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nutrition

  • Ce que vos cheveux peuvent vous apprendre sur votre santé

    Nos cheveux ont beaucoup à dire. La façon dont nous les coupons, les coiffons et les colorons est souvent une représentation de ce que nous sommes.

    Mais les cheveux ne se limitent pas à leur rôle esthétique. Ils remplissent également bon nombre de fonctions importantes : ils empêchent, par exemple, la perte de chaleur par la peau ou (dans le cas de nos sourcils) empêchent la sueur de couler dans nos yeux.

    Les cheveux peuvent également être le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de notre corps. De nombreuses maladies peuvent altérer la qualité et l’apparence de nos cheveux. Prêter attention à leur aspect peut nous donner des indices sur notre état de santé.

    Le cycle du cheveu

    Les follicules qui produisent et nourrissent les cheveux font partie des organes les plus minuscules de notre corps. Les cheveux ne peuvent pousser qu’aux endroits où sont présents des follicules.

    La croissance des cheveux est un processus complexe. Chaque minuscule follicule passe par différents stades cycliques. Le premier est la phase de croissance active du cheveu (phase "anagène"), avant que la croissance ne s’arrête (phase "catagène"). Cette phase évolue ensuite vers la perte du cheveu ou la chute du follicule (phase "télogène").

    De nombreux facteurs – notre génétique, nos hormones, en passant par notre âge – peuvent affecter ces follicules et leur croissance.

    L’excès de pilosité

    L’hypertrichose est une affection dans laquelle les poils poussent en excès sur l’ensemble du corps. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une réaction à la prise d’un nouveau médicament, comme la phénytoïne utilisée pour traiter l’épilepsie. Mais elle peut également être causée par des maladies telles que l’anorexie et le VIH.

    (L’Assurance maladie invite à faire un bilan médical en cas d’hypertrichose simple ou pilosité abondante chez la femme, ndlr).

    Certaines pathologies provoquent également la pousse de poils à des endroits où ils ne devraient pas pousser. Chez les nouveau-nés, la présence de touffes de poils près de la base de la colonne vertébrale peut indiquer un spina bifida occulta. Cela se produit lorsque les vertèbres inférieures de la colonne vertébrale ne se sont pas formées correctement, ce qui laisse la délicate moelle épinière recouverte uniquement de peau.

    Le pourquoi et le comment de ces affections et de leur capacité à déclencher une hypertrichose restent mal compris.

    L’hirsutisme est une autre affection caractérisée par une croissance excessive des poils, mais selon un schéma typiquement masculin (en d’autres termes, les poils se trouvent localisés à des endroits du corps où ils sont d’ordinaire présents chez l’homme et non chez la femme, ndlr): sur le visage, les lèvres, la poitrine et les bras. Ce phénomène est dû aux hormones androgènes, à savoir la testostérone qui, à des niveaux élevés, favorise la croissance des poils au niveau de ces zones. Ce phénomène peut être observé dans le syndrome des ovaires polykystiques.

    (Le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer ainsi que la première cause d’infertilité féminine, ndlr).

    La perte de cheveux

    Les cheveux peuvent également commencer à tomber en quantités anormales, devenant plus fins ou absents sur certaines parties du corps. Le terme médical pour désigner la perte de cheveux est l’alopécie. Elle peut être localisée ou généralisée. Les causes de l’alopécie sont multiples et comprennent les infections fongiques (provoquées par des champignons, ndlr), l’anémie due à une déficience en fer, un faible taux d’hormones thyroïdiennes et la prise de médicaments (y compris la chimiothérapie).

    L’âge, le sexe et la génétique sont également en cause. La calvitie masculine se manifeste à la racine des cheveux et au sommet de la tête. Elle est influencée par l’hormone testostérone qui raccourcit la phase de croissance des cheveux et les rend plus fins. La plupart des hommes atteints de calvitie masculine commencent à observer une perte de cheveux vers l’âge de 20-25 ans.

