependant, certaines études ont suggéré que malgré les nombreux avantages rapportés, ce régime pourrait ne pas convenir à tous. L’une d’entre elles, menée sur plus de 20 000 personnes recrutées dans le sud de l’Italie, semblait a priori confirmer celles précédentes, rapportant des bénéfices sur la santé. Toutefois, ces atouts ne semblaient profiter qu’aux groupes au revenu et à l’éducation élevés. Cela pourrait suggérer que malgré les efforts pour adopter le régime, la qualité des ingrédients joue un rôle essentiel. En effet, les personnes à faible revenu n’ont parfois pas d’autres choix que d’acheter les produits les moins chers sur le marché, tels que ceux surgelés et transformés.