    La calvitie féminine, en revanche, affecte généralement d’abord la ligne frontale des cheveux et provoque un amincissement plutôt qu’une perte complète des cheveux. Le rôle de la testostérone est plus discutable chez les femmes. Mais il y a une cause hormonale puisque l’amincissement des cheveux est plus fréquent autour et après la ménopause.

    La perte de cheveux peut également résulter de l’arrachage des cheveux. Une coiffure serrée peut provoquer une traction sur le follicule et la perte de l’intégrité du cheveu. Certaines personnes peuvent également tirer ou arracher leurs cheveux par habitude. C’est ce qu’on appelle la trichotillomanie.

    Traiter les problèmes capillaires

    Pour aider les cheveux à repousser, il peut suffire de traiter l’affection sous-jacente qui en est à l’origine. Un traitement avec un médicament à base du principe actif minoxidil peut également être envisagé. Ce médicament a été initialement développé pour traiter l’hypertension artérielle, mais il a été observé qu’il favorisait également la repousse des cheveux. Son action peut être due à un effet direct sur les follicules pileux ou à une amélioration de la circulation sanguine au niveau du cuir chevelu. Ces incertitudes peuvent expliquer pourquoi certains patients voient leur état s’améliorer et d’autres non.

    La transplantation capillaire est également une possibilité. Cela consiste à replacer des cultures de cheveux dans les zones devenues chauves. On peut procéder de deux façons: on transplante soit plusieurs petits greffons par "perforation", soit une plus grande bande de peau. Les greffons sont prélevés sur la peau poilue du corps du patient – ce qui est un exemple d’autogreffe.

    Parfois, des poils se trouvent sur certaines zones visibles du corps où leur présence n’est pas souhaitable. Il existe certains traitements pour arrêter cette croissance excessive. Outre les méthodes traditionnelles d’épilation, la pilule contraceptive et d’autres médicaments qui régulent l’influence hormonale sur les poils (comme le finastéride) peuvent être envisagés dans les cas où une maladie hormonale en est la cause (comme le SOPK).

    (En France, l’Agence nationale de sécurité des médicaments ou ANSM met en garde contre les effets indésirables notamment psychiques (anxiété, dépression, pensées suicidaires susceptibles de conduire au suicide) qui peuvent être liés à la prise de finastéride 1 mg. "En raison d’un risque de malformation des organes génitaux des garçons, les femmes enceintes ou susceptibles de l’être ne doivent jamais manipuler des comprimés cassés ou écrasés de finastéride", alertent aussi les services de l’ANSM. Enfin, l’agence invite les personnes qui prennent du finastéride à en informer systématiquement les médecins qu’elles sont amenées à consulter, ndlr).

    Testez vos propres cheveux

    Pour avoir une meilleure idée de la santé de vos cheveux, vous pouvez effectuer vous-même un test simple à la maison, connu sous le nom de "traction des cheveux".

    Sélectionnez un groupe de 30 à 50 cheveux (une petite touffe) et passez vos doigts de la base des cheveux au cuir chevelu, jusqu’aux pointes. Il n’est pas nécessaire de tirer fort, une légère traction suffit pour déloger un cheveu qui tombe. Regardez combien de cheveux vous avez arrachés.

    Normalement, un ou deux cheveux seulement s’enlèvent en tirant dessus, mais cela peut varier d’une personne à l’autre. Au-delà de dix cheveux, il est probable que votre cuir chevelu perd plus de cheveux que la normale. Cela peut évoquer une alopécie, mais le recours à un dermatologue pour une inspection plus détaillée peut vous aider à déterminer si votre perte de cheveux est le signe d’un problème plus grave.

    Des modifications au niveau de vos cheveux ne sont pas nécessairement liées à l’âge ou à la façon dont vous les avez coiffés. Il existe de nombreuses situations qui nécessitent de prêter attention à la croissance ou à la perte de cheveux. Prenez en compte tout changement, qu’il soit constaté par vous-même ou par votre coiffeur.

    Auteur: Dan Baumgardt; Senior Lecturer, School of Physiology, Pharmacology and Neuroscience, University of Bristol

    The Conversation - CC BY ND

    Mon ordonnance perso:

    Elle va vous aider à retrouver la densité ou la repousse de votre chevelure UNIQUEMENT si

    C'est le stress qui vous fait tomber ou clairsemer les cheveux

    C'est un problème médicamenteux (lire les effets secondaires sur la notice)

    Si vous être en période de ménopause ou après votre ménopause.

    Ce traitement est celui que j'ai adopté MOI-MÊME car, à cause d'une maladie neuro-dégénérative, traitée longtemps et fortement à la cortisone, j'ai dû inventer le traitement adéquat, qui fait de l'effet au bout de deux mois, à deux mois et demi environ

    TRAITEMENT D'ATTAQUE

    Durant 15 jours prendre du zinc (remboursé par la sécu) deux gélules par jour (bien lire la notice pour l'avaler loin des repas) OU BIEN: des ampoules de granions de zinc (en pharmacie ou sur le site des Granions) 2 ampoules le soir à 19h dans un peu d'eau ET  deux ampoules de granions de souffre

    TRAITEMENT ENSUITE

    1 ampoule ou gélules de Zinc un soir et deux ampoules de Souffre le même soir

    Le lendemain, deux de zinc et une de souffre pendant minimum trois à  4 mois.

    Si vous suivez mes indications à la lettre, vos cheveux devraient se densifier et repousser très vite.

    Je suis ce traitement depuis 2005 et ma fille depuis 1991 (date de la maladie inflammatoire qui la ronge)

  • PAUVRETE  ET  DEFICIT  EN  VITAMINE  B12

    Selon un sondage Ifop-Fiducial mené en septembre 2023, 30% des Français se privent de certains aliments, coûteux, ou sautent régulièrement un repas. Dans ce contexte économique tendu, la consommation de viandes, poissons ou produits laitiers est en baisse. Par ailleurs, nous sommes de plus en plus nombreux à réduire notre consommation de viande sans pour autant opter pour un régime végétarien ou végan ("flexitarianisme"). Or les aliments d’origine animale sont la seule source de vitamine B12, indispensable pour la multiplication des cellules et le fonctionnement du système nerveux.

    La vigilance en termes de déficit en vitamine B12 est habituellement de mise avec les végétaliens ou végans. Chez ceux-ci, cette vitamine, uniquement présente dans les aliments d’origine animale, doit être apportée par des compléments alimentaires ou des aliments enrichis en vitamine B12.

    Les personnes âgées sont également davantage à risque de déficit en vitamine B12, du fait de la diminution de l’acidité gastrique (moindre absorption) et de leurs habitudes alimentaires (moins de viande et de poisson, souvent pour des raisons économiques).

    Les personnes qui, pour des raisons économiques liées à la perte de leur pouvoir d’achat, sautent régulièrement un repas (11% des Français selon un sondage Ifop-Fiducial de septembre 2023 ou réduisent l’achat des produits alimentaires les plus chers (comme la viande ou le poisson, 19% des Français selon le même sondage).

    Les meilleures sources alimentaires de vitamine B12 sont les abats (notamment le foie), la viande, la volaille, le poisson, les fruits de mer et les produits laitiers. Il existe des exceptions : les œufs, le lait de chèvre et les produits laitiers qui en sont issus en contiennent peu (seulement 0,07 µg B12/100 g dans le lait de chèvre contre 0,24 µg/100 g dans le lait de vache). Le microbiote intestinal contribue modestement à l’apport de vitamine B12.

    La vitamine B12 est la seule vitamine systématiquement absente des aliments d’origine végétale. On a cru longtemps que les produits à base de soja (comme le tofu, le miso ou le tempeh), la levure de bière, les céréales et les champignons contenaient de la vitamine B12. Il n’en est rien: ils contiennent en réalité une pseudo-vitamine B12 inefficace (adeninylcyanocobamide). La spiruline contient une faible proportion de méthylcobalamine (active), mais son absorption chez l’homme n’a pas été démontrée en présence de la pseudo-vitamine prédominante.

    La vitamine B12 est très peu toxique, les apports en excès étant rapidement éliminés dans les selles et les urines.

    Quelles sont les conséquences d’une insuffisance d’apport en vitamine B12?

    La prévalence du déficit ou de la carence en vitamine B12 varie fortement selon les populations étudiées, les tests et les seuils utilisés (voir ci-dessous), allant de 1% à près de 15%. Elle augmente fortement avec l’âge.

    Les manifestations cliniques et biologiques les plus fréquentes du déficit en vitamine B12  pour une liste exhaustive des symptômes) sont hématologiques (anémie macrocytaire) et neuropsychiatriques (polyneuropathie, ataxie, troubles cognitifs). Le tableau clinique franc reste rare et il s'agit plutôt d' atteintes infra-cliniques avec des taux sériques de vitamine B12 à la limite de la norme.

    Les cellules hématopoïétiques étant celles qui se divisent le plus rapidement dans le corps, elles sont les premières à souffrir d’un manque de vitamine B12. Une macrocytose prononcée (volume globulaire moyen supérieur à 115 fL) est très évocatrice d’une carence en vitamine B12 (ou en folates), par rapport aux autres causes possibles (par exemple, un syndrome myélodysplasique, une hypothyroïdie, une maladie hépatique, une alcoolodépendance ou certains médicaments). À noter que l’administration de suppléments de folates (vitamine B9) ayant pour objectif de traiter une macrocytose peut précipiter une carence latente en vitamine B12 (parce que ces vitamines sont cofacteurs de deux réactions biochimiques, l'apport de B9 puise dans les réserves de B12 en facilitant ces réactions) et augmenter les signes neurologiques de celle-ci.

    Chez un quart des patients, les atteintes neuropsychiatriques surviennent indépendamment des manifestations hématologiques. Elles sont la conséquence de troubles de la myélinisation, classiquement au niveau des colonnes dorsolatérales de la moelle épinière, et plus rarement de la substance blanche cérébrale, des nerfs périphériques ou crâniens. Chez les personnes âgées, une irritabilité, des troubles de l’humeur, du raisonnement et de la mémoire ont été signalés lors d’insuffisance d’apport en vitamine B12. La carence en folates n’entraîne, quant à elle, pas de troubles neurologiques, y compris du système nerveux central.

    Grossesse, allaitement et croissance sont des phases de besoins accrus: un nourrisson allaité par une mère carencée en vitamine B12 peut présenter un déficit sévère se traduisant par un retard de développement et des atteintes neurologiques.

    QUI EST A RISQUE D’UNE INSUFFISANCE D’APPORT?

    Les personnes qui suivent un régime végétalien, végan ou macrobiotique strict sont particulièrement exposées à des insuffisances d’apport en vitamine B12. Il en est de même pour celles qui souffrent de la maladie de Biermer (anciennement appelée anémie pernicieuse, une maladie auto-immune qui touche certaines cellules de l’estomac) ou celles qui ont subi une intervention chirurgicale de l’estomac destinée à lutter contre l’obésité.

    De plus, certains médicaments diminuent significativement l’absorption de la vitamine B12: les inhibiteurs de la pompe à protons, les antagonistes des récepteurs H2 ou la metformine, par exemple. Les sujets âgés absorbent moins bien la vitamine B12 contenue dans les aliments, car l’acidité de l’estomac diminue avec l’âge. Cette particularité, associée à un apport parfois insuffisant (pour des raisons économiques) d’aliments d’origine animale, explique la fréquence des déficits en vitamine B12 dans cette population.

    Les personnes qui, sans être végétariennes, choisissent de réduire leur consommation de produits d’origine animale (pour des raisons éthiques, environnementales ou économiques) sont également à risque (moindre) d’insuffisance d’apport en vitamine B12.

    Les personnes qui ont une alimentation pauvre en aliments d’origine animale, y compris pour des raisons économiques, ont intérêt à supplémenter leur alimentation en vitamine B12, en particulier les sujets âgés, plus exposés aux déficits d’absorption. Face à un patient précarisé, la question de la consommation d’aliments d’origine animale doit être abordée pour envisager, si nécessaire, une supplémentation, même si les réserves hépatiques peuvent subvenir aux besoins pendant 3 à 4 ans.

    Pour consommer du poisson pas cher, moins de 4€ la boîte, pour 3, voire 4 personnes

     

  • Qu’est-ce que les Clous de Girofle ?

    Les clous de girofle sont les boutons floraux séchés du Syzygium aromaticum, un arbre originaire d’Indonésie. Leur saveur unique et leur parfum puissant en font une épice appréciée dans le monde entier depuis des siècles. Les clous de girofle sont couramment utilisés dans la cuisine méditerranéenne pour ajouter une note chaleureuse et épicée aux plats.

    Les clous de girofle sont une épice polyvalente: Leur saveur unique et leurs bienfaits pour la santé en font un complément précieux à votre alimentation. En les incorporant dans vos plats, vous ajouterez une touche d’arôme et de bien-être.

    Les clous de girofle, qu’ils soient utilisés comme épice ou sous forme de suppléments, apportent une gamme d’avantages pour la santé. Cependant, il est essentiel de prendre des précautions en matière de dosage, d’interactions médicamenteuses potentielles et d’effets secondaires. Avant de commencer tout régime de supplémentation, il est fortement recommandé de consulter un professionnel de la santé pour des conseils adaptés à votre situation individuelle.

    PROPRIETES ANTIOXYDANTES:

    Les clous de girofle sont riches en composés antioxydants tels que les flavonoïdes, qui aident à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres. Cette propriété antioxydante contribue au bien-être général et peut aider à réduire le risque de maladies chroniques.

    EFFET ANTI-INFLAMMATOIRE:

    Le régime méditerranéen est associé à des propriétés anti-inflammatoires, et les clous de girofle peuvent renforcer cet effet. Ils contiennent de l’eugénol, un composé qui a démontré des effets anti-inflammatoires dans diverses études. L’inclusion de clous de girofle dans votre alimentation peut contribuer à réduire l’inflammation corporelle.

    SOUTIEN DIGESTIF:

    Les clous de girofle sont traditionnellement utilisés pour apaiser les troubles digestifs tels que les ballonnements, les gaz et les douleurs abdominales. Ils peuvent également aider à stimuler la production de salive et d’enzymes digestives, facilitant ainsi le processus de digestion.

    CONTROLE DE LA GLYCEMIE:

    Dans le cadre du régime méditerranéen qui met l’accent sur les glucides complexes et les fibres, les clous de girofle peuvent être bénéfiques pour maintenir une glycémie stable. Des études suggèrent que les composés présents dans les clous de girofle pourraient aider à améliorer la sensibilité à l’insuline.

    Arôme et Saveur: En plus de leurs avantages pour la santé, les clous de girofle ajoutent une saveur riche et profonde aux plats méditerranéens. Que ce soit dans les plats salés comme les tajines, les ragoûts ou les marinades, ou même dans les desserts comme les pâtisseries, les clous de girofle offrent une dimension gustative unique.

    Les clous de girofle peuvent être utilisés de diverses manières:

    PLATS CHAUDS: Ajoutez quelques clous de girofle à vos plats mijotés, soupes et sauces pour une saveur épicée et chaleureuse.

    MARINADES: Incorporez des clous de girofle écrasés dans vos marinades pour viandes et légumes. Leur arôme se mêlera parfaitement aux saveurs méditerranéennes.

    INFUSIONS ET TISANES: Préparez une infusion en faisant bouillir quelques clous de girofle dans de l’eau chaude. Cette boisson peut avoir des effets apaisants sur le système digestif.

    PROBLEMES DENTAIRES? Sucez un clou de girofle en attendant la visite chez le dentiste

    INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES:

    Bien que les clous de girofle soient généralement considérés comme sûrs, ils peuvent interagir avec certains médicaments. Par exemple, leur effet anticoagulant naturel pourrait potentiellement augmenter le risque de saignement lorsqu’ils sont pris avec des anticoagulants tels que la warfarine. Il est important de discuter avec votre médecin de toute interaction potentielle si vous prenez des médicaments.

    EFFETS SECONDAIRES:

    À des doses normales de consommation alimentaire, les effets secondaires des clous de girofle sont rares. Cependant, à des doses plus élevées ou avec une utilisation prolongée, des effets indésirables tels que des problèmes gastro-intestinaux, des réactions allergiques ou des problèmes de coagulation pourraient survenir. Si vous éprouvez des effets secondaires inhabituels, cessez l’utilisation et consultez un professionnel de la santé.

     

  • On l'appelle: tartine

    Le mot "tartine" est assez récent et ne date que de la fin du XVIe siècle. Il fait alors partie du jargon populaire, car, pour certain, le fait d’ajouter du beurre sur le pain est une péjoration de la brioche pour laquelle le beurre est mélangé à la pâte.

    La brioche est alors l’ordinaire à la cour, d’où la fameuse phrase (faussement?) attribuée à Marie-Antoinette – "S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche". La question du pain est à l’époque brûlante, du fait d’une augmentation de son prix suite à une disette artificiellement créée par des spéculateurs. Quand le peuple oblige le roi Louis XVI et sa famille à quitter Versailles pour revenir à Paris, le 6 octobre 1789, il crie d’ailleurs: "Nous ne manquerons plus de pain! Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron! "

    HISTOIRE

    Une des premières images connues de tartine remonte au XVIe siècle. Il s’agit du "Repas de noceS", une peinture de Pieter Brueghel l’Ancien qui représente un repas réunissant des paysans dans une salle bondée – dont, au premier plan, l’enfant à la tartine sur les genoux en train de lécher son index.

    L’ancêtre de la tartine est la "rôtie", soit une tranche de pain rôtie ou frite qui accompagnait les soupes, les ragoûts et les rôtis. C’est de là que vient le mot anglais toast (traduction de tartine), venant lui-même de l’ancien français "toster" ou "rotir".

    "Porter un toast" renvoie à la coutume qui voulait que l’on trempe la rôtie dans une coupe de vin avant de boire à la santé d’une/un convive.

    Ce n’est qu’au XXe siècle que la tartine s’impose dans la langue de tous les jours… Jusqu’à devenir aujourd’hui un incontournable élevé par certains chefs au rang de met gastronomique.

    L’AVENEMENT DE LA PATE A TARTINER

    On peut donc étaler tout ce qu’on veut sur une tartine, des rillettes à la pâte chocolatée en passant par le tarama. Mais l’usage veut que le terme de "pâte à tartiner" corresponde le plus souvent à une pâte sucrée chocolatée… qui, paradoxalement, contient beaucoup de sucre et de gras et un peu de chocolat – tout cela en proportion très variable. Une bombe à graisse!

    L’histoire commence à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans la ville italienne d’Alba, dans le Piémont, aujourd’hui réputée pour ses truffes blanches. Alors que la pénurie de fèves de cacao s’est installée, un chocolatier-pâtissier local, Pietro Ferrero, s’inspirant de la recette du Gianduja, rajoute des noisettes à sa composition pour créer une brique chocolatée à trancher nommée "Giandujot".

    Ensuite, la légende veut que, lors d’un été caniculaire, ces briques se retrouvent à fondre… donnant naissance, bien involontairement, à une substance à l’onctuosité inénarrable. Saisissant l’idée, Ferrero va la vendre en pots avec un succès qui ne se démentira pas. Si bien que la recette est bientôt transformée afin d’obtenir une pâte à température ambiante.

    La composition actuelle de ce produit phare de la maison Ferrero (issu du diminutif anglais nut correspondant à hazelnut, noix ou noisette) comprend pour 100 g: 56 g de sucre, 20 g d’huile de palme, 13 g de noisettes, moins de 10 g de lait écrémé et de cacao maigre chacun – avec de la lécithine de soja pour émulsionner le tout.

    Cette pâte à tartiner chocolatée reste depuis près de 50 ans un leader incontesté, et représente plus des deux tiers des parts du marché. Les Français en sont d’ailleurs les plus gros consommateurs au monde.

    UN MYTHE ATTAQUE DE TOUTE PART

    Pourtant, l’inventivité des créateurs et responsables de marketing est sans limites pour faire tomber le leader – pour l’heure sans succès. Et ce d’autant que, depuis quelques années, la transition nutritionnelle avance avec la chasse aux "mauvaises graisse ", dont l’huile de palme fait partie, et la course au Nutri-score.

     

    L’équation culinaire est complexe à résoudre, car tout en améliorant le Nutri-score du produit, il faut conserver une substance tartinable. À force de recherche, il est aujourd’hui possible de proposer des pâtes à tartiner chocolatées à base d’oléagineux ou autres graines voire de pâte de haricots rouges. Une pâte à tartiner chocolatée a même réussi à obtenir un Nutri-score A, alors que la majorité d’entre elles se contentent d’un E ou d’un D…

    Si on considère (ce n’est pas toujours vrai !) que la noisette est l’ingrédient "signature" des pâtes à tartiner, c’est probablement du fait de son profil nutritionnel: on y retrouve de bonnes graisses (acides gras insaturés), des fibres, des protéines, de la vitamine E et des minéraux. Néanmoins, la noisette est loin d’en être le composant principal – leur teneur variant de 10 et 16% selon les recettes, même s’il existe de "bons élèves" avec 40 % de noisettes.

    UN MARCHE EN PERPETUELLE REINVENTION

    Certaines pâtes contiennent également d’autres fruits secs: noix de cajou, amandes, praline. Certains producteurs ajoutent des brisures de crêpes dentelles pour donner du croustillant au milieu de l’onctuosité de la pâte. Il existe donc des dizaines de pâtes à tartiner, chocolatées ou non, au point qu’il est impossible de les énumérer toutes et encore moins d’en donner la composition précise.

    (cherchez des recettes par la boîte à outil "recherche)

    Outre le nombre de candidates, ce qui complique encore l’analyse ce sont les changements incessants des compositions: huile de palme remplacée par le tournesol, diminution du sucre, remplacement du sucre par des sucres exotiques (sucre de canne, de fleur de coco, de palme, etc.), augmentation du pourcentage de fruits secs, modification de la composition en fruits secs (noisette, amande, noix, cacahuètes et autres).

    Ainsi, la valeur calorique d’une pâte à tartiner est très variable: de 275 kcal/100 g pour celles qui utilisent des féculents, à plus de 600 kcal/100g pour leurs consœurs à constituants majoritairement lipidiques (rappelons que 1 g de glucides apporte 4 kcal, contre 9 kcal pour 1 g de lipides).

    Concrètement, que peut donner une tartine en termes d’apports caloriques ? Le pain reste le complément le plus adapté à la pâte à tartiner, car il apporte entre 260 et 280 kcal pour 100 g (une baguette fait 250 gr) ; le pain complet étant un peu moins calorique et apportant plus de fibre (240-245 kcal). Quant à la cuillerée de pâte à tartiner chocolatée (15 gr pour une cuillère à café), son apport calorique varie en fonction de sa composition – COMPTER 80 KCAL PAR CUILLEREE POUR LA PATE LEADER DU MARCHE.

    Deux tartines de pâte chocolatée avec fruit et verre de lait constituent un petit-déjeuner continental

    Pour un petit-déjeuner dit "continental" raisonnable, il faut associer deux tranches de pain (complet de préférence) tartinées avec un produit laitier et un fruit.

    Deux tartines de pain avec une cuillerée pour chaque tartine (soit 60 gr de pain et 30 gr de pâte) + un verre de lait ou un yaourt et un fruit constitue un petit-déjeuner acceptable.

    En conclusion, il n’y a pas de préconisation pérenne possible: LISEZ LES ETIQUETTES pour comparer la liste des ingrédients de vos pâtes à tartiner. Il convient toutefois d’essayer d’éviter les plus caloriques si vous êtes un grand consommateur.

    Privilégiez également les pâtes avec peu d’ingrédients, sans huile ajoutée ni additif (lait en poudre, lécithine). Par exemple celles donnant la part belle aux ingrédients simples: cacao et sucre provenant du commerce équitable et bio, fruits secs autres que les noisettes de provenance indiquée (amande, noix, cajou…) et avec une forte teneur en fruits oléagineux.

    Le mieux est de la faire soi-même!